Malheureusement, ce témoignage n’a rien d’exceptionnel :

Lu dans l’autobiographie d’Aquila, Kabyle islamisée de force en Algérie et réfugiée en France depuis 2004 :

« Née musulmane je voulais devenir chrétienne, pour moi l’Occident est chrétien, il ne peut en être autrement. Ma démarche était sincère et spontanée, je décide d’en parler à un prêtre ou diacre. Je rentre donc dans une église catholique de mon département de résidence, on m’accueille avec le sourire et bienveillance. Je leur parle de mon souhait de conversion, la personne me demande alors de quelle origine et de quelle religion je viens, je lui réponds que je suis Kabyle d’Algérie, arrivée en France il y a trois ans, née musulmane mais ne m’étant jamais sentie musulmane.

Il baisse les yeux rapidement, un peu confus, et me dit que l’Islam est comme le christianisme : nous vénérons le même dieu, toutes les religions sont les mêmes ! Je crois que c’est une blague ! Mais je vois qu’il est sérieux, donc je lui dis non, il ne pourra pas me raconter ça à moi qui connais bien la différence entre Jésus et Satan ! Entre la Bible et le Coran !

Je lui explique rapidement ce qu’est l’Islam mais j’ai l’impression de parler avec un ignorant, un aveugle spirituel. Je lui demande quel est son rôle dans cette église il me dit qu’il est juste un assistant mais qu’il va en parler au prêtre, voir s’il peut me recevoir. J’attends. Il m’appelle, me présente le prêtre ou diacre avec sa soutane, qui visiblement était aussi confus et gêné de ma présence et de ma demande de conversion que son comparse. Il me déclare : « Mon enfant, je suis ravie de vous rencontrer dans la maison de Dieu, les musulmans sont nos frères et sœurs et nous vénérons le même Dieu, vous êtes les bienvenus ».

Je le regarde l’air interloquée et lui dis : « Non, mais attendez, vous êtes sérieux ? Vous pensez vraiment ce que vous venez de me dire là ? Ou est-ce juste pour me tester ? » Il est encore plus confus, il n’ose pas me regarder dans les yeux, il s’assoit et m’invite à faire de même, son confrère à côté de lui. Puis il part dans un long éloge, un plaidoyer louant la magnifique religion de paix, d’amour et de tolérance qu’est l’islam, que visiblement je ne connais pas et que je ne devrais pas quitter !

Je suis atterrée, je tombe de ma chaise ! Je me dis ouh là ! Ce pays est vraiment foutu ! » Pages 324 et suivantes.  Lire la suite dans le livre d’Aquila

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