Le 29 novembre 2022, la XVIIe Chambre correctionnelle du Tribunal judiciaire de Paris, grâce à la sagacité de maître Jérôme Triomphe ayant fait valoir un vice de forme dans l’exposé des plaintes à l’encontre de l’Abbé Pagès, vient d’annuler les poursuites des associations LGBT qui avaient réussi à le faire mettre en examen pour “incitation à la haine” et “injure en raison de l’orientation sexuelle”, alors qu’il avait simplement dénoncé le caractère immoral des “gay pride” – en particulier pour les enfants – et qu’il rappelait la doctrine catholique sur l’homosexualité.

L’Abbé Pagès n’est content qu’à demi de cette victoire, car elle repose sur la prise en compte de la forme, non du fond de ces plaintes … Il lui faudra donc recommencer ! Mais son compte Twitter, support de l’objet de cette plainte, a tout de fois depuis été définitivement fermé…

Nous vous remercions de votre prière et de votre soutien à l’AGRIF qui a pris à cœur et en charge les frais de mon procès.

Car, en dépit de l’abus des services de la Justice reconnu par ce jugement à l’encontre des parties plaignantes, les frais engagés par la partie accusée restent à sa charge …  Ce qui nous considérons une injustice caractérisée.

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Compte rendu du procès de l’abbé Pagès qui s’est tenu le 18 octobre 2022.

Maître Jérôme Triomphe a soulevé des nullités de procédure de la plainte portée à l’encontre de l’abbé Pagès.
Madame le Procureur de la République a soutenu les nullités soulevées les plus importantes.
Au lieu de joindre l’examen de ces nullités avec l’examen au fond comme le prévoit la loi, le Tribunal a décidé de rendre un jugement distinct sur ces nullités le 29 novembre, ce qui laisse penser qu’il les trouve sérieuses et bien fondées.
Le 29 novembre, soit le tribunal annule la plainte dans son entier et le procès sera terminé, soit le tribunal rejette les nullités ou annule en partie et dans ce cas, une nouvelle date sera fixée pour l’examen au fond du dossier.
L’avocat des parties civiles a dit à l’issue de la séance à l’abbé Pagès, en présence de Maître Triomphe et de Jeanne Smits : “On vous garde dans notre viseur. On ne vous lâchera pas !” …
Il faut savoir que toutes ces associations de prétendues défenses des droits LGBT engraissent leurs équipes de subventions publiques et d’amendes qu’elles arrivent à obtenir par des procès semblables à celui-ci. Ainsi la Mairie de Paris a accordé pour la seule année 2020 pas moins de 382 650 € au lobby LGBT,
et la Région Île de France 2,1 million d’euros ! Tout cela pour que ces associations aillent imposer leur perversion dans les écoles, les entreprises, les services publics …
Si donc ces associations ont prétendu infliger à l’Abbé Pagès jusqu’à 75.000 € d’amende par l’instrumentalisation de la Justice, et ce assorti d’une peine d’emprisonnement de trois ans, selon la législation en vigueur, à combien estimer le montant de la dette qu’elles ont ainsi contractée au regard de la Justice qui veut que chacun soit payé de la mesure qu’il a utilisée ?

Par ailleurs, nous préférerions que le débat s’ouvre pour aller au fond des choses et que ce procès puisse servir de jurisprudence pour la liberté de l’Eglise de continuer à dénoncer l’homosexualité comme un péché grave (si cela doit encore faire partie de ses buts … ce dont malheureusement on ne peut que de plus en plus douter), car, au train où vont les choses, nul doute que la prédication de l’Église devienne bientôt hors la loi … C’est en effet un des enjeux de ce procès : que tout citoyen, quel que soit son âge, son handicap, sa race, ses opinions politiques ou son orientation sexuelle, puisse se sentir inclus et reconnu par toute religion, et notamment la religion catholique“. C’est pourquoi nous regrettons que Mgr Aupetit ni Mgr Jachiet, alors supérieur immédiat de l’Abbé Pagès, n’aient pas cru devoir répondre à l’invitation qui leur avait été adressée de venir témoigner de la conformité des tweets de l’Abbé Pagès à la foi et à la morale catholiques. Mgr Jachiet a justifié son refus au motif qu’il ne lui avait pas demandé de publier ces tweets, de sorte qu’il n’avait pas non plus à être solidaire de leurs conséquences … Réponse qui laisse pantois au vu de l’empressement mis par l’épiscopat à se croire pourtant solidaire des péchés commis par des prêtres pédophiles, jusqu’à vendre les biens de l’Église pour dédommager leurs victimes … 

