Conférence donnée à Polonia Christiana, le 16.09.18, à Varsovie.

Voir aussi cet article Abbé Guy Pagès, une chrétienté enfin musclée

Loué soit Jésus-Christ !

Nous venons de réciter la prière de l’Angélus. Cette prière a été demandée par le Pape Calixte III en 1456, c’est-à-dire 3 ans après la prise de Constantinople par les Turcs. Et donc cette prière est toujours d’actualité parce qu’il a demandé à ce que les chrétiens la prient dans un but bien précis qui est de demander à Dieu la conversion des musulmans et la paix.

Et pourquoi l’Angélus ? Parce que l’Angélus nous rappelle ce dogme fondamental de notre foi qui est l’incarnation de Dieu : « L’ange du Seigneur annonça à Marie qu’elle serait la mère du Sauveur » – ce qui est, pour les musulmans, le péché par excellence, croire que Dieu se soit fait homme. C’est le seul péché que Allah ne peut pas pardonner. Et donc, si les chrétiens, en Europe, ne retrouvent pas cette bonne habitude de prier l’Angélus matin, midi et soir, pour faire mémoire de cet événement, eh bien, ce ne sera plus l’Angélus qui résonnera des quelques rares clochers d’où il sonne encore ; peut-être pas ici en Pologne, mais en tout cas en France c’est le cas, mais ce sera le muezzin qui résonnera.

Les musulmans se distinguent notamment parce qu’ils osent afficher leur foi. Et c’est comme ça que nos jeunes, déchristianisés, étant plus ou moins touchés par l’appel de l’absolu, se dirigent facilement vers eux.

Donc, il faut retrouver cette bonne habitude de faire mémoire de cette bonne nouvelle que Dieu est venu parmi nous, autrement dit, qu’Il est là avec nous ; et que donc, s’Il est là avec nous, nous sommes avec Lui, et donc nous sommes déjà au Paradis. Et c’est ainsi, que nous allons aussi pouvoir non seulement fortifier notre Foi, mais aussi la communiquer autour de nous.

Bien, alors commençons maintenant. Alors ici ce petit texte “Loué soit Jésus-Christ” est un exemple parmi d’autres des moyens d’évangéliser, c’est-à-dire de saisir toutes les occasions pour annoncer la Foi. Autrement dit, plutôt que de se saluer en disant : “Bonjour, bonsoir, ça va?”, pourquoi ne pas se saluer en disant : « Loué soit Jésus-Christ », et on répond “maintenant et à jamais.”

Voici un texte extrait de l’encyclique du Pape Jean-Paul II “Ecclesia in Europa” qui a été publiée en 2003, où le Pape demande – vous pouvez le lire si vous voulez : « Il est nécessaire de donner aux chrétiens qui vivent au contact quotidien des musulmans, (et pour qui n’est-ce pas aujourd’hui peu ou prou le cas – peut-être pas en Pologne, mais en tout cas dans bien d’autres pays malheureusement) de donner une connaissance objective de l’islam », et si le Pape prend la peine de mettre ce qualificatif d’objectif, ça signifie que toute connaissance de l’islam n’est pas objective. Et c’est vrai que malheureusement, même dans l’Eglise, nous nous contentons de répéter le discours que l’islam dit de lui-même. Et donc le Pape termine en disant la raison de cela : c’est afin que les chrétiens sachent s’y confronter. Comme le disait le Pape Pie II au sultan Mehmet II : “Au-delà de tout ce que nous pouvons dire, sur le fond c’est la guerre.”

Voici le plan de ma conférence :

je vais commencer par vous présenter brièvement les origines de l’islam,

ensuite la typologie d’une âme musulmane,

quelques erreurs à ne pas commettre dans l’évangélisation,

quelques conseils,

et une conclusion.

