N.B. : Les chiffres placés entre parenthèses (…) désignent une citation coranique, dont le premier chiffre, suivi d’un point, indique le numéro de la sourate, et le suivant, celui du verset. Lorsque le premier chiffre est précédé d’une abréviation lexicale, la citation est tirée de la Bible, et lorsqu’il est précédé d’un seule lettre majuscule, il indique un article d’un des vingt six chapitres de cette série “Réponses aux musulmans”.

— 1 Mahomet serait né vers l’an 570 en Arabie et mort en 632, à Médine. Citant un texte d’Ibn Ishâq daté de la fin du VIIIe siècle, le plus ancien document que nous possédons à son sujet, appelé Sira, écrit sur ordre califal, a pour auteur Ibn Hicham, mort en 834, c’est-à-dire deux cents ans après la mort supposée de Mahomet. C’est dire que, selon les sources musulmanes elles-mêmes, il n’y a pas de témoignage direct le concernant (voir Z 27). Malgré son importance, ce document n’existe qu’en un seul exemplaire. Par comparaison, nous avons des milliers de copies des Évangiles datant des premiers temps du christianisme : un exemplaire pouvait être perdu, non des milliers. Mais le caractère problématique de ce que l’on peut savoir au sujet du fondateur de l’islam, redouble du fait que les sources extra-musulmanes, contemporaines de ce qui aurait dû être sa vie, ne la mentionnent pas, ce qui est inconcevable, car tout événement important ne peut que laisser des traces. C’est ainsi que Sophrone, évêque de Jérusalem à l’époque de la première expansion de l’islam, ne parle pas plus de Mahomet, de prophète, que de Coran ou d’islam dans ses récits de la prise de Jérusalem par Omar en 638 ; non plus que Jean 1er, patriarche jacobite de Syrie, dans ses célèbres controverses avec l’émir Saïd ibn Amir en 644, se référant seulement au Pentateuque et à l’Évangile, tandis que Maxime le Confesseur, entre 634 et 640, identifie la nation barbare du désert … aux juifs.1 Alors que dès l’an 35, par une décision officielle du Sénat, le christianisme fut déclaré superstitio illicita (Tacite, Annales, XV, 44), en sorte que l’on ne peut mettre en doute l’origine historique du christianisme ni celle de son fondateur, il faut attendre le Xe siècle pour trouver, dans les pays conquis par l’islam, mention d’un prophète auquel les Sarrasins auraient obéi. Jean-Jacques Walter, par les techniques de la Théorie des codes, a montré que Mahomet, évoqué quatre fois seulement dans le Coran, a été introduit tardivement par un auteur différent de ceux qui ont écrit le reste du Coran. L’absence de documents relatifs aux origines d’un État, et ce à une époque et dans une région de si brillantes civilisations (Babylone, Byzance)2 , constitue un cas unique dans l’Histoire. Comment cette carence ne désignerait-elle pas une manipulation de l’histoire des origines de l’islam ?

— 2 Mahomet est présenté par Allah comme le sceau des prophètes (33.40). Or, Christoph Luxemberg, éminent philologue allemand, lisant cette expression en syro-araméen, langue originelle du Coran (Voir C 2 ; L 3,4,6,7,18 ; Z 12+), l’a traduite ainsi : Mahomet est le témoin des prophètes [qui l’ont précédé]. De fait, Allah lui dit : Tous les récits que Nous te rapportons sur les prophètes sont destinés à raffermir ton cœur. Tu y découvriras la vérité ainsi qu’une exhortation et un rappel à l’adresse des croyants (11.120). Le vrai Mahomet n’aurait donc en rien prétendu clore la Révélation, mais en être témoin auprès des Arabes, auxquels, en bon nazaréen (Voir Z 14+), il enseignait la Bible, la Mère du Livre (3.7 ; 13.39 ; 43.4), par des extraits et commentaires réunis en un lectionnaire, c’est-à-dire un Coran (12.1-2 ; 75.17). Le Coran, ne dit-il pas lui-même qu’il n’est qu’un rappel (7.2,63,69 ; 12.104 ; 16.43 ; 20.3,99 ; 21.10,50 ; 23.71 ; 26.5 ; 29.45 ; 36.11,69 ; 37.3 ; 38.8,32,49,87 ; 39.21…) ?

— 3  À l’instar de saint Jean-Baptiste ayant préparé le peuple hébreu pour la première venue du Messie (Lc 3.1-18 ; Jn 1.19-37), Mahomet, ou plutôt le chef victorieux de la conquête de Jérusalem, n’a certainement jamais prétendu fonder une nouvelle religion ou apporter une nouvelle révélation, mais bien préparer l’établissement du royaume éternel d’Allah qu’allait inaugurer le retour en gloire du Messie. Que la conquête de Jérusalem ait échoué à Mou’ta en 629 (voir L 8) ne devait pas oblitérer son prestige, car une fois celle-ci réalisée et affermie par ses successeurs, sa biographie allait servir à l’écriture du mythe fondateur de la nouvelle société. Comment le texte nazaréen (Voir Z 12+) ayant servi à inculquer une vision messianique et apocalyptique aux armées arabes massées devant Jérusalem, ne serait-il pas devenu le texte justifiant la domination du nouveau pouvoir ?

— 4 Lorsque les musulmans entendent, dans le Coran, MHMD (3.144 ; 33.40 ; 47.2), ils identifient ce participe passé signifiant Bien-aimé à Mahomet. De même, en 61.6, ils identifient Mahomet avec HMD qui veut dire Précieux. Mais les termes Bien-aimé, Précieux ou Digne d’éloge, étaient à l’époque des surnoms donnés dans le Talmud au prophète Daniel, dont tout le monde dans l’ambiance apocalyptique du Moyen-Orient d’alors avait entendu parler (Mt 2.1 ; Lc 3.15 ; Voir G 29 ; H 5). Il a très bien pu être donné par les nazaréens au chef de guerre de leurs alliés arabes, tant « Mhmd-Daniel était la référence apocalyptique par excellence utilisée par la propagande messianique. (Laurent Lagartempe, op. cit. p.224) » Les rares témoignages non-musulmans que l’on pourrait rapporter à la figure de Mahomet le décrivent comme un prédicateur du Retour de Jésus. Dès lors, on ne s’étonnera pas que l’archange Gabriel, ayant donné ses révélations au prophète Daniel (Dn 8.16 ; 9.21), se retrouve auprès de Mahomet pour lui communiquer le Coran (2.97) … ni que Thomas le Presbytre mentionnant (vers 640) la prise de Gaza (634)3 , nomme les vainqueurs « Tayayé (Arabes) d-Mhmd ». Des épigraphies, des papyrus et des pièces de monnaie ne commencent à mentionner Mahomet que 60 ans après sa mort supposée et à ne le déclarer prophète fondateur que 150 ans plus tard. En attendant, les califes font toujours figurer la Croix sur leur monnaie, et montrent ainsi que la négation de la Crucifixion n’appartient pas à l’islam originel … Une pièce de monnaie arabo-byzantine du 7ème siècle, ornée d’une croix, porte l’inscription MHMD (Le Bien-Aimé, Le Loué)4 … Qui MHMD désignait-il aux origines de l’islam ? Jésus ou Mahomet ? Lorsqu’en 696 le 5e calife, omeyade, ‘Abd al-Malik, fait frapper un dinar damascène à son effigie5 , il se nomme lui-même Mhmd Rassoul (Messager) Lla (d’Allah). Lorsque la chronique syriaque relate le règne du dernier empereur de Perse (Yazdgard III, 632-651), elle parle de Mhmd comme étant vivant, alors qu’elle est écrite en 670. En 852, l’émir de Cordoue, fils d’Abd al-Rahman II, se fait appeler Mhmd Ier. C’est que Mhmd désignait alors un titre, une fonction, celle de calife (assumée la première fois sans doute par Abou Bakr), de même qu’Auguste ou César désignaient les empereurs romains, ou que le titre de Mahdi a été porté aussi bien au Maghreb du Moyen Âge qu’au Soudan du XIXe siècle. C’est aussi ce sens que revêt Mhmd dans les écrits de saint Jean Damascène (+749), qui ignore les termes d’islam et de musulman pour désigner l’hérésie chrétienne des Ismaélites, encore appelés Agarènes (du nom d’Agar, la mère d’Ismaël), sarrasins ou Sarracènes (qui signifie : dépouillé par Sara. Cf. Gn 21.10 ; Jean Damascène, Écrits sur l’Islam, Cerf, Sources chrétiennes, 1993). Que déduire du fait que le Coran ne mentionne ni le nom patronymique de Mahomet, ni le moindre mot de sa biographie, alors qu’il le fait pour Issa (Voir N 1) ou pour Moïse ?

