De nombreux auteurs arabo-musulmans confirment régulièrement que l’islam constitue la cause principale du sous-développement de leur pensée, de leur civilisation comme de leurs pays. Ils reconnaissent ouvertement, preuves à l’appui, que cette croyance sectaire a toujours freiné et même asphyxié toute initiative d’innovation, de réforme, de progrès, de modernité, de démocratie, du libre arbitre et des libertés.

La raison de cette catastrophe réside, selon le chercheur égyptien, Sabah Ibrahim, dans la culture intrinsèquement destructive de l’islam. Dans un récent article sur son blog, ahewar.org/m.asp?i=4147, daté du 3 février 2016, il attaque directement le cheikh de l’université islamique d’Al-Azhar qui prétend que la civilisation islamique a transmis à l’Occident le savoir, les connaissances et les sciences. En voici quelques extraits :

« M. Ahmad Al-Tayyib, vous êtes le patron de cette institution. Vous avez récemment déclaré dans un discours prononcé devant un congrès international : ‘Les musulmans étaient maîtres des civilisations les plus avancées, lorsqu’ils étaient attachés à la religion de l’islam orthodoxe (al-hanif). Le mot (science) se répète plus de 70 fois dans notre coran. Nos savants ont transmis à l’Occident la culture et la civilisation. L’Occident n’a jamais avancé scientifiquement et culturellement que depuis que ses chrétiens ont abandonné leur religion et leurs églises’.

« Puis, vous ajoutez : ‘Les musulmans ont manqué le train de la civilisation et du progrès, depuis qu’ils ont abandonné leur religion et oublié les constantes de l’islam’.

« Monsieur le cheikh d’Al-Azhar, permettez-moi de vous dire :

« Votre discours est truffé d’erreurs et de mensonges. Les musulmans n’ont jamais connu du progrès ni de civilisation. Nous n’avons aucun monument historique témoin de cette civilisation ni au berceau de l’islam ni dans une région que les arabo-musulmans ont occupée. Presque tous les savants dits musulmans, tels que Ibn Sina (Avicenne), Al-Razi, al-Khawarizmi et d’autres, ne sont pas arabes mais persans. Ils ont acquis le savoir de leur civilisation et non pas de vos prétendues sciences islamiques ou arabes. Les Chrétiens occidentaux n’ont pas abandonné leur religion et ont excellé dans tous les domaines scientifiques. Ils ont appliqué la parole de leur Évangile : ‘Donnez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu !’ Ils ont séparé la religion de la politique. Leur culte est exercé librement au sein de leurs églises et temples. C’est ainsi qu’ils ont connu le chemin du progrès et la promotion de leur civilisation.

« Mais nous, arabo-musulmans, nous continuons à mélanger État, politique et religion, et c’est la raison fondamentale de notre sous-développement éternel.

« Même les autres peuples, tels les Chinois, les Japonais, les Sikhs, les Bouddhistes, excellent dans tous les domaines scientifiques et récoltent des Prix Nobel.

« Par contre, les musulmans n’excellent que dans la terreur, les massacres, le génocide des minorités, l’ethnocide des populations historiques, le viol collectif, la destruction des monuments qui attestent la grandeur de civilisations millénaires. Ils bombardent les usines, les écoles, les hôpitaux avec les armes achetés en Occident avec l’argent du peuple musulman.

« Regardez les guerres des musulmans qui s’éternisent en Libye, en Syrie, en Irak, au Yémen, en Afrique.

« Oui, les musulmans n’excellent que dans les horreurs : tueries de masse, flagellation, lapidation, décapitation, crucifixion, enterrement de femmes vivantes. La preuve frappante de cette culture destructive s’illustré quotidiennement par Daesh, al-Qaeda, al-Nosra, Boko Haram, les Frères musulmans, les bandes criminelles musulmans, et tout ce qu’ils font en Iraq, en Syrie, au Yémen, au Sinaï, en Égypte et ailleurs.

« Ne soyez pas hypocrite ! Arrêtez de mentir ! Cessez de nous rabâcher votre chapelet de dénis ! Ne dites pas que ces criminels ne représentent pas l’islam ! Ils appliquent littéralement ce qu’ils ont appris dans vos livres « saints », dans votre université comme dans leur patrimoine islamique. Ils croient que c’est le seul moyen de rétablir l’utopiste État califal de l’islam.

« De quelle civilisation islamique parlez-vous, M. le patron d’Al-Azhar ? Est-ce que la civilisation de l’Andalousie fut édifiée par des architectes et des ingénieurs venant du désert de l’Arabie ? Ou bien, par les mains du grand peuple hispanique que les envahisseurs musulmans ont assujetti et lui ont imposé des corvées ?