En fait l’origine de l’islam, on peut la trouver dans le conflit qui a opposé notre Seigneur Jésus-Christ et les juifs pharisiens, c’est-à-dire des gens qui cherchaient leur salut dans la pratique de la Loi. Ensuite, on va retrouver ce conflit entre les juifs et les chrétiens, puisque les chrétiens vont être persécutés par les juifs : on se souvient de saint Étienne – toujours pour

les mêmes motifs, que Jésus venait déroger à l’interprétation de la Loi. On va retrouver ensuite ce conflit dans l’Eglise elle-même, entre les judéo-chrétiens et les chrétiens. Vous vous souvenez, dans les Actes des Apôtres on voit ça : il y a des chrétiens qui veulent que les convertis venus du paganisme soient circoncis, comme tous les juifs, ne mangent pas de cochon et soient soumis aux obligations de la loi mosaïque ; et donc ce sont des chrétiens, parce qu’ils disent croire en Jésus, ils croient que Jésus est le Messie, mais en même temps ils veulent pratiquer la Loi. Et c’est comme ça qu’ils vont se situer entre les juifs et les chrétiens, en disant qu’ils sont “la communauté du juste milieu.” Alors aujourd’hui ce verset – sourate 3 verset 110 – les musulmans qui ne connaissent pas l’origine de leur religion imaginent que ça signifie qu’ils sont la religion de la vertu, la vertu nous permettant de cheminer entre l’excès et le défaut. En fait, donc, ce sont des chrétiens qui veulent rester juifs et qui, à cause de cela, comme le disait saint Ephrem, ne sont ni juifs ni chrétiens. Ils sont juifs parce qu’ils veulent pratiquer donc le judaïsme, et ils sont chrétiens parce qu’ils croient que Jésus est le Messie, c’est-à-dire le Sauveur.

C’est comme ça qu’on trouve ce verset – sourate 3, verset 67 : “Abraham n’était ni juif, ni chrétien, mais un vrai croyant.” Vous savez que les premiers chrétiens, on les appelait les nazaréens, parce que Jésus lui-même sur la Croix, Pilate a écrit : ‘Jésus de Nazareth, Roi des juifs.’ Plusieurs fois dans le Nouveau Testament, dans les Actes des Apôtres, les chrétiens donc sont appelés nazaréens, comme Jésus est appelé nazaréen. Et à un moment donné, les chrétiens vont se faire appeler chrétiens, et je crois que c’est justement pour se distinguer de ces judéo-nazaréens, c’est-à-dire les proto-musulmans. Et on voit une preuve de cela, à la sourate 5 verset 51 : il est dit que « les nazaréens sont … Il ne faut pas les prendre pour amis » ; et ensuite, verset 82, il est dit que « ce sont les meilleurs amis des musulmans.” Donc c’est une contradiction. Comment expliquer cette contradiction, sinon parce qu’il y a eu la volonté de gommer l’histoire des origines de l’islam. Nazaréen, aujourd’hui est traduit dans le Coran par chrétien. Mais on voit bien qu’à l’origine, les nazaréens dont il est question, ne désignent pas les chrétiens. L’état islamique, en Irak ou en Syrie, marquait de la lettre ‘noûn’, n’est-ce pas, qui désigne la première lettre de nazaréen, qui veut dire ‘n’ en arabe, la maison des chrétiens qu’ils voulaient vandaliser, voler. Donc ils continuaient à appeler les amis chrétiens, les nazaréens.

Alors, il faut voir que dans le Coran, Jésus a une place très particulière. Jésus dans le Coran, Il est la Parole de Dieu, pas Mahomet. Il est la vérité, pas Mahomet. Il est né d’une Vierge, pas Mahomet. Il est le Messie, pas Mahomet. Il est sans péché, pas Mahomet. Il faisait des miracles, pas Mahomet. Il est au Ciel, pas Mahomet. Il reviendra pour le “Jugement”, pas Mahomet.

Donc, on voit que Jésus, dans le Coran, est plus important que Mahomet. Jésus est cité 28 fois dans le Coran, et Mahomet 5 fois – et encore, Mahomet ce n’est pas un nom propre, c’est un titre : ça signifie le bien aimé, le glorieux, autrement dit ça ne parle pas de quelqu’un d’historique, d’un personnage historique, mais c’est une création littéraire dans le texte :

chaque fois qu’il est cité, le bien-aimé, le glorieux, c’est toujours dans des passages où la mention rompt la logique du verset, ce sont des interpolations. D’ailleurs si vous ouvrez le Coran, vous verrez qu’il n’y a pas de sens à ce que vous lisez, car d’un verset à l’autre, le texte saute du coq à l’âne. Le texte du Coran n’a pas d’histoire : dans le Coran, la Vierge Marie, la mère de Jésus, c’est la sœur d’Aaron, le frère de Moïse, qui vécut 1400 ans avant elle ; et donc, on voit que ce texte n’est pas du tout historique, mais que c’est un mythe qui est créé pour donner l’illusion d’une révélation, en citant des personnages bibliques, faire croire qu’il y a une relation avec la Bible, mais il n’y a rien d’historique.

