Celui qui a reconnu l’existence de Dieu ne peut plus ne pas être religieux. Mais il y a tant de religions ! Laquelle choisir ? Ni Bouddha, ni Allah, ni Ali Baba n’ont donné leur vie pour nous. Jésus seul l’a fait. Il mérite donc plus que quiconque d’être aimé de nous. Or Jésus n’a fait qu’une Eglise, et ceci afin de rassembler la multitude des enfants de Dieu dispersés. Et cette Eglise, il est facile, parmi la multitude des prétendues églises, de la reconnaître : elle est la seule à pouvoir apporter la preuve historique de sa fondation par Jésus Lui-même en la succession ininterrompue des papes depuis saint Pierre (Mt 16.18-19), sachant évidemment que Jésus n’a pas fondé son Eglise pour qu’elle ne dure que le temps de la vie de Pierre, puisqu’Il parle en utilisant le futur : “Je bâtirai”…

L’Église catholique est composée de 24 Églises autonomes

L’Église catholique se conçoit comme une grande communion de 24 églises, 1 occidentale et 23 orientales.

La branche occidentale est représentée par la tradition latine de l’Église catholique, apostolique et romaine. Elle est appelée « occidentale » en raison de sa situation géographique à Rome et non pas parce que sa présence est limitée aux pays occidentaux : en effet, le rite romain est présent dans le monde entier et possède des diocèses sur tous les continents, du Portugal au Japon, du Brésil à la Russie, de l’Angola à la Chine, du Canada à la Nouvelle-Zélande.

Les Églises orientales catholiques ont aussi des fidèles à travers le monde mais, pour des raisons historiques, sont plus fortement présentes dans les endroits où elles sont apparues. Elles possèdent des traditions culturelles, théologiques et liturgiques différentes, ainsi qu’une structure et une organisation territoriale propres, mais professent la même et unique doctrine et foi catholique, demeurant donc en pleine communion les unes avec les autres et avec le Saint-Siège.

Des Églises autonomes 

Ces 24 Églises sont toutes considérées sui juris, autrement dit, elles sont autonomes pour légiférer indépendamment de leur rite et de leur discipline, mais pas sur les dogmes, qui sont universels et communs à toutes et garantissent leur unité de foi – formant ainsi essentiellement une seule et unique Église catholique obéissant au Saint-Père, qui les préside toutes dans la charité.

La législation de chacune d’entre elles est examinée et approuvée par leur synode respectif, soit l’assemblée des évêques sous la présidence de son archevêque majeur ou patriarche. Ainsi, l’Église melkite est présidée par Sa Béatitude le Patriarche Grégoire III ; l’Église gréco-catholique ukrainienne par Sa Béatitude l’archevêque majeur Sviatoslav Shevchuk. Le troupeau de fidèles catholiques de rite latin est guidé directement par le pape François, évêque de Rome, qui est aussi le chef de toute la grande communion de l’Église catholique dans ses différentes traditions.

Tous les catholiques ne sont pas latins 

Il est très fréquent aujourd’hui, en particulier en Occident, de confondre l’Église catholique avec le rite latin, une erreur qui dure depuis des siècles et qui, tout au long de l’histoire, a déjà causé des dommages sérieux aux catholiques de rites orientaux. Ce qu’il faut comprendre, c’est que tous les catholiques latins sont bien évidemment catholiques ; mais tous les catholiques ne sont pas catholiques latins. Il s’agit là d’une des innombrables richesses du trésor infini de l’Église qui est Une, Sainte, catholique et Apostolique ! Le Concile Vatican II a reconnu que tous les rites approuvés par l’Église catholique ont la même dignité et les mêmes droits et doivent être préservés et promus.

