La récente polémique sur les statistiques ethniques participe d’un évident et volontaire aveuglement, aussi vrai qu’éclate à la vue de quiconque se promène dans la plupart des rues de nos grandes villes ou devant la porte d’entrée de nos services sociaux, la présence massive d’allogènes… L’interdiction de statistiques à leur sujet est coupable non seulement au regard des sciences de la sociologie et des statistiques, mais encore à l’égard de l’avenir politique de notre nation, lequel ne saurait être justement pensé si tous les éléments composant son actualité ne sont pas considérés… Et en l’occurrence, la présence massive de musulmans implique nécessairement un changement à plus ou moins court terme de la vie quotidienne des Français. Ne pas en tenir compte alors même que l’on est sensé s’occuper de la gestion de son avenir peut-il être autre chose qu’une trahison du mandat politique reçu ? Car, en effet, qui peut encore ignorer que l’islam est en soi un projet de civilisation déjà constitué ? Pourquoi continuer à ne pas vouloir entendre ce qu’enseigne au grand jour depuis des lustres quelqu’un comme M. Dalil Boubakeur, président honoraire du Conseil Français du Culte musulman et recteur de la Grande Mosquée de Paris : « L’Islam est à la fois une religion, une communauté, une loi et une civilisation. […] Ne sont pas seulement musulmans ceux qui pratiquent les cinq piliers de l’Islam, mais tous ceux qui appartiennent à cet ensemble identitaire. » (Le Figaro Magazine, 29 juin 2002) ? Et ceci dans la plus pure tradition de ce qu’est l’islam, comme ne pouvait donc que l’enseigner le fondateur des Frères musulmans, mouvement d’où sont sortis tous les groupes jihadistes actuels : « L’Islam est dogme et culte, patrie et nationalité, religion et État, spiritualité et action. » [1], ce qui, sans ambage, signifie : «Le mouvement islamique doit prendre le pouvoir dès qu’il est en situation morale et numérique suffisante pour lui permettre de renverser le gouvernement non-islamique. » [2]. Les Français n’ont-ils pas le droit de savoir ce qui les attend ? Le roi est nu.

L’affaire supposée des fiches du valeureux M. Ménard révèle au grand jour la longue trahison de la classe politique à l’égard de sa mission, son déni de l’identité du peuple français, et son acceptation de la prochaine mise en esclavage de celui-ci par les lois de la charia sous lesquelles un musulman ne peut qu’aspirer à vivre, aussi vrai qu’elle ne s’est nullement indignée de la demande de M. Boubakeur de voir doublé dans les deux ans à venir le nombre des mosquées en France, au motif… du nombre de musulmans ! Mais comment pourrait-il en être autrement s’il est vrai que qui n’amasse pas avec Jésus, dissipe (Mt 12.30), et qu’après le Christ ne peut venir que l’Antichrist ?

Abbé Guy Pagès

[1] Alain Durand, L’Islam au risque de la laïcité : Émergences et ruptures, L’Harmattan, 2005, p.107.

[2] Alija Izetbegovic, chef d’État de Bosnie-Herzegovine de 1990 à 2000, in sa célèbre  Déclaration islamique.

Manuels Vals et les statistiques ethniques : https://www.youtube.com/watch?v=k6eOGMXYqJs

Article paru sur Boulevard Voltaire : http://www.bvoltaire.fr/abbeguypages/ce-que-revele-laffaire-des-statistiques-de-m-menard,175328