N.B. : Les chiffres placés entre parenthèses (…) désignent une citation coranique, dont le premier chiffre, suivi d’un point, indique le numéro de la sourate, et le suivant, celui du verset (ex : 62.14). Lorsque le premier chiffre est précédé d’une abréviation lexicale, la citation est tirée de la Bible (ex : Jn 3.12), et lorsqu’il est précédé d’un seule lettre majuscule, il indique un article d’un des vingt six chapitres de cette série “Réponses aux musulmans” (ex. L 11).

— 1 « Ils disent : Nous avons mis à mort le Messie, Jésus fils de Marie, l’apôtre d’Allah. Non, ils ne l’ont point tué, ils ne l’ont point crucifié ; un autre individu qui lui ressemblait lui fut substitué. […] Ils ne l’ont point tué réellement. Allah l’a élevé à lui et Allah est puissant et sage ! (4.158) » D’après le Coran, Jésus n’est donc pas mort, mais Allah L’a ravi au Paradis pendant qu’il faisait crucifier quelqu’un d’autre à Sa place. Allah aurait trompé la Vierge Marie, les chrétiens, et les habitants de Jérusalem … qui, même non-chrétiens, n’ont jamais nié cette mort (Cf. Ac 2.23,37 ; 3.13 ; Talmuds de Jérusalem et de Babylone). Certes, si Jésus n’est pas mort, nos péchés ne sont pas effacés, Jésus n’est pas ressuscité, et l’humanité en Lui n’est pas sauvée, mais pourquoi « le meilleur de ceux qui rusent (3.54 ; 74.55-56) » attend-il six siècles pour révéler sa supercherie, et reprocher aux chrétiens leur foi, par laquelle il les damne (4.48 ; 5.72 ; 9.113 ; 98.6), puisque c’est lui-même qui leur a fait croire ce qu’ils croient (3.61 ; 9.30 ; 43.81-83) ? Et pourquoi se croit-il obligé d’associer la Croix à la fin de Jésus, si personne n’a vu Jésus crucifié ?

— 2 Si Jésus n’est qu’un prophète comme un autre (5.75), pourquoi les musulmans refusent-ils d’accepter qu’Il ait été crucifié au motif que cela serait indigne d’un envoyé de Dieu, puisqu’Allah suscite lui-même des ennemis à chaque prophète (6.112) ?

— 3 Puisque les prophètes ont toujours été persécutés et tués par les Juifs (2.61 ; 3.112,183 ; 5.70), et que la loi d’Allah ne change pas (17.17 ; 48.23), pourquoi Jésus, qui est un prophète (19.30), n’aurait-Il pas dû partager le sort des autres prophètes (Mt 13.57 ; 23.31, 35,37 ; Coran 2.87 ; 4.155 ; 6.112 ; 25.31 ; 40.5) ?

— 4 Dans la pensée musulmane, il est inconcevable qu’un prophète, à l’exemple de Mahomet, ne bénéficie pas du constant et indéfectible soutien divin. Au début du IIIe siècle, les manichéens affirmaient déjà que Jésus n’était mort qu’en apparence, affirmation typique du docétisme (du grec dokeïn : sembler, paraître), hérésie pour laquelle le Verbe de Dieu n’avait pris qu’une apparence humaine, en sorte que la crucifixion de Jésus n’avait été qu’une illusion.1 Si, comme le croient les musulmans, Allah a substitué à Jésus un faux-semblant sur la Croix (4.158), ceux qui ont vu Jésus ressuscité, ont-ils vu Jésus, ou ce faux-semblant ?

— 5 Comment les musulmans peuvent-ils estimer indigne d’Allah d’abandonner le prophète Issa aux mains de ses ennemis puisqu’il a laissé Mahomet mourir d’empoisonnement (Boukhari 5.713 ; 2474 ; 2998 ; 4166) ?

— 6 En islam, Jésus doit revenir pour le Jugement dernier (43.61,66), Il luttera alors contre l’Antichrist (qui ne saurait évidemment pas être l’islam), restaurera l’islam (Le Grand soir n’est pas loin), fera le pèlerinage à La Mecque (Il est un bon musulman), tuera les porcs (les chrétiens) et les singes (les Juifs), brisera la Croix (par laquelle Satan a été vaincu)2 , se mariera (comme tout musulman qui se respecte), aura des enfants, et mourra enfin comme tout le monde (19.15,33 ; Boukhari 3,43,656 ; 4,55,657 ; voir Q 9,18 ; G 16+). Mais pourquoi Jésus n’a-t-Il pas réalisé cette belle vie musulmane dès son premier séjour terrestre ? A-t-il raté sa mission, qu’Il doive la recommencer ? Ou bien la foi chrétienne dans le Retour de Jésus a-t-elle été détournée par l’espérance nazaréenne du royaume de Dieu sur terre (Voir Z 12) ?