Il y a un verset dans le Coran que vous devez garder en mémoire pour l’offrir aux musulmans que vous rencontrez, ou éventuellement à ceux qui voudraient se convertir à l’islam : c’est le verset 55 de la sourate 3, qui dit ceci – c’est Allah qui parle à Issa, je vais parler d’Issa maintenant ; donc, Issa représente Jésus – et donc Allah dit à Jésus : “Je t’élèverai toi et ceux qui t’ont suivi au-dessus des incrédules jusqu’au jour de la Résurrection ; alors votre retour se fera vers moi, et je châtierai d’un châtiment douloureux les incrédules.”


Autrement dit, dans ce verset, Allah dit que ce sont ceux qui suivent Jésus qui seront sauvés, pas ceux qui suivent Mahomet ; donc on voit là, dans ce verset, un reste de la foi primitive des musulmans, qui étaient des chrétiens, et qui croyaient que le salut était donné par Jésus ; et ensuite les califes au IXe siècle, ont créé le Coran à partir des textes existants, que ce soit la Bible, le Talmud, mais aussi des légendes babyloniennes etc., et ont malaxé tout ça, pour créer une révélation, de même qu’ils ont créé le personnage de Mahomet – tout ça, évidemment, pour donner à leur pouvoir une autorité divine et une légitimité absolue.

Je suis désolé de pas pouvoir davantage expliciter tout ce que je dis, parce que le temps nous est limité, mais, par la grâce de Dieu, mon livre qui s’appelle “Interroger l’islam”, avec comme sous-titre ‘Mille et une questions à poser aux musulmans’ est sur le point d’être publié en Pologne. Donc, nous allons, passons vite.

Alors, Jésus nous parle pour aborder un musulman. Vous vous rappelez la parabole du semeur : Jésus dit que le semeur est sorti, il y a du grain qui est tombé sur le chemin, les oiseaux sont venus, ont tout mangé, ça n’a pas poussé ; du grain qui est tombé dans un endroit pierreux qui n’avait pas de terre, donc le soleil est venu, il a séché ; du grain qui est tombé dans les ronces et les épines, qui en poussant ont étouffé le bon grain qui n’a pas pu pousser non plus. Et enfin, du grain qui est tombé dans la bonne terre qui a porté du fruit.

Eh bien, cette troisième catégorie de terrain, le terrain qui est rempli de ronces et d’épines, c’est l’image parfaite d’une âme musulmane, c’est-à-dire une âme qui est remplie de calomnies, de mensonges, de préjugés, au sujet de la foi chrétienne. Et de même qu’un paysan ne va pas semer son grain dans des endroits où il y a des ronces et des épines, de même il est inutile de commencer à évangéliser un musulman, directement en lui annonçant l’évangile : c’est-à-dire qu’il faut commencer par arracher les ronces et les épines. Et pour cela, il faut montrer les contradictions du Coran ; parce que tant qu’un musulman n’a pas rejeté l’islam, il ne peut pas se convertir. Car l’islam apprend aux musulmans que tous les chrétiens vont en enfer, parce qu’ils croient à la Trinité. L’islam se présente comme la religion du monothéisme pur. Dans le Coran, sourate 5 verset 116, la Trinité à laquelle Allah reproche aux chrétiens de croire, est composée de Dieu, Jésus et Marie. Donc vous pouvez dire à un musulman : mais si le Coran est la parole de Dieu et s’il est la vérité, comment peut-il y avoir une telle erreur ? Les chrétiens n’ont jamais dit que Marie faisait partie de la Trinité.