« Sachez que tant que l’islam persiste à s’ingérer dans toutes les affaires de l’État, de la politique, de la vie quotidienne des hommes, les arabo-musulmans demeureront dans les gouffres les plus sombres. S’ils ne parviennent pas à confiner la religion dans les mosquées, à favoriser les disciplines scientifiques dans les universités et les centres de recherche, à exclure les imams de la politique et du monde scientifique, ils ne sortiront jamais de leur fossé mortel. »

  1. Sabah Ibrahim met en exergue une image extrêmement tragique et pessimiste de la nation arabo-musulmane.

« Notre nation, ajoute-t-il, se qualifie comme ‘la nation qui lit’, [أمّة إقرأ], mais, en effet, elle ne lit pas. Et si elle lit, elle ne comprend rien du tout. Elle n’est fière ni de ses inventions, ni de sa science. Elle ne participe jamais au prix Nobel dans un domaine scientifique. Elle se réjouit d’occuper la place la plus dégradante sur l’échelle de la civilisation universelle. Rien ne nous permet de manifester notre fierté au sein des nations. Nous détruisons nos antiquités et c’est l’Occident qui les restaure. Nos bibliothèques sont pillées et nos livres brûlés au cri d’Allah akbar. L’art est interdit (haram). Les statues sont des idoles païennes et doivent être détruites. Nos églises et nos mosquées où l’art architectural de nos ancêtres s’illustrait dans toute sa magnificence, sont aussi détruites et squattées par les corbeaux et les hiboux. Des manuscrits coraniques cachés dans des vieux bâtiments sont confiés aux mécréants pour la restauration, la vérification et la traduction de son étrange contenu, tandis que nous demeurons inaptes à s’en occuper.

Ibrahim interroge de nouveau, avec amertume, le cheikh d’Al-Azhar :

« Où est cette civilisation arabo-musulmane que vous glorifiez avec arrogance ? A-t-elle jamais existé en dehors de votre imaginaire ?

« Pourquoi dépendons-nous sans cesse de cet ’Occident mécréant’ que nous insultons et abreuvons d’injures et de critiques, alors que nous nous qualifions de la meilleure nation créée pour l’humanité ?

« Qu’avons-nous inventé comme science, art ou civilisation pour offrir au monde ? Même notre richesse pétrolière n’est valorisée que grâce aux experts ‘mécréants’. Nous n’avons jamais su en profiter que pour en extraire l’asphalte noir afin de goudronner nos routes, mais surtout nos esprits.

« Sachez que la raison exacte de notre sous-développement et de notre déconfiture civilisationnelle, c’est l’amalgame entre religion et politique. L’islam, ses doctes, ses prétendus savants, sont la source de la stagnation de notre nation. Associer l’islam à la vie quotidienne de l’être humain est la cause de notre enlisement dans la barbarie. Il suffit qu’un imam autoproclamé, avec une barbe pleine de poux, dise : ‘la terre est fixe et le soleil tourne autour d’elle’, qu’un autre ajoute : ‘l’urine du chameau guérit de toutes les maladies’, qu’un troisième renchérisse : ‘la médecine du prophète et le recours aux ventouses extirpent les cancers, la leucémie, le sida, l’épilepsie, la stérilité, etc.’, pour que la masse des musulmans dans le monde y croit aveuglément.

« Oui, M. le grand cheikh d’Al-Azhar, c’est l’islam qui est la source de tous nos maux. Il s’immisce dans tous les aspects de notre vie, même dans la relation la plus intime entre un homme et son épouse. Il nous impose la façon d’entrer et de sortir du WC. Oui, c’est l’islam qui enjoint à la femme qui travaille avec un collègue homme dans un bureau ou dans un autre endroit, de l’allaiter de son sein, afin qu’il ne la regarde plus avec convoitise.

« Où trouvons-nous une décadence aussi abjecte que celle dont se délecte l’islam ?

« De quel droit un musulman peut apostasier un autre musulman s’il critique un iota du patrimoine islamique ou réclame la révision de l’enseignement religieux ?

« Quelle croyance, autre que l’islam, se permet-elle d’autoriser un musulman, s’il a faim, de manger licitement la chair d’un autre homme ?

« Quelle croyance, autre que l’islam, autorise-t-elle un père marié d’épouser sa fille née d’une liaison adultère ?

« Toutes ces aberrations abominables sont, entre autres, enseignées dans votre institution au Caire, cette prétendue ‘grande université islamique’, Al-Azhar, comme dans les écoles qui en dépendent.

« Comment voulez-vous donc que ces enseignements stimulent la promotion du progrès dans le monde arabo-musulman ?

Effectivement, le monde arabo-musulman a urgemment besoin d’esprits courageux, éclairés et libres, comme Sabah Ibrahim, pour dénoncer les doctes de la charia islamique qui tiennent avec la puissance des pétrodollars les rennes des médias. Ces prétendus « savants » qui comptent dans leurs rangs les Frères Ramadan et d’autres prétendus islamologues en Occident, sont des super érudits dans le raccommodage, l’ergotage, le sophisme, les affabulations, le double langage, la dissimulation. Au moyen d’interprétations utopistes et de racontars légendaires, ils obstruent toute confrontation entre leur foi cynique et la raison critique. C’est dans cet emballage médiatique, mais chimérique, que la secte de l’Islam survit encore.

Malek Sibali

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