— 7 À la différence de Confucius, Zoroastre, Jupiter ou Mahomet, tout, dans la vie du Christ, trahit Sa nature divine. Au point qu’à leur différence, c’est à Sa propre mort qu’Il a confié Son message. Comment ne pas être frappé par Son sacrifice volontaire sur une croix ? Et si c’est une loi de l’histoire qu’à la mort des faux messies leurs disciples s’évaporent (voir Z 12), pourquoi ceux de Jésus se sont-ils mis à prêcher Sa résurrection au prix de leur propre sacrifice ?

— 8 Le Issa du Coran, censé être le Jésus des Évangiles, en est en fait la négation : alors que Jésus Se sacrifie pour les pécheurs, Allah sacrifie un homme pour sauver Issa (4.157) ; alors que Jésus détruit le mécanisme sacrificiel du bouc émissaire, l’islam le réhabilite. À l’endroit même où Jésus révèle le diabolique de la vision archaïque de la divinité, faite de violence, d’arbitraire et de toute-puissance, le Coran la rétablit en rendant Jésus insignifiant par la négation de Sa mort et de la Rédemption. Ce faisant, qui d’autre que le Diable peut-il servir ?

— 9 Le Coran renie, et par trois fois dans le même verset, la participation des hommes à la mort de Jésus : « Ils ne l’ont point tué, ils ne l’ont point crucifié […] Ils ne l’ont point réellement tué. (4.156) » La responsabilité de la mort de Jésus est niée comme l’est celle du bouc émissaire : la violence sacrée appartenant à Allah, l’homme en est innocent. Certes, par cette négation, les Juifs ― et les musulmans à leur suite ― se retrouvent innocentés du déicide, mais cette consolation vaut-elle la perte du salut éternel (Nb 21.9 ; Za 12.10) ?

— 10 Sur quoi un musulman peut-il s’appuyer pour nier ‒ à l’encontre du christianisme ‒ la mort de Jésus en Croix, et en conséquence l’œuvre de la Rédemption ? Même Allah a eu beau tenter de la travestir (4.157-158), qu’il n’a pu empêcher Jésus de l’annoncer jusque dans le Coran (19.15,33) … Si Jésus est sans péché (19.19), qui donc a falsifié la vérité ?

— 11 Si Jésus n’était pas ressuscité, n’eût-il pas été facile au Sanhédrin d’exhiber Son cadavre pour prouver la supercherie ? Si Jésus n’avait pas été publiquement crucifié et si tant de monde ne L’avait vu ressuscité (1 Co 15.6 ; Mt 27.51), la bonne nouvelle de Sa résurrection n’aurait-elle pas été rejetée par tout habitant de Jérusalem ? D’ailleurs, quel intérêt auraient eu les Apôtres à proclamer la crucifixion et la résurrection de Jésus si elles n’avaient pas eu lieu ? Qui veut mourir pour une mystification ? La conversion de saint Paul, ennemi juré de l’Église naissante (Ac 9.1+), peut-elle s’expliquer sans la résurrection de Jésus ?

