En Islam, l’homme se sauve par son obéissance à la charia. Autrement dit, il n’est pas sauvé, mais il se sauve lui-même. Dans un rapport absurde de donnant donnant il s’imagine pouvoir traiter d’égal à égale avec Dieu et un jour être quitte vis à vis de Dieu, mais peut-on être jamais quitte vis à vis de Dieu ? Aussi, pour cacher ce non-sens absolu, l’islam le met-il en balance avec celui d’un Dieu qui sauve de façon arbitraire, sans relation avec les mérites de l’homme (Coran 2. 284 ; 3. 129 ; 4. 88, 143 ; 5. 18 ; 6. 39, 149 ; 7. 155 ; 29. 21 ; 74. 31).

 

À l’inverse, dans le christianisme, le salut est donné gra-tui-te-ment, aussi gra-tui-te-ment que ce que la vie sur terre nous est déjà donnée gra-tui-te-ment, et d’ailleurs, que pourrions-nous donner en échange ? Les chrétiens ne cherchent donc pas à gagner leur salut, mais à le re-ce-voir, et une fois reçu, à ne pas le perdre, et pour cela à le faire fructifier (Mt 24. 37-51 ; 25. 1-30 ; Mc 13. 33-37). Leurs bonnes œuvres ne leur servent à rien d’autre qu’à témoigner à Dieu leur joyeuse reconnaissance. Là se trouvent à la fois leurs mérites et l’exercice de leur liberté (Jc 2.12) ! Alors que dans toutes les religions les hommes vivent angoissés de ce qu’ils ignorent s’ils seront sauvés ou non, les chrétiens, eux, vivent dans la joie d’être déjà sauvés (Rm 5.8-11 ; 6.11-14,18,22,23 ; 7.6 ; 8.1 ; 1 Jn 5.18-20) ! Les perspectives sont radicalement inversées ! Telle est la Bonne Nouvelle de l’Évangile : en Jésus Dieu nous a tous sauvés ! 
Puisqu’en Adam la justice de Dieu nous a tous condamnés comme pécheurs – preuve en est que tous nous souffrons et mourons -, l’homme souillé par le péché ne pouvait pas s’approcher du Dieu trois fois saint (Is 6.3). Et cette situation aurait été sans issue… si Dieu ne nous avait envoyé le Messie (Jn 1.1-18 ; Coran 3.45 ; 4.171 ; 19.34 ; 21.91 ; 66.12), c’est à dire Sa Parole faite homme dans le sein de la Vierge pour S’offrir en sacrifice d’expiation et d’intercession au nom de chacun d’entre nous ! Par amour pour nous, Jésus a librement accepté de souffrir tout mal afin de le détruire dans Sa mort, et ainsi nous en délivrer. Comme l’avaient annoncé les Prophètes, le sacrifice d’Isaac, et ceux dans le Temple de Jérusalem : c’est par le Sacrifice du Christ que nous sommes sauvés (Gn 22.1+ ; Is 53.5 ; Mt 26.28 ; Ep 1.7 ; Ph 2.6-11 ; Col 1.14,20 ; 1 P 1.19,11 ; 2.21-25). La mort et la résurrection du Christ réalisent la victoire de Dieu sur Satan, la destruction définitive du Mal, le témoignage indépassable de la Bonté infinie de Dieu pour nous. Le temps n’existe plus dès lors que pour nous permettre de recevoir le Salut !
Pour masquer le fait qu’il n’a pas de solution face au péché, l’islam en arrive tout simplement à nier la réalité du péché, non seulement originel, mais même personnel, en enseignant qu’Allah est la cause de tout, du bien comme du mal (Coran 15. 39 ; 28. 68 ; 37. 96 ; 67. 2 ; 113. 2), en sorte que la réparation du péché n’a pas plus de sens que de reprocher aux hommes d’avoir péché, puisque cela revient à accuser Allah… Dieu n’a cependant pas permis que le Coran cache que Mahomet était un pécheur (Coran 33.56 ; 40.55 ; 47.19 ; 48.2), et l’a obligé à confesser que Jésus était sans péché (Coran 19.19), et aujourd’hui dans la gloire du Ciel (Coran 4.158). Les musulmans peuvent ainsi malgré tout, s’ils réfléchissent un peu, comprendre où se trouvent leur intérêt, et à qui il vaut mieux confier leur salut : à un pécheur qui n’a pas été capable de se sauver lui-même, ou à Jésus qui est saint et dans la gloire du Ciel ?

En islam il n’y a donc pas de ré-pa-ra-tion du péché : le diable et les damnés y gardent à jamais la gloire d’avoir réussi à offenser Dieu ! Et puisque le mal n’y est pas réparé, que Dieu y demeure éternellement offensé, il n’y a pas non plus de salut possible en Islam. C’est pourquoi tous ceux qui cherchent leur salut dans l’islam ne l’y trouveront jamais et vont en Enfer. « Nul ne va au Père QUE par Moi. » (Jn 14.6) dit Jésus. Seul Jésus en effet, parce qu’Il possède les deux natures, divine et humaine, réconcilie dans l’unité de Sa personne divine la divinité et l’humanité. C’est pourquoi Il dit encore : « Je suis Le chemin, La vérité et La vie » (ibid). Jésus a satisfait à la fois à la Justice, qui réclame le châtiment du péché, et à la Miséricorde en ayant obtenu le Salut pour les pécheurs. Gloire à Dieu qui nous a tant aimés !