Croire à la Trinité, comme je le disais, c’est le seul péché que Allah ne peut pas pardonner – sourate 4, verset 48. Et parce que les chrétiens croient à la Trinité, ils ne sont qu’impureté – sourate 9 verset 28 – les pires de la création – sourate 98 verset 6 – pires que des bêtes. Donc, l’islam fait que les musulmans sont heureux d’être musulmans parce que au moins ils ne sont pas chrétiens ; de plus votre Bible a été falsifiée. Donc tout ce que vous pouvez dire est nul d’office et non avenu. Ça ne sert à rien de parler de l’Evangile, d’annoncer les paroles du Christ, tout ça a été falsifié. Et c’est la raison pour laquelle Allah a envoyé Mahomet pour rétablir la vérité et donner la vraie parole de Dieu qui est le Coran.

Alors, à cause du fait que nous croyons à la Trinité, nous sommes appelés ‘associationnistes’, parce que nous sommes censés associer, à l’unique divinité, de pseudo-divinités que sont Jésus et Marie. Jésus nous a annoncé l’islam dans l’évangile, à la parabole de l’ivraie.

Je vous rappelle la parabole : “Un homme a semé du bon grain dans son champ, et voilà que ses serviteurs viennent le trouver pour lui dire : « Mais il y a de l’ivraie dans ton champ.” Et le maître dit : ” C’est un ennemi qui a fait cela ; dans la nuit il a semé l’ivraie. ­­­– Veux-tu que nous allions l’arracher ? — Non, non car en l’arrachant vous pourriez arracher le bon grain en même temps. Laissez-les pousser en même temps jusqu’à la moisson, et à la moisson je dirai aux moissonneurs de brûler l’ivraie et de mettre le bon grain dans mon grenier. »

Et ceci est une des rares paraboles dont Jésus donne lui-même l’interprétation. Jésus interprète cette parabole en disant que le champ c’est le monde, le maître c’est le Fils de l’homme, le bon grain, c’est l’Évangile, celui qui a semé, ce sont les fils du Royaume, c’est-à-dire les chrétiens ; le bon grain qui a germé, qui a poussé, ce sont les fils du Royaume, c’est-à-dire les chrétiens, l’ennemi c’est le diable, l’ivraie ce sont les fils du mauvais, la moisson c’est la fin du monde, le feu c’est l’enfer, et le grenier c’est le Paradis où seront rassemblés les fils du Royaume.

Donc Jésus nous dit que, après sa venue, après le jaillissement de l’Eglise dans le monde, viendra une autre génération d’hommes, qui ressemble, comme l’ivraie ressemble au blé, et que Jésus lui-même appelle ‘les fils du mauvais’. L’ivraie, donc c’est une plante qui ressemble au blé, de même que l’islam se fait passer pour le vrai christianisme, comme le Coran est présenté comme étant la vraie parole de Dieu, mais l’ivraie est une plante vénéneuse. Dans un sac de farine de blé, s’il y a une proportion trop importante de farine d’ivraie, vous pouvez tomber malade et même pire que ça.

Un autre mot pour traduire ivraie, c’est ‘zizanie’ ; je ne sais pas si en polonais ça a un sens, ‘zizanie’ ? Donc Jésus nous annonce bien que, après sa venue et le jaillissement de l’Eglise, viendra une autre génération d’hommes qu’Il appelle Lui-même les fils du mauvais.

Mais Jésus nous parle encore de l’islam dans l’évangile de saint Jean chapitre 16, verset 2, lorsqu’Il dit : “Vient un temps où ceux qui vous tueront penseront rendre un culte à Dieu”. Je ne connais aucune autre religion où les membres pensent rendre un culte à Dieu lorsqu’ils tuent des chrétiens, que l’islam.

Alors on va dire : Tous les musulmans ne veulent pas tuer les chrétiens – parce que ce sont de mauvais musulmans. Et c’est pour ça que les islamistes les tuent comme les infidèles. Il suffit de lire le Coran pour voir que presqu’à chaque page, Allah demande de persécuter, de tuer les mécréants, dont font partie en premier lieu les chrétiens – sourate 61, verset 4 : « Allah aime ceux qui vont jusqu’à tuer pour lui. » ; sourate 60 verset 4 : “Entre nous et vous, c’est l’inimitié et la haine à jamais jusqu’à ce que vous croyiez en Allah seul.”