— 5 Parmi les nombreuses tentatives de concordismes visant à prouver que l’islam est prophétisé dans la Bible, les musulmans veulent voir annoncée l’origine arabe de l’islam lorsque l’Écriture dit : « Dieu est venu du Sinaï et a resplendi depuis le mont Parân (Dt 33.2) », Parân étant situé dans le Sinaï. Or, l’Écriture rappelle ici une étape de l’itinéraire du peuple hébreu parti d’Égypte pour gagner, à travers le désert, la Terre promise d’Israël, comme en témoigne, deux versets plus loin, la mention de l’Assemblée de Jacob entrant en son héritage. Ou encore, et bien qu’ils l’abhorrent en raison de son genre littéraire, ils veulent voir Mahomet annoncé dans Le Cantique des cantiques, en prétendant que le mot Machamadim donné à l’amoureux de ce poème d’amour (Ct 5.16), signifiant Bien-aimé, désignerait Mahomet. Or, non seulement ce vocable n’est pas un nom, mais un surnom, mais le im hébreu désigne le pluriel et non une marque de respect comme ils osent le dire, raison pour laquelle il n’est jamais appliqué à un nom propre. Imaginent-ils vraiment Mahomet boire du vin et inviter ses compagnons à s’enivrer (Ct 5.1) ?

— 6 Contrairement à son importance actuelle dans la religion musulmane, qui l’associe à Allah jusque dans sa profession de foi, Mahomet n’apparaît pas dans la profession de foi gravée en 688-691 par ‘Abd Al-Malik’ au fronton de la mosquée du Dôme du rocher à Jérusalem6 , pas plus que dans la Chahada présentée par le Coran : La religion aux yeux d’Allah, c’est l’islam (3.19), non plus que dans celle enseignée par Allah à Mahomet (9.129) (voir note 136), ou dans celle en vigueur jusqu’en 775 : Il n’y a de divinité qu’Allah, pas d’associé à lui ! Citons encore les inscriptions et graffitis des parois rocheuses du désert du Néguev et de Jordanie, étudiés par Yehuda Nevo de l’Université de Jérusalem. Dans son ouvrage Vers une préhistoire de l’islam, cet archéologue démontre que si ces inscriptions datant du septième siècle affichent une croyance monothéiste, elles ne font cependant aucune mention de Mahomet. Il explique : « La profession de foi des Arabes était clairement monothéiste, elle s’apparentait à un courant sectaire nazaréen dont les traits particuliers le distinguaient nettement des autres religions monothéistes incluant l’islam. Les formules mahométanes ne sont apparues que vers 740 mais elles ne contiennent aucun autre élément les rattachant à l’islam. Ce n’est qu’autour de 820 que les inscriptions rocheuses acquièrent un caractère clairement islamique coïncidant avec l’apparition des premiers corans et la diffusion des hadiths. (in A.-L. de Prémare, Arabica, T. 53, Fasc. 2, 2006, p. 291-294) » D’où vient que la première profession de foi musulmane soit identique à la profession de foi arienne : « Il n’y a de Dieu que Dieu ! Que soit loué l’Envoyé de Dieu (Jésus !) » ?

— 7 Comment les musulmans peuvent-ils croire que Mahomet est le dernier et le plus grand des prophètes (6.163), puisqu’Allah dit que c’est Jésus (2.253) ?

— 8 Le Coran attribue à Mahomet le titre de sceau des prophètes (33.38). Or, cette appellation était déjà utilisée par le judaïsme pour désigner Malachie, l’auteur du dernier livre prophétique de la Bible. Le fondateur du manichéisme, Manî (+277), qui se considérait comme le plus grand des prophètes (dont faisaient partie Bouddha et Zarathoustra), s’était attribué les titres de sceau des prophètes et de Paraclet (Jn 14.16 ; voir K 2+). Et les Ahmadis considèrent eux-aussi leur fondateur, Mirza Ghulam Ahmad, comme le nouveau Sceau des prophètes. Qu’Allah ait donc lui-aussi donné ces titres à Mahomet, est-ce vraiment très original ?

— 9 Un Prophète est un envoyé de Dieu pour préparer la venue du Messie, le Sauveur du monde (Mt 11.9,11 ; Lc 1.17), que saint Jean-Baptiste a publiquement désigné en la personne de Jésus (Jn 1.30-34). En retour, Jésus l’a présenté comme le dernier des prophètes et le plus grand des hommes (Mt 11.11-13). Comment Mahomet serait-il le dernier des prophètes (33.40) ?

— 10 Comment Allah peut-il affirmer que Mahomet est le dernier et le plus grand des prophètes (6.163), et jurer ne pas faire de différence entre les prophètes (2.136 ; 3.84) ?

— 11 Comment Mahomet peut-il avoir été envoyé à un peuple à qui aucun messager n’avait été envoyé (28.46 ; 32.3 ; 34.44 ; 36.2-6 ; 62.2), s’il a été envoyé aux juifs et aux chrétiens (5.19) ? Et en Arabie, Abraham et Ismaël n’avaient-ils déjà été envoyés (2.125-129), ainsi que Houd et Salih (5.65 ; 11.50-89 ; 46.21) ? Ismaël n’avait-il pas déjà reçu le Coran (3.84) ? Qu’en a-t-il donc fait ? L’a-t-il lui aussi falsifié ?