D’ailleurs, s’agissant de rite, une autre confusion fréquente est faite entre le rite latin et le rite romain : les termes sont souvent utilisés comme synonymes, mais techniquement, en plus du rite romain, il existe aussi d’autres rites latins de certaines Églises locales, comme le rite ambrosien, par exemple. Mais ils ne sont pas rattachés aux Églises autonomes sui juris, étant des rites différents au sein de la même tradition latine de l’Église catholique. En ce qui concerne les rites orientaux, les différences sont plus marquées par la diversité des traditions et il existe des liens historiques entre les rites et les Églises sui juris spécifiques qui les adoptent : rite alexandrin ou copte, byzantin, antiochien ou syriaque occidental, chaldéen ou syriaque oriental, arménien et maronite.

Mais quelles sont-elles, en fin de compte, toutes ces Églises ? En voici l’impressionnante liste :

DE RITE OCCIDENTAL

Tradition liturgique latine ou romaine :

  1. Rite latin de l’Église catholique apostolique romaine (siège à Rome)

DE RITES ORIENTAUX

Tradition liturgique alexandrine :

  1. Église catholique copte (patriarcat ; siège au Caire, Egypte)
  2. Église catholique éthiopienne (métropolitanat ; siège à Addis-Abeba, Ethiopie)
  3. Église catholique érythréenne (métropolitanat ; siège à Asmara, Erythrée)

Tradition liturgique byzantine :

  1. Église grecque melkite catholique (patriarcat ; siège à Damas, Syrie)
  2. Église grecque catholique byzantine (éparchie ; siège à Athènes, Grèce)
  3. Église catholique byzantine italo-albanaise (éparchie ; siège en Sicile, Italie)
  4. Église grecque catholique ukrainienne (archiépiscopat majeur ; siège à Kiev, Ukraine)
  5. Église grecque catholique biélorusse  (appelée aussi catholique byzantine biélorusse)
  6. Église grecque russe (siège à Novossibirsk, Russie)
  7. Église grecque catholique bulgare (éparchie ; siège à Sofia, Bulgarie)
  8. Église catholique byzantine slovaque (métropolitanat ; siège à Prešov, Slovaquie)
  9. Église grecque catholique hongroise (métropolitanat ; siège à Nyiregyhaza, Hongrie)
  10. Église catholique byzantine de Croatie  et Serbie (éparchie ; sièges à Križevci, Croatie, et à Ruski Krstur, Serbie)
  11. Église grecque catholique romaine (archiépiscopat majeur ; siège à Blaj, Roumanie
  12. Église catholique byzantine ruthène (métropolitanat ; siège à Pittsburgh, Etats-Unis)
  13. Église catholique byzantine albanaise (éparchie ; siège à Fier, Albanie)
  14. Église grecque catholique macédonienne (exarchat ou éparchie ; siège à Escópia, Macédoine)

Tradition liturgique arménienne :

  1. Église catholique arménienne (patriarcat ; siège à Beyrouth, Liban)

Tradition liturgique maronite :

  1. Église maronite (patriarcat ; siège à Bkerké, Liban)

Tradition liturgique antiochène ou syriaque occidentale :

  1. Église catholique syriaque (patriarcat  ; siège à Beyrouth, Liban)
  2. Église catholique syro-malankare (archiépiscopat majeur ; siège à  Trivandrum, Inde)

 Tradition liturgique chaldéenne ou syriaque orientale :

  1. Église catholique chaldéenne (patriarcat ; siège à Bagdad, Irak)
  2. Église catholique syro-malabar (archiépiscopat majeur ; siège à Cochim, Inde)

Les Pères de l’Eglise

    St. Irénée de Lyon, (v.130 – v. 208) loua « l’Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome […]. La tradition qu’elle tient des Apôtres et la foi qu’elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu’à nous par des successions d’évêques […]. Avec cette Église, en raison de son origine plus excellente, doit nécessairement s’accorder toute l’Église, c’est-à-dire les fidèles de partout » (Contre les Hérésies III, 3, 2).  Saint Irénée enjoignait donc aux fidèles d’aligner leur foi sur celle du pontife romain, parce que ce dernier transmettait intacte la tradition venue des apôtres.

