Le témoignage de David est impressionnant : il révèle le parcours de trop de jeunes Français, de trop de jeunes Occidentaux, épris d’absolu, mais privés de foi chrétienne et des anticorps qu’elle donne, et qui à cause de cela tombent dans les rets de la propagande islamique, à même de transformer les braves gens en assassins. À 15 ans David s’est converti à l’Islam puis, au fur et à mesure, s’est radicalisé. Il est incarcéré pendant 3 ans et demi pour propagande islamiste et apologie du terrorisme.
Aujourd’hui sorti de prison, il témoigne.

David : Je me suis dit: “À un moment donné, eux, les gens qui m’ont mis en prison, ils sont dans le faux et moi je suis dans le “haqq”, c’est-à-dire je suis dans la vérité. Donc, à partir de là, il peut m’arriver n’importe quoi, je suis dans la vérité. Le texte, il ne ment pas, c’est eux qui mentent.
Bonjour, je m’appelle David, j’ai 24 ans, je suis né à Toulouse dans une famille française, donc on n’était pas forcément dans la religion, mais je m’y suis intéressé car je suis quelqu’un d’ouvert d’esprit. J’avais on peut dire que j’avais quinze ans. Je me suis radicalisé pour commencer, essentiellement par les propos victimaires des musulmans et de la gauche en général. Quand c’est derniers me disaient que les musulmans sont opprimés, que les musulmans ne peuvent pas pratiquer correctement leur religion en France. Et ce discours-là, je l’ai retrouvé également dans les vidéos de propagande. Quand je me suis renseigné un peu également sur Internet, que je suis tombé sur des sites islamistes comme islamweb, je me suis rendu compte qu’ils prônaient une vision vraiment très radicale. Au début, on m’a raconté les histoires soi-disant scientifiques du Coran, les miracles scientifiques du Coran, etc. J’ai adhéré à ça et à partir du moment où on croit au Coran,
que c’est un livre divin, intemporel, on se met à valider ce qu’il y a dedans. Et moi, étant donné que je ne suis pas quelqu’un d’hypocrite, j’ai voulu prendre l’intégralité du message au lieu de prendre qu’une partie et délaisser une autre comme font beaucoup d’imams modérés, etc. C’est ce qui est problématique.
C’est que beaucoup de musulmans prennent le message dans son intégralité et du coup, on se retrouve à commettre des actes, à commettre des actes horribles. Par exemple, moi, je suis tombé sur la sourate 2, verset 216: “Le combat vous a été prescrit alors qu’il vous est désagréable.”

À un moment donné, je pose cette question : “Comment ne pas se radicaliser avec ça ?”
Qu’est-ce que je faisais ? J’écoutais par exemple des imams salafistes que tous les musulmans connaissent, du moins la grande majorité, comme Ibn Baz, Al-Albani, qui ont eu des propos très durs, donc, notamment sur les attentats suicides qu’on a pu retrouver à l’époque des attentats sur Youtube, aujourd’hui supprimés. Ces savants-là, par exemple, nous disaient de faire la “da’wa“, d’appeler les gens à l’Islam. Donc, comme j’étais un bon musulman sincère, j’ai appelé les gens à l’Islam. Du coup, de facto, j’ai appelé les gens au terrorisme, car il y a une corrélation certaine entre l’Islam et le terrorisme, comme j’ai pu le démontrer dans le texte (Coran). Alors, concernant mon père, forcément, il l’a mal pris parce que mon père, qui est un patriote, s’est dit : “Ce n’est pas quelque chose de sain, etc.” Étant donné que je vivais à Toulouse chez ma mère, il n’avait pas trop la mainmise sur moi. Ma mère m’a laissé faire. Elle ne s’est pas aperçue du danger auquel j’étais exposé. Après, forcément, elle a été, de fil en aiguille, elle a été contre quand elle a vu mon extrémisme, etc. Mais c’était trop tard. J’étais dans ma lancée. Donc mon père a fait un signalement auprès des renseignements généraux. Mais étant donné que je croyais au message de l’Islam, je ne pouvais pas m’arrêter. Je ne pouvais pas arrêter mes activités. J’appelais à la “da’wa“. Donc moi, je suis resté 3 ans et demi en prison sur 4 ans ferme. J’ai purgé quasiment la totalité de ma peine, car j’étais vu comme quelqu’un de très dangereux de par les activités que j’avais faites auparavant. Il s’est avéré que je me déradicalisais petit à petit, mais j’avais quand même ce côté spirituel dont j’avais besoin et du coup, j’avais un Coran dans ma cellule et je me replongeais dans les textes. Notamment, je lisais régulièrement la sourate 9, Al Tawbah et le verset 5 où il est dit par exemple : “Après que les mois sacrés expirent, tuer les associateurs, où que vous les trouviez.” Donc à partir de là, quand moi j’ai lu ce verset-là, je me suis dit : “À un moment donné, eux, les gens qui m’ont mis en prison, ils sont dans le faux et moi je suis dans le “haqq“, c’est-à-dire je suis dans la vérité. Donc, à partir de là, il peut m’arriver n’importe quoi. Je suis dans la vérité, le texte ne ment pas. C’est eux qui mentent. Parce que moi, j’ai le texte devant mes yeux.

