Le refus des Suisses de devenir musulmans en laissant construire des minarets sur leur sol s’explique par le fait que l’islam refuse, par principe, la liberté religieuse : « Combattez-les sans répit jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de subversion et que le culte soit rendu uniquement à Allah. » (Coran 2.193)… Et l’islamisation de nos sociétés est si bien avancée que l’UOIF a réussi à obtenir que ne soit pas mentionné dans sa charte le droit de changer de religion, acte puni par le Coran de la seule peine de mort (4.89 ; 8.13)…

Une mosquée, à la différence d’une église, n’est pas véritablement un lieu de culte, puisque les musulmans n’ont aucun sacrifice à offrir à Dieu. Il n’est pas absolument nécessaire en effet de disposer d’un lieu pour répéter des textes, chacun peut le faire chez soi, tandis que les chrétiens, héritiers de la religion d’Israël et de sa liturgie sacrificielle du Temple, ne peuvent pas se passer d’églises, puisque leur culte consiste à offrir à Dieu, par la Messe, le Sacrifice éternel de Jésus, et d’y communier à son Corps et à son Sang, ce qu’évidemment il n’est pas possible à tout un chacun de faire chez soi… Une mosquée est avant tout le lieu du gouvernement de la communauté islamique, le tribunal où la justice est rendue au nom de la Charia, et enfin le quartier général où sont planifiées et conduites les différentes phases de la guerre sainte, le djihad… Un lieu transformé en mosquée devient automatiquement terre d’Islam, car « Les mosquées appartiennent à Allah » (72.18). La mosquée n’a donc pas d’autre véritable fonction que d’entretenir dans le cœur des musulmans leur l’orgueil d’appartenir à la meilleure des communautés (3.110, 139), au milieu des infidèles, l’Ouma, communauté politique qui transcende toute autre appartenance, et de les préparer à soumettre la terre entière à la Charia, comme c’est là le devoir de toute musulman (9.44)… Un ancien musulman, Magdi Allam, baptisé par Benoît XVI le 26 mars 2008, et pour cela donc condamné à mort (4.89 ; 8.13), écrit : « L’Etat islamique est basé sur un vaste réseau de mosquées et d’écoles coraniques où l’on prêche la haine, inculque la foi dans le soi-disant « martyre », pratique le lavage de cerveau pour transformer les personnes en combattants de la guerre sainte. Des organismes de charité et d’assistance islamiques en échange d’aides matérielles y subjuguent et soumettent les esprits, tandis que des banques islamiques contrôlent des secteurs toujours plus vastes de la finance et de l’économie » (Lettre ouverte à Benoît XVI sur l’islam).

Il faut être déjà des soumis pour refuser de reconnaître l’islam pour ce qu’il est et oublier notre histoire (732 Poitiers, 1860 Alger) ! Il faut ne plus savoir qui nous sommes pour penser travailler à la paix civile en construisant des mosquées ! « Les minarets sont nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées nos casernes et les croyants nos soldats. » Qui a dit cela ? L’actuel premier ministre turc, M. Erdogan, le 6.12.97 ! Cela vous choque ? Mais c’est pourtant un lieu commun de l’islam ! Ainsi de cet extrait de la « Déclaration islamique » de Alija Izetbegovic, chef d’Etat de Bosnie-Herzegovine de 1990 à 2000 : « Il ne peut y avoir ni paix ni coexistence entre la religion islamique et des institutions politiques et sociales non-islamiques. (…) La renaissance islamique ne peut commencer sans une révolution religieuse, mais elle ne peut se poursuivre et être menée à bien sans révolution politique. Notre première tache doit être de gagner non le pouvoir mais les hommes. (…) Le soutien qu’un peuple musulman apporte effectivement à un régime en place est directement proportionnel au caractère islamique de ce dernier. (…) Nous devons être des prêcheurs et ensuite des soldats. (…) Le mouvement islamique doit prendre le pouvoir dès qu’il est en situation morale et numérique suffisante pour lui permettre de renverser le gouvernement non-islamique. »… C’est clair ! Comment a-t-on pu croire que la venue d’imans d’Arabie Saoudite ou d’ailleurs pouvait aider les immigrés à s’intégrer ?

Dans cette guerre, qui est d’abord religieuse,  nous venons de l’entendre, la takia, principe musulman qui légitime la fraude, la dissimulation et le mensonge lorsque les intérêts de l’islam en dépendent, fonctionne à plein régime. Ainsi, M. Dalil Boubakeur, recteur de la Grande mosquée de Paris, peut-il nous assurer qu’« Un minaret n’a absolument aucune connotation, ni politique, ni conquérante, ni quoi que ce soit. » (30.11.09 Reuters, L’Express), et en même temps affirmer : « L’islam est à la fois une religion, une communauté, une loi et une civilisation. » (Le Figaro Magazine, 29 juin 2002)… Il est plus que temps d’accepter de voir l’islam tel qu’il est, et non tel que nous le voudrions. Car le plan par étapes des combattants d’Allah a commencé ; ils ne cachent pas leur souhait d’hégémonie et d’impérialisme religieux, même si la presse ne veut y voir que des revendications locales liées à des cultures particulières. Il y aura toujours des raisons de poser des bombes… La cruauté du terrorisme islamique n’est pas due à une prétendue frustration venant des inégalités entre pays pauvres et riches, arabes et occidentaux, mais à l’enseignement même d’Allah et de son prophète. Le terrorisme islamique est l’outil de combat de l’Islam, un outil de lutte pour la conquête de territoires, qu’il s’agit de convertir. Et le système démocratique est sans nul doute le meilleur moyen de diffusion de l’islam en Europe…

Face à ces minarets qui pointent, je propose de reprendre l’antique prière de l’Angélus à l’intention de la conversion des musulmans. C’est ce que le pape Callixte III en 1456, trois ans après la prise de Constantinople par les Turcs, a demandé « à toute l’Église pour la conversion des musulmans et la paix ». Cette courte prière, résumé des principaux dogmes de notre Foi, rejetés par l’islam, illuminera et rythmera notre journée matin midi et soir par le rappel de la Bonne Nouvelle de notre Salut.