Le père Makary s’approche, il le cherche, il l’a trouvé. Quoi ? Assis-toi.
Marcos, imam qui sera exorcisé : Je ne veux pas m’assoir.

Le père Abuna Makary : Au nom de Jésus-Christ, tu t’assois. Je t’ordonne au
nom de Jésus-Christ de t’assoir. Alors tu t’assois. Quel est ton nom ?
Non non, regarde. J’ordonne au nom de Jésus. Non, quand je dis au nom
de Jésus-Christ tu la fermes complètement. Tais-toi ! Quand je te l’ordonne
au Nom de Jésus-Christ, tu te tais totalement ! Et quand je te demande ton nom,
tu me dis ton nom. Au nom de Jésus-Christ, quel est ton nom ?

– Marcos, imam exorcisé : je suis jinn. Je suis un démon.

– Le père Abuna Makary : Tu es un démon ?

–  Marcos, imam exorcisé : Oui.

– Le père Abuna Makary : Non parle doucement au nom de Jésus-Christ. Quel est ton nom ?

– Marcos, imam exorcisé : Je suis Marcos.

– Le père Abuna Makary : Marcos ? T’es venu quand ?

– Marcos, imam exorcisé : Depuis longtemps. Je ne sais pas.

– Le père Abuna Makary : Celui qui me parle, c’est le démon ?

– Marcos, imam exorcisé : Oui.

– Le père Abuna Makary : Quel est ton nom, démon ?

– Marcos, imam exorcisé : Marcos.

– Le père Abuna Makary : Marcos ? Tu connais le Messie ?

– Marcos, imam exorcisé : Oui.

– Le père Abuna Makary : Qui est le Messie ?

– Marcos, imam exorcisé : Je le connais.

– Le père Abuna Makary : Qui est le Messie ?

– Marcos, imam exorcisé : Il est Dieu !

– Le père Abuna Makary : Le démon a été vaincu par Jésus.
“Je souffle trois fois et par trois je te rejette, toi, tes sortilèges
et tes envoutements à jamais.”

Toutes sorcelleries, toutes alliance et tout oeuvre satanique seront annulées.
2 ème souffle et 2ème jet … Au nom de Jésus de Nazareth, le Messie est
devant nous maintenant, présent avec nous, tu peux l’affronter ? Tu peux affronter le Messie ? Hein ? Le Messie te dis échappe toi et sort de lui. Le Messie t’ordonne de sortir de lui. Le Messie t’ordonne de sortir de lui. Le Messie t’ordonne de sortir de lui. Au nom de Jésus de Nazareth je t’ordonne : SORT !

– Le père Abuna Makary : Le microphone, donnez le microphone. Parle dans le mien, il est là.

– Marcos, imam exorcisé : Qu’est-ce que je vais dire encore ?

– Le père Abuna Makary : Dis ce que tu m’as dis.

– Marcos, imam exorcisé : Je suis venu depuis 2 semaines avec un frère nommé
Widad. La semaine passée, j’ai vu dans le rêve le père Makary et j’ai vu ici une photo de Jésus illuminée.

– “Jésus le menaça en disant : “Tais-toi, et sors de lui.” Et le précipitant au milieu, le démon sortit de lui sans lui faire aucun mal. (Lc 4.35)”

Sur les quelque quatre cents prêtres coptes que compte Le Caire, deux sont exorcistes. Deux fois par semaine, ils soulagent le quotidien des Egyptiens, chrétiens ou musulmans. Par la croix et par le verbe, ils les libèrent de leurs démons.

De noir vêtu, une croix en argent à la main, Abuna Makary s’approche sans hésiter des possédés, suivi par un garde du corps et des porteurs d’eau bénite. Abuna Makary commence toujours par le carré des hommes, à gauche de l’autel. Coptes et musulmans habités par le diable et harcelés par ses anges s’y côtoient en rangs serrés. Les yeux révulsés, ils se figent à l’approche du prêtre, tremblent au contact de sa croix, gémissent en sueur à son commandement : «Par le nom de Jésus-Christ notre Seigneur, je t’ordonne de sortir de ce corps.»

