Un fonctionnaire de la Sûreté de l’Etat belge parle. Il garde l’anonymat, ce qui se comprend. Pour avoir glané, par le passé, des informations auprès de ce citoyen révolté, nous pouvons affirmer qu’elles se révélèrent toutes exactes. Son cri d’alarme n’en prend que plus de force.

Le Peuple : En 1994, vous aviez déjà tiré la sonnette d’alarme à propos des prédicateurs de haine qui opéraient à Molenbeek. C’était il y a près d’un quart de siècle. Avez-vous été entendu ?

Réponse : Pas le moins du monde ! On m’a même fait comprendre que j’avais intérêt à me taire, si je ne voulais pas bousiller ma carrière. J’étais jeune, naïf et ambitieux… Dans la presse, on ne voulait rien entendre. Seul Télémoustique a relayé mes informations, et il a essuyé un feu nourri d’opprobre, d’insultes – même l’Association des Journalistes Professionnels (AJP) est intervenue pour cause de « propos racistes, haineux et proches des thèses du Front National (français) » ! Tout ce que j’avais révélé était vrai et s’est vérifié dans les faits par la suite. Tous les acteurs islamistes étaient en place. Quand ils ont compris qu’ils ne seraient pas inquiétés, ils ont mis le turbo, fait venir leurs compères, formé (ou plutôt, déformé) deux générations, attisé les haines. Ils se trouvent clairement à la source des vagues d’attentats que nous avons connus dans les premières années du 21ème siècle.

Le Peuple : Diriez-vous que, si on vous avait écouté, nous nous serions épargnés des attentats et de nombreux morts ?

Réponse : Ce serait très présomptueux de ma part, car je n’étais pas le seul à alerter. Je pense à des collègues, aujourd’hui à la retraite, comme moi. S’ils avaient pu agir, il n’y aurait jamais eu de cellule dormante à Verviers – ça, c’est sûr.

Le Peuple : D’après ce que vous savez, toutes les villes belges sont contaminées par le poison islamiste ?

Réponse : Toutes ! Liège, Charleroi, Mons, Tournai, Bruxelles évidemment, mais aussi les villes flamandes : Anvers (Borgerhout), Gand, Courtrai, Menin, même Ostende ! Et je ne parle pas des campagnes, ces villages peu ou prou abandonnés, où il n’y a plus de garde-champêtre, plus de poste, plus de ligne de bus. Voici quelques années, nous avons pu agir à Wiers, dans la région de Peruwelz, en Hainaut. Une famille « innocente » avait commencé le boulot : elle se plaignait de ne pas trouver de la viande halal, se renseignait pour acheter un terrain destiné à la construction d’une mosquée. Aucun des membres de la famille ne travaillait et pourtant, elle semblait disposer de moyens financiers importants. Elle a été éloignée, et on retrouve sa trace en France, où elle est soupçonnée d’avoir abrité des terroristes en fuite, liés aux attentats de novembre 2015 (Bataclan).

Le Peuple : Pourquoi cet acharnement des partis traditionnels à nier les réalités ? Et que pensez-vous des postures actuelles qui se veulent fermes contre la radicalisation ?

Réponse : Ma réponse vaut pour les deux questions : électoralisme. Dans les grandes villes, en raison de la fécondité des femmes musulmanes, le vote musulman est primordial pour des partis qui ne parviennent plus à capter l’intérêt des populations autochtones – dont une grande partie est issue des immigrations italienne, espagnole, polonaise, hongroise, juive, asiatique, parfaitement intégrées. La thèse de Philippe Moureaux consistait à créer un « nouveau prolétariat », terreau idéal pour la gauche telle qu’il l’imaginait. Pour pouvoir identifier un « prolétariat », il faut lui trouver un ennemi. En 1789, c’étaient les aristocrates ; en 1917, c’étaient les riches propriétaires terriens russes… Cette fois, l’ennemi fut le Belge, taxé de racisme, de xénophobie puis d’islamophobie. Tout a été mis en place pour faire accréditer cette imposture : le MRAX, le Centre pour l’Egalité des Chances, Amnesty International ne poursuivent qu’un seul but : culpabiliser le Belge et victimiser le « prolétariat » musulman.

Le Peuple : Vous avez des preuves de ce que vous avancez ?

