« Si tu es dans le doute sur ce qui t’as été envoyé d’en haut, interroge ceux qui lisent les Écritures envoyées avant toi. (Coran 10.94 ; 21.7) » Comment Allah peut-il demander de chercher la vérité auprès des juifs et des chrétiens si leurs révélations sont falsifiées ?

Idem pour, par exemple, Coran 3.93 ; 5.47 ; 26.196-197 ; 2.41-44 ; 5.68 ; 20.133…

 

Pour justifier son existence, l’islam affirme que les différentes révélations divines qui l’ont précédé auraient été falsifiées, en sorte qu’Allah aurait été obligé d’envoyer en dernier lieu le Coran (2.41 ; 3.3,81 ; 4.47 ; 6.92 ; 10.37 ; 46.12,30).

Mais cette théorie soulève, parmi d’autres, les questions suivantes :

1. Si la Torah et l’Évangile sont des livres d’Allah (3.3 ; 16.44), pourquoi Allah a t-il permit que la Torah et l’Évangile soient falsifiés ? 

2. Si les livres d’Allah ont été falsifiés, qu’est-ce qui empêche que le Coran le soit à son tour ?

3. Comment continuer à faire confiance à Allah qui a déjà fait la preuve de son impuissance à garder sa parole ?

4. Allah demande aux juifs et aux chrétiens de croire au Coran qui viendrait confirmer leurs Écritures (2.41, 89,91,97,101 ; 3.3 ; 10.37…). Mais quel sens cela a t-il de confirmer des Écritures falsifiées ?

5. Allah demande à Mahomet lui-même, et donc à travers lui aujourd’hui à tout musulman, de chercher la vérité auprès des juifs et des Chrétiens : « Si tu es dans le doute sur ce qui t’as été envoyé d’en haut, interroge ceux qui lisent les Écritures envoyées avant toi. » (10.94 ; 21.7). Comment Allah peut-il demander de chercher la vérité auprès des juifs et des chrétiens si leurs révélations sont falsifiées ?

6. Allah interpelle ainsi juifs et chrétiens : « Vous ne vous appuierez sur rien de solide tant que vous n’observerez pas le Pentateuque, l’Évangile, et ce que Allah a fait descendre d’en haut. » (5.68 ; 20.133). Mais quel sens pourrait avoir ce verset si le Pentateuque et l’Évangile n’étaient pas aujourd’hui, comme alors, disponibles ? Et comment croire que les Écritures juives et chrétiennes ont été falsifiées si Allah demande de les observer (Cf. aussi : 3.93) ?

7. En 5.47, nous lisons : « Que les gens de l’Évangile jugent les hommes d’après ce que Allah y a révélé. ». Mais comment les chrétiens pourraient-ils faire ce qu’Allah leur demande, c’est-à-dire de juger les hommes –et donc aussi les musulmans– s’ils ne disposaient pas de l’Évangile dans lequel Allah est censé y avoir révélé ce qu’il faut pour cela ?!

8. « Le Coran se trouvait déjà dans les Livres des Anciens. N’est-ce pas pour eux un Signe que les docteurs des fils d’Israël le reconnaissent ? » (26.196-197 ; 2.41-44). Comment les fils d’Israël pourraient-ils reconnaître que le Coran se trouvait déjà dans leurs « Livres des Anciens » s’ils n’avaient pas ces Livres des Anciens en leurs mains pour pouvoir en juger ? 

Etc. Etc. Etc.

Pour résoudre ces contradictions, parmi tant d’autres, il suffit de reconnaître que la Bible n’a pas été falsifiée (Ps 12.7 ; Is 40.8 ; 55.10-11 ; 59:21 ; Lc 21.33 ; 1 P 1.23-25), et que le Coran n’est pas lui-même autre chose qu’une tentative, bien maladroite, de falsification de la Parole de Dieu, œuvre propre de l’anti-Christ (Mt 24.4,11, 24 ; Ga 1.8 ; 1 Jn 2.22-24 ; 4.2-3 ; Ap 16.13-16).