— 12 Que Jésus soit mort crucifié n’a jamais été nié par les premiers ennemis et détracteurs de l’Église… Ni les auteurs juifs ni les auteurs païens n’ont nié la crucifixion de cet agitateur juif, tant il s’agissait pour eux d’un fait historique bien établi. Parmi leurs témoignages citons celui de Flavius Josèphe (37-97), historien juif, qui écrit : « Jésus, qui était un homme sage, si toutefois on doit le considérer comme un homme, tant ses œuvres étaient admirables. Des chefs de notre nation l’ayant accusé devant Pilate, celui-ci le fit crucifier. Il leur apparut vivant et ressuscité le troisième jour. (Antiquités 18.3.3) » ; « En ce temps-là paraît Jésus, homme sage, qui réalisait des prodiges et de qui bien des gens recevaient la vérité ; Il se gagna beaucoup de Juifs et de Grecs. Lorsque, sur la dénonciation de nos notables, Pilate l’eut condamné à la croix, ceux qui l’avaient aimé, continuèrent, et aujourd’hui encore le clan des chrétiens ― nommés ainsi à cause de lui, n’a pas disparu. (Antiquités juives, 19.343-350) ».3 Jules l’Africain, auteur chrétien des années 220, au sujet de l’obscurité qui eut lieu lors de la crucifixion de Jésus (Mt 27.45), cite Thallus, historien samaritain, qui, en 52, cherche à expliquer ce phénomène et donc ne le nie pas : « Thallus, au troisième livre de son Histoire, explique cette obscurité par une éclipse, ce qui me paraît inacceptable ! » Le manuscrit Syriaque n°14658 du British Museum (daté de 73 environ) est une lettre envoyée par un Syrien en prison, Mara Bar-Sérapion, à son fils Sérapion, pour l’encourager à poursuivre la sagesse, soulignant que ceux qui ont persécuté les sages ont eu des problèmes, et prenant comme exemple les morts de Socrate, Pythagore et Christ. Il dit à propos de celle du Christ : « Quel avantage les Juifs ont-ils gagné à exécuter leur roi sage ? Leur royaume fut anéanti peu après [En accomplissement de la prophétie de Jésus en Lc 19.41-44] ». Cornelius Tacite (55-118), considéré comme le plus grand historien de la Rome impériale, relatant l’incendie de Rome en 64, explique que les chrétiens ont été faussement accusés par Néron d’en être les responsables. Vers 116 il écrit à leur sujet : « Le nom de chrétien leur vient du nom de Christ, qui fut condamné sous le règne de Tibère, par le procureur Ponce Pilate. (Annales, 15.44) » Pline le Jeune (61-114), gouverneur de la Bithynie (au nord-ouest de la Turquie) en 112, dans une lettre adressée à l’empereur Trajan, demande conseil sur la façon de traiter les chrétiens : « Ceux qui niaient être chrétiens ou l’avoir été, s’ils invoquaient des dieux selon la formule que je leur dictais et sacrifiaient par l’encens et le vin devant ton image que j’avais fait apporter à cette intention avec les statues des divinités, si en outre ils blasphémaient le Christ — toutes choses qu’il est, dit-on, impossible d’obtenir de ceux qui sont vraiment chrétiens —, j’ai pensé qu’il fallait les relâcher. [Ils] affirmaient que toute leur faute, ou leur erreur, s’était bornée à avoir l’habitude de se réunir à jour fixe, avant le lever du soleil, de chanter entre eux alternativement un hymne au Christ comme à un dieu. (Lettres et Panégyrique de Trajan, X/96/5-7) ». Suétone (69-125), archiviste de l’empereur Hadrien, écrit : « Comme les Juifs ne cessaient de troubler la cité sur l’instigation d’un certain Christus, il [Claude] les chassa de Rome (Vie de Claude, XXV.11 ; cf. Ac 18.2) » ; et encore : « Il livra aux supplices les chrétiens, race adonnée à une superstition nouvelle et coupable. (Vie de Néron, XVI.3) » Une trentaine d’années après la mort de Christ, il y avait donc des personnes qui se réclamaient encore de Jésus-Christ, jusqu’à donner leur vie pour Lui dans les souffrances raffinées du martyre : difficile de croire que Christ n’ait pas réellement existé ! On peut mourir pour des erreurs mais pas au nom d’un mensonge ! Lucien de Samosate (125-192), écrivain grec satirique, parle de Christ comme de « Celui qui est honoré en Palestine, où il fut mis en croix pour avoir introduit ce nouveau culte parmi les hommes. Le premier législateur [des chrétiens] les a encore persuadés qu’ils sont tous frères. Dès qu’ils ont une fois changé de culte, ils renoncent aux dieux des Grecs et adorent le sophiste crucifié dont ils suivent les lois. (Mort de Pérégrinus, paragraphe 11-13) » Le philosophe romain Celse (IIes.), mentionné par Origène (Contre Celse, VII.53), attaquait ainsi le christianisme dans son Discours véritable : « Vous nous donnez pour Dieu un personnage qui termina par une mort misérable une vie infâme ». Mentionnons enfin comment le Talmud (recueil de lois et traditions juives mises par écrit vers Ier-IIe s.), que l’on ne peut soupçonner de sympathie pour le christianisme, ne met pas en doute la réalité historique de Jésus-Christ puisqu’il L’accuse d’avoir été transgresseur de la Loi, d’avoir accompli des miracles par la pratique de la magie, et d’avoir méprisé les enseignements des Sages, tandis que ses disciples guérissaient en son Nom. Nous lisons dans le Talmud de Babylone (Sanhédrin 43a), daté du IVe siècle : « La Tradition rapporte que la veille de Pâques, on a pendu [crucifié] Jésus. Un héraut marcha devant lui pendant quarante jours, disant : ‘‘Il sera lapidé parce qu’il a pratiqué la magie, trompé et égaré Israël. Que ceux qui connaissent le moyen de le défendre viennent et témoignent en sa faveur’’. Mais on n’a trouvé personne qui témoignât en sa faveur et on le pendit la veille de Pâques. […] Jésus de Nazareth était un séducteur ! Et la Torah dit : tu ne l’épargneras pas ni ne l’excuseras ! » Ces textes de non-chrétiens témoignent magnifiquement de l’historicité de Jésus-Christ (Jn 19.35 ; Lc 1.1-4 ; 2 P 1.16-18). Avec des sources aussi nombreuses, anciennes, et indépendantes, aucun événement de l’Antiquité n’est aussi bien renseigné que la vie du Christ. En comparaison, l’existence de l’empereur Tibère (42 av.‒ 37 ap. JC) ne nous est connue que par seulement deux sources principales (Tacite, écrivant vers 115, et Suétone, vers 120). À la différence de Jésus mort dans le plus total dénuement, comment comprendre que Mahomet mort à la tête de la moitié de l’Arabie, n’ait laissé aucune trace historique non-musulmane de son existence (Voir Q 1) ?

