Femmes, soyez soumises à vos maris !
Maris aimez votre femme comme le Christ a aimé l’Eglise !
(Col 3.18 ; Ep 5.21+ ; Tt 2.5 ; 1 P 3.1)”

 

Ce commandement, répété quatre fois dans le Nouveau Testament (C’est dire son importance !), est aujourd’hui inaudible, et ce en raison d’une part du comportement des hommes qui n’ont pas appris à aimer, et de l’oeuvre dévoyée du féminisme. Or ces versets, à la différence de celui du Coran (4.34), ne s’adresse pas aux maris pour leur commander de faire obéir leur femme, mais aux épouses… Autrement dit, elles ne sont pas traitées par l’Evangile comme des mineures, à qui il reviendrait d’être commandées sous la menace, mais comme des êtres libres à qui s’adresse personnellement la Parole de Dieu… Il revient donc aux épouses d’obéir ou non à Dieu, à qui elles rendront compte de leur choix. En aucun cas le mari peut revendiquer une quelconque autorité divine pour obtenir de son épouse ce qu’il souhaite d’elle. Il est tenu d’imiter Dieu qui nous a créés libres et respecte la liberté qu’Il nous a donnée. 

Quant à la raison pour laquelle il revient aux épouses d’être soumises à leur mari et non l’inverse, alors qu’ils sont d’une égale nature et dignité, elle ressortit à la nature trinitaire de Dieu, à l’image de qui nous sommes créés. En Dieu, chaque personne étant l’unique et vrai Dieu est cependant distincte des deux autres, ayant sa façon propre d’aimer. Et de même que le Fils vient du Père, Ève a été tirée d’Adam. Le Fils aime le Père en préférant accomplir la volonté de Son Père plutôt  la sienne (Mt 26.39). De même, l’épouse aime son époux en préférant, le cas échéant, faire la volonté de son époux plutôt que la sienne. Par son sacrifice elle imite le Christ et réalise l’unité de son couple, qui ne saurait subsister en étant divisé, et de sa famille, en apprenant aux enfants à obéir. Voilà la grandeur de la mission de l’épouse, si ignorée ou méprisée. Quel mal le féminisme a fait en faisant croire aux femmes que leur dignité consistait à s’opposer à la volonté de leur mari pour affirmer la leur ! Aussi vrai que saint Paul demande aux époux d’aimer leur épouse comme le Christ a aimé l’Église (Ep 5.25), l’homme ne peut se conduire n’importe comment avec son épouse (qui a limité les risques en n’ayant pas choisi d’épouser un abruti, en principe). Qui ne voit comment s’accomplit alors le jeu de l’amour : l’épouse montre à son époux son amour en préférant sa volonté à la sienne, et l’époux en retour ne peut que vouloir satisfaire son épouse… et ainsi la route tourne ! L’amour de l’époux est nourri par la confiance que lui témoigne son épouse, et celle-ci ne doute pas que son mari choisisse le meilleur pour leur famille. Aussi vrai qu’aucun mari ne peut être heureux si sa femme n’a pas confiance en lui ou ne l’admire pas, l’époux a le devoir lorsqu’une décision est à prendre, de demander l’avis de son épouse, de réfléchir, et de prier pour connaître la volonté de Dieu. S’il agit ainsi, pourquoi l’épouse devrait-elle craindre le choix fait par son mari ? 

Aussi vrai qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime (Jn 15.13), que le propre de l’amour est de rendre un ceux qui s’aiment, et que l’on ne peut donner sa vie qu’une fois et donc qu’à une personne (sinon ce ne serait pas se donner, mais se prêter), la raison reconnaît que la monogamie est le seul régime matrimonial correspondant à la nature même de l’amour…

Si la raison peut donc reconnaître cette vérité, seule cependant la grâce peut donner de la vivre parfaitement. Parce qu’elle vit de l’Amour du Christ victorieux de tout mal, l’Église catholique est la seule institution dans le monde à n’avoir jamais légalisé le divorce. Elle croit en effet qu’il est possible, par et en Jésus-Christ, d’aimer comme Il nous a aimés : jusqu’au don total de soi ! Là où le divorce est légitimé, l’affection mutuelle est amoindrie ; de dangereux stimulants sont fournis à l’infidélité ; la conservation et l’éducation des enfants sont compromises ; la société familiale trouve une occasion de dissolution ; des germes de discorde sont semés entre familles ; et la femme voit sa dignité dégradée tandis qu’elle court le danger d’être abandonnée après avoir servi les passions de l’homme. Qui peut nier qu’en instituant la monogamie, l’indissolubilité et la liberté de l’engagement comme conditions de validité du mariage, l’Église ait restauré le mariage selon l’intention divine (cf. Mt 19.6), et donc travaillé à ce que l’Amour règne « sur terre comme au Ciel » ?

