Abbé Guy Pagès                                                                                                                  Le 23.03.12

Monsieur Daniel CANÉPA
Préfet de PARIS
5, rue Leblanc
75015 PARIS

Monsieur le Préfet,

En vertu de la neutralité de la République, « qui ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte », permettez-moi de vous demander de sanctionner la pratique du Maire de Paris organisant et finançant (pour près de 100 000 € l’an dernier !), et depuis 2001 déjà, la célébration de l’Aïd el-fitr, la fin du Ramadan. Ou alors, en vertu de la lutte contre la discrimination, je demande à  ce que soit pareillement organisée une fête de fin de Carême.

Que M. Delanoë vous ait répondu en 2011 que la fête de fin de ramadan est une « soirée culturelle » ne correspondant « à aucune fête musulmane » et n’ayant « pas pour objet de permettre l’accomplissement de certaines pratiques à caractère rituel » est faux et mensonger (Cf. Abû Dâwûd, 1134, http://www.mosquee-acmr.fr/index.php?page=aidelfitr). En affirmant quelque chose d’aussi grossièrement hypocrite, non seulement M. Delanoë s’est couvert de ridicule, et à travers lui la France en sa capitale, mais encore rendu coupable du délit de mensonge à l’égard de personne dépositaire de l’autorité dans l’exercice de ses fonctions (articles 441-1 à 441-6 du Code pénal).  

Je vous adresse cette lettre alors que les actes de Mohmaed Merah invitent notre pays à s’interroger sur la place qu’il doit accorder à l’islam, lequel a vocation de soumettre la terre entière à la charia : « Entre nous et vous, c’est l’inimitié et la haine à jamais jusqu’à ce que vous croyez en Allah ! » (Coran 60.4) ; « Faites la guerre à ceux qui ne croient pas en Allah ni au dernier jour, qui ne regardent point comme défendu ce que Allah et son apôtre ont défendu, et à ceux d’entre les hommes des Écritures qui ne professent pas la vraie religion. Faites-leur la guerre jusqu’à ce qu’ils payent le tribut de leur propres mains et qu’ils soient soumis. » (Coran 9.29) ; « Rien d’autre : le paiement de ceux qui refusent Allah et son messager, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que leur soient coupées la main et la jambe opposée, qu’ils soient expulsés de la terre ! » (Coran 5.33). Allons-nous continuer longtemps à nous laisser bercer par des propos mensongers tels ceux que le Maire de Paris vous a adressés ?

Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, mes respectueuses salutations,

Abbé Guy Pagès, Paris, le 23.03.12