— 13 Jésus-Christ a annoncé plusieurs fois Sa passion, Sa mort et Sa résurrection (Mt 12.40 ; 16.21 ; 17.12,21 ; 20.17-19 ; 22.37; Mc 8.31 ; Lc 9.22 ; 20.9-19) en accomplissement de ce que prédisaient les Écritures (Ex 17.3-6 ; Jb 31.35-37 ; Is 49.6-7 ; 50.6-7 ; 52.13 ; 53.12 ; Jr 11.18-20 ; 15.10-21 ; 18.18 ; 20.7-13 ; 26.11 ; Jon 2.1 ; Dn 9.26 ; Za 12.10 ; 13.1 ; Mt 12.38 ; Lc 24.25-27 ; Ac 2.25-36 ; 15.15-18). Cela s’est accompli et a officiellement été déclaré ― et par leurs propres témoins ‒ aux autorités religieuses d’Israël (Mt 28.11-15), qui préférèrent s’endurcir dans leur incrédulité et mettre ainsi le comble à leurs péchés. Ce ne sont pas seulement les Écritures des Hébreux qui annonçaient la Mort et la Résurrection de Jésus, leur Tradition orale le faisait aussi. Ainsi le Péciqta-Rabba rapporte l’entretien entre Dieu le Père et le Messie au cours duquel ce dernier accepte « avec un cœur joyeux » de se sacrifier pour l’expiation des péchés « de tous les fils d’Adam », passés, présents et à naître (Médrasch-Yalkut, § LX d’Isaïe, n°359). Mais les meilleurs des païens avaient déjà eux-mêmes pressenti la destinée du Juste. Ainsi Platon (428-348) : « Souviens-toi, Socrate […] que le juste, tel que je l’ai représenté, sera fouetté, mis à la torture, chargé de chaînes, qu’on lui brûlera les yeux, qu’enfin, ayant souffert tous les maux, il sera crucifié. (La République, II, 361e) » Le rituel de la fête de l’Enuma Elish, à Babylone, comportait une scène d’humiliation du roi (Mircéa Éliade, Histoire des croyances et des idées religieuses, I, Payot, 1976, p. 85-88). Dans le sanctuaire du dieu Mardouk, le grand prêtre dépouillait le roi de ses emblèmes (le sceptre, l’anneau, le cimeterre et la couronne) et le frappait au visage. Puis, à genoux, le roi prononçait une déclaration d’innocence : « Je n’ai pas péché, ô Seigneur des pays ! Je n’ai pas été négligent envers ta divinité ». Le grand prêtre lui répondait alors au nom de Mardouk : « Ne crains pas… Mardouk entendra ta prière. Il accroîtra ton empire ». Pendant ce temps le peuple cherchait Mardouk censé être enfermé dans la montagne, formule qui indiquait la mort. Comment ne pas voir dans l’humiliation du roi de Babylone, sa prière, sa mort, son absolution et sa bénédiction, la saisissante annonce de la Passion, de la Mort et la Résurrection… du Roi des rois (Jn 18.33 ; 19.3,15,19 ; 1 Tm 6.15 ; Ap 17.14 ; 19.16) ?

— 14 Au témoignage des Écritures juives annonçant la Passion, la Mort et la Résurrection du Christ (Nb 21.6-9; Sg 2.12-20 ; Is 7.14 ; 9.5 ; 50.5-7 ; 52.13-53.12 ; Lm 1.12; Dn 9.25-26 ; Za 9.9 ; 11.12-13 ; 12.10 ; Ps 21.7,17,19 ; 22 ; Ps 68.6 ; 69.22 ; 110.1 ; Os 6.2), et à celui des témoins oculaires qui ont affronté le martyre (Jn 3.14 ; Ac 4.20 ; 1 P 4.12-13 ; 5.1,9), s’ajoute celui du Saint-Esprit (Jn 14.26 ; 16.7-11 ; 1 Co 12.3). Grâce au Saint-Esprit répandu en leur cœur, les chrétiens comprennent le témoignage que Dieu S’est rendu en son Fils. Son Sang versé nous a lavé de toutes nos fautes ! Ayant ainsi détruit nos péchés au point qu’il n’en reste plus rien, les portes du Paradis nous sont ouvertes à qui accepte de renaître de l’eau et de l’Esprit (Jn 3.5 ; Ac 10.43). Que pourrait encore le Prince de ce monde (Jn 12.31), régnant par la violence et la mort (He 2.14-15), sur celui qui s’unit à la mort du Christ pour ressusciter avec Lui (Jn 3.16 ; Rm 6.6-14) ?

