ARNAUD DUMOUCH ET LA CONTRACEPTION, Vidéo n° 299

Dans sa vidéo publiée sur GloriaTV ‘Mariage 13a – L’Église et la contraception’, M. Arnaud Dumouch raconte que dans certaines circonstances la contraception ne serait pas un péché (31.20 mn). L’Église enseigne exactement le contraire. Nous lisons en effet dans le Catéchisme de l’Église Catholique, auquel il faut toujours se référer pour connaître la véritable doctrine de l’Église, que la contraception est, je cite : «intrinsèquement mauvaise », c’est-à-dire en elle-même, indépendamment des circonstances et des intentions (CEC n°2370 ; Pie XI, Casti Connubii, DS 3717 ; Humanum Vitae n°14).

Le principe avancé par M. Dumouch est que «certaines finalités permettent des solutions qui sont des moindres maux» (28.00 mn). Or, cette doctrine a été condamnée par Paul VI qui écrit : «On ne peut invoquer comme raisons valables, pour justifier des actes conjugaux rendus intentionnellement inféconds, le moindre mal.» (Humanae vitae, 14), et Jean-Paul II : «Les circonstances ou les intentions ne pourront jamais transformer un acte intrinsèquement mauvais de par son objet en un acte ‘subjectivement’ honnête ou défendable comme choix. » (Veritatis Splendor, n°81) Si donc il est parfois licite de tolérer un moindre mal, il n’est jamais licite de le vouloir ! Comme dit saint Paul : «Celui qui fait le mal pour qu’en sorte un bien mérite sa condamnation.» (Rm 3.8).

Mais non content d’inviter à pécher sous couvert de compassion et de charité, A. Dumouch ose attaquer l’autorité de l’Église en prétendant mettre en contradiction l’enseignement dogmatique avec la pastorale, comme si l’Église enseignait des choses impossibles à réaliser. Minant la confiance que l’on doit avoir en elle, il l’accuse, je cite : «de ne pas toujours avoir été sage en matière d’éthique sexuelle», comme s’il lui appartenait de juger l’Église ! C’est la troisième fois que je montre comment A. Dumouch infecté par l’hérésie moderniste, mêle le vrai et le faux, la doctrine catholique et ses propres élucubrations, et conduit ainsi les personnes qui le suivent à accepter le péché et donc à se damner.
Il ne craint pas même le ridicule d’inviter ceux qui pratiquent la contraception à ne pas communier, révélant ainsi la condamnation de sa propre conscience, car pourquoi ne devraient pas communier ceux qui pratiquent la contraception si celle-ci n’est pas un péché ?

Je rappelle pourquoi la contraception est toujours un péché grave (CEC n°2370 ; Pie XI, Casti Connubii, DS 3717 ; Humanum Vitae n°14). Parce qu’elle empêche la donation totale de soi dans l’acte voulu par Dieu comme expression propre de l’amour des époux scellé dans le mariage, et ordonné à la génération d’un nouvel être humain, aussi vrai que l’amour donne la vie et fait vivre. Faire semblant d’aimer en faisant semblant de se donner, n’a jamais rendu personne heureux, mais détruit en soi et en autrui la très haute vocation humaine à l’amour. Si l’amour n’est pas respecté dans sa vérité, qu’est-ce qui le sera ? C’est pourquoi la mentalité contraceptive est non seulement pourvoyeuse d’enfants à l’avortoir, mais encore de couples au divorce, et en conséquence d’enfants asociaux.

La réponse à la question de la maîtrise de la fécondité n’est pas la contraception, mais la méthode de régulation naturelle des naissances qui implique la maîtrise de soi et le respect de la nature telle qu’elle est. Si l’amour est le don de soi, alors plus je me maîtrise, plus je me possède et plus aussi je puis me donner…

Si les gens savaient qu’ils vont en enfer, ils changeraient de vie.

 

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