Donc il faut toujours bien distinguer musulmans et islam. Et ce qu’il y a de bon dans un musulman, il ne faut jamais l’attribuer à l’islam, mais à la nature humaine, qui est bonne.

À cause de cet amalgame entre musulmans et islam, beaucoup de chrétiens et d’occidentaux sont désarmés pour faire face à l’islam. Dieu aime tous les hommes, comme dit Jésus : « Il fait lever le soleil sur les bons et sur les mauvais, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes » ; donc Il donne des dons naturels, des vertus, aux musulmans comme aux autres. Et Dieu merci, certains musulmans se convertissent. Donc il faut bien toujours se rappeler que, un musulman, lorsqu’il fait le bien, il ne le fait pas en vertu de l’islam mais en vertu de sa conscience, qui écoute la petite voix de Dieu lui demandant de faire le bien et d’éviter le mal, mais non pas en écoutant ce que dit Allah dans le Coran. Allah, dans le Coran, ne cesse pas de menacer de l’enfer ; il demande le meurtre de ceux qui quittent l’islam.

Quand on est en face d’un musulman, on peut considérer qu’il est prisonnier dans une prison avec quatre murs concentriques.

La première enceinte concentrique dans laquelle il est enfermé, c’est la peur. Un musulman vit continuellement dans la peur ; il est terrorisé et c’est pourquoi il terrorise les autres, parce qu’il ne sait pas s’il n’ira pas en enfer. Il n’y a qu’un seul moyen pour un musulman d’être sûr d’aller au Paradis, c’est de mourir au djihad, car le salut ne dépend que du bon plaisir d’Allah : il dit lui-même qu’il a créé des hommes pour aller en enfer. Donc un musulman vit continuellement dans la peur d’aller en enfer.

Et nous, aujourd’hui, on n’y croit plus à l’enfer. Et c’est pourquoi la Vierge Marie est venue à Fatima nous rappeler ce grand dogme de notre foi. On ne peut rien opposer à quelqu’un qui agit pour ne pas aller en enfer, car rien n’est comparable à la perte du Paradis et à la possibilité d’aller en enfer. Jésus dit en Luc 9,10 : “Je suis venu chercher et sauver ce qui était perdu” ;

autrement dit, nous sommes tous perdus : si nous ne saisissons pas la main tendue par Jésus, nous allons en enfer. C’est ça la vérité, mais nous disons aujourd’hui que tout le monde va au Paradis. Les musulmans ont besoin de voir des gens qui croient eux aussi à l’enfer, c’est ce que la Vierge Marie est venue leur montrer à Fatima.

Un musulman vit encore dans la peur parce que, s’il quitte l’islam, il mérite la mort.

Deuxième prison : c’est l’ignorance. Tout est dans le Coran. Le Coran est l’explication de toutes choses ; autrement dit, il n’a pas besoin de s’intéresser à autre chose que le Coran. Un musulman ne va pas donc s’intéresser à ce que vous pourriez lui dire qui ne concerne pas le Coran, puisque Allah lui a dit qu’il n’y avait pas besoin de s’intéresser à autre chose. Et parce que le Coran est parfait, on ne peut pas se poser de questions – sinon ça serait insulter Allah qui n’a pas su bien s’exprimer. Donc, il faut croire sans comprendre. Plus vous croyez sans comprendre, plus votre foi est pure. Il y a un verset magnifique dans le Coran qu’il faut garder en mémoire, c’est le verset 7 de la Sourate 3, où Allah dit : “Nul ne connaît l’interprétation du Coran à part Allah.” Alors vous pourrez dire aux musulmans : “Mais si Allah est seul à comprendre ce qu’il dit, pourquoi est-ce qu’il le dit ?” Et si personne ne peut comprendre le Coran, pourquoi et comment citer le Coran ? Et tous les imams qui prétendent expliquer ce que veut dire Allah, que sont-ils d’autre, sinon des imposteurs, et Allah une idole qu’ils font parler ?