— 15 Le sacrifice volontaire de Jésus a mis un sceau définitif à l’originalité de Son interprétation de la Parole de Dieu (He 5.9 ; 7.24-25 ; 9.24). Si « en offrant un sacrifice, l’homme attestait que Dieu est le premier principe créateur de toutes choses et la fin dernière à quoi tout doit être rapporté (ST, I-II, q.102, a.3) », les Prophètes avaient peu à peu compris que tout sacrifice (Gn 15.9-18 ; 22.1+ ; Ex 24.5 ; Dt 27.7 ; 2 Ch 7.5 ; 15.11 ; 29.21-24 ; Es 6.17 ; Nb 6-8 ; 28-29 ; Dt 28 ; Lv 3-23 ; Ez 43.19-25 ; 44.11-29 ; 45.15-25), ne pouvait être qu’une image du vrai Sacrifice (Is 1.11-13 ; Jr 6.20 ; 11.15 ; Os 6.6 ; Am 5.21+), tant il est vrai que le sang d’un animal, sans rapport avec le péché, et a fortiori celui d’un pécheur, ne peut laver le péché (He 10), que seul donc le sacrifice volontaire d’un homme sans péché (19.19) le pouvait (Jn 8.24). L’Ancienne Alliance avait ainsi peu à peu donné au peuple de Dieu les moyens de reconnaître et d’accueillir le don de la Nouvelle et Éternelle Alliance (cf. Ep 1.9-10 et Gn 4.1-8 ; 37.12-36 ; Ps 34 ; 35.20 ; 38.40 ; 55.69 ; 88.142 ; Sg 2.18-20 ; 36.25-27 ; Is 9.1-6 ; 11.1-16 ; 24.6-9 ; 45.8 ; 50.5-7 ; 52.13 ; 53.12 ; 63.19 ; Jr 31.31 ; Ez 36.26 ; Za 12.10 ; 13.1). Les rites sacrificiels des différentes religions eux-mêmes étaient une expression de cette attente universelle du salut donné par le Sacrifice de Celui que saint Jean-Baptiste a désigné comme « l’Agneau de Dieu […] qui ôte le péché du monde. (Jn 1.29 ; Is 49.6-7 ; Ml 1.11) » Pourquoi la Pâque faisait-elle mémoire du salut donné par le sang d’un agneau (Ex 11-13), sinon pour entretenir chez les Juifs l’espérance d’un nouveau et cette fois définitif salut, donné par un nouvel agneau (Jn 1.29) ? Dieu qui, avec Abraham, a fait passer le culte de l’offrande de sacrifices humains (2 Ch 33.6 ; Jr 32.35) à celui d’immolations d’animaux (Gn 22.1+), reconnus bientôt insuffisants (Is 40.16-17), puis, avec Jésus-Christ, à sa perfection dans le sacrifice de soi-même, nous a ainsi conduits à L’adorer enfin « en esprit et en vérité. (Rm 12.1 ; Jn 4.24) »4 Or, la fête islamique du sacrifice du mouton, l’Aïd Al-Adha (Aïd el-Kebir au Maghreb) s’accroche à perpétuer la liturgie sacrificielle de l’Ancienne Alliance (Nb 28.8) dont Dieu Se plaignait (Is 1.11-14 ; Os 6.6), et qu’Il a rendue caduque (Lc 19.41-44 ; Mt 23.38 ; 21.43). Pourquoi l’islam ne croyant ni au péché originel, ni à la Rédemption, se croit-il obligé de sacrifier moutons et mécréants ?

— 16 Si l’islam reconnaît nécessaires le repentir et la fuite du péché pour mériter le pardon, jamais cependant n’intervient pour lui le devoir de réparation. Si quelqu’un détruit la maison de son voisin, même si celui-ci pardonne, la maison est détruite. En islam, la maison reste détruite, elle n’est pas réparée. La Rédemption a conduit Jésus a réparé nos désobéissances par Son obéissance (He 5.7-10), à expier nos péchés par Son sacrifice (Ac 10.43 ; He 9.11-28), à tout renouveler par Sa résurrection. Dieu nous « a maintenant réconciliés par la mort de Son Fils en Son corps charnel, pour nous faire paraître devant Lui saints, sans tache et sans reproche. (Col 1.22) » Au nom de quoi Mahomet prétend-il assumer le rôle du Christ (3.31) ?

— 17 « Nous, nous prêchons un Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les Gentils, mais pour ceux qui sont appelés, soit Juifs, soit Grecs, Il est Puissance de Dieu et Sagesse de Dieu. Ce qui serait folie de Dieu est plus sage que la sagesse des hommes et ce qui serait faiblesse de Dieu est plus fort que la force des hommes. (1 Co 1.23-25) » ; « En effet, la doctrine de la Croix est une folie pour ceux qui se perdent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une force divine. (1 Co 1.18) » Parce que l’humiliation est directement opposée à l’idée de dignité et de puissance spontanément attribuées à la divinité, les musulmans refusent la Croix de Jésus-Christ, et donc aussi Sa résurrection. Ils ne Le croient pas si grand qu’Il soit divin, ni si humble qu’Il puisse accepter de souffrir et mourir. Mais si Jésus S’est laissé insulter, ridiculiser, cracher au visage, couronner d’épines, crucifier, c’est justement parce qu’étant Dieu, contre qui nul ne peut rien, Il n’avait pas besoin de Se défendre (Mt 26.53-54). Ses adversaires reçoivent leur châtiment de par le mal même qu’ils font. À contrario, une idole a besoin d’être défendue et protégée par ses adorateurs. Comment Dieu aurait-Il pu Se révéler autrement qu’en S’abaissant ? Qui serait capable de soutenir la manifestation de Sa Grandeur (cf. Ex 19.16-25) ?