    St. Cyprien(v. 200 – 258) défendit l’autorité et l’infaillibilité pontificale dans son célèbre traité Sur 1’unité de l’Église.  « Celui qui ne garde pas l’unité de l’Église, croit-il qu’il garde la foi?  Celui qui s’oppose à l’Église, qui abandonne la chaire de Pierre sur laquelle est fondée l’Église, peut-il se flatter d’être encore dans l’Église ? » (De unitate Ecclesiae, ch. 4).  « La chaire de Pierre est cette Église principale d’où est sortie 1’unité sacerdotale auprès de laquelle l’erreur ne peut avoir d’accès » (Lettre 40 et 55).

    St. Athanase (v. 295 – 373) se servit d’une lettre d’un pape pour lutter contre les hérétiques ariens.  Le pape St Denys avait écrit, vers l’an 260, une lettre doctrinale à Denis, l’évêque d’Alexandrie, où il condamna l’hérésie des sabelliens, qui devait être reprise plus tard par les ariens.  C’est pourquoi saint Athanase reprocha aux ariens d’avoir déjà été condamnés depuis longtemps par un jugement définitif, ce qui prouve qu’il croyait en l’infaillibilité pontificale (De sententiaDionysii). Dans une lettre à Félix, il écrivit cette phrase mémorable: « l’Église romaine conserve toujours la vraie doctrine sur Dieu »

    St. Éphrem (v. 300 – 373), le grand docteur de l’Église syriaque, célébra la grandeur de l’enseignement pontifical, continuellement assisté par le Saint-Esprit: « Salut, ô sel de la terre, sel qui ne peut jamais s’affadir ! Salut, ô lumière du monde, paraissant à l’Orient et partout resplendissante, illuminant ceux qui étaient accablés sous les ténèbres, et brûlant toujours sans être renouvelée. Cette lumière, c’est le Christ; son chandelier c’est Pierre ; la source de son huile, c’est l’Esprit-Saint » (Enconium in Petrum et Paulum et Andream, etc.)

    St. Épiphane (v. 315 403) interpréta Matthieu XVI,18. Il affirma qu’il était impossible que l’Eglise Romaine fût vaincue par les portes de l’enfer, c’est-à-dire par les hérésies, parce qu’elle était appuyée sur la foi solide de Pierre, auprès de qui on trouvait la bonne réponse à toutes les questions, doctrinale. « À Pierre, le Père manifeste son propre Fils, et c’est pour cela qu’il est appelé bienheureux.  Pierre à son tour manifeste le Saint-Esprit [dans son discours aux juifs, le jour de la Pentecôte], ainsi qu’il convenait à celui qui était le premier entre les apôtres, à celui qui était la pierre inébranlable sur laquelle l’Église de Dieu est fondée, et contre laquelle les portes de l’enfer ne prévaudront pas. Par ces portes de l’enfer il faut entendre les hérésies et les auteurs, des hérésies. En toutes manières, la foi est fondée solidement en lui: il a reçu les clefs du ciel, il délie et lie surla terre et au ciel. en lui se résolvent les questions de la foi les ardues » (Anchoratus.Ch. 9)