— 12 Comment Mahomet peut-il avoir vu quelque chose d’Allah (53.1-18 ; 81.20-24) puisqu’Allah dit que c’est impossible (6.102-103 ; 42.51) ?

— 13 Puisque Mahomet ne connaissait pas Allah (6.50), comment aurait-il pu juger si ce qu’il recevait venait de lui ? Pour éliminer menteurs et affabulateurs, la loi a prévu que toute déposition doit être confirmée par au moins deux témoins (Nb 35.30 ; Dt 17.6 ; 19.15 ; Ruth 4.9-11 ; Is 43.9 ; Jr 32.10,12 ; Mt 18.16 ; 26.60 ; Lc 1.2 ; 24.48 ; Jn 3.28 ; Ac 1.8 ; 2.32 ; 6.13 ; 2 Co 13.1 ; 1 Tm 5.19 ; 6.12 ; 2 Tm 2.2 ; He 10.28 ; 2 P 1.16 ; Ap 11.3). Or, à la différence de Moïse (Ex 20 ; Dt 5), ou de Jésus (Mt 17.1-13 ; Lc 3.21-22 ; Jn 12.20-30), Mahomet n’a reçu sa révélation en présence d’aucun témoin. Dès lors, pourquoi le croire ?

— 14 Un miracle étant ce que seul Dieu peut faire témoigne en faveur de l’origine divine de la mission d’un envoyé de Dieu. Jésus a fait de si nombreux miracles que même Allah est obligé de le confesser (2,87 ; 3,46,49 ; 5,110,112-115 ; 19,24-26,30 ; 43,63 ; 61,6). Mais Mahomet n’a fait aucun miracle (6.35,37,109 ; 10.20 ; 13.7,27), aussi le grand savant musulman et philologue irakien, Al-Kindi (801-873) pose la question : « Montrez-moi une preuve ou un signe quelconque d’une seule œuvre merveilleuse réalisée par votre maître Mahomet, qui certifie sa mission et prouve qu’il commit ses massacres et ses pillages sur ordre divin (E.-M. Gallez, Le Messie et son Prophète, Éditions de Paris, 2005, T. 1, p.407) ». Pourquoi croire à l’origine divine de la mission de Mahomet ?

— 15 La légitimité de Mahomet viendrait de ce qu’il ne ferait que ce que les autres prophètes ont fait avant lui : transmettre aux hommes un livre divin contenant leurs devoirs envers le Créateur (2.136 ; 16.35 ; 24.54). Et pour rendre acceptable la mission de Mahomet, le Coran l’immerge dans la banalité de l’histoire prophétique en citant vingt-cinq autres prétendus prophètes, chiffre que les hadiths portent à cent-vingt-quatre-mille. Dans cette logique, Moïse a annoncé la venue de Jésus, comme Jésus a annoncé celle de Mahomet. Le Président de Lybie, M. Kadhafi, lors d’un voyage à Paris, débita cette mythologie : « L’erreur qui est commise aujourd’hui, c’est de penser que l’islam, c’est la religion de Mahomet. Non ! C’est celle de Jésus, de Moïse et de Mahomet, le dernier des prophètes. Croire en Allah, ses anges, ses prophètes, c’est ça l’islam. Jésus n’a pas été envoyé à l’Europe, mais aux Fils d’Israël, pour corriger la loi de Moïse. Ils ont essayé de tuer Jésus, mais, comme dit le Coran, ce n’était pas Jésus, mais un autre qui a été crucifié. La croix que vous portez n’a aucun sens, comme vos prières n’ont aucun sens. (Le Monde, 12/12/2007) » Pourquoi l’islam occulte-t-il le fait que Jésus est le Messie, et Lui seul (4.171) ?

— 16 « D’après Abou Hourayra, le Prophète a dit :Par Celui qui tient mon âme en sa main, la descente de Jésus fils de Marie est imminente. (Boukhari 6.496 ; Muslim 2.189) » Puisque Mahomet annonçait le Retour imminent de Jésus (4.159), comment Jésus aurait-Il annoncé la venue de Mahomet (61.6) ?

— 17 L’Histoire Sainte connaît plusieurs prophètes, mais un seul Messie, et l’islam aussi (4.171 ; 5.17,75). Or, si le Messie apporte le salut (Ac 5.31 ; 13.23 ; 1 Tm 1.1 ; 2 P 1.1,11), Sa mission est nécessairement ultime. Dès lors, comment Mahomet pourrait-il avoir été annoncé (61.6) par le Messie (5.75) ?

— 18 Pourquoi est-ce le Christ, et non pas Mahomet, qui assurera la suprématie mondiale à l’islam par le dernier combat apocalyptique (Voir G 18 ; N 6 ; O 5) ? Qui est le Mahdi devant mener avec Jésus la dernière guerre mondiale ? Autant de questions que l’islam laisse sans réponse, mais qui témoignent qu’une tradition fondatrice de l’islam a été occultée. Si les étapes de la conquête du monde étaient claires pour les nazaréens : émigration au désert, conquête de Jérusalem, reconstruction du Temple, retour du Christ pour la guerre finale (Voir Z 12+), elles ne le sont plus pour les musulmans qui ne savent rien du Mahdi ni du choix de Jésus. L’absence de Mahomet et la présence du Messie à ce moment décisif de l’Histoire (cf. Ap 16.14 ; 20.8) trahissent l’influence de la tradition nazaréenne qui, à l’origine de l’islam, misait sur le retour du Messie Jésus glorieux (cf. Ac 3.20-21 ; Ap 6.2 ; 19.11). Après les échecs des différents mahdis7 , que le djihad ait été confié à chaque musulman (9.44-45), devoir qui prime même sur celui d’obéir à Mahomet (33.62), n’est-ce pas un aveu que l’islam est perdu ?

— 19 Un texte non musulman (une lettre écrite par un juif), révèle que le rôle initial joué par Mahomet n’était pas celui de successeur du Messie que lui a fait endosser la légende abbasside, mais celui de prédicateur de l’espérance nazaréenne : « Il [Mahomet] proclamait la venue du Messie. (Doctrina Jacobi, V, 16,209, cité in Le Messie et son envoyé, op. cit. t. II, p.110) » Pour les nazaréens, en effet, Mahomet pouvait très bien jouer le rôle du prophète Elie (Mt 11.14) annonçant la venue du Messie glorieux. Puisqu’ils avaient déjà préféré Barabbas, quoi d’étonnant à ce que Théophane le Confesseur (758-817) écrive : « les juifs se sont attachés à Mahomet qu’ils tenaient pour l’un de leurs prophètes (Chronographia, II Leipsig, 1885) » ?

— 20 « Abou Houraira a rapporté que le Messager d’Allah avait dit : ‘Par celui qui tient ma vie entre ses mains, si vous ne commettez pas le péché, Allah vous détruira et vous remplacera par des gens qui pèchent et demandent ensuite pardon à Allah, qui leur pardonnera. (Muslim 2749 ; Livre 37, Hadith 6622 ; Livre 50, Hadith 13) » Le vrai Dieu invite-t-Il à pécher ?