— 18 Pour sauver ce qui Lui était devenu étranger, il a bien fallu que Dieu accepte de Se rendre étranger à Lui-même. Pour arracher sa Création à la mort, ne fallait-il pas que Dieu meure et ressuscite en elle, et elle en Lui (Lc 24.26 ; Jn 10.35 ; He 2.14-15) ?

— 19 Sur la Croix, Jésus prie pour ses bourreaux : « Père, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. (Lc 23.34) » Sa mission consistait à tout souffrir sans Se venger pour rendre l’amour victorieux de la haine (Rm 12.21 ; 1 Th 5.15). En mourant dans cette attitude, Jésus a révélé qu’il n’y avait aucune limite à l’amour de Dieu, puisque même le déicide a été pardonné. Telle est la vengeance de Dieu (Ac 10.43) ! Dès lors, refuser une telle miséricorde, n’est-ce pas se condamner définitivement ?5 Mais l’islam justifie son refus par ce verset : « Nulle âme ne portera le fardeau d’une autre, en plus du sien. (35.18) » Or, s’il est vrai que « chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même (Rm 14.12) », Jésus étant sans péché (19.9), n’était donc pas comme les autres hommes, et a donc pu faire ce qu’aucun autre homme ne pouvait faire : porter nos péchés. Mais s’il n’y a pas de place en islam pour le Sauveur, comment y en aurait-il une pour Son amour, qui commande : « Portez les fardeaux les uns des autres (Ga 6.2) » ?

— 20 Une preuve évidente de la mort et de la résurrection de Jésus est la Messe (Lc 22.19). Ce rite6 qu’Il a institué avant de mourir pour rendre présent Son sacrifice (1 Co 11.26), témoigne de Sa totale maîtrise de soi, du temps et des événements, ce qui n’appartient qu’à Dieu. Quel intérêt les chrétiens auraient-ils eu à célébrer la Mort de Jésus s’Il n’était pas ressuscité ? S’Il n’était pas ressuscité, comment croiraient-ils depuis 2000 ans à Sa présence réelle, réalisée par le sacrement de l’Eucharistie ? Et si l’Eucharistie n’était pas le signe efficace de la victoire de Dieu en notre monde, pourquoi Issa demande-t-il : « Ô Allah ! Fais descendre du Ciel une table servie qui soit une fête pour nous ! […] un signe de Ta part ! » en réponse à la demande des Apôtres : « Nous voulons en manger, rassurer ainsi nos cœurs, savoir que Tu nous as réellement dit la vérité et en être témoins (5.112-115) » ?

— 21 Les musulmans croient qu’Allah leur pardonnera leurs péchés (61.12). Mais pourquoi Dieu devrait-Il pardonner si rien de nouveau et de déterminant après le péché n’intervient pour annuler la condamnation de Sa Justice ? Car enfin, si Dieu a condamné à mort les hommes du seul fait qu’ils partagent la même nature humaine, coupée de Lui depuis le péché d’Adam, pourquoi devrait-Il renier le décret de Sa justice ? Les musulmans ne veulent pas croire que le Sang d’un Dieu fait homme puisse suffire à laver leurs péchés, mais que des ablutions d’eau ou de sable le peuvent (4.43 ; 5.6) !7 Comment croire que la Justice de Dieu puisse être satisfaite par de telles cérémonies déclarées caduques par Dieu (Is 1.11-16 ; Ac 7.48 ; He 10.1-10) ? Jésus a institué le sacrement du pardon (Jn 20.23), mais Allah n’a rien fait de tel. D’où viendrait donc le pouvoir de l’eau ou du sable d’effacer les péchés ?

— 22 Certains, tout en acceptant qu’Allah commande tortures et massacres d’innocents, se scandalisent que Dieu des chrétiens ait envoyé Son Fils innocent souffrir et mourir pour notre salut. Or, non seulement Dieu est innocent de tout mal, mais chaque personne divine n’agit jamais qu’en communion avec les deux autres personnes, en sorte que si le Père a inspiré au Fils le désir d’expier nos péchés, le Christ S’est librement livré à la Croix, mû par l’Esprit dont la justice n’a pas voulu que soient remis les péchés sans châtiment (Rm 8.32), et la bonté que l’homme soit laissé sans Rédempteur (Is 53.6). Le Christ S’est donc livré Lui-même, par amour du Père et des hommes, selon la Volonté du Père et la Vertu de l’Esprit. Pourrait-il exister un amour plus parfait, aussi juste et miséricordieux ? Si Dieu n’a besoin de rien pour pardonner, pas même du Sacrifice de Jésus pour rendre à l’humanité sa dignité, pourquoi Allah a-t-il besoin de Mahomet comme moyen de salut (4.64 ; 47.19 ; 63.5) ?

