Elle s’appelle Lia. Elle a 12 ans. Elle habite à Toronto. Pour le concours de discours de sa classe, elle avait décidé de parler de l’avortement. Son professeur, une femme “pro-choix”, lui a demandé de choisir un autre sujet. Sa mère aussi (quoique contre l’avortement). Lia a tenu bon.

Le professeur a finalement dû reconnaître l’excellence de sa prestation, et la qualifiait pour le concours de l’école, où elle fut d’abord disqualifiée, avant de remporter le prix … Ce qui la qualifiait pour le concours régional, qu’elle a perdu. Pas question qu’un tel discours représente la région de Toronto ! Pourtant Lia a au moins gagné ceci : plus de 700.000 personnes ont déjà vu sa vidéo sur Youtube !

Lia : Que penseriez-vous si je vous disais qu’en ce moment quelqu’un était en train de choisir si vous allez vivre ou mourir ? Et si je vous disais que ce choix ne dépendait pas de ce que vous pouvez faire ou ne pas faire, ce que vous avez fait dans le passé ou de ce que vous ferez dans l’avenir ? Et si je vous disais que vous n’y pourrez rien changer ?

Chers élèves et chers enseignants, des milliers d’enfants sont en ce moment même dans cette situation … Quelqu’un choisit sans même les connaître s’il vont vivre ou mourir. Ce quelqu’un est leur mère. Et que ce choix, c’est l’avortement. Tous les jours, cent quinze mille enfants meurent par l’avortement. Cent quinze mille ! Cela signifie que cinq mille enfants meurent chaque heure. Tous ces vies : supprimées ! Tout ce potentiel : détruit ! Et cet espoir dans le futur : anéanti ! Alors je sais ce que certains d’entre vous peuvent penser : “Oh, ce n’est pas vraiment tuer. Après tout, il n’est pas encore un enfant. N’est-ce pas ?” Pourquoi pensons-nous que sous prétexte que les bébés ne peuvent pas parler ou faire ce que nous faisons, ce ne sont pas encore des êtres humains ? Le mot fœtus vient d’un mot latin qui veut dire “être jeune” ou “jeune enfant”. Certains bébés naissent au bout de cinq mois seulement. Ces bébés ne sont-ils pas des êtres humains ? On ne dirait jamais cela. Pourtant, les avortements sont
couramment pratiqués sur des fœtus de quatre ou cinq mois … Et nous ne les considérons comme humains que s’ils sont désirés … Non, les fœtus sont des êtres humains, unis à leur mère par leur merveilleux Créateur qui les connaît tous par leur nom.

Certaines personnes disent que puisque l’avortement est maintenant légal, il n’y a pas de problème, cela n’est pas notre affaire. Mais, si un acte est injuste, il doit être illégal. Et c’est notre problème. Et cette loi en particulier a un impact immense sur notre société. En 1997 plus d’un million d’avortements ont eu lieu juste aux États-
Unis et pour la seule année dernière, plus de quarante-deux millions d’avortements ont été commis dans le monde. C’est ce que j’appelle un impact immense. Je sais que certaines personnes disent que la mère a le droit d’avorter. “Après tout, sa vie est durement perturbée par le fait d’avoir un bébé.” Mais je vous demande de penser au droit de l’enfant. On ne leur en a jamais donné. Quels que soient les droits de la mère, ils ne peuvent pas aller à l’encontre des droits du fœtus.

À propos du choix de la mère, elle a eu le choix de ne pas avoir de rapports sexuels non protégés ! Nous devons nous rappeler que de nos droits et nos choix découlent des responsabilités et nous ne pouvons pas priver quelqu’un d’autre de ses droits afin d’échapper à nos responsabilités. À ce stade du débat, je devine l’objection classique :  Que faire si la mère n’a pas choisi d’avoir des rapports sexuels, si elle a été violée ? Mais penchons-nous sur les faits aux États-Unis par exemple. Un pour cent 
seulement de tous les avortements effectués dans le pays se trouvent dans cette catégorie de cas difficiles, catégorie qui inclut le viol, l’inceste et le danger de mort pour la mère. Un pour cent ! Cela justifie difficilement le nombre inquiétant d’avortements perpétrés de nos jours.

Et qui peut prétendre que l’avortement est une solution ? Je ne pense pas que les gens se rendent compte des effets de l’avortement sur la femme. Je n’aurai pas le temps d’énumérer tous les effets secondaires négatifs, mais en voici quelques exemples sur le plan physique.

  • 17% des femmes ayant avorté ont des complications lors de leurs grossesses ultérieures. Certaines même ne peuvent plus avoir d’enfants.
  • Le risque de développer un cancer du sein est également plus élevé si elles ont subi un avortement.
  • Mais les effets les pires sont sans doute d’ordre émotionnel. Une femme qui s’est faite avorter a tendance à souffrir de troubles de l’humeur allant jusqu’à les inciter au suicide …
  • En outre, une femme ayant avortée a cinq fois plus de risques d’avoir des problèmes de drogue et d’alcool. L’avortement laisse les femmes perdues et incertaines quant à leur avenir.
  • Près d’un tiers des femmes ayant subi un avortement ne sont pas satisfaites de leur choix. Ce n’est donc certainement pas la panacée comme les gens le
    pensent.

J’ai lu reportage sur le site internet “Focus on the Family”. C’est à propos d’une fille ayant subi un avortement. Elle écrit : “J’ai eu un avortement à dix-sept ans. Et ce fut la pire chose que j’ai jamais faite.” Je ne le recommanderais à personne parce que cela revient et vous hante. Quand j’ai essayé d’avoir des enfants, j’en ai perdu trois. Quelque chose s’est passé dans le col de mon utérus au moment de l’avortement. (Sharon Osborne)” Ceci n’est qu’un exemple parmi les très nombreuses histoires déchirantes que personne ne raconte plus aujourd’hui mais que nous avons pourtant besoin d’entendre.

Merci d’avoir pris le temps de réfléchir à la question de l’avortement, aux enfants à naître, et aux effets de l’avortement sur la mère. Si vous voulez partir avec quelque chose après ce discours, gardez les paroles d’Horton. Vous le connaissez … l’éléphant qui a risqué sa vie pour sauver cette petite mouche ? Souvenez-vous de lui et de sa célèbre phrase : “Même si vous ne pouvez pas la voir ou l’entendre, une personne est une personne … peu importe sa taille.”
Merci.

Marche pour la vie ce dimanche 16 janvier 2022, à Paris.

Le départ de la manifestation aura lieu à partir de 13h30, place de la Catalogne, non loin de la gare Montparnasse, dans le 14e arrondissement de la capitale. Le cortège se dirigera ensuite en direction de la place Vauban, dans le 7e arrondissement.

Les organisateurs appellent à protester contre la proposition de loi « visant à renforcer le droit à l’avortement », qui a été « réinscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale », et qui consiste en l’extension du délai légal de l’IVG de 12 à 14 semaines de grossesse, l’extension de la compétence des sages-femmes en matière d’avortement, la suppression du délai de 48h suivant l’entretien psycho-social … La «marche pour la vie» s’oppose à ces dispositions « accélérant gravement les atteintes à la vie humaine »

Une société qui tue ses enfants n’a pas d’avenir !