Voici comment la virginité perpétuelle de la Mère de Jésus est affirmée par l’Évangile lui-même. Lorsque l’Archange Gabriel annonce à Marie qu’elle est choisie pour devenir la Mère du Messie, celle-ci objecte : « Comment cela va-t-il se faire puisque je suis vierge ? » (Lc 1.26-38) Il est évident que la question de Marie ne porte pas sur le « comment se fait un enfant », puisque étant déjà fiancée (Lc 1.27), elle ne peut l’ignorer. Le seul sens possible à cette objection est que s’étant totalement donnée à Dieu par le vœu de virginité, Marie ne voit pas comment elle pourrait devenir mère. C’est pourquoi l’Archange lui rappelle que « Rien n’est impossible à Dieu. » (Lc 1.37), en sorte qu’elle pourra être à la fois Vierge et Mère !
Marie est donc vierge AVANT la conception miraculeuse du Christ. Et elle l’est aussi PENDANT l’enfantement, aussi vrai que Dieu ayant agréé le vœu de virginité par lequel sa servante s’était consacrée à Lui, ainsi que l’atteste la réponse de l’Archange Gabriel, il Lui appartenait de le respecter, ce qu’Il fit en naissant comme la lumière traverse le cristal, c’est-à-dire sans l’altérer, ou comme Jésus ressuscité apparaissait toutes portes étant closes (Jn 20.19,26 ; CEC 499).

Marie est encore vierge APRES l’enfantement, contrairement à ce qu’osent dire tant d’hérétiques qui croient pouvoir trouver dans le fait que l’Évangile parle des « frères de Jésus » (Mc 3.31-35, 6.3 ; Mt 13.55 ; 1 Co 9.5 ; Ga 1.19) la preuve que Marie aurait perdu sa virginité. Or, il faut savoir que la pauvreté du vocabulaire hébreu le conduit à donner souvent à un même mot plusieurs sens. Ainsi, le mot « frère » doit-il être ici entendu en un sens large qui signifie aussi « cousin » (Cf. Gn 13.8, 14.16, 29.15, 42.15 ; Lv 10.4 ; 1 Ch 23.21-22…). L’Évangile prouve encore que Jésus n’avait pas de frère de ce qu’au moment de Sa mort en croix, Jésus confie Sa Mère à Jean, son disciple préféré (Jn 19.26-27), ce qui signifie, outre que Marie était donc devenue veuve, qu’elle n’avait pas d’autre fils pour lui assurer sécurité et protection dans la société d’alors. De plus, à la différence de Jésus (Mc 6.3), ses frères ne sont jamais appelés « fils de Marie »… tandis que Marie, elle, est appelée « la Mère de Jésus » seul, et cela même lorsqu’elle est en présence des « frères de Jésus » (Ac 1.14)…

Et lorsque St Mathieu écrit que Joseph « ne connut pas Marie jusqu’au jour où elle enfanta » (Mt 1.25), non seulement il ne dit rien de ce qui suivit l’enfantement, mais il dit que Joseph n’est pas le père naturel de Jésus. Et de même qu’en disant que Joseph n’est pas le père naturel de Jésus il ne dit pas que quelqu’un d’autre en serait le père naturel, de même, en écrivant que Joseph ne connut pas Marie jusqu’au jour où elle enfanta il ne dit pas qu’il la connut après.

La virginité perpétuelle de Marie rend un témoignage éclatant, sublime, incomparable, à la vérité du Christ. C’est en effet parce qu’Il est le Dieu éternel, préexistant à son Incarnation, que la deuxième Personne de la Sainte Trinité n’avait pas besoin de commencer à exister, comme tout être humain, par l’union conjugale. Pour assumer notre humanité afin de la sauver, Jésus n’avait pas besoin d’être conçu, mais seulement de recevoir la nature humaine. Et pour cela une mère suffisait, et une vierge, seule, convenait.

