À la différence du Dieu chrétien, Allah révèle seulement sa volonté, pas son être. Il n’engendre pas et il n’est pas engendré (Coran 112.3), c’est pourquoi ni ne se veut, ni ne se connaît, ni il s’aime. N’ayant en lui ni relations, ni personnes, ni identité, il est d’une pauvreté métaphysique qui ne lui permet pas d’action en lui-même. N’ayant pas d’actes réflexifs, il ne peut ni se penser, ni se dire, ni donc être esprit. Allah n’existe qu’en tant que commandement. Il est essentiellement discrimination entre musulmans et non-musulmans, ces derniers étant assimilés au mal (Coran 2.190-193 ; 3.32 ; 8.22,55 ; 9.5,28,29,123 ; 22.38 ; 30.45 ; 42.40 ; 98.6). Et comme Allah n’ayant pas d’être, ne peut non plus accomplir la volonté qu’on lui prête, pas même détruire le mal, il faut que ce soit ses esclaves qui le fassent pour lui. L’aveugle obéissance des musulmans a-t-elle une autre fonction que de cacher à leurs yeux l’inexistence d’Allah et son impuissance ?