Le mot Messie vient de l’araméen meshi’ha, qui, traduit en grec, a donné Christos, d’où le mot Christ, en sorte qu’en français on dit équivalemment de Jésus qu’Il est le Christ ou le Messie. Mais qui donc est le Messie ?

    • Si nous interrogeons le peuple juif, créé tout exprès par Dieu pour donner au monde le Messie, nous apprenons que le Messie, qu’ils attendaient et attendent toujours (Jn 8.31-47), est le Sauveur du monde (Gn 49.10 ; Dt 18.15-20 ; Is 9.6-7 ; 42.1-4 ; 49.6 ; 66.18+ ; Jr 31.31 ; Ez 36.36 ; Dn 2.39-45 ; 7.13-14 ; 9.24-26 ; Jonas).
    • Si nous interrogeons les chrétiens qui ont reconnu, eux, en Jésus de Nazareth, le Christ, nous apprenons que le Messie apporte au monde non pas un salut matériel et temporel ― comme en ont toujours rêvé et en rêvent les Juifs ―, mais le vrai salut, éternel parce que spirituel, le Royaume même de Dieu (Jn 18.37), qui est Esprit … Notons que si la foi chrétienne donne le salut, cela ne l’a pas empêché de fructifier aussi en ce monde par toutes sortes de bonnes œuvres ayant rendu la vie plus humaine et donc plus heureuse, ce dont nous continuons à bénéficier malgré les criminelles attaques de l’Antichrist s’efforçant de les détruire.
    • Si nous interrogeons les musulmans, nous apprenons que le Coran, gardant la trace de la foi chrétienne, affirme, lui-aussi, que Jésus est le Christ, le Messie (Coran 4.157,171,172 ; 5.17,71,72 ; 9.31) … qui ne peut être réduit à un simple prophète (Coran 4.171 ; 5.75), aussi vrai qu’il y a plusieurs prophètes, mais un seul Messie.

Puisque même pour le Coran Jésus est le Messie, quelle peut être alors la raison d’être de l’islam, sinon celle de l’Antichrist (1 Jn 2.22), venant APRES le Christ pour détourner les gens du salut donné seulement par le Messie, vrai Dieu et vrai homme (Coran 3.55) ? Il suffit de voir les musulmans s’en remettre au destin (« Inch’Allah ! ») ou s’efforcer de plaire à Allah par des pratiques aussi nombreuses que pointilleuses pour comprendre que l’islam tente de cacher ainsi à leurs yeux la perte du salut par le simulacre d’une vie religieuse : ne pas manger de porc, ne pas boire d’alcool, ne pas porter de vêtement plus bas que les chevilles, se voiler, entrer dans les toilettes du pied gauche, etc. Cette apparence de soumission à la Volonté de Dieu, cette chimère de vie religieuse, permettent de leur faire accepter n’importe quoi, au motif qu’Allah, qui ne se montre jamais, le demande … Aussi vrai que la parole révèle le cœur (Mt 12.34), et que la Parole de Dieu révèle Dieu, rejeter le Messie qui est la Parole éternelle de Dieu (Coran 3.45 ; 4.171 ; 19.34) prive de la connaissance de Dieu et voue donc à la perdition. Les musulmans passent leur vie sous le regard menaçant d’un dieu incompréhensible, arbitraire, cruel, terrorisés à la pensée d’aller en Enfer… car Allah égare qui il veut (Coran 7.178,186 ; 10.108 ; 13.27 ; 14.4 ; 17.97 ; 18.17 ; 30.29 ; 35.8 ; 39.23,36 ; 40.33 ; 42.44,46 ; 74.31) ! Alors que le Chrétien vit dans la foi et la joie d’être déjà sauvé (1 Jn 5.13) ― à condition de garder fidèlement jusqu’à la mort la vie éternelle reçue lors du baptême ―, le musulman vit dans la peur constante de l’Enfer. Autrement dit, le musulman vit comme si le Christ n’était pas venu ! Et c’est pourquoi l’islam est un Antichrist, qui n’a de cesse de détruire l’œuvre du Christ (Ap 12.3) en ramenant les âmes au temps d’avant la venue du Christ, au temps du judaïsme … Comme si le Christ n’était pas venu !