C’est grâce à la foi de Marie que toute la Création a pu être rachetée ! Sans son « oui ! » à elle, seule digne de Le recevoir, Dieu ne Se serait jamais incarné, et nous n’aurions jamais été sauvés ! C’est pourquoi nous n’aimerons ni n’aurons jamais trop confiance en la Sainte Vierge ! En accueillant Jean au pied de la Croix pour son Fils, Marie nous a tous accueillis en Lui, pour être notre Mère, nous enfanter à la vie éternelle et divine comme elle L’a enfanté, Lui, à notre vie humaine et mortelle. Nouvelle Ève, ayant par son obéissance racheté la désobéissance de la première Ève, elle est devenue la Mère de tous « ceux qui ne sont nés ni du sang, ni d’une volonté charnelle, ni de la technique humaine, mais de Dieu » (Jn 1.13) ! A Lui tout honneur et toute gloire dans le Cœur immaculé de Marie ! Amen !

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Voici comment est affirmée par l’Évangile la virginité perpétuelle de la Mère de Jésus : lorsque l’archange Gabriel lui annonce qu’elle a été choisie pour devenir la Mère du Messie, celle-ci objecte “Comment cela va-t-il se faire puisque je suis vierge ?“. Il est évident qu’une jeune femme déjà fiancée ne demande pas comment se fait un enfant ! Marie étant déjà accordée en mariage ne l’ignorait pas. Son l’objection ne peut donc s’expliquer que par le fait qu’elle était consacrée dans la virginité.

Quand ensuite l’Évangéliste dit que Joseph n’a pas eu de relations maritales avec Marie jusqu’à la naissance de Jésus, son intention est d’affirmer non pas la chasteté des parents de Jésus, mais Sa conception virginale, voilà pourquoi il dit que cette grossesse est totalement miraculeuse, d’un bout à l’autre de son déroulement. C’est ce que le Seigneur avait annoncé : Ce porche sera fermé. On ne l’ouvrira pas, on n’y passera pas, car Yahvé, le Dieu d’Israël, y est passé. Aussi sera-t-il fermé. (Ez 44.2)”

Dans l’Evangile selon saint Mathieu, saint Joseph décide de répudier Marie lorsqu’il la découvre enceinte (Mt 1.19), c’est bien la preuve qu’il n’était pour rien dans la conception de Jésus…

Que Marie soit restée vierge après la naissance de Jésus, cela s’explique pour deux raisons :
1) Marie était consacrée au Dieu éternel par un vœu perpétuel, une consécration perpétuelle de son être dont sa virginité inviolée était le sceau. 
2) Jésus est Dieu. Excusez du peu… Comment Sa Mère aurait-elle pu mieux honorer le caractère unique de Sa conception qu’en la gardant unique ?
3) De plus, telle est la foi de l’Eglise depuis son origine.

“Ô Vierge, fleur de beauté, 
Tu ne resteras plus longtemps en ce monde, 
Oh ! que Ta beauté est exquise,
Toi, ma pure épouse !
Aucun nombre ne pourra te contenir,
Combien ta fleur virginale m’est chère.
Ta clarté que rien n’assombrit
Est courageuse, forte et invincible.
L’éclat même du soleil de midi
Faiblit et s’assombrit à côté d’un cœur virginal.
Au-dessus de la virginité, je ne vois rien de grand,
C’est une fleur tirée du Cœur divin.
Ô Vierge douce, rose parfumée,
Quoi qu’il y ait beaucoup de croix sur la terre,
L’œil n’a pas vu, l’esprit n’a pas conçu,
Ce qui attend une vierge au ciel !
Ô Vierge, lis blanc comme neige,
Tu ne vis tout entière que pour Jésus
Et le pur calice de ton cœur
Est une agréable demeure pour Dieu Lui-même !
Ô Vierge, personne ne peut chanter ton hymne,
Dans ton chant, l’amour de Dieu est caché,
Les anges eux-mêmes ne comprennent pas
Ce que les vierges chantent à Dieu !
Ô Vierge, fleur du paradis,
Tu éclipses tous les éclats de ce monde.
Et quoique le monde ne puisse comprendre,
Il baisse cependant humblement son front devant toi.
Quoique le chemin d’une vierge est jonché d’épines,
Et sa vie hérissée de nombreuses croix,
Qui est aussi vaillant qu’elle ?
Rien la brisera, elle est invincible !
Ô Vierge, ange terrestre,
Ta grandeur est célèbre dans toute l’Église,
Devant le tabernacle tu montes la garde, 

Et comme un séraphin, tu te changes tout en amour !”

(Petit Journal de Sainte Faustine, n°1734.
http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php…)