Sur les bancs en bois et les chaises en métal de la cathédrale Saint-Marc, on se bouscule pour assister une fois encore au combat du bien contre le mal. «Au nom de Jésus, quitte ce corps, au nom du Messie mort sur la Croix je te l’ordonne, quitte ce corps!»
La bouche ouverte, un premier possédé râle, essaie de se dégager de l’étreinte du garde du corps. A chaque éclaboussure d’eau bénite, il réagit comme à autant de brûlures. Le prêtre crie, maintenant, crache son ordre dans la bouche même du malheureux, applique la croix sur son front, empoigne ses cheveux. Soudain, l’homme s’effondre terrassé. Abuna Makary le réveille en criant : «Tu es guéri, reviens à nous, reviens à Yasukh al-Masih (Jésus le Messie, ndlr), réveille-toi!» Débarrassé du Malin, l’exorcisé retrouve ses esprits, fond en larmes, embrasse les mains du saint homme. Un millier de fidèles applaudissent.

Une seconde averse d’eau bénite électrise d’autres corps. Seul un jeune homme ficelé sur une chaise, enfermé dans son monde, ignore le prêtre sauveur. Un soir, disent ses proches, Satan lui a volé son âme.

Puis, Abuna Makary menace les imposteurs, s’adresse aux désespérés, avant de rejoindre le carré des femmes. Impassibles, cinquante d’entre elles le regardent s’approcher, mais, aux premières gouttes d’eau bénite, elles cèdent à l’hystérie. Au passage du prêtre, certaines s’évanouissent, pleurent ou s’accrochent à son habit. Il se débat. Une matrone tente de le protéger des griffes, des coups, des étreintes…

Aujourd’hui encore, de nombreuses musulmanes sont présentes aux côtés des chrétiennes. A terre, les bras tendus, la tête renversée, deux d’entre elles demandent la croix. En quelques instants, le prêtre les libère, malgré une furieuse résistance.

Cet incroyable rituel a lieu tous les vendredis soir dans la grande cathédrale copte d’Ezbekiya, au cœur du Caire. Après deux longues heures de prières, de chants et les réponses du père Makary aux questions de ses ouailles écrites sur des bouts de papier, commence la séance collective d’exorcisme. Ce jour là, laMorgosseyya (Saint-Marc en égyptien) est littéralement prise d’assaut. L’équipe du père Makary en interdit l’entrée, parfois de façon musclée, aux milliers de fidèles qui n’ont de cesse qu’ils ne s’y engouffrent. Certains ont fait le voyage depuis la frontière soudanaise ou le delta pour approcher Abuna et attendent depuis douze heures le droit de s’installer.

Septuagénaire alerte, le père Makary, de son vrai nom Sabry Younan Abd el-Malek, est l’un des rares exorcistes parmi les 400 prêtres coptes que compte la capitale égyptienne. Né à el-Maragha, dans le gouvernorat de Sohag, en Haute-Egypte, il a été ordonné prêtre le 18 juillet 1976. «Enfant, nous dit-il, je savais que je serais prêtre. Très vite, j’ai entendu des appels, eu des visions. En ville, les gens m’embrassaient la main, puis j’ai reçu des lettres me disant: “Tu seras prêtre.”»

En 1979, au contact répété des possédés, l’homme d’Eglise découvre qu’il peut guérir. «A travers moi, poursuit Abuna Makary, c’est Jésus-Christ qui lutte contre le démon et permet la guérison. Seul, je ne suis que poussière.»

Comment différencie-t-il un malade d’un possédé ? «A l’approche de la croix, les possédés paniquent. Ils se tordent, crient, insultent ou crachent. Je sais parfaitement reconnaître un malade d’un homme habité par le démon.» Pour être plus actif encore, le père Makary communique sur Facebook. Il y reçoit des demandes de prières, de rencontres, répond aux questions dans tous les domaines et y affiche des images pieuses.