Un exemple de cette suffisance que donne aux musulmans le fait de posséder le Coran, dans lequel il y a tout : le général d’Omar, le 3e calife, lorsqu’il a pris Alexandrie, a voulu brûler la bibliothèque de cette grande ville. On lui a dit : “Mais tu ne vas pas brûler cette bibliothèque, il y a tous les trésors de la sagesse, de la science antique, du monde entier qui est là ». Il a répondu : “Si ce qui est dans cette bibliothèque est vrai, c’est dans le Coran, donc ça sert à rien, et si ce n’est pas dans le Coran c’est mauvais, donc il faut aussi l’éliminer. »

Troisième enceinte concentrique dans laquelle est enfermée une âme musulmane, c’est l’orgueil.  Allah dit aux musulmans qu’ils appartiennent à la meilleure communauté – sourate 3 verset 110 ; et donc les musulmans ont la mission d’interdire le mal et de commander le bien, et aussi de rester entre eux pour ne pas se souiller au contact des impurs que nous sommes. Vous connaissez tous, j’imagine, l’histoire d’Asia Bibi, cette chrétienne pakistanaise qui a eu le malheur de boire de l’eau d’un puits avec un verre réservé à l’usage des musulmans ; et à cause de cette impureté, elle s’est retrouvée en prison depuis maintenant 2009 ; il faut dire qu’elle avait eu aussi le culot de demander ce que Mahomet avait apporté de bon au monde.

Il faut essayer d’imaginer la vie des non-musulmans en pays musulman. Ils peuvent à chaque instant être accusés de blasphème, parce que du seul fait qu’ils ne se convertissent pas à l’islam, ils disent, implicitement mais nécessairement, que Mahomet est un imposteur, sans quoi ils se convertiraient. Donc, à cause de cet orgueil que les musulmans ont du fait d’être musulmans, ils doivent nécessairement mépriser les autres. Et le mensonge fait partie des moyens utilisés pour justifier les actes qu’ils posent.

Quatrième prison, c’est la haine – sourate 2, verset 193 : « L’islam doit dominer sur toutes les autres religions » ; sourate 5 verset 51 : “Ne prenez pas pour amis les chrétiens.” Il y a beaucoup d’autres versets comme ça qu’on pourrait avancer, le Coran en est rempli, et le plus fort de tous, je trouve, c’est donc sourate 61, verset 4 : “Allah aime ceux qui vont jusqu’à tuer pour lui”. Nous avons un Dieu qui a envoyé son fils mourir pour nous, et Allah demande à votre fils de tuer pour lui. 


Voilà une rapide présentation de l’islam. Maintenant, nous allons donc pouvoir évangéliser les musulmans ; il faut, pour franchir la porte de la peur, évidemment, ne pas avoir peur et donc se rappeler la parole de Jésus qui dit : “Ne craignez rien de ceux qui tuent le corps, et après cela ne peuvent rien faire de plus, craignez celui qui après avoir tué le corps peut aussi jeter l’âme en enfer.” 

Comme le temps passe vite, on va plus loin. Comment faire pour rencontrer ces gens ?

Alors, il y a une solution qui consiste à imaginer qu’il y a un point au-delà de toutes les religions, des confessions, qui serait en fait, la quintessence de toutes les confessions, et qui seul importerait vraiment. Aujourd’hui le ‘Nouvel Âge’ porte cet état d’esprit et on le trouve dans l’Eglise ; on parle de la religion, mais qui n’est évidemment pas la religion catholique : c’est la religion, on ne sait pas trop ce que c’est, mais tout le monde comprend ce que ça veut dire sans savoir ce que c’est. On fait donc ce que demandait le Cardinal [Nicolas] de Cues au XVe siècle : on entre dans les ténèbres, qui consistent dans l’admission des contraires ; donc on ne croit pas que Jésus a dit vrai lorsqu’Il a dit : “Qui n’est pas avec moi est contre moi.”

Dans cette façon de voir les choses, on imagine que le christianisme porte en lui en germe le Coran, l’islam, et que l’islam est l’accomplissement, la perfection du christianisme. Cette façon de voir renie l’histoire et se rend prisonnière de l’anhistoricisme musulman, c’est-à-dire du fait que pour l’islam, il n’y a pas d’histoire. C’est une théologie désincarnée qui nie l’abîme séparant la conversion au Dieu vivant de l’adhésion à un principe théologique.