Donc, ce qui m’a fait changer d’avis, c’est quand j’ai relu le Coran une nouvelle fois et que au bout d’un moment, je me suis aperçu que c’est un texte immonde, que c’est un texte vraiment nauséabond, notamment quand je lis dans sourate 4, verset 34 que les femmes peuvent être battues. Quand je lis ce verset et que je vois des gens qui me disent: “Non ce n’est pas écrit frappez”, etc. Je me dis: “Bon, au bout d’un moment, il faut faire un choix, soit j’accepte ce message qui s’avère du coup être immonde ou soit je le refuse.” Étant donné que je suis un bon patriote, un bon Français. J’ai rejeté le message de l’Islam. Après j’en suis pas ressorti indemne de tout ça. J’ai eu des des séquelles, on peut dire physiques. J’ai pris énormément de poids. Donc peut-être que ça ne se voit pas sur le moment parce que je suis que j’étais quand même quelqu’un de très maigre quand je suis ressorti de prison. La prison, quand même, ça m’a énormément affecté. J’étais un peu dans un état dépressif parce que c’est pas du tout mon milieu. J’étais avec des gens qui n’étaient pas du tout comme moi, les gens d’ailleurs là-bas, qui se déclaraient musulmans, je ne les reconnaissais pas. Ce n’est pas du tout mon milieu, quoi.

Aujourd’hui, je me reconstruit petit à petit. Je vais essayer je vais passer mon bac. Et voilà, je reprends le sport petit à petit, etc. Je remercie mon père quand même de m’avoir signalé parce que je sais pas si je peux dire qu’il m’a stoppé tout de suite. Je ne pense pas qu’il m’ait stoppé tout de suite, mais, du moins, il a essayé de me stopper dans mon élan et je le remercie pour cela. Je veux dire que si la police ne m’avait pas surveillé à ce moment-là, qui sait, je serais peut-être peut-être parti en Syrie parce que j’avais des velléités de départ en Syrie. J’étais en contact régulier avec un terroriste sur zone, un terroriste français, Rachid Kassim, où il me tenait des propos appuyés avec le Coran et la Sunna. Donc moi, étant donné que j’étais un musulman sincère, je ne pouvais que basculer dans cette idéologie. Donc il prônait la mise à mort de l’apostat, comme je l’ai dit précédemment dans sourate 4, verset 89. Il prônent le viol conjugal. C’est dans ce livre, le Saint Coran.
C’est dans sourate 2, verset 223.

Alors moi, ce que ce que j’aimerais expliquer, c’est que déjà, comme je l’ai expliqué auparavant, il y a une corrélation certaine entre l’Islam et le et le terrorisme. C’est vraiment le message que je veux faire passer. Et dans la rhétorique des musulmans, quand ils disent que le terrorisme concerne toutes les religions. Moi, jusqu’à preuve du contraire, j’ai jamais vu en France un chrétien muni d’un couteau crier “Jésus Akbar” ou un bouddhiste muni d’un couteau crier “Bouddha Akbar”. Je n’ai jamais vu ça. Donc un moment donné, on peut pas me la faire. C’est comme quand j’ai vu les vidéos Al Hayat Center de Daesh, leur journal Dabiq. Tout tout, je dis bien l’intégralité était référencée par ce livre. Le noble Coran. Il suffit de l’ouvrir, de regarder la sourate At Tawbah. C’est pour le moins étonnant. Quand on est dans une recherche sincère des textes, de la religion et qu’on tombe sur ce genre de contenu. On peut difficilement dire que c’est un combat spirituel comme le disent beaucoup d’imams qui d’ailleurs, ont signé des contrats avec les mairies pour avoir un pacte républicain. Donc il y a des choses qu’ils ne peuvent pas dire, mais ils connaissent très bien les textes. Quand on parle en privé avec eux, ils nous disent qu’il y a des choses à ne pas dire. Comme le souligne Anne-Marie Delcambre, islamologue : Car le prophète a dit le paradis est à l’ombre des épées. Il faut savoir que le Coran est antidémocratique. Le Coran ne connaît pas la laïcité. L’Islam ne connaît pas la laïcité. Donc, on a par exemple la sourate 12, verset 40 qui nous dit : Le pouvoir n’appartient qu’à Allah.” Bon, jusque là il y a aucun lien avec ça mais quand on creuse un peu plus, quand on lit les exégèses donc les “tafsirs” en arabe, notamment de Ibn Kathir, on s’aperçoit que le pouvoir, en l’occurrence dans ce verset, c’est la législation. Donc, à partir de là, on peut on peut conclure que l’islam ne connaît pas la laïcité et c’est problématique.

