Le Talmud est l’ensemble des commentaires de la Bible ayant une telle importance pour les Juifs talmudiques que la transgression des préceptes qu’il contient est plus coupable à leurs yeux que celle des commandements divins eux-mêmes (Baba metsia 33a; Sopherim XV, 7, 13b)

Une de leurs maximes exprime cela : « La Bible est de l’eau, la Mishnah du vin, la Guemarah de la liqueur ! » (Sanhédrin X, 3, 88 b ; Mizbeakh, V). Jésus a eu beaucoup à souffrir de l’obstination des Pharisiens à donner plus de crédit à leurs élucubrations qu’à « la justice, la miséricorde et la bonne foi » (Mt 9.1-4, 10-13 ; 10.17-18 ; 12.1-14, 21-28 ; 13.13-15 ; 15.1-14 ; 16.11-12,21 ; 21.12-16,23-27,33-46 ; 22-23). L’amour de ces « doctrines tout humaines » (Mt 15.8-9) a conduit ces Juifs non seulement à faire condamner Jésus à la Croix, à persécuter ses disciples (Mt 23 ; Jn 8.33-47 ; 11.53 ; Ac 5.30-32 ; 15.5,9-10 ; Ga 2.4-5,12,14), mais encore à engendrer l’Islam. Il suffit pour s’en convaincre de comparer les sources de l’Islam et le Talmud. Ainsi lisons-nous dans le Talmud : « Tuer un non-juif est comme tuer un animal sauvage » (Sanhédrin 59 a) ; « Les chrétiens doivent être exterminés, car ce sont des idolâtres » (Zohar, I, 25 a) ; « Les Juifs baptisés doivent être mis à mort » (Hilkhoth Akum, X, 2) ; « Il faut abattre les renégats qui se sont tournés vers les rituels chrétiens » (Iore Dea, 158, 2) ; « Les Juifs peuvent mentir et se parjurer, si c’est pour condamner un chrétien » (Babha Kama, 113 a) ; etc. propos sortis tout droit de l’enfer se retrouvant dans le Coran et les hadiths : Coran 2.193 ; 3.151 ; 4.48,89 ; 5.56 ; 8.13-17,57 ; 9.5,28-30,124 ; 98.6… Si en 553 l’empereur Justinien a interdit la diffusion du Talmud dans tout l’empire en raison des abominations qu’il contient, le Judaïsme talmudique a su prendre sa revanche en élevant dans le Coran le Talmud au rang de Parole de Dieu …
Commençons par remarquer que Mahomet n’apparaît que cinq fois dans le Coran ― et toujours dans des interpolations (3.144 ; 47.2 ; 48.29 ; 33.40 ; 61.6) ―, que celui qui passe pour être Jésus, « Issa », est nommé vingt sept fois (2.87,136,253 ; 3.45,52,54,55,59,61,84 ; 4.157,163,171 ; 5.46,78,110,112,116 ; 6.85 ; 19.34 ; 33.7 ; 42.13 ; 43.59,63 ; 57.27 ; 61.6,14), tandis que Moïse est mentionné cent quarante huit fois . Autrement dit : le Coran attache plus d’importance à Moïse qu’à Mahomet et à Issa. Mais pour qui d’autre que pour un juif Moïse a-t-il plus d’importance que Issa ou Mahomet ? Et pourquoi le Coran venant sept siècles après Jésus-Christ, ne dit-il rien des Apôtres, de saint Paul, de l’Église, réalités pourtant incontournables de l’Histoire du Salut ? Pourquoi le Coran ne nomme-t-il jamais les chrétiens « chrétiens », mais, comme les Juifs le font, les nomme-t-il « Nazaréens » (Cf. Jn 1.46) ? Pourquoi le nom de Mahomet n’apparaît-il pas dans les premiers manuscrits du Coran ? Pourquoi le Coran ne dit-il rien au sujet de Mahomet, de ses parents, de ses compagnons, de ses contemporains, et préfère-t-il nous parler d’illustres inconnus comme Abu Lahab (Coran 111) ? Pourquoi près de 87 % des récits du Coran évoquent-ils des récits du Talmud mettant en scène des personnages de l’Ancien Testament, et pourquoi plus de 90 % des prescriptions coraniques sont-elles des prescriptions talmudiques ?
Reconnaître le Judaïsme talmudique à l’origine de l’islam permet, notamment, de comprendre pourquoi les personnages du Coran tels que Mahomet, Issa ou Mariam n’ont pas de consistance historique : ils ne servent en effet que de masques pour cacher, sous couvert de Révélation arabe, l’inoculation du judaïsme aux Arabes, afin que ceux-ci, devenus des « soumis », soumettent à leur tour le monde à la Loi d’Allah… car Allah aime les Juifs plus que « tous les peuples de la terre » (Coran 2.47,121,122 ; 7.140 ; 33.62 ; 35.43 ; 48.23)… Si les musulmans réalisaient qu’Allah aime les Juifs plus qu’eux, comprendraient-ils à qui ils sont véritablement soumis ?

Abbé Guy Pagès

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Cf. L’Eglise et le Talmud