Le destin des chrétiens de Bethléem n’est pas spécifique. C’est le destin de tous les chrétiens du Moyen-Orient sur les terres devenues islamiques.
De quoi s’agit-il ? C’est l’histoire du lieu de naissance de Jésus, et le site de la première célébration de Noël. On peut encore y aller aujourd’hui. On peut aller là où se trouvait la crèche de l’enfant Jésus.

Marie et Joseph ont changé le monde entier. Et quand vous pensez à Bethléem, vous pensez au christianisme.

En 1950, Bethléem était chrétienne à 90 %, donc il y a seulement 70 ans. Aujourd’hui, c’est moins de 10% de chrétiens. Certains disent même moins de 1%, si vous parlez aux gens sur place.

Systématiquement, avec le temps, les chrétiens ont été chassés du lieu de naissance de Jésus.

Les musulmans sont responsables de l’habitation, l’Autorité palestinienne est aux commandes, et ils ont lentement et systématiquement rendu plus difficile aux chrétiens de pratiquer ouvertement leur culte, d’y faire des affaires, et donc ils sont partis car ils étaient persécutés.

En raison des différents accords qui existaient entre le gouvernement israélien et les Palestiniens, c’est l’Autorité palestinienne qui contrôle Bethléem, pas Israël.

Aussi, aucun Juif ne peut même pas aller à Bethléem aujourd’hui s’il est israélien. Et bien sûr, vous vous souvenez, Jésus, Marie et Joseph étaient tous juifs.

Et cela est maintenant contesté.

Il y a un nouveau courant énorme de désinformation qui dit que Jésus était un Palestinien, car là-bas, ils rendent toutes les religions politiques.

Ainsi, les histoires de la Bible, l’histoire de la naissance de Jésus, se jouent encore aujourd’hui en Israël.

Mais les chrétiens palestiniens ou israéliens ne sont pas pour autant aimés des juifs. Des milliers de palestiniens chrétiens

 ont été tués par l’état sioniste. La haine de l’islam à l’égard des chrétiens (Coran 9.28-30) ne doit pas faire oublier celle du judaïsme. Par exemple : l’église de Galilée, où Jésus aurait accompli le miracle de nourrir cinq mille fidèles, a été incendiée par des colons israéliens.   L’archevêque de Sebastia Mgr Atallah Hanna a été dernièrement victime d’un empoisonnement. Les principales Églises chrétiennes de Jérusalem ont publié un communiqué dénonçant des tentatives systématiques d’Israël d’affaiblir la présence chrétienne dans la Ville sainte.

Judaïsme et islam ont ceci de commun qu’ils ont pour fondement et raison d’être, leur rejet du salut apporté par Jésus-Christ. Ce sont des antichrists caractérisés (1 Jn 2.22).

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Dans la bande de Gaza 100% palestinienne et indépendante, les minorités y sont sévèrement opprimées, comme cela est de règle dans tout bon pays musulman qui se respecte.

La quasi-totalité des habitants de la bande de Gaza est musulmane sunnite. Compte tenu de l’émigration de l’ensemble des habitants juifs de Gaza après les émeutes anti-juives de 1929 et du départ des populations israéliennes en 2005 (8000), seules subsistent une minorité chiite et une minorité chrétienne à Gaza. La minorité chiite a dénoncé, à compter de janvier 2012, « l’usage excessif de la force à l’encontre des Palestiniens chiites par la police du Hamas à Gaza » et l’irruption systématique des hommes du Hamas dans les rassemblements de fidèles chiites lors des principaux rites du chiisme, accompagnée d’arrestations arbitraire et brutales. Le ministère de l’Intérieur du Hamas a répondu que les « Palestiniens de la bande de Gaza sont de confession sunnite » et qu’il n’était « pas au courant de l’existence de chiites à Gaza…».

La minorité chrétienne : La majorité des chrétiens de Gaza sont de rite orthodoxe grec, suivi du rite catholique, quelques-uns appartiennent aux rites copte et baptiste. Au moment du recensement palestinien de 1997, la population chrétienne de la bande de Gaza représentait 7.000 personnes et ait passée à 4.500 personnes en 2001. En septembre 2006, au moment des premières menaces directes contre la communauté chrétienne, une note du département d’État des États-Unis l’évalue la population chrétienne de la bande de Gaza à 3.000 personnes (soit 0,2 % de la population de la bande de Gaza, contre 0,6 % dix ans plus tôt). En septembre 2006, suite au discours de Ratisbonne du pape Benoît XVI, plusieurs organisations islamistes palestiniennes annoncent vouloir « s’en prendre à tous les croisés dans la bande de Gaza et continuer les attaques jusqu’à ce que les 3.000 chrétiens aient quitté la bande de Gaza ».

En juin 2007, une église est incendiée et une école saccagée. Dans les jours qui suivent, Abu Saqer, responsable du mouvement Jihadia Salafiya, déclare que les chrétiens doivent « accepter les règles islamiques et suivre la charia pour vivre en paix à Gaza ».

En août 2007, Sana al-Sayegh, une enseignante de l’Université d’Al-Zahra de Gaza, est enlevée par des miliciens du Hamas et forcée de se convertir à l’islam ; le Hamas soutient qu’il s’agit d’une conversion volontaire en vue d’un mariage.

En septembre 2007, après l’agression d’une femme âgée de 80 ans, les responsables de la communauté chrétienne de Gaza renouvellent leur demande au Hamas de protection de leur communauté.

En octobre 2007, Rami Ayyad, de la communauté baptiste de Gaza, responsable de la seule librairie chrétienne de Gaza, est enlevé et tué.

En décembre 2007, un responsable de la communauté chrétienne de Gaza déclare : « Les groupes islamistes radicaux, avec la complicité du gouvernement du Hamas, ont lancé une campagne pour se débarrasser de nous et personne n’y prête attention ».

En 2011, selon le Guardian, cette population chrétienne de Gaza n’était plus que de 2.500 personnes, ceux qui le pouvaient ayant émigré.

Depuis 2011, il est impossible aux chrétiens de Gaza de devenir fonctionnaires de l’autorité palestinienne.

En 2014, juste avant le déclenchement de l’opération « bordure protect », encore selon le Guardian, la population chrétienne de Gaza n’était plus que de 1.400 personnes.

Récemment, les autorités du Hamas ont exigé des écoles chrétiennes qu’elles deviennent non mixtes et que le Coran soit lu chaque jour en classe, de plus, elles ont fait du Coran la base de l’éducation à l’université.

En 2016, selon les chiffres du Patriarcat latin de Jérusalem, Gaza ne compte plus que 1.230 chrétiens, dont 60 % a moins de 18 ans et n’est donc pas en âge de pouvoir immigrer…

“Les chrétiens ne sont qu’impureté ! Qu’Allah anéantisse les chrétiens ! (Coran 9.28,30)”

Voir la vidéo : Quelle solution au conflit israélo-palestinien ?