Après, on n’est pas sans savoir que le fait que je montre mon visage, je prends de très gros risques, car l’apostasie est puni de mort en Islam. On peut le retrouver dans les paroles du Prophète, notamment dans Sahih al-Bukhari. On peut le retrouver dans le Coran dans la sourate 4, verset 89. Pour conclure, le message que j’aimerais faire passer c’est soit on l’accepte, soit on le refuse, soit on accepte l’intégralité, soit le refuse. Et si vous êtes sincères, vous, musulmans, quittez cette religion à tout prix !

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“Loin d’être le Dieu aimant toute sa Création, Allah a créé des hommes mauvais (Coran 7.179,186), pour que d’autres, les musulmans, les exterminent : « Allah a acheté aux croyants leurs personnes et leurs biens en échange du paradis. Ils combattent dans le chemin d’Allah : ils tuent et se font tuer. (Coran 9.111) » ; « Allah aime ceux qui vont jusqu’à tuer pour sa cause. (Coran 61.4) » Or, parce que seul l’amour donne et se donne, il est aussi créateur, et seul le Dieu qui est Amour (1 Jn 4.8), est le vrai Dieu. Le mal ne crée rien, il détruit. Il est privation du bien qui devrait être. Parce qu’il est ce manque, il n’est pas une substance, n’a pas d’essence propre ni de nature positive. Le mal n’existe qu’en s’opposant au bien. Dès lors, d’où vient la religion qui transforme les gens en assassins ?

— 2 Après que le Christ ait lavé les hommes de leurs péchés (Ac 10.43), au prix de Son sacrifice (He 9.11-28 ; 10.1-18), les ait rassemblés dans l’unité de la Vérité (Jn 11.52), guidés par Son Esprit (Ac 2.1+ ; 11.15-18 ; 1 Co 12.4 ; Ga 3.27-29), qu’Il leur ait commandé de pardonner (Mc 11.25 ; Lc 6.35) et d’aimer jusqu’à leurs ennemis (Mt 5.44), voilà que l’islam enseigne la vengeance et la haine de tout ce qui n’est pas musulman : « Entre nous et vous, c’est L’INIMITIE ET LÀ HAINE À JAMAIS, jusqu’à ce que vous soyez musulmans ! (Coran 60.4) » À JAMAIS ! … Peut-on raisonnablement penser que Dieu enseigne la haine de ses créatures ? Aussi, pour détourner l’attention des non-musulmans de tels versets monstrueux, les apologètes musulmans avancent qu’il faudrait les contextualiser. Or :
a) Le Coran tout entier est une suite quasi ininterrompue d’imprécations et d’exécrations, de menaces et de malédictions, en sorte que ce verset n’a rien d’exceptionnel.
b) Le Coran est en dehors de toute chronologie et historicité, aussi le contexte y est-il partout le même : intemporel. Quel est le contexte d’un livre incréé ?
c) La suite du verset nous apprend qu’à la différence de Moïse, par exemple (Ex 32.7-14 ; 34.9-10 ; Nb 11.2 ; 12.13-14), l’intercession d’Abraham n’a pu détourner de son père la haine d’Allah, tant elle est inexorable (Coran 11.74).
d) Précisément, en Coran 60.4, Allah engage sa vérité et son autorité non pas pour un temps déterminé et passé, mais à jamais, il n’est donc pas légitime de restreindre la portée et le sens de ce verset à un temps passé.
e) Abraham, dans la bouche duquel ce verset est placé, est un modèle donné à tout musulman (Coran 2.124,135), donc aussi pour ceux d’aujourd’hui.
f) Si le sens du Coran relève du contexte historique, parce que le Coran était adressé à des gens d’un lieu donné en un temps passé, alors il n’est pas adressé à tous les hommes de tous les temps. Pourquoi alors les musulmans d’aujourd’hui en font-ils la norme de leur foi et de leurs comportements ? (Extrait de Abbé Guy Pagès, Interroger l’islam, Editions DMM)”

https://www.islam-et-verite.com/verite/evangelisation/persecutions/

“Vient un temps où ceux qui vous tueront penseront rendre un culte à Dieu. (Evangile selon saint Jean 16.2)”