    St. Basile (329 – 379) informa son ami saint Athanase qu’il avait l’intention de demander au souverain pontife d’exercer son autorité pour exterminer l’hérésie de Marcel d’Ancyre (Lettre 69). « La lettre de saint Basile, mentionnant cette demande d’intervention de l’évêque de Rome comme une affaire courante et ordinaire, attire à conclure qu’à cette époque c’était non seulement la conviction personnelle de Basile, mais aussi la conviction de tous, même en Orient, que l’évêque de Rome possède le pouvoir de juger souverainement, par lui-même, les questions doctrinales » (Vacant et Mangenot: Dictionnaire de théologie catholique, article « infaillibilité du pape »).  Pourquoi consulter Rome et pas une autre autorité?  « Pierre », dit saint Basile, « fut chargé de former et de gouverner l’Église, parce qu’il excellait dans la foi » (Contra Enom, livre 2). Grâce à la promesse du Christ, le pape persévérait absolument sans aucune défaillance, car sa foi avait la même stabilité que celle du Fils de Dieu Lui-même!  « Pierre a été lancé placé pour être le fondement.  Il avait dit à Jésus Christ: Vous êtes le Christ, Fils du Dieu vivant», et à son tour  il lui fut dit qu’il était Pierre, quoiqu’il ne fut pas pierre immobile, mais seulement par la volonté de Jésus-Christ. Dieu communique aux hommes ses propres dignités.  Il est prêtre, et il fait des prêtres; Il est pierre, et il donne la qualité de pierre, rendant ainsi ses serviteurs participants de ce qui lui est propre » (Homélie 29).  Ce dernier passage de saint Basile jouit d’une autorité particulière dans l’Église catholique, puisqu’il fut inséré dans le catéchisme du concile de Trente (explication du symbole, section Credo inEcclesiam).

    St. Grégoire de Naziance(v. 330-390) loua l’indéfectibilité de la foi romaine dans un poème. « Quant à ce qui est de la foi, l’ancienne Rome, dès le principe comme aujourd’hui, poursuit heureusement sa course, et elle tient l’occident tout entier dans les liens de la doctrine qui sauve » (Carmen de Vita sua, vers 268 – 270).

    St. Grégoire de Nysse (mort en 394), frère cadet de saint Basile, affirma: « L’Église de Dieu à sa solidité dans Pierre, car c’est lui qui, d’après la prérogative qui lui a été accordée par le Seigneur, est la pierre ferme et très solide sur laquelle le Sauveur a bâti l’Église » (Laudat. 2 in St. Stephan vers la fin)

    St. Ambroise (340 – 397) interpréta le passage de Luc XXII, 32 en ce sens que le Seigneur avait affermi la foi de Pierre, afin que, « immobile comme un rocher », elle pût soutenir efficacement l’édifice de l’Eglise (Sermon 5). Dans sa glose sur le Psaume XL, Ambroise établit une équation qui allait devenir célèbre: « Là où est Pierre, là est l’Église. Là où est l’Église n’est pas la mort, mais la vie éternelle » Ennarratio in Psalmum XL, ch. 19).  Autant dire: hors du pape, point de salut.

    St. Jean Chrysostome (340 – 407) est le plus célèbre des Pères grecs.  En raison de ses enseignements admirables, il mérita le surnom de “chrysostome  , c’est-à-dire « bouche d’or ».  Saint Jean Chrysostome suggéra la solidité admirable de la foi de Pierre par une image: « Il y a beaucoup de flots impétueux et de cruelles tempêtes, mais je necrains pas d’être submergé, parce que je me tiens sur la pierre.  Que la mer s’agite furieuse, peu m’importe: elle ne peut renverser cette pierre inébranlable » (Lettre 9 à Cyriaque).  Il insista sur l’étymologie symbolique du nom du premier pape: « Saint  Pierre a été ainsi nommé, en raison de sa vertu.  Dieu a comme déposé dans ce nom une preuve de la fermeté de l’apôtre dans la foi » (Quatrième Homélie sur les changements de noms).

    St. Jérôme (v.347-420), dans sa lettre au pape Damase, défendit rigoureusement la nécessité d’être uni au pontife romain.  « J’ai cru que je devais consulter la chaire de Pierre et cette foi romaine louée par saint Paul (…). Vous êtes la lumière du monde, vous êtes le sel de la terre.  Je sais que l’Église est bâtie sur cette pierre; quiconque aura mangé l’agneau hors de cette maison, est un profane » (Lettre 15).  D’après saint Jérôme, les fidèles pouvaient en toute sûreté suivre les enseignements pontificaux, car la chaire de Pierre gardait incorruptiblement l’héritage de la foi: « La sainte Église romaine, qui est toujours demeurée sans tache, demeurera encore dans tous les temps à venir ferme et immuable au milieu des attaques des hérétiques, et cela par une protection providentielle du Seigneur et par l’assistance du bienheureux Pierre (in: Mgr de Ségur: Le Souverain Pontife, in Œuvres complètes Paris 1874, t. III, p. 80).

