Il n’est pas difficile de reconnaître les sources païennes de l’islam dans la vénération de la pierre noire à La Mecque, symbole féminin de la déesse Shaybah, recouverte de son voile noir, le kiswa. Le nom de la mosquée de La Mecque est Al Haram, dérivé de Harem, Les femmes. Aujourd’hui encore, les hommes qui gardent la Kaaba sont appelés fils de l’Ancienne Femme, fils de Saba, en arabe : Beni Shaybah. Le culte des bétyles (de l’hébreu béthel, pierre sacrée) était répandu dans tout le Proche Orient dès la plus haute antiquité (Cf. la Pierre noire d’Émèse, celle de Dusares à Petra, celle de l’Artémis de Sardes, celle de l’Astarté de Paphos, etc.). En Arabie, la Pierre rouge était la divinité de la ville de Ghaiman, et la Pierre blanche celle d’al-Abalat, près de la ville de Tabala, au sud de La Mecque. Il n’est pas étonnant que l’écrin de la pierre noire, à l’angle de la Kaaba du sanctuaire de La Mecque, ait une forme de vulve laissant sortir la tête d’un bébé : dans le rituel païen rendu à ces pierres, les femmes les enduisaient avec le sang de leurs menstrues, les frictionnaient avec leurs parties génitales, puis, nues, tournaient autour de ces pierres sacrées, espérant augmenter ainsi leur fertilité. Le mot Hajj (pèlerinage) est dérivé de Hack, qui veut dire friction en arabe. Ainsi que le faisaient déjà leurs ancêtres arabes païens aimant toucher la vulve de la déesse en gage de ses bénédictions, aujourd’hui les musulmans se font une joie de terminer leur pèlerinage à La Mecque en touchant et embrassant cet objet sacré. La longueur du cycle féminin égale à celui de la lune explique que celle-ci ait été adorée comme déesse de la fécondité et subsiste comme emblème de l’islam. De même, le rite consistant à lancer des cailloux contre une colonne de pierre représentant Satan, à Mina, près de La Mecque, lors du Hajj, d’où vient-il, sinon des cultes de fertilité rendus aux phallus que pratiquaient déjà les adorateurs de Shiva, eux aussi vêtus de blanc ? Parce que le mensonge n’a pas de droits éternels à défendre, il accepte compromissions et contradictions. Vrai caméléon, l’islam accepte aussi bien le culte païen de la Kaaba que les préceptes rabbiniques, ou la proclamation de la messianité du Fils de Marie. Comment les musulmans peuvent-ils accuser les chrétiens d’idolâtrie et ne pas rougir de se prosterner chaque jour vers la pierre noire de La Mecque, à laquelle Mahomet rendit son culte (Mouslim, 7, 2895) ? Tourner autour de celle-ci, « cœur de l’islam », illustre parfaitement l’islam enfermé dans son autisme et sa schizophrénie. Serait-ce parce qu’il est vide de toute vraie révélation que l’islam apparaît comme une religion simple ?

Cf : ALLAH OU HOU BAAL ? CHRÉTIENS, MUSULMANS, MÊME DIEU ?

AVONS-NOUS LE MÊME DIEU (CF. CORAN 2.139 ; 29.46)  ?