Nous vous remercions sincèrement de votre soutien et de vos prières.

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« Si, grâce à Jésus-Christ, nous ne décidons pas librement de mourir pour participer à Sa passion,
Sa vie n’est pas en nous. »
(St Ignace d’Antioche, 16ème Mardi du T.O.)

 

13.03.2020

Abbé Guy Pagès                                                                                                                                                                            
XXXXXXXXXXXX XXX                                                                                                                                                                                                                                          XXXXXXX                                                                                                                  
Tél. : XXXXXXXXXXX         
[email protected]

Tribunal Judiciaire de Paris
Cabinet de Clément Bourrelly
Juge d’instruction
Parvis du Tribunal de Paris
75859 Paris Cedex 17

N° Parquet : 19273000131

N° instruction : JI JI206 19000055

Avis préalable à mise en examen

Monsieur le Juge d’instruction,

Puisque vous me donnez la liberté de vous faire part de remarques au sujet de la mise en examen que vous envisagez à mon sujet au motif de :

  • « INJURE PUBLIQUE EN RAISON DE L’ORIENTATION SEXUELLE OU DE L’IDENTITÉ DE GENRE PAR PAROLE, ECRIT, IMAGE OU MOYEN DE COMMUNICATION AU PUBLIC PAR VOIE ELECTRONIQUE (Natinf 25691) », pour avoir publié sur Twitter le 3 juin 2019 le propos suivant : 

« Les #catholiques ne doivent pas soutenir ni assister aux événements du « Mois de la fierté » des #LGBQ. Ils promeuvent une culture et encouragent des activités contraires à la foi et à la morale. Ils sont particulièrement nocifs pour les enfants. »,

Permettez-moi de vous faire remarquer que :

      • Ce propos ne contient aucune injure formelle.
      • Etant prêtre, je fais mon devoir de garder les catholiques d’activités contraires à la foi et à la morale.
      • Il suffit de regarder des photographies, que je tiens à votre disposition, pour se rendre compte de la perversion que subissent des enfants témoins de certaines scènes lors de ces exhibitions de nudités et d’attitudes que d’aucuns pourraient poursuivre en justice pour outrages aux bonnes œuvres et incitations à la débauche.
  • « PROVOCATION PUBLIQUE A LA HAINE OU A LA VIOLENCE EN RAISON DE L’ORIENTATION SEXUELLE OU DE L’IDENTITÉ DE GENRE PAR PAROLE, ECRIT, IMAGE OU MOYEN DE COMMUNICATION AU PUBLIC PAR VOIE ELECTRONIQUE (Natinf 25691) », pour avoir publié sur Twitter le 3 juin 2019, en réponse à qui me reprochait le précédent propos, celui-ci : 

« 1) Je m’adresse aux catholiques. 2) Je ne fais que rappeler l’enseignement de l’Eglise. 3) C’est de l’amour que d’inviter son frère à rejeter son péché, à renoncer à ce qui l’éloigne de Dieu. »,

Permettez-moi de vous faire remarquer que :