Il est frappant de constater que six siècles avant l’apparition de l’islam, saint Jean en donnait déjà la définition en donnant celle de l’Antichrist (1 Jn 2.22), l’islam se définissant en effet lui-même comme « celui qui nie le Père et le Fils » (Coran 2.116 ; 4.171 ; 5.73,75,116 ; 6.100-102 ; 9.30-31 ; 10.105 ; 109.1-6 ; 112.1-4) … La raison d’être de l’islam est donc le rejet du salut donné par Jésus, mort pour expier nos péchés, et ressuscité pour nous ouvrir les portes de la vie éternelle, pour lui substituer l’intercession de Mahomet (Coran 3.31). Or Mahomet était un pécheur (Coran 18.110 ; 40.55 ; 47.19 ; 48.1-2 ; 80.1-12), et puisqu’aucun pécheur ne peut porter les péchés d’autrui (Coran 17.15 ; 39.7), comment Mahomet pourrait-il obtenir le pardon des péchés ? Et en quoi Jésus aurait-Il failli à Sa mission de Rédempteur qu’il faudrait Le remplacer par Mahomet ? En s’attribuant l’œuvre propre du Christ, qui est le salut éternel par le pardon des péchés (Ac 10.43 ; 1 Jn 3.5 ; 4.10), l’humanité peut-elle avoir un pire ennemi que l’islam ?

La haine de l’islam ne se porte pas ainsi seulement contre le Messie (Cf. Ps 2.1-12), même s’il réussit à faire croire aux musulmans qu’il leur fait aimer Jésus, mais aussi contre l’Église, qu’il veut détruire pour la remplacer (Coran 2.193 ; 3.151 ; 4.48 ; 5.56 ; 9.5,28-30,33,123 ; 48.28 ; 98.6), elle qui est le Corps du Christ répandu et communiqué (Col 1.18). « Combattez-les à mort jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’Église et que la religion soit seulement l’islam ! (Coran 2.193) » ; « Allah a envoyé son messager avec la bonne religion afin qu’elle triomphe sur toute autre religion, quelque répulsion qu’en aient les associateurs ! (Coran 9.33) » Les chrétiens sont dits associateurs parce qu’ils adorent la Sainte-Trinité, ce qui est le seul péché qu’Allah ne peut pardonner (Coran 4.48,116). C’est dire la haine de l’islam pour la foi chrétienne … Aussi, pour l’islam, les chrétiens ne sont qu’impureté (Coran 9.28), « au même titre que l’excrément, l’urine, le chien, le vin. (Ayatollah Khomeny, Principes politiques, philosophiques, sociaux et religieux, Éditions Libres Hallier, Paris, 1979) ». Ils sont les pires créatures qui soient (Coran 98.6), plus vils que des bêtes (Coran 8.55). C’est pourquoi Allah les châtie (Coran 33.73), les hait à mort (Coran 9.30), les voue à l’Enfer (Coran 9.113 ; 98.6 ; 5.72), après les avoir créés pour cela (Coran 7.179,186). Logique, non ? L’islam finit de dépouiller l’Église en faisant croire encore aux musulmans qu’ils sont, eux, les vrais chrétiens (Coran 5.111), à qui Allah donne comme modèle, non pas Jésus, mais l’Abraham coranique (Coran 2.124,135), disant : « Entre nous et vous, c’est l’inimitié et la haine A JAMAIS jusqu’à que ce vous soyez musulmans ! (Coran 60.4) » La haine vient tout droit de l’Enfer, et donc y conduit (1 Jn 3.15) … Or, puisqu’Allah met la haine dans le cœur des musulmans (Coran 5.64), et que la haine vient de Satan (Coran 5.91), qui est Allah ? « Vient un temps, disait Jésus, où ceux qui vous tueront penseront rendre un culte à Dieu. (Jn 16.2) » Dans quelle autre religion que l’islam la divinité demande-t-elle d’exterminer les chrétiens (Coran 9.30) ?

Six siècles avant la venue de l’islam, l’Église existait depuis. Elle n’a donc pas besoin de lui pour exister. Par contre, l’islam, lui, ne peut pas exister sans l’Église, puisque sa raison d’être est de la détruire, à l’école du Diable haïssant les œuvres de Dieu.

Ainsi, autant les juifs se damnent en ne reconnaissant pas en Jésus le Messie (Mt 8.12 ; 26.63 ; Jn 3.5 ; 8.24,28,58 ; 8.44 ; 10.33 ; 13.19), autant les musulmans se damnent en ne tirant pas les conséquences du fait que Jésus soit le Messie …