Le Coran se présente lui-même comme un « livre évident » (Coran 43.1-2 ; 34.3 ; 43.2 ; 44.2), qui contient « des versets clairs » (Coran 2.221 ; 16.35 ; 24.54 ; 36.12), à l’égard duquel il n’y a donc point à avoir de doute (Coran 10.37 ; 24.46 ; 27.1 ; 35.25 ; 37.117). Or, voici une preuve du contraire.

Nous lisons en Coran 30.2-4 : « Les Romains [c’est-à-dire en fait les Byzantins] ont été vaincus tout près de la Terre [Sainte]. Et après avoir été vaincus, ils vaincront dans quelques années. À Allah revient l’affaire, auparavant comme après. Ce jour-là, les croyants exulteront du secours d’Allah. ». Voici donc un texte qui annonce la prochaine victoire des ennemis des musulmans et invite ceux-ci à s’en réjouir ! N’est-ce pas étonnant qu’Allah invite les musulmans à se réjouir de leur prochaine défaite ? Certes, « Allah sait mieux », et on peut faire confiance aux « savants » musulmans pour trouver une explication aussi fallacieuse qu’absurde… Mais quand on sait qu’en arabe les voyelles déterminent la forme passive ou active des mots, il suffit de changer la vocalisation de deux mots, de même racine : « ont été vaincus » et « vaincront », pour que le texte retrouve alors son sens. En remplaçant un actif par un passif, et inversement, le texte devient : « Les Romains ont vaincu dans la terre la plus proche. Et après avoir vaincu, ils seront vaincus dans quelques années. » Le texte devient cohérent et rappelle la défaite de Mou’ta, en 629, par laquelle les hordes d’Allah furent vaincues par les Byzantins à l’entrée de la Terre Sainte. Ce passage a alors été écrit pour relever le courage des vaincus en leur promettant d’être prochainement vainqueurs à leur tour, ce qui s’est malheureusement réalisé avec la prise de Jérusalem en 638.

Bref, comment les musulmans peuvent-ils dire que le Coran ne contient aucune erreur ? Et dès lors, comment peuvent-ils croire que le Coran est la Parole immuable et parfaite de Dieu ?

Si les gens savaient qu’ils vont en Enfer, ils donneraient leur vie au Christ !