Dans le Coran, nous voyons Allah se corriger de ce qu’il a dit précédemment en abrogeant des versets qu’il a lui-même révélés. Ainsi : « Nous n’abrogerons aucun verset de ce livre, ni n’en ferons effacer un seul de ta mémoire sans le remplacer par un autre, meilleur ou pareil. » (Coran 2.106 ; 16.101)… Mais si le Coran est la parole de Dieu comme veulent le croire les musulmans, c’est-à-dire une parole immuable, non créée, éternelle, comment penser qu’elle puisse être passagère, périmée, et devoir être remplacée ? Allah est-il donc capable de se tromper qu’il doive aussi se corriger ? Et si Allah est capable de se tromper, est-il vraiment Dieu ?
Et que veut dire le fait que le texte du Coran contient des versets « abrogés » (Coran 3.7 ; 13.39 ; 85.21-22), c’est-à-dire des versets qui n’ont plus de pertinence pour aujourd’hui, des versets qui ne veulent plus rien dire ? Pourquoi sont-ils encore dans le Coran s’ils ont été abrogés ? A travers eux, Allah parle t-il donc pour ne rien dire ? Et si Allah parle pour ne rien dire, est-il autre chose qu’une idole que l’on fait parler ?
Cela étant, qu’est-ce qui empêche que les versets reconnus aujourd’hui abrogeant soient à leur tour abrogés, comme cela a été le cas pour les versets qu’ils ont eux-mêmes abrogés ? Et si les musulmans disent que ce n’est pas possible, il leur faut alors admettre que les versets abrogeant sont d’une essence différente de celle des versets abrogés… et s’ils sont d’une essence différente, c’est alors l’unité d’essence de la parole d’Allah qui est niée (Mt 12.37)… et si l’unité d’essence de la parole d’Allah est niée, preuve est alors faite une fois de plus que la parole d’Allah n’est pas la Parole de Dieu, car la Parole de Dieu, elle, est une et indivisible…
Mais savez-vous comment reconnaître les ‘versets abrogés’ et les ‘versets abrogeant’, astuce censée résoudre les contradictions formelles du texte coranique ? Eh bien, sachant que les versets abrogeant doivent nécessairement avoir été révélés après ceux qu’ils viennent abroger, nombre d’Autorités musulmanes tiennent aujourd’hui comme critère déterminant d’un verset abrogeant le fait d’appeler à la violence, au meurtre par exemple. Pourquoi ? Parce qu’un tel verset correspond mieux à la seconde partie de la carrière de Mahomet où lui et ses hommes, étant suffisamment nombreux, s’imposaient par la violence, tandis qu’au temps où ils ne représentaient pas encore un danger, et qu’ils étaient bien obligés de composer, la révélation coranique se devait aussi d’être conciliante……
Que celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende !

 « Nous n’abrogerons aucun verset de ce livre, ni n’en ferons effacer un seul de ta mémoire sans le remplacer par un autre, meilleur ou pareil. » (Coran 2.106 ; 16.101) Si le Coran est la parole de Dieu, c’est-à-dire une parole immuable, non créée, éternelle, comment penser quelle puisse être passagère, périmée, et devoir être remplacée ? Allah est-il donc capable de se tromper qu’il doive aussi se corriger ? Si Allah est capable de se tromper, est-il vraiment Dieu ?

Et que veut dire le fait que le texte du Coran contienne des versets « abrogés » (Coran 3.7 ; 13.39 ; 85.21-22), c’est-à-dire des versets qui n’ont plus de pertinence pour aujourd’hui, des versets qui ne veulent plus rien dire ? Pourquoi sont-ils encore dans le Coran s’ils ont été abrogés ? A travers eux, Allah parle t-il donc pour ne rien dire ?

Cela étant, qu’est-ce qui empêche que les versets reconnus aujourd’hui abrogeant soient à leur tour abrogés, comme cela a été le cas pour d’autres versets ? La parole d’Allah est-elle une, ou bien double, comme celle de celui qui a la langue fourchue ?