Comment vivent les Coptes et leur clergé en Egypte ?

«Nous n’avons peur de personne et n’agissons pas dans un esprit de conquête. En terre musulmane, nous proclamons que Jésus y est vivant, Jésus y est présent. Si nous respectons la loi, notre autorité n’est autre que celle de Dieu et de son fils Jésus, dont nous relayons le message. Rien d’illégal ou de dissimulé.»

La tradition fait de saint Marc, apôtre et évangéliste, le fondateur de l’Eglise primitive chrétienne d’Egypte en l’an 42. Cette Eglise rassemble aujourd’hui près de 12 millions de fidèles, qui souffrent depuis toujours de discrimination et de harcèlement – ce qu’avouent rarement ses prêtres en public. Suspects en terre musulmane, les Coptes sont écartés des postes clés de l’armée, de la police ou des universités. Ils sont régulièrement menacés, agressés ou tués, comme en janvier dernier à Nagaa Hammadi, en pleine Epiphanie, où sept d’entre eux ont perdu la vie.

Cela ne démoralise pas Abuna Makary, qui remplit sa cathédrale toutes les semaines, fait la place belle aux jeunes et aux femmes, et prêche en direct pour des chaînes de télévision coptes américaines et canadiennes. «Nous ne sommes pas une religion importée, nous étions là avant l’islam, croit bon de nous rappeler un autre père. Nous pratiquons notre culte dans la langue nationale et nos prêtres sont de “bons” Égyptiens qui vivent parmi les leurs.»

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De plus en plus de musulmans demandent des prêtres catholiques pour pratiquer les exorcismes

C’est une des données qui ressortent de la 13e session sur l’exorcisme tenue, en cette mi-avril, au sein de l’Université pontificale Regina Apostolorum, à Rome. Les musulmans vont voir les prêtres catholiques pour être libérés des démons qui les infestent ou les possèdent. Signe indubitable de l’efficacité et de la véracité de la foi dans le Christ… ! Il faut les accueillir et les délivrer, ont déclaré les conférenciers aux quelques trois cent étudiants venus assister à ce cours qui génère chaque année de plus en plus d’engouement.

Le mieux sera encore de les convertir, car le démon s’acharne sur les plus vulnérables, ceux qui demeurent hors de l’Église, sans la protection de la Foi et de la prière.

« Le Christ a été le premier exorciste »

C’est un prêtre indien actuellement en poste à Dubaï, qui en a fait la remarque, le père André Francisco Fernandes. « Beaucoup de musulmans, même les plus éduqués, m’ont approché pour demander un exorcisme. Ils disent : ‟Père, quelqu’un a fait de la magie noire sur moi, peux-tu prier sur moi et enlever le diable ? !ˮ »

« Jésus est venu pour tout le monde (…) La grâce du Saint-Esprit nous rachètera tous » a répondu l’un des orateurs, le cardinal albanais Ernest Simoni, 89 ans. Lui-même a pratiqué des exorcismes pendant des décennies, y compris sur des musulmans. Des musulmans « qui restent musulmans après » a-t-il précisé ! Résistance à la grâce ou impossibilité de déclarer leur foi chrétienne en terre d’islam ?

Ce qui apparaît comme une contradiction chez ces hommes et ces femmes de l’islam venus chercher en dernier recours le secours catholique, témoigne en tous les cas très clairement de l’inefficacité de leurs propres rituels d’exorcisme musulmans (la cérémonie de la Roquya) et par conséquent, de la force intrinsèque du culte catholique.

