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Des musulmans du groupe Darsgah Jihad-o-Shahada ont déclenché une émeute à Hyderabad, en Inde, et ont brûlé en public des couches Pampers blasphématoires.

Puis ils ont porté plainte au commissariat de police, montrant l’objet, non du délit, mais du crime. Et l’on voit que le policier est fier d’avoir enregistré cette plainte « contre la compagnie Pampers pour avoir imprimé le nom du Prophète et avoir blessé les sentiments de la communauté musulmane », qui demande que soit mis fin à la vente et à la distribution de ces couches, et que soient arrêtés et punis les fabricants…

Ce qui est en cause est le dessin d’un chat. Si l’on prend l’œil gauche du chat et son museau, cela dessine le nom de Mahomet en arabe, disent-ils… 

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Où l’on voit que le culte d’Allah n’est rien d’autre que de l’idolâtrie du vrai Dieu, puisque les musulmans, refusant d’accueillir Sa parole incarnée, Notre Seigneur Jésus-Christ, ne peuvent pas Le connaître…

C’est ainsi qu’au “pays des Purs”, il suffit d’un post sur Facebook pour enflammer des populations musulmanes sur un prétendu “blasphème”. Et pour provoquer la fuite de centaines de familles chrétiennes qui connaissent suffisamment le scénario pour savoir comment il a toute chance de s’achever…

Une barrière de pneus en feu qui bloque une artère principale, la foule en colère qui exige la pendaison publique de l’auteur d’un blasphème, ce scénario de tous les dangers s’est à nouveau produit lundi soir 19 février à Lahore (Pakistan), 15 millions d’habitants, où vivent environ 500 000 chrétiens. Craignant des émeutes au moins 800 familles chrétiennes ont fui le quartier de Shahdara pour se réfugier chez des proches.

Tout est parti d’une photo postée il y a quelques semaines par Patras Masih (22 ans), qui aurait manqué de respect au prophète Mahomet. Patras, qui compte des chrétiens et des musulmans parmi ses amis, a refusé d’effacer le message. Sa mère raconte la suite : « Dimanche, trois hommes sont venus avec la photo de mon fils, en demandant s’il était à la maison. Comme il était absent, quatre garçons sont arrivés plus tard, toujours à sa recherche. Le lendemain matin, alors que Patras était parti travailler, la police a frappé à la porte.»

L’oncle de Patras poursuit : « Dès 7 h des gens ont commencé à se rassembler devant le domicile familial. J’ai compris que cela commençait à chauffer. Des hommes ont alors menacé de mettre le feu à la maison. »

 

La police est arrivée accompagnée de plusieurs responsables religieux pour négocier avec les meneurs [le Tehreek-e-Labbaik]. Les policiers ont obtenu que la rue soit dégagée dans la soirée, mais la foule continuait à réclamer la pendaison de Patras. « Comme la foule devenait incontrôlable, nous avons conduit Patras au bureau du surintendant de la police. Depuis, nous n’avons pas de nouvelles de lui », explique son oncle. 

Plus tard, une réunion s’est tenue au poste de police, après quoi une déclaration conjointe a appelé les chrétiens à revenir et vivre en paix avec leurs voisins musulmans. Le message stipule que « la communauté chrétienne garantit le respect de la religion musulmane. »

Au Pakistan, les réseaux sociaux sont devenus une question épineuse par rapport à la loi sur le blasphème. Un chrétien de 16 ans, Nabeel Masih, est en prison depuis [septembre 2016], accusé d’avoir posté une photo blasphématoire sur Facebook.

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Partager des posts sur Facebook quand on est chrétien peut coûter la liberté… Un jeune chrétien est déjà en prison depuis six mois pour un motif futile et il n’est pas près d’en sortir.