St Paul a la réputation d’être misogyne parce qu’il demande à l’épouse d’être soumise à son mari : « que les femmes soient soumises à leur mari comme au Seigneur (Col 3.18 ; Ep 5.21+) ». Mais ce qu’il faut remarquer c’est que non seulement St Paul insiste, mais qu’il n’est pas le seul apôtre à le faire, car St Pierre lui même dans sa seule 1ère épître répète les choses à deux reprises. Pour comprendre ce que veulent dire S t Pierre et St Paul, et qui est si important, il faut remonter là d’où viennent l’homme et la femme. c’est à dire à Dieu leur Créateur qui est Communion de personnes, Trinité, Famille, Amour, et qui est UN parce que l’amour fait que ceux qui s’aiment ne font qu’UN. Dans l’Amour : “Ta joie est ma Joie. Ta peine est ma peine.”
En Dieu chaque personne est Dieu, l’unique et vrai Dieu, que toutes les trois sont ensemble, chaque personne étant distinctes des deux autres et ayant sa propre personnalité et sa propre façon d’aimer.
Ainsi le Père seul engendre le Fils, le Fils seul est engendré du Père, et le Saint Esprit seul procède du Père et du Fils.
L’homme et la femme créés à l’image de Dieu (Gn 2.21+) réfléchissent ce jeu des relations trinitaires.
Nous lisons au livre de la Genèse que la femme a été créée à partir du côté d’Adam. Qu’est-ce à dire, sinon qu’elle est appelée à incarner dans l’amour le rôle du Fils qui se reçoit de toute éternité du Père ?
Et comment le Fils  nous a-t-il montré dans le temps la façon dont Il aime le Père dans l’éternité ?
Il l’a montré en particulier à Getsémani quand la Passion s’est approchée, elle que redoutait Sa nature humaine et qui L’a fait prier le Père ainsi : « Père, si c’est possible que cette coupe s’éloigne de Moi… Cependant non pas comme Je veux mais comme Tu veux. (Mt 26.39) »…
Ainsi l’épouse est appelée à incarner l’amour en renonçant à sa volonté propre pour faire celle de son mari, de manière à créer ainsi l’unité de leur couple au prix de son sacrifice…
Pourquoi “elle” diront certains ? Pourquoi seules les femmes devraient-elles incarner l’amour de cette façon ?
A quoi nous répondons : « Et pourquoi seul le Fils est -il le Fils ? »
En Dieu donner et recevoir ce n’est pas plus et moins, car le Fils qui Se reçoit du Père n’est pas moins Dieu que Lui, de même aimer en tant qu’épouse ce n’est pas vivre une condition humaine inférieure. De même que dans la Trinité la différence rend possible le don et donc l’Amour, ainsi dans l’amour conjugal, la différence permet le don, et donc l’amour. 

Telle est la façon particulière des épouses d’aimer : imiter, incarner l’Amour du Fils pour le Père — et, je le répète, le Fils n’est pas inférieur au Père. Il est avec lui le seul et même Dieu.
Cela ne veut certes pas dire que les maris pourraient demander n’importe quoi à leur femme ; c’est d’ailleurs pourquoi  saint Paul ajoute aussitôt : « Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Eglise ». Et comment le Christ a-t-il aimé L’Eglise ? En donnant Sa vie pour elle, et donc pour chacun d’entre nous.
Normalement, lorsqu’une femme épouse son mari, elle l’a choisi. Elle n’épouse pas n’importe qui. Elle épouse quelqu’un en qui elle a confiance, qu’elle sait l’aimer comme le Christ a aimé l’Eglise, et c’est pourquoi le cas du mauvais mari ne devrait jamais se poser. Un modèle ne se bâtit pas à partir de ce qui ne devrait pas être (les mauvais maris), mais de ce qui doit être,  et donc ici le modèle du couple se bâtit à partir de ce que doit être un bon mari, un mari aimant, comme le Christ …
Normalement, avant de prendre une décision, un mari prie pour demander à Dieu la connaissance de Sa volonté, et il interroge son épouse, de sorte que l’épouse est partie prenante dans la décision. Et si au terme de leur échange de parfaite bonne fois des deux côtés, subsiste un désaccord, et que l’épouse renonce à son jugement pour choisir celui de son mari, quel plus beau témoignage d’amour celui-ci pourrait-il alors recevoir ?
Sachez-le Mesdames, rien ne peut davantage détruire un mari que de voir sa femme manquer de confiance en lui. Un mari qui reçoit le témoignage de confiance de son épouse qu’est le sacrifice de sa volonté, de son jugement, de ses goûts, comment ne se sentirait-il pas amené à aimer davantage en retour son épouse ?
Chacun des deux doit jouer son rôle, qui est différent. Un être qui a deux têtes est un monstre. Une communauté qui a deux têtes se divise et court à sa ruine.
Ainsi l’épouse réalise-t-elle l’unité de sa famille non seulement en acceptant le sacrifice de sa volonté propre pour faire celle de son mari, lui donnant ainsi de quoi réaliser son propre rôle d’époux et de chef de famille, mais encore elle apprend aux enfants à obéir à leur père … Les enfants, en voyant leur maman faire confiance à leur père, à son mari, sont eux même conduits à faire confiance et à obéir. Et c’est là un service irremplaçable, inestimable, donné non seulement aux enfants mais à la société toute entière pour leur bien et leur salut tant il est vrai qu’il n’y a pas de bien et de salut en dehors de l’obéissance.
Et voilà pourquoi tant de familles n’arrivent pas à se former : parce qu’elles sont empoissonnées par le féminisme qui a fait croire aux femmes qu’elles avaient à se réaliser en s’opposant à leur mari, à revendiquer à leur encontre leur dignité dans l’égalité des rôles au lieu d’accepter leur différence et sa beauté pour en faire la joyeuse et merveilleuse offrande qui permet l’amour. C’est ainsi qu’une épouse qui aime son mari et se sait aimée de lui n’a aucune difficulté à faire la volonté du Seigneur en faisant la volonté de son mari.
Heureuse famille alors où la Paix et l’harmonie du Seigneur ne peuvent pas ne pas régner.
… Où l’on voit que seul le Dieu chrétien qui est Trinité permet à l’humanité de se comprendre dans la différence et de vivre l’amour dans la Vérité…
Que le Seigneur donne par son Esprit d’Amour aux hommes et aux femmes de savoir s’aimer comme le Christ nous a aimés. Ainsi soit-il !