Loué soit Jésus-Christ par Marie, Sa grâce et Sa paix soient avec vous !
Tout nous est venu par Marie. Si Marie n’avait pas dit “Oui” au projet de Dieu annoncé par l’Archange Gabriel,
le Verbe de Dieu ne Se serait pas incarné en son sein,
n’aurait pas accompli la Rédemption du monde par Son sacrifice sur la croix,
et nous ne serions donc pas sauvés …
Dieu a voulu que tout l’ordre de la Création dépende de la liberté, de la volonté, de l’amour du Cœur immaculé de Marie …
Il a tout remis au pouvoir du Cœur immaculé de Marie … car Dieu ne Se serait pas incarné en une autre femme.
Seule Marie étant l’Immaculée Conception, la Sans-péché, pouvait être jugée digne de recevoir Dieu en son sein.
Ce projet d’incarnation de Dieu en son sein a été confié à la liberté de Marie.
Elle aurait pu dire “Non”, comme chacun d’entre nous le fait lorsque nous péchons.
Marie n’a jamais péché, si peu que ce soit.
Jésus a donné Sa mère pour mère à tous ceux qui veulent être sauvés,
lorsque du haut de la croix (Jn 19.26), Il dit à saint Jean, son disciple préféré, et à travers lui à chacun d’entre nous : “Voici ta mère.”
De même que Marie a donné à Dieu notre nature humaine, mortelle, de même est-elle chargée d’engendrer les croyants à la vie surnaturelle, divine.
Dieu veut que nous empruntions, que nous honorions, le même chemin par lequel Il est venu jusqu’à nous.
On ne peut pas aller à Dieu par soi-même, car il y a un abîme infini qui nous sépare de Dieu, creusé par nos péchés.
Et c’est pourquoi nous avons besoin d’un médiateur. Ce pont lancé par dessus l’abîme de nos péchés, c’est Jésus-Christ,
qui a assumé les deux natures, humaine et divine, dans l’unité de Sa personne divine.
Mais Jésus-Christ, parce qu’Il n’a pas perdu Sa nature divine pour avoir assumé notre nature humaine, reste donc Dieu.
Comment se comporter alors à son égard d’une façon qui soit digne de Lui ?
Eh bien, si Marie a été capable de plaire à Dieu au point qu’Il daigne Se faire homme en son sein,
nul doute qu’il faille passer par elle pour continuer à accueillir dignement Jésus-Christ.
C’est pourquoi nous devons nous donner à Marie, pour qu’elle puisse continuer à accueillir Jésus en nous et pour nous, comme nous en elle et par elle.
Pour être tout à Jésus-Christ de la façon la plus parfaite qui soit, pas de meilleur moyen donc que d’être tout à Marie.
Marie n’a jamais rien perdu de ce qui était à elle, elle n’a jamais péché.
C’est pourquoi, si nous lui confions ce que nous sommes, ce que nous avons, si nous entrons en son sein fécond, où s’est opéré la transformation d’un Dieu en homme,
Lorsque nous communion à la Messe, quelle joie d’accueillir alors Jésus en Marie et par Marie !
Quelle joie pour Lui de continuer à être par elle accueilli !
Quelle joie pour elle de continuer à accueillir Jésus !
Notre seule récompense est d’être tout à elle, car en étant tout à elle, nous sommes tout à Dieu par Jésus-Christ de la seule façon qui plaise vraiment à Dieu.
En échange de ce don que nous lui faisons de nous-même, nous recevons tous les mérites, tout l’amour de Marie.
Tout ce qui est à elle est à nous !
Nous ne faisons plus qu’un avec elle, selon le désir de Jésus (Jn 17.21).
Et alors, nous pouvons offrir à Jésus, l’amour de Marie comme étant notre propre amour !
De la même façon que nous allons à Dieu par Jésus-Christ, nous allons à Jésus-Christ, Dieu fait homme, par Marie.
Nul n’a Dieu pour Père, s’il n’a pas Marie pour mère, car Jésus-Christ, avec qui nous ne devons faire qu’un (Jn 17.21), a Lui-même Marie pour mère.
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Nous avons été étonnés de la note doctrinale Mater Populi Fidelis publiée le 5 novembre 2025, avec l’approbation de Léon XIV, par le Dicastère pour la doctrine de la Foi condamnant comme inopportun l’usage de certains titres mariaux, tel celui de co-rédemptrice. En effet — et pour ne prendre que cet exemple, voilà que l’oraison de postcommunion de la messe de la Présentation de la Vierge Marie au Temple, célébrée le 21 novembre, nous fait ainsi prier : « En communiant aux sacrements du Ciel, nous implorons Ta bonté, Seigneur : puisque nous avons la joie de faire mémoire de la bienheureuse Vierge Marie, rends-nous capables de nous mettre, à son imitation, au service du mystère de notre rédemption. » Comment Marie peut-elle être « au service du mystère de notre rédemption » sans être co-rédemptrice, et nous, co-rédempteur ? Que faire de cette oraison ? Va-t-il falloir changer la liturgie de l’Église pour s’accorder à cette décision de Léon XIV, comme son « vénéré prédécesseur » a changé la doctrine de l’Église sur la peine de mort dans le Catéchisme ?


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