D’autres vont dire : Nous sommes tous juifs, chrétiens, musulmans, enfants d’Abraham. L’islam doit à tout prix chercher le moyen de se rattacher à la révélation hébréo-chrétienne ; et donc, il imagine que les Arabes sont la descendance d’Ismaël, le fils d’Abraham qu’il a eu avec son esclave Agar.

Les Arabes c’est une race, c’est pas une religion : il y a des Arabes qui existaient avant Abraham ; il y a des arabes chrétiens. En fait, on voit dans cette façon pour les musulmans de revendiquer leur origine, l’influence du judaïsme : je vous rappelle qu’Abraham avait deux fils ; le premier, Isaac, qu’il a obtenu miraculeusement de la promesse de Dieu, alors qu’il avait 100 ans, et que sa femme, qui avait 90 ans, était stérile ; et cette génération d’Isaac était la figure, l’annonce, la promesse, de ce que nous sommes, nous, c’est-à-dire une génération d’hommes qui sommes nés miraculeusement, par l’opération du Saint-Esprit, dans les eaux du baptême.

C’est nous la vraie descendance d’Abraham. Les juifs donc sont nés physiquement de la descendance d’Isaac, ils sont contents avec ça ; ils sont juifs parce qu’ils sont nés de sang juif et ils ne veulent pas que tout le monde soit juif. Et les musulmans qui, eux, veulent comme les juifs, être descendants du sang d’Ismaël, contredisent leur prétention à l’universalité, car tout le monde n’est pas arabe, et tous les musulmans ne sont pas arabes.

Jésus dit en Jean 8.44, aux juifs qui ne voulaient pas l’accueillir : “Vous êtes les enfants du démon”.  Donc, si nous acceptons de dire avec les musulmans que nous sommes enfants d’Abraham, comme eux et les juifs, nous nions ce que nous sommes. C’est nous qui sommes les vrais enfants d’Abraham.

Ensuite, d’autres vont dire : “Eh bien, nous sommes les religions du livre. Les juifs ont la Thora, les chrétiens l’Evangile, et les musulmans le Coran. Nous avons ceci en commun, au moins, c’est que nous sommes une religion du livre. » Là encore, si nous acceptons ça, nous allons nous renier. La Bible a été écrite après que Jésus soit parti, bien des années après, et l’Eglise a existé avant que la Bible existe. Nous ne sommes pas une religion du livre, mais d’une personne qui est Jésus-Christ. La parole de Dieu, elle est écrite dans notre cœur par l’Esprit-Saint qui y habite.

D’autres vont dire : “Eh bien, nous sommes des religions monothéistes. Les juifs croient en un seul Dieu, les chrétiens on ne sait pas pourquoi mais là ils croient en un seul Dieu, et les musulmans croient en un seul Dieu ». Et là encore, si nous acceptons ça, nous allons nous renier, parce que, pour nous, dire que Dieu est unique ou qu’Il est trine, c’est la même chose. On ne peut pas séparer l’affirmation de l’unicité de la nature divine de celle de la trinité de ses personnes. Or dans ce schéma-là, on nous fait endosser l’idée selon laquelle juifs, chrétiens, musulmans, ont le même monothéisme, auquel nous chrétiens, nous aurions la fantaisie de rajouter le dogme de la Trinité, par-dessus le marché. En fait, chaque personne est l’essence divine elle-même. Comme dit saint Augustin : “Chaque personne est en chaque personne, et toutes en chacune, et chacune en toutes, et toutes en toutes, et toutes ne sont qu’un seul et même Être. » C’est pourquoi le judaïsme comme l’islam, rejetant le dogme de la Trinité, rejettent l’essence même du monothéisme. Bref, ces supposés points communs, en fait, ne montrent rien d’autre qu’une confusion où l’alliance avec Dieu ne passe pas pour nous par des notions de races, d’unicité, ou de livre, mais par la notion d’alliance, de communion, et d’esprit.