— 21 Quoique les musulmans prétendent n’avoir pas de médiateur ni d’intercesseur auprès d’Allah, le Coran leur désigne à cet effet Mahomet : « Si vous aimez Allah, suivez-moi ; il vous aimera et pardonnera vos péchés. (3.31) » Mais puisque Mahomet est reconnu pécheur (18.110 ; 40.55 ; 47.19 ; 48.1-2 ; 80.1-12), et qu’aucun pécheur ne peut porter les péchés d’autrui (17.15 ; 39.7), comment Mahomet pourrait-il obtenir le pardon des péchés ? Et en quoi Jésus aurait-Il failli à Sa mission de Rédempteur qu’il faille Le remplacer par Mahomet ? En s’attribuant l’œuvre propre du Christ qui est le salut éternel par le pardon des péchés (Ac 10.43 ; 1 Jn 3.5 ; 4.10), l’humanité peut-elle avoir pire ennemi que Mahomet ?

— 22 Est-ce que les musulmans pourront bénéficier d’un intercesseur au jour du Jugement Dernier ? Allah dit tantôt qu’aucun intercesseur ne sera agréé (2.122-123,254 ; 6.51 ; 82.18-19), tantôt le contraire (20.109 ; 34.23 ; 43.86 ; 53.26) … Comment Allah peut-il présenter Mahomet comme intercesseur (3.159 ; 4.64 ; 47.19 ; 63.5) et lui dire que cette affaire ne le concerne pas (3.128) ? Mais surtout, comment Allah peut-il se présenter lui-même comme intercesseur (6.70 ; 32.4) ? 

— 23 Comment croire qu’obéir à Mahomet soit obéir à Dieu (4.80), puisque Mahomet était un pécheur (40.55 ; 47.19 ; 48.2 ; 80.1-12 ; 18.110) ?

— 24 Si Mahomet est autorisé à faire parfois ce que bon lui semble (24.62 ; 59.7), lui obéir comme à Dieu même (3.132), n’est-ce pas élever Mahomet au rang de divinité ?

— 25 Si les décrets immuables et éternels d’Allah sont décidés en fonction de la volonté de Mahomet (33.36), qui est vraiment Allah ?

— 26 Comment les musulmans peuvent-ils se soumettre aux décisions de Mahomet (4.59 ; 8.1 ; 33.36), puisque celles-ci sont rapportées par des centaines de milliers de hadiths ? Et qui est, à l’authenticité douteuse pour le plus grand nombre ?

— 27 Si Jésus est la Parole de Dieu et la Vérité (3.45 ; 4.171 ; 6.73 ; 19.34 ; 16.40), que dire après la Parole de Dieu, ou de plus que la Vérité ?

— 28 Si le Coran, qui s’adresse à Mahomet (2.93 ; 3.73 …), est la parole éternelle de Dieu, alors, soit Mahomet est éternel, soit le Coran ne l’est pas. Dans les deux cas, qu’est-ce que l’islam ?

— 29 Les musulmans, s’appuyant sur Mt 10.5-6, enseignent que Jésus n’était venu que pour le peuple juif, et Mahomet pour l’humanité entière (7.158 ; 34.28). Or, non seulement Dieu avait déjà envoyé Jonas prêcher le salut aux païens, conformément à la vocation d’Israël d’apporter au monde la connaissance de l’unique et vrai Dieu (Is 2.3 ; Jr 4.1-2 ; Ps 21.28-29 ; Ps 66 ; Tb 13.13-14 ; Mi 4.1-3 ; Za 14.9,16 ; Jonas 1), mais Jésus a prêché en territoire païen (Mt 15.21-28 ; 16.13-20 ; Lc 9.51-56 ; Jn 4). Il a ensuite envoyé ses disciples pour, de toutes les nations, faire des chrétiens (Mt 13.36 ; 24.9,14 ; 26.13 ; 28.19 ; Mc 13.10 ; 16.15 ; Jn 17.20-23 ; Ac 1.8 ; 9.15 ; 15.7-8 ; 1 Co 12.13 ; Ga 3.7,14). N’est-ce pas que l’Église s’était répandue dans le monde entier y donnant le salut éternel (Ac 8.4,26-40 ; 9.19) bien avant que l’islam prétende s’arroger cette mission (voir N 1+) ?

— 30 Allah demande aux musulmans de prier pour Mahomet (33.56). Mahomet n’est donc pas au paradis d’Allah, sans quoi il serait inutile de prier pour lui. De fait, Mahomet a reconnu ignorer quel serait son sort (46.9). Si donc, à la différence de Jésus, que le Coran confesse être sans péché (19.19) et déjà au Paradis (4.158), le fondateur de l’islam n’a pas réussi à se sauver, comment les musulmans peuvent-ils mettre leur confiance en lui ?

— 31 De qui vaut-il mieux être le disciple : d’un pécheur (48.2 ; 40.55 ; 47.19 ; 80.1-12 ; 18.110), mort et enterré, qui attend d’être jugé (46.9), ou de Jésus, déjà au Ciel, d’où Il reviendra pour le Jugement dernier (4.158-159,172-174 ; Boukhari 3,43,656 ; 4,55,657) ?

— 32 La vie de Mahomet est pleine de contradictions : il fulminait contre l’idolâtrie, mais jurait comme un païen (92.1 ; 100.1), il prêchait le monothéisme, mais accomplissait des rites polythéistes, tout en leur donnant un sens prétendument biblique. Ainsi, le pèlerinage à La Mecque est calqué sur celui à Jérusalem : les pèlerins doivent faire sept fois de suite le trajet (environ 400 m) entre les deux collines Safa et Marwa comme le faisaient les Juifs entre les deux collines du Mont des oliviers à Jérusalem. Non loin de la Kaaba, qui aurait été construite par Abraham et son fils Ismaël, les pèlerins vont boire l’eau de la source de Zamzam, mais en souvenir d’Agar cherchant de l’eau. Vêtus de blancs et rasés comme des brahmanes, ils lancent vingt-et-un (3×7) cailloux contre trois piliers, les trois filles d’Hubaal identifiées à des démons (Voir T 1). Ils tournent sept fois autour du bâtiment de la Kaaba (Une fois pour chacune des sept planètes principales du système solaire. La circumambulation lévogyre est un emprunt à Israël : Cf. Jean-Marie Mathieu, Les bergers du soleil, Éd. DésIris, 1998, p.30-31), et y embrassent une pierre noire enchâssée en une vulve (Muslim, 7, 2895), et maints autres rituels magiques (5.95-98 ; 16.66,79 ; 22.27-34 ; Voir X 7).8  Parmi ceux à qui la prédication judaïsante avait enseigné l’abomination du polythéisme, certains s’interrogèrent sur la contradiction apportée par ces usages païens. Aussi Allah dut-il rassurer ces consciences troublées : « Safa et Merwa sont des monuments d’Allah. Celui qui fait le pèlerinage de La Mecque ou qui visitera la maison sainte ne commet aucun péché, s’il fait le tour de ces deux collines. (2.158) » Et les musulmans reprochent aux chrétiens d’avoir paganisé leur religion ?