      • Si ce propos est condamnable, cela signifie qu’il n’est plus possible
                 1) de s’adresser aux catholiques,
                 2) de rappeler l’enseignement de l’Eglise,
                 3) d’appeler les pécheurs à la conversion. 
      • Y a-t-il une loi qui interdise ces choses-là ?
      • Ceux qui m’accusent de provoquer à la haine et à la violence pourraient tout aussi bien me remercier d’avoir voulu les inviter au salut. Je ne suis ni maître de leur choix ni ne puis les en dispenser. 
      • Des ex-homosexuels, tel Joseph Sciambra (https://www.islam-et-verite.com/gueri-de-homosexualite/), reprochent aujourd’hui aux prêtres qu’ils avaient rencontrés de leur avoir fait croire que leur comportement était normal et de ne pas les avoir exhortés à l’abandonner. Pourquoi devrais-je mériter à mon tour de telles accusations ?
  • « PROVOCATION PUBLIQUE A LA HAINE OU A LA VIOLENCE EN RAISON DE L’ORIENTATION SEXUELLE OU DE L’IDENTITÉ DE GENRE PAR PAROLE, ECRIT, IMAGE OU MOYEN DE COMMUNICATION AU PUBLIC PAR VOIE ELECTRONIQUE (Natinf 25691) », pour avoir publié sur Twitter le 3 juin 2019, en réponse à qui contestait que Jésus condamnât la pratique de l’homosexualité, le propos suivant :

« Pour ceux qui me demandent où, dans l’Évangile, Jésus condamnerait les actes homosexuels : ‘Je vous le dis, pour le pays de Sodome, il y aura moins de rigueur, au Jour du Jugement, que pour toi. (Mt 11.24)’ « Toi » désigne aussi celui qui nie le péché d’homosexualité. »,

Permettez-moi de vous faire remarquer que :

      • Jamais Jésus n’a appelé à la haine ou à la violence contre quiconque, en sorte que Son enseignement ne peut être accusé de cela, ni moi de l’avoir rappelé.
      • Il est odieux et profondément pervers d’amalgamer la provocation à la haine et à la violence avec l’appel à la conversion.
  • « INJURE PUBLIQUE EN RAISON DE L’ORIENTATION SEXUELLE OU DE L’IDENTITÉ DE GENRE PAR PAROLE, ECRIT, IMAGE OU MOYEN DE COMMUNICATION AU PUBLIC PAR VOIE ELECTRONIQUE (Natinf 25691) », pour avoir, le 8 juin 2019, sur Twitter, « porté des allégations ou imputations d’un fait portant atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne ou d’un groupe de personnes, en l’espèce Olivier CIAPPA, à raison de son orientation ou identité de genre, en l’espèce en ayant retweeté les propos suivants tenus à l’origine par Agnès Cerighelli en les accompagnant de propos élogieux :

« Ce couple #LGBT est criminel. Il a acheté illégalement un ovocyte à l’étranger puis a loué un ventre féminin pendant 9 mois. Il a ensuite délibérément privé une petite fille de sa maman. Il se vante maintenant sur Twitter d’avoir violé la loi française qui interdit la #GPA. Honteux !!! »

Permettez-moi de vous faire remarquer que :

      • Ce tweet n’incrimine pas l’orientation ou l’identité de genre de Olivier CIAPPA, mais le fait qu’il ait enfreint la loi française en matière de GPA.

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Tout cela grâce aux vertueuses associations :

STOP HOMOPHOBIE
MOUSSE
ADHEOS
CIAPPA

PS : Le talentueux avocat Jérôme Triomphe a accepté d’assurer ma défense, et la très méritoire association AGRIF prend en charge les frais de cette folie, en sorte que c’est à elle à qui vous voudrez bien adresser vos dons si vous souhaitez m’aider à supporter les frais de ce procès qui va avoir lieu vers la fin octobre 2022. D’avance je vous en remercie.

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Quelques images d’une “gay-pride” :

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Les catholiques ont l’obligation morale de protéger les enfants et la société de la folie LGBT

Les catholiques ne peuvent pas rester indifférents alors que les militants homosexuels tentent de prendre le contrôle des organismes publics : politique, école, entreprise et église.

Mais les premières cibles de l’idéologie LGBT sont : les mariages chrétiens et les jeunes enfants.

