L’enfant n’étant pas désiré, ne sera pas aimé, sera donc malheureux, et pour éviter cela, on préfère le tuer, plutôt que de l’aimer…
Mais qui peut choisir à la place d’un autre s’il sera heureux ou malheureux ?
Vous connaissez l’histoire du verre qui est à moitié plein ?
Regardez la deuxième vidéo qui chante si bien le droit de tout être innocent à vivre, parce qu’il est toujours possible d’aimer … Mais veut-on aimer ?

Le Ministre de la santé fait voter une loi autorisant le meurtre des enfants à naître jusqu’au terme de la grossesse, et s’affiche en sauveur des vies ! Quand les mots n’ont plus de sens et ne servent qu’à tromper …

Mais pour quelles raisons avorter ? La plus communément avancée est que l’enfant n’étant pas désiré, ne sera pas aimé et sera donc malheureux. Pour éviter à l’enfant ce malheur, on décide donc le tuer. Mais qui peut choisir à la place d’un d’autre s’il sera heureux ou malheureux ? Ce choix n’appartient qu’à chacun. Il y a des enfants qui naissent dans le 16ème arrondissement de Paris, qui ont tout ce que humainement on peut désirer : santé, amour, fortune, relations, et qui se suicident. Et il y a des enfants qui passent toutes leurs journées à gratter sur les montagnes d’ordures de Calcutta pour trouver quelque chose à manger, et qui ont des sourires comme des soleils. Le bonheur est une question de liberté éminemment personnelle.

D’autres, pour avorter, craignent ou savent que l’enfant est handicapé. Mais faut-il tuer tous les handicapés ? Il peut arriver à chacun d’entre nous d’avoir un accident et de perdre un bras. Faudra-t-il nous tuer parce que nous serons handicapés ? Je connais Jérôme qui est né sans cuisses, un cul-de-jatte. Ses parents l’ont abandonné à sa naissance, et mes amis l’ont recueilli comme leur propre filsJérôme marche sur ses mains, ou avec un appareillage, ou sur un petit chariot roulant. Aujourd’hui, il est marié, et père de trois enfants, heureux de vivre ! Combien qui n’auront pas eu cette chance parce qu’ils étaient handicapés ?

D’autres disent que l’enfant appartient à sa mère, qu’il est une partie du corps de la mère. Or, la science montre que cela est faux ! Car les 46 chromosomes du petit fœtus ou de l’embryon, sont ceux qui viennent du père ET de la mère, dans une combinaison unique et personnelle, en sorte que le rhésus sanguin, comme les tissus de l’enfant, sont différents de ceux de la mère. Mais il est clair qu’avec un patrimoine génétique, un rhésus, des tissus différents, on ne peut pas dire que l’enfant est une partie du corps de la mère.

D’autres se consolent en disant qu’ils en feront un autre, à un meilleur moment. Mais cet autre ne sera pas celui qui aura été avorté. Chaque être conçu est unique, voulu et aimé de Dieu, de toute éternité. Et qui sait, si dans le plan de Dieu, ce petit enfant que l’on veut tuer n’est pas destiné à devenir pour sa patrie, un bienfaiteur, un savant, un saint ? Si la femme est libre de son corps, l’enfant a le droit de vivre, et la liberté de la mère ne peut pas aller contre ce droit de l’enfant, car le droit de vivre est au fondement de tous les droits puisque sans la vie, il n’y a rien de possible et donc pas même d’autres droits. La liberté est le pouvoir, non pas de faire tout ce que l’on veut, mais de choisir le bien. Et qui, plus qu’un petit enfant, innocent et fragile, a besoin que l’on choisisse le bien pour lui, a besoin de l’amour de sa mère ? Seul l’amour permet de choisir le bien … Mais les femmes sont-elles vraiment libres, lorsque tant de pression s’exercent sur elles pour qu’elles avortent ? Et en premier lieu, de la part du père de l’enfant, qui les menace de les abandonner, et de la part de la société, organisée pour que l’avortement soit toujours proposé comme la solution à tous les problèmes de grossesse …

D’autres justifient l’avortement au motif que les parents ne peuvent pas élever l’enfant. Mais combien de couples stériles ou de familles généreuses sont toutes disposées, toutes heureuses, d’accueillir en leurs foyers un enfant pour l’élever ? Aussi, plutôt que de le tuer, pourquoi ne pas lui donner cette chance de continuer à vivre et de connaître de tels gens désireux de l’aimer ?

D’autres justifient l’avortement, en avançant la situation de détresse dans laquelle la mère est plongée du fait de la grossesse, mais la détresse est bien pire, infiniment pire après l’avortement, comme le syndrome post-avortement, bien connu aujourd’hui de nombre de médecins, le révèle. Car la mère avorteuse, toute sa vie et jusqu’à sa mort, pourra se dire :

« Si je n’avais pas tué mon petit, aujourd’hui, il serait là à jouer avec ses cousins, avec ses petits camarades … Aujourd’hui peut-être qu’il serait fiancé … Peut-être qu’il se marierait, serait père de famille … Et à cause de moi, à cause de mon manque de confiance, d’amour, il ne peut pas connaître tout cela ….

Un acte irréparable a été commis, un crime, qui est la source d’une si profonde détresse morale, spirituelle, que seul le pardon de Dieu peut guérir dans le sacrement de la pénitence.

D’autres justifient l’avortement au motif que la loi civile le permet. Mais la loi civile n’est malheureusement pas toujours l’expression de la vérité et du bien de l’homme qu’elle a pourtant la mission, le devoir, de défendre et de promouvoir ! Par exemple, sous le 3e Reich, il était parfaitement légal d’assassiner les Juifs ou d’autres personnes. Était-ce moral pour autant ? Ce qui est légal n’est pas synonyme de ce qui est moral.

Savez-vous ce que l’on fait du petit enfant qui est avorté ? Soit il est mis dans une poubelle et passé au four crématoire, soit il va être utilisé pour confectionner des produits cosmétiques … pour la beauté de ces messieurs-dames … soit, artificiellement maintenu en vie, il va servir d’objet d’expérimentation dans les laboratoires ...

Le plus grand destructeur de la paix aujourd’hui dans la société et dans le monde, disait Mère Thérèsa, prix Nobel de la paix, est l’avortement. Et en effet, si une mère peut tuer son petit enfant, qu’est-ce qui peut nous empêcher de nous entretuer les uns les autres, au motif que les uns sont handicapés, les autres non désirés, etc. etc. ? Dans l’Empire romain, le pater familias avait le droit de vie et de mort sur ses enfants, et c’est l’Église qui a aboli ce droit, reconnaissant à tout être humain, depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle, le droit de vivre.

La solution, c’est toujours un plus grand amour, c’est de savoir aimer, comme le Christ nous a aimés,
et c’est là, la condition du bonheur pour soi et pour tous !

 

dixit celui qui a fait passer le délai légal d’avortement de 12 à 14 semaines en France !!