Réponse : Elles sont nombreuses ! Le MRAX est dirigé par le beau-fils de Philippe Moureaux, membre du PS et figurant sur ses listes électorales. Le MRAX devrait s’occuper d’antisémitisme, résurgent aujourd’hui : il prend position en faveur des Arabes antisémites. Dans les rangs du Centre pour l’égalité des chances, on a trouvé plusieurs preuves d’antisémitisme, restés impunis. A la Ligue des droits de l’homme, on se mobilise en faveur des « migrants » mais pas un mot sur les massacres de Chrétiens au Moyen Orient ou de Blancs en Afrique du Sud. Ces attitudes sont interprétées comme des faiblesses de l’autorité face à l’islam radical. Et donc, à chaque fois, les islamistes poussent le bouchon un peu plus loin.Quand le voleur d’un camion de pompier a droit à une remontrance de la part du juge, avant d’être remis en liberté, que pensent les automobilistes flashés à 35 km/h dans une zone 30, sans pouvoir échapper à une amende salée ? Et que pensent le voleur et son entourage ?

Le Peuple : Vous parlez de « révolution musulmane » – qu’entendez-vous par là ?

Réponse : Il suffit de regarder les faits. D’année en année, les émeutes éclatent sous le moindre prétexte : voleur abattu par la police, ambulanciers, pompiers, médecins qui ne se trouvaient pas au non endroit, annulation d’un spectacle de Dieudonné ou d’un rappeur fasciste-islamiste, fin de la Coupe du Monde, etc… Et cela devient de plus en plus violent. Et surtout, c’est de mieux en mieux coordonné. Les émeutes sont déclenchées sur ordre de certains imams (souvent autoproclamés) ; elles s’interrompent quand eux le décident !

Le Peuple : Cela ne veut toujours pas dire qu’une révolution est en marche, comme en 1789…

Réponse : Ouvrez les yeux ! Les émeutes sont de mieux en mieux structurées : elles sont dirigées par de vrais stratèges de la guérilla urbaine. Des armes à feu sortent de plus en plus régulièrement. Dans certains quartiers, les radicalisés détiennent des armes de guerre : pas seulement des fusils, mais des mortiers, des grenades, des bombes. Si la police investissait les quartiers dits »dangereux » ou « interdits aux flics », elle y découvrirait de véritables arsenaux. Les islamistes s’arrangent pour occuper des logements situés à des endroits stratégiques : cela leur permet de vérifier les allées et venues des policiers, par exemple. Ils savent aussi quelles antennes du réseau GSM il faut déconnecter, faire sauter ; ils écoutent les communications internes à la police. sNous connaissons les filières de trafics d’armes, étroitement liées au trafic de drogue. L’argent de la drogue finance l’islamisation, paisible ou violente, de la Belgique.

Le Peuple : La presse, notamment anglaise, désigne la Belgique comme une plaque tournante des trafics d’armes et de drogues…

Réponse : Elle a raison, mais elle ferait bien de s’inquiéter de ce qui se passe en Grande-Bretagne ! Les prédicateurs de haine ont tous transité par Londres, Manchester ou d’autres villes anglaises. Ce sont eux qui « conseillent » nos musulmans pour l’établissement de la charia, à la barbe et au nez des autorités officielles. A ces personnages, il faut ajouter les imams que nous envoie le Maroc, à l’époque du ramadan, par exemple. Ces gens se perdent dans la nature, mais ne se privent pas de radicaliser les populations musulmanes les plus paisibles.

Le Peuple : Il y a aussi le nerf de la guerre : l’argent. D’où vient-il ?

Réponse : Plusieurs sources. De l’argent vient de l’étranger, notamment de riches familles saoudiennes ou du Qatar. Mais il y a aussi l’argent des fidèles dans certaines moquées. Il y a encore une partie de l’argent venu des certifications halal : selon certaines estimations, cela seul représente déjà plusieurs millions d’euros, rien qu’à l’échelle de la Belgique ! Des commerçants belges désirent un certificat halal (chocolat, sirop de poire…) afin d’ouvrir les marchés du Moyen Orient. On ne regarde pas de trop près pour établir que les imams certificateurs ont vraiment le droit d’exercer cette fonction. Et, enfin, il y a l’argent récolté dans des commerces musulmans : vous aurez sans doute remarqué ces tirelires en forme de la mosquée Al-aqsa, à Jérusalem. Le produit de ces quêtes disparaît dans la nature…

Le Peuple : Il y a donc toutes raisons de craindre une sorte de coup d’état islamique ?