— 23 Si Dieu pouvait pardonner sans l’Incarnation et la Mort de Son Fils, l’œuvre du Christ Lui a cependant procuré plus de gloire et a donné aux hommes les biens inestimables que sont :

a) La connaissance de Son amour miséricordieux (Rm 5.8), qui enflamme chez quelques-uns avec le désir de ne plus pécher, pour épargner à Jésus de nouvelles souffrances (1 Co 6.20), celui de L’aimer en retour, ce en quoi consiste la perfection humaine ;
b) L’exemple des vertus d’humilité, d’obéissance, de patience … nécessaires au salut (1 P. 2.21) ;
c) Outre la délivrance de l’esclavage de Satan qu’est le péché, justifiant par la Foi et divinisant par la communion au Saint-Esprit (cf. ST, II-II, Q.46, a.3), la Rédemption donne de coopérer librement et généreusement à son propre salut et à celui d’autrui, ce qui est plus glorieux que de recevoir le salut passivement.

Une réconciliation, pour être parfaite, ne doit-elle pas procéder de l’offensé et de l’offenseur ?

— 24 La Croix qu’il nous faut aimer et porter à la suite du Christ (Lc 9.23) est le témoignage que nous n’avons rien de bon par nous-même (Jn 15.5), que tout, absolument tout, est grâce de Dieu. Elle détruit égoïsme, amour-propre, suffisance, volonté de puissance, et nous rend disponibles, dans une vraie liberté, pour une nouvelle création, en communion à l’humanité du Christ (Ga 2.20 ; 1 Tm 1.15 ; Is 53.4-6). À la différence de l’islam dont chacun hériterait à sa conception (30.30), la religion chrétienne ne s’identifie pas avec la nature humaine, mais elle est le don immérité de la Vie divine, reçue par le baptême (Jn 3.3). Dans le christianisme, il y a une rupture ontologique d’avec ce monde actuel et mauvais : de même qu’en sa blanche chrysalide la chenille meurt à sa vie de larve pour devenir un papillon de toutes les couleurs, citoyen du Ciel, de même, le chrétien, par sa foi en Jésus, meurt à sa vie de péché (Col 3.3) pour se transformer en fils de Dieu (2 P 1.4). Le musulman pourra-t-il jamais être autre chose qu’un pécheur ?

— 25 Les musulmans expliquent que les hommes ne pécheront plus au Paradis d’Allah parce que Satan n’y sera pas. Mais s’il en est ainsi que le responsable des péchés est Satan, quel est alors le sens du Jugement d’Allah, et du devoir de châtier les mécréants ?

— 26 En islam l’homme naît juste, sans le péché originel, mais néanmoins pèche. Or, puisque l’islam rejette la rédemption et la divinisation, par le don de l’Esprit-Saint (2 Co 3.18), pourquoi, le musulman ne continuerait-il pas à pécher en son paradis ?

— 27 Le Diable voudrait bien que Jésus ne fût pas mort (1 Co 2.8), afin de continuer à régner par la peur de la mort. Mais Jésus ressuscité ayant connu les affres de la mort offre à ceux qui meurent en Son amour de ne pas se sentir abandonnés pour toujours. Remonté au Ciel, Il demeure cependant avec nous par Son Esprit et Son corps eucharistique (Mt 28.20). En comparaison, l’islam laisse seul face aux péchés et à la mort. Puisque Jésus est « Dieu avec nous (Mt 1.23) », jusqu’au bout, pourquoi l’islam ?

— 28 Satan et les démons savaient qui était Jésus (Mt 8.29 ; Mc 4.1.34 ; Lc 4.41). Comptant sur l’excellence de leur nature angélique, ils pensèrent pouvoir s’immiscer entre la nature divine et la nature humaine du Christ pour Le dominer en celle-ci, et vaincre Dieu ! Ayant échoué à ce que Jésus lors de Son jeûne au désert acceptât de diviser Son être, ils attendirent une occasion favorable (Lc 4.13) pour Le faire craquer dans le pressoir de la souffrance ? d’où les mérites inimaginables des souffrances endurées par l’Homme-Dieu … et la compréhension tardive de la Rédemption qu’ils avaient ainsi provoquée et qu’ils cherchèrent trop tard à enrayer (Cf. 1 Co 2.8). Jésus avait eu beau briser leur pouvoir, accomplir des miracles, rendre témoignage à la vérité, en paroles et en actes, que Sa pauvreté et le mépris dont Il était revêtu avaient suffi à empêcher leur orgueil de pénétrer le mystère d’humilité du Sauveur. Qui les imite, ne partagera-t-il pas leur sort ?

— 29 Pourquoi Jésus a-t-Il demandé à ses disciples de ne pas Le proclamer Messie (Lc 9.21 ; Mc 7.36 ; 8.26), sinon pour ne pas éveiller dans le peuple des attentes qu’Il n’aurait pu que décevoir (Jn 6.14-15), tant l’humilité du Serviteur de Dieu (Is 52.13) allait contre l’idée de grandeur que la mentalité juive attachait à celle du Sauveur ? N’en est-il pas toujours ainsi pour la mentalité musulmane ?