Quelques images montrant l’antiquité du culte musulman :

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Monnaie de Septime Sévère (145-211) figurant le temple du dieu de la lune et sa pierre sacrée.

Pièce de monnaie d’Uranius Antonius (248-254) avec son croissant de lune et sa pierre noire.

Vénération de la Pierre noire de La Mecque, toujours sous les auspices du Croissant.

— 33 Si Noé était musulman (10.71), comme l’étaient Adam (2.37), Abraham (2.127-133 ; 3.67 ; 28.52), certains Égyptiens (26.51), Moïse (7.143), Salomon, et tant d’autres (27.38-45), comment Mahomet peut-il dire qu’il est le premier musulman (6.14,163 ; 39.14) ?

— 34 Comment Mahomet peut-il être le premier musulman (6.14,162 ; 39.14), si Allah lui a préféré Moïse (7.144) ?

— 35 Comment Mahomet aurait-il pu avoir été un prophète (Mt 11.13 ; 13.17 ; 26.57 ; Lc1.70 ; 18.31 ; 24.25,27,44 ; Jn 1.45), puisque le Coran reconnaissait que le Messie était déjà venu (4.171 ; 5.17,72,75) ?

— 36 Alors que Jésus voulut être pauvre et prêcha l’esprit de pauvreté (Lc 14.33 ; 16.13 ; 18.24-25), et que la gratuité authentifie une mission divine (Mt 10.8 ; Coran 6.90 ; 12.104 ; 26.109), Allah commande guerres et pillages (4.74,101), attribuant le 1/5e des butins à Mahomet (8.1,41 ; 59.6-7). Or, s’il ne faut pas suivre un messager demandant un salaire (36.20-21), pourquoi les musulmans suivent-ils Mahomet ?

— 37 Les sources musulmanes présentent Mahomet sous les traits d’un pillard rusé : « Quand l’apôtre d’Allah avait l’intention de conduire une expédition de pillage — ce qui dans le cas du Prophète constituait un aspect du djihad —, il employait une formule équivoque pour faire croire qu’il allait dans une autre direction (Boukhari 52.197) ». Il est à noter que les premières biographies de Mahomet étaient appelées Livre des rezzou (pl. de razzia). Mais comme finalement le 1/5e des butins ne suffisait pas à Mahomet (8.41), Allah lui en octroya la totalité : « Ils te demandent sur le butin. Dis : “Le butin est à Allah et à son envoyé.’’ (8.1) » Non seulement Allah est intéressé par du butin, mais si tout ce qui existe lui appartenant, appartient aussi à Mahomet, pourquoi condamner l’associationnisme (31.13) ?

— 38 Y a-t-il un acte immoral que la révélation de Mahomet ne justifie pas : la manipulation mentale (5.101), le parjure (66.2), la misogynie (2.282, 4.34), la polygamie (4.3), le viol (4.24), la pédocriminalité (4.127 ; 65.4), l’inceste (33.50), le parjure (2.225), la haine (60.4), la torture (5.33 ; 8.12), les amputations (5.38), l’esclavage (16.71), la vengeance (2.194), le meurtre (4.89 ; 9.5), le terrorisme (9.111), le génocide (9.5,30) ? Sa biographie rapporte l’extermination de sa main des neuf cents hommes de la dernière tribu juive de Médine, les Banou Qorayza (8.67), dont les femmes et les enfants furent vendus, au motif que cette tribu aurait eu l’intention de violer son traité (8.58). Pour légitimer ce dernier crime, une révélation d’Allah fut envoyée : « Allah a fait descendre de leurs forteresses ces gens du livre […]. Vous en tuiez une partie et réduisiez l’autre en esclavage (33.26) ». Allah couvre de son autorité les faits et gestes de son envoyé, l’assiste avec ses anges lors de ses expéditions (8.9), répond par d’opportunes révélations à toute question gênante le concernant jusqu’à légaliser ses fautes (50.45 ; 66.1-5 ; 33.3-37), encourage ses bas instincts comme son abjecte brutalité (33.36-38). Mahomet prit pour onzième épouse la ravissante Safiya le jour même où il massacra son mari, son père, son frère, sa famille et sa tribu des Banu Nadir : « Cette jeune femme juive venait de se marier et son mari venait d’être égorgé comme tous les défenseurs vaincus. Le Messager se l’attribua et l’emmena avec lui. Alors que nous arrivions à la vallée de Sahba, Safiya fut en état de pureté légale [très important !] et le prophète consomma le mariage avec elle. Après quoi il fit préparer de la pâte de dattes au beurre pour repas de mariage (Ibn Hicham, Sira II, 240-241 ; Al-sirât al nabawiyya Éd. Tadmurf, Beyrouth, 1978, Tome III pp.183-184 ; Boukhari, 1.8,367 ; 16.74) ». Allah justifie la cruauté de son envoyé : « Ô Prophète ! Combats les mécréants et les hypocrites et sois dur avec eux ! (66.9 ; voir U) ». Mahomet ne supporte pas la critique : « Puis la poétesse Asma Bint Marwan, mère de cinq petits enfants, écrivit une poésie critiquant les Arabes pour avoir laissé Mahomet assassiner un vieil homme. Apprenant ses dires, Mahomet demanda : N’y aura-t-il personne pour me débarrasser de la fille de Marwan ? Umayr ibn Adi se porta volontaire et la poignarda dans son lit, alors qu’elle donnait la tétée à son plus jeune enfant. Lorsque, pris de remords, Umayr exprima ses craintes d’être puni de ce meurtre par Allah, Mahomet le rassura : Même deux chèvres ne se disputeraient pas pour cela ! Le jour après l’assassinat de Bint Marwan, les Banu Khatma devinrent musulmans, parce qu’ils avaient vu la puissance de l’islam (Abu Daoud, Livre 38, 4348) ». La sourate 111 est tout entière consacrée à la torture jusqu’à ce que mort s’en suive d’Abu Lahab, l’un de ses opposants, qui, après avoir été spolié de ses biens, eut les mains tranchées, tandis que sa femme était réduite en esclavage. Voici quelques hadiths, parmi tant d’autres du même tonneau : « Les musulmans d’Oukl, ayant tué le berger de Mahomet et volé ses chamelles, furent par lui condamnés à avoir les mains et les pieds tranchés, les yeux crevés, et à être jetés au soleil, où, durant leur agonie, ils suppliaient qu’on leur donnât de l’eau, ce qu’on leur refusa. Ils mordirent la terre. (Moussa ‘Abdallah-Yaacoub, op. cit., p.434) »9 ; « Quand l’apôtre d’Allah eut coupé les pieds et les mains de ceux qui avaient volé ses chameaux et qu’il leur eut enlevé les yeux avec des clous chauffés à blanc, Allah le gronda et lui révéla : La punition de ceux qui font la guerre à Allah et à son apôtre et qui les affrontent pour semer la discorde sera l’exécution [par décapitation] ou la crucifixion. (Récit d’Abu Zinad, Daoud XXXVIII 4357. Cf. Coran 5.33) » ; « L’apôtre d’Allah a lapidé à mort une personne de la tribu des Banou Aslam, un Juif et sa femme. (Muslim XVII 4216) » ; « L’envoyé d’Allah m’envoie chez un homme qui a épousé la femme de son père. Il m’a ordonné de lui couper la tête et de prendre ses biens. (Daoud XXXVIII 4442) ». Etc. Selon Ibn Taymiya (1263-1328), juriste favori des salafistes, Mahomet a dit : « Je suis le prophète du carnage. Je suis un rieur sanglant. (Traité de droit, 8-9 ; J.-P. Charnay, Principes de stratégie arabe, Paris, l’Herne, 1984, p.510) », et selon Boukhari : « J’ai reçu l’ordre de combattre les gens tant qu’ils ne diraient pas : Il n’y a pas d’autre divinité qu’Allah. (Les Traditions islamiques, titre 96, chap.28, t.4, p.577) ». En quoi Mahomet se distingue-t-il d’un chef de gang, sinon en cela qu’il justifie ses crimes par la volonté d’Allah ? Est-il vraiment le libérateur auquel aspire l’humanité ?