    St. Augustin (354 – 430) fit une interprétation très pertinente de Luc XXII, 32.  Avant de la reproduire ici, signalons que le pape Léon XIII, après avoir mis en valeur les talents de chacun des Pères de l’Eglise, conclut en affirmant qu’”entre tous, la palme semble revenir à St. Augustin” (encyclique Aeterni Patris, 4 août 1879).  L’évêque d’Hippone fut donc le plus grand des Pères de l’Église.  Or il se prononça catégoriquement en faveur de l’infaillibilité permanente du pontife romain ! Voici son texte magistral:

« Si, défendant le libre arbitre non selon la grâce de Dieu, mais contre elle, tu dis qu’il appartient au libre arbitre de persévérer ou de ne pas persévérer dans le bien, et que si l’on y persévère, ce n’est pas par un don de Dieu, mais par un effort de la volonté humaine, que machineras-tu pour répondre à ces paroles du Maître: «J’ai prié pour toi, Pierre, afin que ta foi ne défaille pas»?  Oseras-tu dire que malgré la prière du Christ pour que la foi de Pierre ne défaille pas, cette foi eût défailli néanmoins, si Pierre avait voulu qu’elle défaillît, c’est-à-dire s’il n’avait pas voulu persévérer jusqu’à la fin?  Comme si Pierre eût pu vouloir autre chose que ce que le Christ demandait pour lui qu’il voulût!  Qui ignore que la foi de Pierre devait périr, si sa propre volonté, la volonté par laquelle il était fidèle, défaillait, et qu’elle devait demeurer jusqu’au bout, si sa volonté restait ferme?  Mais puisque la volonté est préparée  par le Seigneur, la prière du Christ pour lui ne pouvait être vaine. Quand il a prié pour que sa foi ne défaille pas, qu’a-t-il demandé en définitive, sinon qu’il ait une volonté de croire à la fois parfaitement libre, ferme, invincible et persévérante?  Voilà comment on défend la liberté de la volonté, selon la grâce, et non contre elle.  Car ce n’est pas par sa liberté que la volonté humaine acquiert la grâce, mais plutôt par la grâce qu’elle acquiert sa liberté, et pour persévérer, elle reçoit, en outre, de la grâce le don d’une stabilité délectable et d’une force invincible » (De la correction et de la grâce, livre VIII, ch. 17).

    St. Cyrille d’Alexandrie (380 – 444), dans son Commentaire sur Luc (XXII, 32), expliqua que l’expression « confirme tes frères » signifiait que Pierre était le maître et le soutien de ceux qui venaient au Christ par la foi.  Il commenta également l’évangile selon St. Matthieu.  « D’après cette promesse (Tu es Petrus … ), l’Église apostolique de Pierre ne contracte aucune souillure de toutes les séductions de 1’hérésie (St.  Cyrille, in: St. Thomas d’Aquin: Chaîne d’or sur Matthieu XVI, 18).

    St. Fulgence de Ruspe (467 – 533) constata.  « Ce que l’Église romaine tient et enseigne, l’univers chrétien tout entier le croit sans hésitation avec elle » (De incarnatione et gracia Christi, ch. 11).

    St. Bernard (1090 – 1153) fut le dernier des Pères de l’Église.  Citons quelques paroles, qui serviront de conclusion: « Les atteintes qui sont portées à la foi doivent être réparées précisément par celui dont la foi ne peut être en défaut.  C’est là la prérogative de ce Siège » (De error Abaelardi, préface).

Le 13 novembre 1564, le Pape Pie IV instaura l’obligation pour tout le clergé de jurer obéissance à une profession de foi, qui disait, entre autres: « J’interpréterais toujours l’Écriture selon le consentement unanime des Pères ».