Pourquoi ceux-ci ? Parce que le mariage est le fondement naturel de toute société et que les enfants sont la génération future de cette société. Les deux fronts de toute cette idéologie résident dans

1) la tentative publique d’obtenir la reconnaissance des unions homosexuelles comme mariage, à la fois par la législation politique et les «bénédictions» ecclésiastiques ;

2) l’imposition de ces modes de vie aux enfants en les leur enseignant sans vergogne dans les écoles, tant publiques que privées.

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Dans cette situation, les catholiques sont obligés de s’informer de ces questions, de s’opposer aux politiques publiques et aux lois qui soutiennent ou promeuvent l’idéologie LGBT, et d’œuvrer positivement pour des lois qui protègent le mariage et l’innocence des petits enfants.

Ce qui est recherché ici par le militantisme agressif et proactif  LGBT, c’est l’égalité publique avec ce qu’est vraiment le mariage, non pas seulement “traditionnel”, mais  le mariage naturel qu’est l’union stable d’un homme et d’une femme. Dieu, qui a créé l’homme mâle et femelle, a établi cette union au début de la Création. L’homme ne peut ni défaire ni changer cela, pas plus qu’il ne peut changer sa propre nature.

Et tout comme le mouvement homosexuel et lesbien cherche à changer la nature du mariage, le mouvement transgenre cherche à changer la nature liée au corps humain, masculin ou féminin. Ces deux mouvements constituent une rébellion contre Dieu-Créateur ; le premier est une rébellion contre Dieu en tant qu’Auteur du mariage, et le second une rébellion contre Dieu en tant que Donneur de vie.

Le mouvement LGBT fait preuve d’une méchanceté particulière dans les écoles où il s’attaque aux esprits et aux cœurs impressionnables des petits enfants. Il va jusqu’à imposer des “bloqueurs de la puberté” pour “affirmer le genre”, à l’insu des parents, ou contre leur gré … Cette perversion a récemment été instituée par la loi californienne qui permet dorénavant aux mineurs d’un autre État d’obtenir des interventions chirurgicales “affirmant le genre” sans même le consentement parental. La législation est allée jusqu’à ordonner que tous les enregistrements de ces interventions soient supprimés du dossier médical de l’enfant, empêchant ainsi toute poursuite judiciaire future concernant de telles procédures ….

L’administration de tels traitements contre la volonté des parents constitue non seulement un négation flagrante des droits parentaux, mais les traitements eux-mêmes sont extrêmement criminels. L’administration de bloqueurs de puberté constitue formellement et légalement une « castration chimique », une pratique jusqu’alors réservée aux prédateurs sexuels. La pratique stérilise essentiellement un enfant avant même qu’il ne soit complètement développé mentalement et physiquement. Selon les lois de la plupart des États, sinon de tous, de telles choses constitueraient également un abus sexuel et physique extrême d’un enfant.

Ici, toute la méchanceté de l’idéologie transgenre se révèle. Ses défenseurs ne se contentent pas de persuader des adultes confus de subir des opérations irréversibles et mutilantes qui laissent les victimes sans désir et sans progéniture, mais ils vont chercher même des enfants … les êtres les plus précieux dans l’ordre naturel et surnaturel. S’attaquant à l’ignorance ou à l’insécurité des jeunes, ils contrecarrent méchamment la loi et les parents en stérilisant et en mutilant criminellement les membres les plus précieux de la société.

Pour le bien de ces petits et des générations futures, les catholiques ne peuvent pas rester les bras croisés et laisser leurs écoles, hôpitaux, législatures et églises être pris en charge par l’engouement transgenre qui marche au nom de la science, de l’égalité, de l’inclusion, de la compassion ou de charité. Il y a des choses pour lesquelles les pères de famille doivent être prêts à mourir ; la vie et l’innocence de leurs enfants comptent parmi eux. Si nous ne nous opposons pas à ce mouvement maintenant, tôt ou tard il frappera à notre porte, que cela nous plaise ou non, et alors il sera trop tard.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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