— 39 La bienveillance d’Allah pour son envoyé était sans faille. Par exemple, lorsque Mahomet jeta son dévolu sur Zaynab, la femme de son fils adoptif Zaïd, Allah ne le menaça pas de ses terribles châtiments comme il le faisait pour les autres pécheurs de cette espèce (24.2 ; 25.68-69), mais il abolit l’adoption (33.37-38), en sorte que Zaïd n’étant plus son fils adoptif, et moyennant le divorce qu’Allah exigeait de lui10 , Mahomet put épouser sa belle-fille ! L’interdiction de l’adoption en islam trouve là son origine (33.4-5).11 Mahomet jouit de privilèges l’établissant au-dessus de la loi et de la morale. Ce qui ne l’empêche pas, dans son cynisme, de se présenter comme l’humble exécutant de l’ordre divin : « Nous te l’avons donnée pour épouse […] l’ordre d’Allah sera chose faite (33.37) ». Et comme l’amour d’Allah pour son prophète n’a pas de limite, Allah prévient jusqu’à sa possible jalousie posthume en ordonnant à ses épouses de jamais se remarier, car « ce serait un énorme péché (33.53) » ! Une autre sourate sert à justifier la liaison du dit prophète avec Marie, une de ses esclaves coptes (66). : Si de sa propre autorité Mahomet avait dit : « Votre compagnon ne s’est pas égaré et n’a pas été induit en erreur et il ne prononce rien sous l’effet de la passion (53.2-3) », cela aurait paru suspect, mais puisque c’est Allah qui l’affirme, quel musulman pourrait douter de lui ?

— 40 « Votre prophète est pour vous un excellent modèle. (33.21) » Comment Mahomet pourrait-il être un excellent modèle puisque le Coran ne dit pratiquement rien à son sujet ?

— 41 Pour avoir abusé d’un nombre incalculable de femmes (33.50), volé (8.1), tué (9.111), Mahomet n’a pas été fouetté ni amputé (5.38 ; 24.2). Pourquoi ne l’a-t-il pas été ?

— 42 L’apologétique musulmane va jusqu’à présenter Mahomet comme le libérateur de la condition féminine : « Une des premières mesures que Mahomet prend, c’est d’interdire d’enterrer vivante une femme. Quand Mahomet arrive, c’est une libération ! (Famille et éducation, n°514, p.59-60 ; Cf. Coran 81.8) ». Comme si le christianisme n’avait pas déjà contesté toute inhumanité, de quelque coutume ou loi qu’elle se revendiquât ! Comme si, lorsque vint l’islam, les juifs et les chrétiens, arabes ou non, enterraient vivantes leurs fillettes ! Et si la plupart des musulmans croient encore que Jésus vécut dans la plus parfaite continence, c’est parce qu’ils ignorent cette révélation d’Allah à Mahomet : « Nous avons envoyé avant toi des messagers, et leur avons donné des épouses et des descendants. (13.38) » Être prophète en islam vaut quelques faveurs. Allah s’empresse d’énoncer les catégories de femmes qu’il offre à la libido de Mahomet, et légitime sans état d’âme le sort des esclaves sexuelles : « Ô Prophète ! Nous t’avons permis tes épouses à qui tu as donné leurs salaires, ce que ta main droite possède de ce qu’Allah t’attribue [tes esclaves], les filles de ton oncle paternel, les filles de tes tantes paternelles, les filles de ton oncle maternel et les filles de tes tantes maternelles qui avaient émigré avec toi et [toute] femme croyante si elle se donne au Prophète, si le Prophète veut l’épouser. [Ceci est] voué [seulement] à toi, hors des croyants […] (33.50) ». Mahomet peut-il être le modèle des musulmans (33.21) sans être soumis à leur loi ?

— 43 « Les femmes de la lignée du Prophète de l’islam sont ménopausées à l’âge de soixante ans. Les autres à cinquante ans révolus. (Ayatollah Khomeny, Principes politiques, philosophique, sociaux et religieux, Éditions Libres Hallier, 1979, La femme et ses règles, 5) » Qui pourrait encore douter que Mahomet soit le prophète d’Allah ?

— 44 Le fait que Mahomet, malgré ses nombreuses femmes (33.50-53), fut sans descendance mâle (33.40), est bien étonnant, et manifeste clairement une malédiction (52.39 ; 53.21-22 ; 4.117). Cela ne correspond-il pas à l’écriture de l’histoire par les Omeyyades cherchant à fonder leur légitimité ailleurs que sur la dynastie d’Ali, cousin et gendre de Mahomet, qu’ils venaient de massacrer ?

— 45 « L’apôtre d’Allah a dit : ‘’Ô Unaïs ! Va voir la femme de cet homme et si elle confesse l’adultère, alors lapide-la à mort’’. (Boukhari 38.508) » ; « L’envoyé d’Allah a dit : ‘Quand un homme célibataire commet l’adultère avec une femme célibataire, ils recevront cent coups de fouet et seront bannis un an. Dans le cas où ils sont mariés, ils recevront cent coups de fouet et seront lapidés à mort’‘. (Muslim 17.4191) » ; « La lapidation est un devoir envoyé par le livre d’Allah pour les hommes et les femmes mariés qui ont commis l’adultère si la preuve est établie, s’il y a grossesse ou aveu. (Muslim 17.4194) » Il est très fréquent qu’un tribunal islamique condamne à la prison et jusqu’à deux cents coups de fouet une femme, voire une enfant, ayant eu l’impudence d’être victime d’un viol ! (Alors que le Coran n’en demande ‘’que’’ cent, cf. 24.2 ; Cf. Enyo, op. cit., p.203) En comparaison, lorsque l’on amena à Jésus une femme surprise en flagrant délit d’adultère pour L’accuser de renier la Loi de Moïse s’Il S’opposait à ce qu’elle soit lapidée, ou pour L’acculer à Se renier en donnant Son accord à ce qu’elle le soit, Jésus ouvrit un chemin nouveau entre le péché de cette femme et la sainteté exigée par Dieu, celui de la Miséricorde (cf. Jn 8.1-11). Il renvoya chacun à son propre péché et à son propre besoin d’être pardonné : on ne saurait demander à Dieu pour soi-même la miséricorde que l’on refuse de donner soi-même à autrui. Telle est la véritable justice que le Père attend de nous ici-bas et qu’Il nous a révélé en Son Fils. « Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre », répondit Jésus à ceux qui voulaient lapider cette malheureuse femme. Puis, après qu’ils soient tous partis en commençant par les plus âgés, se tournant vers elle, Il lui dit : « Moi non plus Je ne vous condamne pas. Allez, et ne péchez plus. » Comment les musulmans peuvent-ils prétendre identiques les enseignements de Moïse, Jésus, et Mahomet (3.84 ; 4.152) ?