La décision du tribunal de Kasur, à 50 km de Lahore, est tombée comme un couperet le 7 février : Nabeel Masih restera en prison ! Les avocats du jeune garçon de 16 ans avaient pourtant fait valoir qu’il devait être remis en liberté sous caution, étant donné son âge et l’absence de condamnation antérieure. Mais le juge a rejeté leur demande. Nabeel a été arrêté le 18 septembre 2016, dénoncé par Akhtar Ali. Celui-ci avait déposé plainte à la police en affirmant : « Nabeel a cautionné et partagé une photo diffamatoire de la Kaaba, le sanctuaire musulman de La Mecque. » Suite à cet incident, les chrétiens du quartier avaient quitté les lieux pendant un temps, par peur des représailles. « C’est juste une erreur : Nabeel est un jeune ouvrier illettré et n’a rien contre les musulmans », a précisé son cousin Imran, 24 ans. Le 3 octobre, lors de la première comparution devant la Cour d’appel, la mise en détention de Nabeel avait été contestée par la défense, menée par Aneeqa Maria Anthony : « Je suis convaincue que ce garçon n’a commis aucun délit. Il est innocent et l’accusation contre lui ne peut être prouvée. » Au contraire, l’avocat du plaignant avait maintenu qu’il s’agissait d’un cas de blasphème. Par ailleurs, Aneeqa Maria Anthony dénonce les menaces proférées par 80 personnes envers la famille de Nabeel pendant le procès, ainsi que les intimidations qu’elle a subies. « Vous devriez savoir que le Pakistan est un État islamique. Vous n’avez pas à défendre un criminel. Faites attention à vous et prenez vos distances », lui a dit un avocat de la partie adverse. Pour sa sécurité et celle de la famille de Nabeel, la défense demande que la suite du procès se tienne à Lahore.

Pakistan : une nouvelle ignominie antichrétienne

Portes Ouvertes a publié hier un communiqué sur une ignominie ordonnée par des agents de la Federal Investigation Agency (FIA) contre un jeune chrétien qui a préféré se jeter du quatrième étage par la fenêtre que de s’y soumettre et qui est, encore aujourd’hui, dans un état critique. On demeure atterré devant de telles abjections.

D’après son témoignage, Sajih Masih a choisi de se jeter par la fenêtre alors que les agents de police lui ordonnaient d’accomplir un acte sexuel sur son cousin, Patras Masih. Cette agression fait suite à une accusation de blasphème qui a conduit près de 800 familles chrétiennes à prendre la fuite quelques jours auparavant. « Nous sommes profondément indignés par la brutalité, l’atrocité et l’humiliation infligées à ce jeune homme par des représentants de l’autorité civile pakistanaise. Dans cette affaire, la persécution extrême de cette minorité chrétienne éclate, une fois encore, au grand jour. C’est triste et révoltant » explique Claire Lacroix, responsable de l’information chez Portes Ouvertes. Tout est parti d’une photo postée il y a quelques semaines par Patras Masih, âgé d’une vingtaine d’année, qui aurait manqué de respect au prophète de l’islam Mahomet, sur les réseaux sociaux. Alors que la foule en colère exigeait sa pendaison, le jeune homme s’est rendu à la police. Au cours de l’enquête, des policiers de la FIA ont demandé à ce que son cousin, Sajih Masih, les rejoigne pour témoigner. Les deux chrétiens ont été atrocement torturés. Sajih Masih s’est jeté du quatrième étage du bâtiment de la FIA alors que les agents de police lui demandaient d’accomplir un acte sexuel sur son cousin. Il est très gravement blessé et se trouve actuellement à l’hôpital. Des manifestations de soutien envers Sajih et Patras Masih ont été organisées au Pakistan par des organisations de la société civile [voir vidéo ci-dessous]. Le témoignage des policiers de la FIA et ceux des victimes diffèrent. Le ministère de l’Intérieur Ahsan Iqbal a ordonné une enquête officielle. Sajih Masih est accusé de tentative de suicide par la FIA. Un crime passible d’un an d’emprisonnement.

Voici ce que Sajih Masih a pu poster depuis son lit d’hôpital sur les réseaux sociaux (Voir la vidéo):

« Ils m’ont fait venir pour scruter mon portable. J’ai été battu et mené vers des toilettes. Je leur ai demandé quelle faute j’avais commis et ils m’ont répondu que j’étais son cousin [de Patras Masih]. On m’a demandé de me maudire en reconnaissant que j’étais un laanti [un maudit]. Ils m’ont aussi forcé à traiter de la sorte mon cousin. Après, ils m’ont demandé de baisser son pantalon et de le sodomiser. J’ai refusé. Voyant que leur colère montait, j’ai remarqué qu’il y avait une fenêtre ouverte et je me suis jeté dans le vide. Ils n’ont rien trouvé dans mon portable ».

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