Loué soit Jésus-Christ le Sauveur de l’humanité, Sa paix soit avec vous !

 

Abdenour Bidar écrivait dans le journal “Le Monde” du 26 juin 2009, au sujet du port de la burqa, ceci : « La burqa ne peut se prévaloir d’aucune justification historique, ni dans le Coran, ni dans les mœurs traditionnelles de la plupart des peuples musulmans ».

 

Mais comme, à la différence de Jésus, qui institua la succession apostolique et la primauté de Pierre, (Mt 16.13-19; Lc 22.32; Jn 21.15-17), Mohamed n’ayant pas laissé d’autorité capable de parler au nom d’Allah, ce que dit monsieur Bidar n’engage évidemment que lui, et effleure la taqiyya.

 

Car en effet, nous trouvons dans le Coran de quoi justifier l’obligation du port de la burqa. Ainsi, nous lisons dans la sourate 33, verset 53, ceci : “O croyants, quand vous demandez quelque chose aux épouses du prophète, faites-le derrière un voile ». Si donc Mohamed est le modèle des musulmans, ceux-ci doivent l’imiter, et donc faire en sorte que l’on ne puisse pas s’adresser à leurs épouses autrement que derrière un voile. C’est sur ce verset et cette interprétation évidente que s’appuient les partisans de la burqa.

 

Mais l’on pourrait citer encore, dans la même sourate, le verset 55 qui dit ceci : “Il ne sera pas fait grief – il ne sera pas fait grief – aux croyantes de paraître sans voile, devant leur père, leurs enfants, leurs frères, leurs neveux, leur femme de ménage, et leur esclave ; craignez Allah.”  Autrement dit, ne pas porter le voile devant les membres mâles de sa famille, ses domestiques et ses esclaves, est une concession ; et donc, les femmes ont l’obligation de porter un voile.

 

Pour qui est musulman, c’est-à-dire qui obéit au Coran, il est impossible de refuser des prescriptions si clairement formulées : c’est clair, les femmes ont l’obligation de porter un voile. On ne peut pas être musulman, c’est-à-dire obéir au Coran, et refuser des prescriptions si clairement formulées.

 

En dehors de la littérale prescription coranique, le port du voile est présenté comme étant un moyen donné aux femmes pour se protéger de l’incontrôlable libido masculine : ce serait un moyen pour protéger leur vertu et celle des hommes que de revêtir la camisole. Les femmes doivent se cacher pour ne pas provoquer les hommes au péché, car les femmes sont identifiées au péché et à sa malédiction, et doivent donc disparaître, se voiler.

 

La burqa est le moyen d’enfermer les femmes dans la culpabilité d’être femme. Voilées, anonymes, sans visage, les musulmanes peuvent être n’importe qui, et sont donc personne, un objet : voilà ce qu’est une femme, un objet – un objet qui doit être soigneusement emballé par son père, lequel doit, le moment venu et le plus tôt est le mieux, placer sa marchandise en bon état ; un objet qui doit être soigneusement emballé par le mari qui entend bien jouir tout seul de son bien et qui, à cause de cela, ne saurait souffrir qu’un regard ne reconnaisse à sa femme une âme, une âme qui comme tout âme humaine est libre et peut donc lui échapper.

 

Il convient certes, que les femmes honnêtes, ne s’habillassent point comme des prostituées. Mais les extrêmes se rejoignant, que ce soit par l’obéissance au Coran ou par la pornographie, dans les deux cas la femme est déshumanisée. 

Mais qui donc fera comprendre aux musulmans, j’entends les vrais musulmans, c’est-à-dire ceux qui imitent le prophète de l’islam, et qui donc ne veulent pas que l’on (Coran 33.53, 55; 24.31) parle à leurs femmes, autrement que depuis derrière un voile ?  Qui donc fera comprendre aux musulmans qu’ils ont à respecter les femmes comme leurs alter ego, à vivre en leur heureuse compagnie, en sachant se maîtriser, ce que font déjà tant d’hommes, qui, il est vrai, n’ont pas, eux, comme modèle, Mahomet ?

Par ailleurs, le port du voile en tant que symbole de l’islam, est évidemment un cheval de Troie pour islamiser l’espace public, une façon de marquer son territoire. Nous en sommes aujourd’hui à légiférer sur la burqa, demain ce sera sur la lapidation – à moins que, d’ici là, nous ne soyons revenus à nos racines, c’est-à-dire à Jésus-Christ, la vérité incarnée, qui a rendu à l’humanité sa dignité. Face à la vérité, il n’y a pas de neutralité qui tienne, c’est une question de vie ou de mort.

(Mt 12.30) : “Qui n’est pas avec moi est contre moi.” Ou on est vivant, ou on est mort. La neutralité n’est que le masque du reniement et de la lâcheté ; Jésus a dit qu’il vomirait les tièdes. (Ap 3.16; 21.8.)
 

 Il faut choisir.