Réponse : C’est mon sentiment. Il y a des armes stockées dans les mosquées, dans les quartiers, chez des particuliers. Il y a des camps d’entraînement de jeunes, présentés comme une variante du scoutisme. Ils s’entraînent au maniement des armes, dans les forêts ardennaises ; les moins malins se sont faits prendre et la presse en a fait état. Mais on ne veut jamais aller au-delà du simple constat. Que se cache-t-il derrière ces entraînements à caractère militaire ? Il faut savoir que le monde de la criminalité est étroitement lié à celui de l’islamisme. En majorité, les terroristes détiennent un passé criminel impressionnant. Tous les pays musulmans laissent carte blanche aux bandes criminelles, aux trafics de toutes sortes, aux mafias enrichies et chargées des basses besognes des régimes en place. On ne peut donc pas parler d’un « coup d’état » au sens habituel du terme, mais de l’instauration du chaos : un peuple entièrement soumis, exploité, condamné au silence et une sorte de mafia au pouvoir, profitant du chaos pour s’enrichir.

Le Peuple : Cela ne veut pas encore dire que la population belge serait prête à accepter un régime à caractère islamiste ?

Réponse : Ne comptez pas trop sur un sursaut populaire. Quand un peuple ne se sent pas soutenu par ses dirigeants, il se tait, rentre la tête entre les épaules et attend des temps meilleurs – cela s’est vérifié plusieurs fois dans le passé. Je vous rappelle qu’à Bruxelles, plus de la moitié des 25 ans sont des musulmans. Un musulman « modéré » ne va pas renier ses « frères » radicaux. Regardez les prières en rue : personne ne réagit au-delà d’une indignation qui ne s’exprime qu’en cercles fermés. Regardez l’abattage des moutons pour l’Aïd : les autorités bruxelloises les encouragent, en dépit de législations qui devraient interdire ce genre de massacre. Regardez les remplacements de population. Il y a une bonne année, à Molenbeek, on nous citait le cas d’une boulangerie, tenue par des Belgo-belges, victimes d’un hold-up, trois fois en deux ans. De guerre lasse, le commerçant a fermé son commerce; Il a été repris par des maghrébins – depuis lors, plus aucune agression. A force de petites lâchetés, nous acceptons l’inacceptable et, à chaque fois, c’est interprété comme une victoire par les islamistes.

Le Peuple : L’Europe n’accepterait jamais ça…

Réponse : Si vous parlez de l’Union Européenne, elle est déjà « islamisée ». Dans certains milieux élitaires circule l’idée que l’islam doit devenir la religion de la mondialisation – comme l’a été la religion catholique du Moyen Age jusqu’au 19ème siècle. Avec ses idées rétrogrades et répressives, l’islam est parfait pour faire régner la terreur et donc l’ordre indispensable aux dirigeants mondialistes. Pas d’accord avec ces derniers ? On vous envoie la police religieuse et on ressort les procès en sorcellerie. C’est mon option, en tout cas, et je la base sur ce qui s’est passé en Europe, autrefois, et actuellement en Iran, en Turquie, au Pakistan, en Afghanistan, tous pays présentés comme exemple dans les prédications du vendredi… Dois-je ajouter que l’Union Européenne invite régulièrement des Tariq Ramadan et autres, présentés comme des « experts »…

Le Peuple : Quand cette révolution pourrait-elle se produire ?

Réponse : A tout moment. Ce qui intéresse les islamistes, c’est le pouvoir et l’enrichissement rapide au détriment des « infidèles ». N’attendez pas de moi une date pour le déclenchement de cette révolution ! Elle ne se fera pas en un jour (pas de « grand soir »), mais elle imposera le chaos, idéal pour développer les activités des mafias et des criminels. Rien n’indique une théorie d’occupation du pouvoir. On pense aux raids menés par les populations barbares contre l’Empire romain. On arrive, on pille, on repart et on recherche une nouvelle région à dévaster. Voyez ce qui vient de se passer dans les villes françaises, après la Coupe du Monde…

Le Peuple : Cela ne donne pas beaucoup d’espoir pour l’avenir !

Réponse : C’est vrai, s’il n’y a pas de volonté politique pour faire repasser le camp de la peur chez les criminels, au lieu de ne pas agir contre la peur chez les victimes. Les prédicateurs de haine racontent à leurs ouailles, notamment les jeunes, que bientôt le monde leur appartiendra, que l’islam dominera le monde; Un discours qui fonctionnent à merveille chez les paumés, les laissés pour compte, les exclus. Si vous demandez à ces jeunes sans culture et sans éducation quelle est leur idée du pouvoir, ils vous disent « Une Lamborghini, une télé dernière génération, des filles ». Leur idée du pouvoir ne va pas au-delà. C’est bien ce qui les rend dangereux.

Recueilli par F.M.