L’esclavage a été officiellement aboli en Arabie Saoudite en 1962, mais la réalité n’a guère changé pour les travailleurs immigrés, qui subissent toutes les discriminations légales possibles, auxquelles s’ajoutent les violences individuelles et collectives. C’est ainsi que les non-musulmans n’ont pas le droit de célébrer leur culte et que tout acte de foi, assimilé à du prosélytisme est très sévèrement puni. Les conditions de travail sont souvent très différentes de celles indiquées sur le contrat, lorsqu’il existe. Elles sont en fait celles de la servitude, incluant le non-paiement des salaires, le remboursement de dettes, de longs horaires de travail sans repos, la privation de nourriture, des menaces, des abus physiques et sexuels, des restrictions sur les déplacements, la confiscation des passeports, le confinement sur le lieu de travail. Et comme il faut la permission de l’employeur pour quitter le pays, ce sont des années de travaux forcés qui peuvent s’ajouter à la fin du contrat. Les femmes, quelle que soit leur nationalité, ont moins de droits que les hommes. Employées de maison, elles dorment à même le sol, n’ont aucune intimité. La domestique appartient littéralement à son employeur. Si l’une vient à se plaindre à la police, elle risque d’être elle-même inculpée pour fornication et emprisonnée. Les lois existantes n’offrent qu’une protection théorique. Les travailleurs étrangers, qui constituent une proportion importante des exécutions publiques, ont intérêt à éviter la justice saoudienne, qui fonctionne sur la base d’aveux, souvent extorqués par la torture. Les consulats ne sont généralement pas informés de la détention de leurs ressortissants. Les témoignages recueillis sont vraiment terrifiants.

 

Il est sans doute vain d’espérer convertir l’Arabie saoudite au respect des droits de l’homme puisque la charia est sa loi et que ses pétrodollars lui permettent de tout acheter, même la présidence du groupe d’experts du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, ou sa participation à la Commission des droits des femmes de l’ONU

 

M. Fabrice Leggeri, le patron de Frontex, l’agence européenne des frontières, a récemment fait savoir que les États européens doivent intensifier les expulsions d’étrangers en situation irrégulière, sans quoi, dit-il, « on ne résoudra pas le problème des migrants ». Mais quel est donc le problème des migrants ? C’est, d’une part, qu’ils sont toujours plus nombreux, et que d’autre part l’islam professé par la plupart est, au jugement de la CEDH, incompatible avec les Droits de l’homme. M. Leggeri, cet été, lorsque l’Italie refusait d’accueillir l’Aquarius, rappelait « le devoir de sauvetage des gens », et il ajoutait : « La vraie question est : pour les débarquer où ? Pourquoi systématiquement en Europe ? ». Dès lors, si l’Europe entend vraiment défendre les droits des migrants, elle pourrait faire d’une pierre deux coups : envoyer ses immigrants musulmans en Arabie saoudite où ils n’auraient plus à se plaindre de ne pouvoir pratiquer leur si belle religion, et dans la mesure où elle tient tellement à avoir de la main d’œuvre docile et bon marché, inviter les Philippins et autres chrétiens traités en Arabie saoudite comme des esclaves à venir en Europe ? Alors, elle ferait même d’une pierre trois coups puisqu’elle délivrerait de l’esclavage une grande quantité de pauvres gens, permettrait aux musulmans de vivre selon leurs souhait, et préserverait l’unité et la paix en Europe.

Le lien vers la vidéo originale

De l’esclavage aujourd’hui en Arabie saoudite

et ici

De l’esclavage en islam

La traduction en anglais.