Loué soit Jésus Eucharistie, Sa paix soit avec vous !

Jésus a institué le sacrement de l’Eucharistie, sommet de la vie chrétienne, lors de la fête de la pâque juive.  Au cour de cette fête, les juifs font mémoire de l’événement fondateur de l’histoire qui est leur libération de l’esclavage d’Égypte pour entrer, par le passage de la mer rouge, dans la terre promise de Canaan devenu aujourd’hui Israël. Cette événement représente la libération de l’humanité du pouvoir de Satan qui gouverne ici-bas en maintenant les hommes dans l’esclavage du péché à travers les eaux du baptême, qui nous libère du pouvoir de Satan par la mort et la résurrection du Christ : Dans le baptême, nous sommes donc libérés du pouvoir de Satan, nous lui échappons puisque nous sommes morts et que nous entrons dans une nouvelle vie figuré par l’entrée dans la terre de Canaan et tous nos péchés sont pardonnés : toutes ces œuvres sont détruites ! Jésus a donc institué ce sacrement à ce moment là pour donner à comprendre le sens de son sacrifice qu’Il allait accomplir le lendemain. Il a aussi en l’instituant la veille de Sa passion et de Sa mort, montré que cette passion et cette mort n’était pas fortuite pour Lui. Mais qu’Il les connaissait à l’avance, les acceptait, les intégrait dans Son projet de salut éternelle.

L’Eucharistie rend présent cette passion, ce sacrifice de Jésus et cette résurrection. Pour que nous ici et maintenant et jusqu’à la fin du monde. nous puissions nous unir au Christ et participer à ce salut qui est le sien, à travers les eaux de la mer rouge, de la mort mais aussi participer à Sa mission qui est le salut du monde. Nous nous unissions à Jésus et nous entrons en participation à Ses intentions. Et nous recevons ainsi la force de coopérer à l’œuvre de la rédemption. Étant membre du corps du Christ, chacun de ceux qui communient au Christ, qui sont unis au Christ, sauvent le monde avec Lui. Et nous recevons de par notre communion, la force d’être victorieux nous-mêmes de toutes nos passions, de nos péchés, de nos tentations. Aussi vrai que Jésus n’a jamais péché et qu’Il a traversé les eaux de la souffrance n’a jamais péché et qu’Il a traversé les eaux de la souffrance et de la mort pour nous.
Pour que unis à Lui, comme Lui nous soyons victorieux à la mesure de notre communion. L’Eucharistie, la scène du Jeudi saint, la passion le lendemain, le vendredi saint et toutes les messes sont en faites une seul et même chose. C’est Jésus qui Se donne. C’est le don de Dieu offert à l’humanité. La vie d’un chrétien est ainsi toute entière contenu entre ces deux moments : que sont d’une part la communion le Jeudi saint, que nous recevons avec les apôtres, car Jésus ne S’est donné qu’une fois.

Notre vie spirituelle chrétienne commence là :  Au moment où nous sommes unis au Christ et se termine avec Jésus le Vendredi saint à 3h00 pm. Voilà l’espace de temps qui nous est réservé ici-bas. Alors si Dieu est venu Se donner à nous, si Dieu a assumé cette nature humaine prise de la Vierge Marie, pour pouvoir la sauver : “Cela veut dire que nous avons à adorer ce pain vivant descendu du Ciel et que nous gardons dans nos églises au tabernacle. Et je vous lis à ce sujet ce que le Pape Jean-Paul II écrivait et que nous trouvons dans le Catéchisme de l’Église Catholique (CEC 1380)“L’Église et le monde ont un grand besoin du culte eucharistique. Jésus nous attend dans ce sacrement de l’amour.”

Jésus nous attend, Il a soif de notre amour qu’on aille L’adorer, le visiter.

Il est vraiment là comme Il était là il y a 2000 ans en Israël : attendant, mendiant l’amour de Ses créatures. Ne refusons pas le temps pour aller le rencontrer dans l’adoration, dans la contemplation pleine de foi et ouverte à réparer les fautes graves et les délits du monde.

Que ne cesse jamais notre adoration !

La pratique de la Messe dominicale répond au troisième commandement de sanctifier le Jour du Seigneur, et ce dès les premiers jours de l’Eglise (Ac 20.7 ;  1 Co 16.1-2 ; Jn 20.1-22).  Voici l’enseignement de l’Eglise au sujet du devoir de participer à la Messe (Faites cela en mémoire de Moi. ( Lc 22.19)” : http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P7J.HTM

N.B. : Il m’arrive de voir des catholiques programmer des vacances ou des déplacements incluant un dimanche ou une fête d’obligation sans prendre la peine de savoir si là où ils projettent de se rendre ils auront la faculté d’aller à la Messe ce jour-là, de sorte que par leur insouciance ils se mettent ainsi en état de pécher mortellement (Cf. Catéchisme de l’Eglise Catholique, n°2181) …
Si donc la participation à la messe n’est pas moralement assurée, un fidèle disciple du Seigneur renoncera à son voyage plutôt qu’à la Messe, ce miracle de l’Amour de Dieu par lequel Dieu vient Se donner à nous concrètement … Comment celui qui préfère quoi que ce soit à l’amour de Dieu ainsi manifesté, pourrait-il ne pas se damner ?