Donc, comment faire ? Eh bien, les apôtres, voilà comment eux ils agissaient – Galates 1,8-9 : “Si un ange venu du Ciel, si moi-même, dit saint Paul, je vous annonçais un évangile différent

de celui que vous avez reçu, qu’il soit maudit. ” Et il répète, il dit : « Je le répète : si un ange venu du Ciel, si moi-même, je vous annonce un évangile différent, qu’il soit maudit.”. Saint Paul toujours : “Ne formez pas d’attelage disparate avec les infidèles. Quel rapport en effet entre la justice et l’injustice ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres ? Quelle entente entre le Christ et Satan ? Quelle association entre le fidèle et l’infidèle ? » [2 Corinthiens 6,14] Mais pour saint Paul c’est clair, pas de compromission : c’est Jésus ou rien ; sinon, on secoue la poussière de nos sandales et on s’en va.

Regardez maintenant ce que dit le doux saint Jean, celui qui a reposé sa tête sur le cœur de Jésus – 2e épitre versets 10 à 11 : “Si quelqu’un vient à vous sans apporter cette doctrine, c’est-à-dire l’évangile, ne le recevez pas chez vous ; quiconque le salue participe à ses œuvres mauvaises ». Autrement dit, saint Jean n’est pas pour que les migrants musulmans viennent chez nous. 

Ensuite saint Jude : “Ceux qui hésitent, cherchez à les convaincre, les autres sauvez-les en les arrachant au feu, les autres enfin, portez-leur une pitié craintive en haïssant jusqu’à la tunique contaminée par leur chair.” 

Vous voyez à quel point les apôtres, saint Paul, saint Jean, saint Jude, ne veulent avoir aucune compromission avec le refus de Jésus-Christ, qui est incarné à la perfection par l’islam ! Ce sont eux, les apôtres, avec cette mentalité, qui ont évangélisé le monde. Et aujourd’hui, nous, avec notre belle tolérance, nous voyons nos églises qui se vident, et nous construisons des mosquées. 


Comment voulez-vous que les gens qui ne connaissent pas le Christ, puissent comprendre l’importance d’être chrétiens, lorsqu’ils voient des évêques aller poser la première pierre des mosquées ? Ça, c’est la religion de la république maçonnique, mais ce n’est pas la religion catholique. 


Voilà ce que disait un penseur français, l’évêque de Meaux, Bossuet : “Cette religion monstrueuse a pour toute raison son ignorance, pour toute persuasion sa violence et sa tyrannie, pour tout miracle ses armes qui font trembler le monde et rétablissent par force l’empire de Satan dans le monde entier.” Est-ce que vous croyez que les choses ont changé depuis le temps de Bossuet ?

Alors, je sais pas si je dois encore continuer parce que je pourrais encore beaucoup vous parler. Je ne connais pas très très bien la situation en Pologne par rapport à l’islam, mais je sais que déjà l’islam est là, que vous avez des mosquées ; donc je vous invite vraiment à ne pas rentrer dans cet état d’esprit qui vous fait croire que vous seriez des méchants si vous refusiez que des musulmans viennent s’installer chez vous.


Regardez, partout où l’islam s’est installé, ce qui se passe : l’Eglise disparaît ; les chrétiens sont persécutés, éliminés, avec tous ceux qui ne sont pas musulmans. Nous aimons les musulmans, en tant qu’hommes. C’est parce que nous les aimons que nous ne voulons pas qu’ils soient musulmans. Rappelez-vous que Jésus donc a annoncé la venue de l’islam.

Dans le combat contre le communisme, Soljenitsyne avait pris le parti de ne jamais mentir.
Et pour nous, ça doit être la même chose. Il faut dire la vérité sur l’islam, montrer pourquoi c’est un mensonge ! Et c’est pourquoi vous devez un peu vous former, comme le demandait le Pape Jean-Paul II, ainsi que je l’ai rappelé au début de la conférence, et ne pas dire, par exemple, que ce sont simplement des fanatiques qui sont violents, mais que l’islam en lui

est une bonne religion, comme le pape [François] lui-même l’a écrit. 

Il y a beaucoup de choses que je pourrais encore vous dire mais le temps nous est compté. 

Je ne peux pas tout vous raconter. Vous voyez ça fait beaucoup, beaucoup, beaucoup… 

Je vous rappelle donc la prière de l’Angélus. Et maintenant pour terminer, ou avant les questions, voici la prière que le deuxième évêque d’Alger, au XIXe siècle, a composée – vous allez voir qu’elle n’est pas du tout religieusement correcte. Nous allons peut-être la dire, après quelques questions si vous voulez.