— 46 « Mahomet […] a séduit les peuples par des promesses de voluptés charnelles au désir desquelles pousse la concupiscence de la chair. Lâchant la bride à la volupté, il a donné des commandements conformes à ses promesses, auxquels les hommes charnels peuvent obéir facilement. En fait de vérités, il n’en a avancé que de très faciles à saisir par n’importe quel esprit médiocrement ouvert. Par contre, il a entremêlé les vérités de son enseignement de beaucoup de fables et de doctrines des plus fausses. Il n’a pas apporté de preuves surnaturelles, les seules à témoigner comme il convient en faveur de l’inspiration divine, quand une œuvre visible qui ne peut être que l’œuvre de Dieu prouve que le docteur de vérité est invisiblement inspiré. Il a prétendu au contraire qu’il était envoyé dans la puissance des armes, preuves qui ne font point défaut aux brigands et aux tyrans. D’ailleurs, ceux qui dès le début crurent en lui ne furent point des sages instruits des sciences divines et humaines, mais des hommes sauvages, habitants des déserts, complètement ignorants de toute science de Dieu, dont le grand nombre l’aida, par la violence des armes, à imposer sa loi à d’autres peuples. Aucune prophétie divine ne témoigne en sa faveur ; bien au contraire il déforme les enseignements de l’Ancien et du Nouveau Testament par des récits légendaires, comme c’est évident pour qui étudie sa loi. Aussi bien, par une mesure pleine d’astuces, il interdit à ses disciples de lire les livres de l’Ancien et du Nouveau Testament qui pourraient les convaincre de fausseté. C’est donc chose évidente que ceux qui ajoutent foi à sa parole, croient à la légère (Saint Thomas d’Aquin, Somme contre les Gentils, I,6, Paris, Cerf, 1993, p.27). En fait de motifs de crédibilité, outre la flatterie des bas instincts et la promesse d’une vie future remplie de plaisirs sensuels (37.41 ; 44.54 ; 52.17-24 ; 55.47-74 ; 56.12-40 ; 78.31-34), l’apologétique musulmane s’appuie sur la confiance aveugle en Mahomet. Or, Allah a-t-il associé quelqu’un à son commandement (18.26) ?

— 47 Jésus n’évangélisait pas les démons, puisqu’ils ne peuvent pas se repentir, mais Il les chassait (Mc 1.34 ; 5.1 ; 9.14). Mahomet, au contraire, prêchait le Coran aux démons (46.29 ; 72.1-13). N’apparaît-il pas alors que l’islam est une religion pour les démons ?

— 48 Mahomet sera l’accusateur lors du Jugement Dernier : « Soyez témoins contre les hommes, comme l’Envoyé sera témoin contre vous. (2.143) » N’est-ce pas le rôle du Démon d’accuser les hommes devant Dieu (Za 3.1 ; Ap 12.10) ?

— 49 Alors que la Bible se termine par l’assurance de la victoire du Christ et l’invitation à en recevoir gratuitement le salut, les deux dernières sourates du Coran montrent Mahomet dans la peur des démons, des sorcières, de la vengeance, de la nuit… comme si ses crimes le hantaient, et que, privé du secours de Dieu, il se découvrait trompé et livré au pouvoir du Démon … Serait-ce qu’Allah ne donne finalement ni paix ni salut ?

— 50 Selon les sources musulmanes elles-mêmes, Mahomet avait été ensorcelé (17.47 ; 15.6 ; Cf. 23.25,70 ; 34.8,46 ; 37.36 ; 44.14 ; 51.52 ; 52.29 ; 73.4). « D’après Aïcha, un homme du nom de Labid ibn al-A‘sam de la tribu de Bani Zaraïq enchantait l’Apôtre d’Allah jusqu’à ce qu’il commençât à imaginer des choses qu’il n’avait pas vraiment faites. (Boukhari 7.658) » Toujours d’après Aïcha : « On faisait de la magie sur l’Apôtre d’Allah au point qu’il disait avoir eu des rapports sexuels avec ses femmes alors qu’il n’en avait pas eus … (Boukhari 7.660) » ; « Les témoins disaient que Mahomet avait des syncopes au cours desquelles il avait de l’écume aux lèvres et des rugissements analogues à ceux d’un jeune chameau. (Karl Pfander, Mizanu‘l Haqq, Mahomet ou Jésus, Éditions de Paris, 2007) » Jésus chassait les démons. Qui est le plus digne de confiance : un possédé ou Celui qui chasse les démons ?

— 51 N’est-ce pas suspect qu’Allah chante les louanges de Mahomet par la bouche de celui-ci : « Par la grâce de ton Seigneur, Mahomet, tu n’es pas un possédé. Et tu auras une récompense éternelle, car tu es d’une moralité éminente ! (68.2-4) » ?

— 52 Si Allah récite les versets du Coran (45.6), c’est donc qu’il les a appris, s’il les a appris, c’est qu’il ne les connaissait pas, s’il ne les connaissait pas, qui les lui a appris ? Et pourquoi demande-t-il à Mahomet de ne pas le précéder dans cette récitation (75.16) ? Mahomet connaissait-il le Coran mieux que lui ?

— 53 Selon la tradition musulmane, les cinq prières quotidiennes trouvent leur origine lors du voyage nocturne de Mahomet de La Mecque au septième ciel (17.1) avec une escale à Jérusalem, à la mosquée Al Aqsa (qui n’existait pas encore…). Allah exigea alors cinquante prières par jour, mais, grâce au talent de négociateur de Mahomet, leur nombre fut réduit à cinq (Boukhari 1,8,345). L’islam est-il la religion d’Allah, ou celle de Mahomet ?

— 54 « Ô croyants ! Obéissez à Allah, obéissez au Prophète et à ceux d’entre vous qui détiennent le pouvoir. (4.59) » Comment les détenteurs du pouvoir en islam ne mettraient-ils pas tout leur zèle à promouvoir et défendre l’honneur de Mahomet ?