Breitbart rapportait la remarque de John L Allen, rédacteur en chef du site religieux Crux : « C’est comme dire que nos trucs fonctionnent et que les leurs ne fonctionnent pas »…

Les musulmans possédés ou infestés viennent voir les prêtres catholiques

On pense derechef aux deux prêtres exorcistes coptes qui officient au Caire : 80 % des milliers de personnes qui viennent chaque semaine réclamer leur délivrance sont des adorateurs de Mahomet… En la cathédrale Saint Marc, le vendredi, le père Abuna Makary ne peut s’occuper que des premiers rangs. Aspergées d’une eau bénite qui électrise leurs corps, des musulmanes voilées demandent la Croix qui les délivrera…

« Nous n’avons peur de personne et n’agissons pas dans un esprit de conquête, confie le père Makary. En terre musulmane, nous proclamons que Jésus y est vivant, Jésus y est présent. »
Certes, comme le disait le professeur Giuseppe Ferrari, « Je ne vois pas pourquoi nous ne pouvons pas le faire pour les musulmans s’ils le demandent ». Seulement, il reste vrai qu’en demeurant dans l’islam, ces musulmans se maintiennent dans leur vulnérabilité essentielle. Le père Gabriele Amorth le rappelait dans une interview accordée en 2015 au journal italien Il Giorno, « Les royaumes spirituels sont seulement au nombre de deux. L’Esprit Saint et l’esprit démoniaque. Le mal déguisé sous diverses formes – politique, religieuse, culturelle… – a une unique source d’inspiration : le diable. »

La réelle solution, c’est quand même la conversion…

« Le pouvoir de chasser les démons était l’un des signes que le christianisme était une vraie religion »

De la nécessité impérieuse de l’exorcisme, il a été encore question. Il y eut un temps, a rappelé le Père Barrajon, professeur de théologie à l’Université pontificale Regina Apostolorum, où l’on minimisait tant le diable au sein même de l’Église catholique que certains en étaient même venus à mettre les nombreux récits de possession démoniaque dans l’Evangile sur le compte de phénomènes psychologiques encore mal connus à l’époque….

Bien que cela puisse être vrai dans certains cas, disait-il, « cela n’élimine certainement pas les références claires à l’activité du diable dans les Evangiles ».

Aujourd’hui, il existe, selon lui, une réelle prise de conscience, en particulier parmi les religieux. Et, comme le notait en conférence l’abbé César Truqui, prêtre mexicain basé en Suisse, qui a servi comme assistant du célèbre exorciste le Père Gabriele Amorth, « La demande d’exorcistes augmente à mesure que de plus en plus de pasteurs sont convaincus que le diable est réel et doit être combattu »…

Il faut apprendre aux jeunes prêtres « la doctrine et la pratique de la libération des âmes ».

La demande d’exorcismes est en croissance absolue

Breitbart News l’avait rapporté le mois dernier, la demande d’exorcistes en Italie a triplé ces dernières années, atteignant près d’un demi-million de demandes par an, du fait notamment de l’explosion des pratiques occultes.

Si beaucoup de ceux qui viennent voir des exorcistes souffrent de maladies mentales, certains (quelque 2 à 3 % selon l’abbé César Truqui) ont effectivement des problèmes qui ne peuvent pas être expliqués en termes médicaux normaux et montrent clairement des signes de « vexation » démoniaque. Aiguilles à tricoter dans les bras, masturbation permanente, épée entre les jambes… l’abbé César Truqui a évoqué l’apparition soudaine, sur une table, un jour d’exorcisme, d’un « clou satanique », « un clou rouillé noir ». Une fois, même, le diable lui a parlé directement : « Je suis le prince de ce monde, je suis Satan ! »…

Le Père Amorth l’avait dit : « Bibliquement, nous sommes dans les derniers temps, et la Bête travaille frénétiquement. » C’est aussi la raison pour laquelle plusieurs orateurs de cette session romaine, parmi lesquels l’abbé César Truqui et le cardinal Ernest Simoni, ont insisté sur l’utilisation de l’ancien rite, en latin, enraciné dans les Évangiles.

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