— 30 Les musulmans prétendent qu’ils n’ont pas besoin d’être baptisés parce que leurs ablutions seraient l’équivalent du baptême chrétien. Or, incessamment répétées, elles témoignent de leur incapacité à purifier totalement et définitivement les musulmans, à la différence du baptême chrétien, qui n’est pas réitérable, pas plus que l’on peut naître plusieurs fois, à la vie temporelle ou à la vie éternelle. D’autres disent que le baptême leur est inutile parce qu’Allah les a baptisés au moment de leur création (7.170). Mais une telle affirmation revient à confesser l’existence du péché originel, sans lequel le baptême n’a pas lieu d’être … Or l’islam rejette aussi le péché originel … Pour lui, en effet, l’inclination au mal est l’œuvre d’Allah et non du péché originel : « Par l’âme et Celui qui l’a harmonieusement façonnée en lui inspirant sa perversion et sa piété ! (91.7-8 ; 2.142) » Dès lors, de quoi l’humanité aurait-elle besoin être sauvée ?

— 31 Si Allah s’incarnait parmi nous, pourrait-il se montrer plus saint que Jésus-Christ ? S’il ne le pourrait, les musulmans n’ont-ils là pas une preuve que Jésus est Dieu incarné ? Pourquoi Allah ne se risque-t-il pas dans une rencontre personnelle avec les hommes, mais préfère rester caché ? Serait-ce qu’il craint d’être reconnu pour ce qu’il est (Jn 3.20) ?

— 32 « Quiconque est en Jésus-Christ est une nouvelle créature ; les choses anciennes sont passées, voyez, tout est devenu nouveau. Tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu réconciliait le monde avec Lui-même dans le Christ, n’imputant pas aux hommes leurs offenses et mettant sur nos lèvres la parole de la réconciliation. C’est donc pour le Christ que nous faisons les fonctions d’ambassadeurs, Dieu lui-même exhortant par nous : nous vous en conjurons pour le Christ, réconciliez-vous avec Dieu ! Celui qui n’a point connu le péché, Il l’a fait ‘péché’ pour nous, afin que nous devenions en Lui justice de Dieu. (2 Co 5.17-21) » Pour celui qui, tel un enfant adoptif, est désormais accueilli dans la Communion des Personnes divines, que peut représenter l’islam, sinon un cauchemar, un trou noir dans la nuit de ce monde ?

— 33 Qui peut prendre connaissance des dernières études scientifiques du Linceul de Turin (cf. C.I.E.L.T., Actes du Symposium Scientifique International de Rome, 1993, F. X. de Guibert, 1995) et ne pas y reconnaître le témoin de la Passion du Seigneur ?

  1. Des partisans de la théorie du gender avant l’heure en quelque sorte, pour qui l’être humain et son corps étaient dissociables. []
  2. Les cathares qui considéraient, comme les musulmans (4.157), que Jésus n’avait été que le « sosie d’un être céleste », proclamaient qu’il fallait injurier la Croix et la piétiner. L’Arabie saoudite a interdit les matchs dont le maillot des sportifs porte une croix, obtenu que la Croix Rouge modifie son logo, et même supprimé du clavier de ses ordinateurs le signe + … []
  3. On lit encore chez ce même auteur : « Anan le jeune, qui avait reçu le grand-pontificat […] réunit un sanhédrin, traduisit devant lui Jacques, frère de Jésus appelé le Christ et certains autres, en les accusant d’avoir transgressé la loi et les fit lapider. (Antiquités 20.8.1) » []
  4. Les cathares qui considéraient, comme les musulmans (4.157), que Jésus n’avait été que le « sosie d’un être céleste », proclamaient qu’il fallait injurier la Croix et la piétiner. L’Arabie saoudite a interdit les matchs dont le maillot des sportifs porte une croix, obtenu que la Croix Rouge modifie son logo, et même supprimé du clavier de ses ordinateurs le signe + … []
  5. Reprenant la parole de Jésus : « Heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de Moi ! (Lc 7.23) », et : « Quiconque tombera sur cette pierre [Lui-même] s’y fracassera, et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera (Lc 20.18) », l’Église affirme : « Si quelqu’un ne confesse pas que le Verbe de Dieu a souffert dans la chair, qu’Il a été crucifié dans la chair, qu’Il a goûté la mort dans la chair et qu’Il a été le premier-né d’entre les morts, en tant qu’Il est La Vie et vivifiant comme Dieu, qu’il soit maudit ! (DZ 263) » []
  6. Que Jésus ait pu célébrer le repas pascal le jeudi soir et non le lendemain tient à la permission alors donnée aux pèlerins d’agir ainsi en raison de leur affluence à Jérusalem. []
  7. L’invocation dite pendant les ablutions est : « Ô mon Seigneur ! Pardonne-moi mes péchés, agrandis ma maison et ce qui m’appartient », et celle après l’ablution est : « J’atteste qu’il n’y a d’autre divinité qu’Allah l’Unique, il n’a point d’associé et j’atteste que Mahomet est son serviteur et son messager ; mon Seigneur, compte-moi parmi les repentants et les purifiés. » Concernant cette invocation, un hadith rapporté par Omar ibn El-Khattab, dit : « Le prophète a dit : “Quiconque fait convenablement l’ablution puis lève les yeux au ciel en disant cette invocation, celui-là trouvera ouvertes les huit portes du Paradis et il y entrera par celle de son choix”. » []