— 55 Comment les musulmans peuvent-ils être assurés de ne pas être couverts d’ignominie avec Mahomet (66.8), puisque tel est le sort de ceux qui vont en Enfer (3.192), et qu’Allah enverra tout le monde en Enfer (19.71) ?

— 56 Jésus a déjà parlé de Mahomet (Voir I 18) : « Gardez-vous des faux prophètes. […] Vous les reconnaîtrez à leurs fruits : cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des ronces ? (Mt 7.15-20 ; 24.4,11,24) ». Six siècles avant sa venue, l’islam était déjà connu : « Le voilà l’Antichrist : Il nie le Père et le Fils ! Quiconque nie le Fils ne possède pas non plus le Père. Qui confesse le Fils possède aussi le Père. (1 Jn 2.22-23 // Coran 2.116 ; 4.171 ; 10.68 ; 19.92,35 ; 23.91 ; 39.4 ; 43.81) » Avec Bossuet, les chrétiens ont toujours confessé que « Cette religion monstrueuse a pour toute raison son ignorance, pour toute persuasion sa violence et sa tyrannie, pour tout miracle ses armes, qui font trembler le monde et rétablissent par force l’empire de Satan dans tout l’univers. (Bossuet, Panégyrique de saint Pierre Nolasque, Paris, 29.01.1665) » Mahomet ne s’identifie-t-il pas au faux-prophète de l’Apocalypse (Ap 20.10), et l’islam n’est-il pas d’autant plus démoniaque qu’il se prétend d’origine divine ? Mahomet, les imams, et tout musulman cherchant à islamiser, ne sont-ils pas maudits : « Quand nous-mêmes, quand un ange venu du Ciel vous annoncerait un Évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit maudit ! Nous l’avons déjà dit et nous le répétons, si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit maudit ! (Ga 1.8-9 ; Cf. aussi 1 Tm 6.3-5) » ?

  1. Voir notes 145 et 251 au sujet de la mention de MHMD en des textes plus récents attribués à Thomas le Presbyte et à Sébéos, mais à l’authenticité contestée. []
  2. À titre de comparaison, à la même époque, la France, pourtant moins cultivée que l’Égypte, la Syrie ou la Mésopotamie, nous livre l’histoire de ses rois et maires du palais : Clotaire II, Dagobert I, Pépin de Herstal, Charles Martel, Pépin le Bref, Charlemagne… de ses évêques, tels saint Ouen de Rouen, saint Omer de Thérouanne, saint Césaire d’Arles, Sidoine Apollinaire de Clermont, saint Grégoire de Tours, saint Léger d’Autun, saint Eloi de Noyon, etc…  []
  3. La mort de Mahomet est datée de 632 … La chronique de Thomas le Presbyte indique que « Dans l’année 945, le vendredi 4 février, il y a eu une bataille entre les Romains et des Tayyaye de MHMT en Palestine, à 12 miles à l’est de Gaza. Les Romains ont fui, laissant derrière eux le patriarche Bryrdn, que les Tayyaye ont tué. Quelque quatre mille pauvres villageois de Palestine ont été tués là, chrétiens, juifs, samaritains. Les Tayyaye ont ravagé la région entière ». Cette brève notice sur Mahomet, traduite d’un original arabe, a été ajoutée au corpus au VIIIe siècle, car elle est sans rapport avec ce qui la précède et ne va pas au-delà de l’an 640. Le texte est un fatras incohérent, composé d’éléments de nature et de provenance variées, présentées dans le plus grand désordre chronologique. Pour Carl Anton Baumstark, est désespérée toute tentative de trouver une unité littéraire à ce matériau dont Thomas-le-Presbyte n’est pas l’auteur, mais le compilateur, totalement inconnu par ailleurs. []
  4. http://archive.aramcoworld.com/issue/201503/coins.of.two.realms.htm []
  5. Comment expliquer la mention du dinar dans le Coran (3.75), sachant que cette monnaie d’or a été frappée par le cinquième calife Abd el-Malik, soixante ans après la mort de Mahomet ? []
  6. Il est à noter que le Bien-Aimé figurant en ces inscriptions désigne non pas Mahomet mais Jésus. Cf. Oleg Grabar, La Formation de l’art islamique, Flammarion, 1992, p.79-84. []
  7. Ibn al Hanifiya (VIIe s.) ; Salih ibn Tarif (VIIIe s.) ; Mahomet ibn Hasan Ibn Ali (IXe s.) ; Said ibn Hussayn et al-Hakim Ibn Amr Allah (Xe s.) ; Mahomet ibn Abdullah ibn Tumat (XIIe s.) ; Syed Mahomet Jaumpuri (XVe s.) ; Siyyid Ali Mahomet, Mirza Ghulan Ahmad et Mahomet Ahmad (XIXe s.) ; Sayyid Mahomet Abdullah Hassan et Mahomet Abdullah al Querishi (XXe s.) … []
  8. Si le savant Al-Ghazali n’a pu s’empêcher d’écrire : « Le pèlerinage est la chose la plus irrationnelle qui existe dans l’islam. Nous effectuons des gestes et des rites absolument irrationnels », il s’est empressé de légitimer aussitôt l’islam : « Ainsi le pèlerinage est le lieu où l’on peut, mieux que dans tout autre, démontrer notre foi parce que la raison n’y comprend rien et que seule la foi nous fait faire ces gestes. L’aveugle obéissance à Allah est la meilleure preuve de notre islam. (Abou Hamid al-Ghazali, Du fait de vivifier les sciences religieuses, vol. 1, Livre 7, chap. 3, section 2, Beyrouth, 1992. Cité par Samir Khalil Samir, op. cit.) » []
  9. Selon un autre hadith (Boukhari 56,152,1), c’est à huit hommes malades de la tribu des Oklites que le Prophète a infligé ce châtiment, et ce parce qu’ils doutaient de l’origine divine de la médication que Mahomet prescrivait, à savoir : boire de l’urine de chameau (Boukhari, 7,71,590). []
  10. Le mot séide est la forme francisée de Zaïd. Un séide est un homme d’un dévouement aveugle et fanatique. []
  11. La kafala n’a rien à voir avec l’adoption telle que nous la connaissons, puisqu’elle ne crée pas de lien de filiation, ne permet pas à l’enfant d’hériter ni de porter le nom de famille de qui l’a recueilli, et n’est possible que si au moins un des deux adoptants est musulman. Elle peut avoir lieu alors que les parents biologiques ne sont pas morts et même s’ils n’ont pas donné leur accord. Elle peut donc ne pas se distinguer du rapt, comme le montre encore le fait qu’elle n’interdise pas toute relation sexuelle entre l’adulte recueillant ou ses enfants naturels et l’enfant recueilli(e) qui peut être épousé(e) par l’un d’eux. Les enfants kafala deviennent d’autant plus facilement les esclaves de la maison que la kafala permet la répudiation à tout moment et sans motif. L’islamisation de la France est telle qu’en 2011 sa législation a intégré le principe de la kafala… []