Oui, la masturbation rend sourd : ses adeptes n’arrivent pas à entendre que la sexualité n’est pas un moyen d’isolement, mais de communion dans l’amour…

Jésus christ a manifesté par toute Sa vie ce qu’était l’Amour et Il l’a manifesté notamment par la pureté de Ses mœurs. Par sa chasteté.
Aujourd’hui où est diffusée de plus en plus, et jusque dans l’école, l’idée que pour être épanoui il faut avoir des relations sexuelles et que la masturbation est quelque chose de tout à fait normal, au point que ne pas se masturber serait mauvais pour la santé…

CONSEILS POUR ARRÊTER LA MASTURBATION.

  • La masturbation est l’excitation volontaire des organes génitaux afin d’en retirer un plaisir vénérien. Jésus dit que si notre main nous entraîne au péché, il vaut mieux la couper plutôt que de continuer à pécher (Mt 5.30)… C’est dire la gravité du péché ! Le Catéchisme enseigne que « la masturbation est un acte intrinsèquement et gravement désordonné », car « quel qu’en soit le motif, l’usage délibéré de la faculté sexuelle en dehors des rapports conjugaux normaux en contredit la finalité » (n°2352). Et en effet, la sexualité a pour vocation d’unir un homme et une femme dans le don d’eux-mêmes, ouvert à la vie, tandis que la masturbation retourne la sexualité sur soi-même. Certes, différents facteurs, comme l’immaturité affective, la force des habitudes contractées, mais aussi des facteurs psychiques ou sociaux, peuvent réduire au minimum la culpabilité morale. Mais ces circonstances ne peuvent jamais être alléguées comme justifications ou excuses pour continuer. A vous de voir ce que vous préférez : aller vous acheter un hachoir de boucher, ou cesser de pécher. Je vous garantis que si vous demandez à Jésus du fond du cœur de vous libérer de ce vice immonde, c’est-à-dire en préférant mourir plutôt que de le recommencer une seule fois, je suis sûr qu’Il vous exaucera, Lui qui a dit : «  Demandez et vous recevrez. (Mt 7.7) ». Mais surtout : Ne pas revenir sur sa décision ou la revoir à la baisse. Savoir se dire clairement une bonne fois pour toutes : « Non ! ». La libération de cet esclavage (et de tout autre) implique une détermination entière. Et si vous retombiez, allez tout de suite Lui en demander pardon, et imposez-vous une pénitence, comme un jeûne. Donc : Résolution entière et entière confiance en Dieu. Aussi :
  • Priez, priez, priez, priez et priez encore. Chapelet, oraison, méditation, de l’Enfer en particulier.
  • Fuir les occasions, détourner le regard des images suggestives. Ne pas céder sur des petits riens qui entraînent toujours plus loin jusqu’à l’acte final. Se mortifier, refuser de céder à un caprice intérieur. Il est plus facile de dire « non » de loin que de près.
  • Prendre conscience, grâce notamment à des temps d’oraison, de silence, de méditation, que notre corps est membre du Corps du Christ, temple de Son Esprit, qu’au Paradis, il n’y aura plus d’exercice de la génitalité, mais bien le bonheur infini et éternel qui est la participation à la vie même de Dieu… en sorte que la continence n’est une frustration ou un malheur que pour ceux qui n’aiment pas Dieu, ne veulent pas du Ciel et se damnent.
  • Annoncer à quelques personnes de confiance que l’on cesse de se masturber aide, par amour propre, à ne pas revenir sur la décision.
  • Videz votre esprit. Écoutez de la musique (sans connotation sexuelle).
  • Commencez par vous fixer des objectifs limités : trois jours sans masturbation, puis une semaine, dix jours, puis deux semaines, trois semaines etc.
  • Faites des exercices physiques, des pompes, tous les soirs, car cela vous fatiguera avant d’aller vous coucher. Puisque la masturbation est le plus souvent pratiquée le soir, vous serez fatigué et vous préfèrerez dormir plutôt que de vous masturber.
  • Ne restez pas au lit.
  • Lorsque vous avez très envie, prenez une douche froide. Non seulement cela vous calmera, mais aura aussi des effets bénéfiques pour votre santé.
  • Pensez à votre famille ou à d’autres personnes qui pourraient vous voir, et d’abord à Dieu, à votre Ange gardien, qui vous voient.
  • Lorsque vous avez envie de vous masturber, allez vous promener ou courir. Essayez toujours de vous trouver une occupation à ce moment-là.
  • Faites plus d’exercices et sortez de la maison. C’est une excellente façon de penser à autre chose.
  • Jeûnez. Abstenez-vous de manger et de boire pendant plusieurs heures tous les jours pour apprendre à maîtriser votre corps.
  • Si une certaine pensée apparaît dans votre esprit, une envie ou des images, pensez immédiatement à autre chose, à l’amour du Christ, à la vie de certains saints, au sport que vous aimez…
  • Faites attention à certains livres, BD, jeux vidéo…
  • La maîtrise de soi est source d’un vrai et profond bonheur, aussi vrai que le plaisir n’est pas le bonheur. Bienheureux ceux qui ne sont plus victimes de cette confusion ! « Le voici maintenant le moment favorable, le voici maintenant le jour du salut ! (2 Co 6.2) »

Transcription de la vidéo :

Loué soit Jésus-Christ, Sa paix soit avec vous !

Jésus-Christ, Dieu fait homme, a donné par Son incarnation, à la nature humaine une gloire, une perfection, une plénitude, inégalée, auquelle jamais l’humanité n’aurait pu par elle-même prétendre. C’est pourquoi il n’y a rien de plus grand que cette gloire, cette plénitude, donnée à l’humanité par Jésus-Christ. Elles sont parfaites et définitives. Jésus-Christ a manifesté par toute Sa vie ce qu’était l’amour et Il l’a manifesté notamment par la pureté de Ses moeurs, par Sa chasteté. Aujourd’hui, on diffuse de plus en plus… et jusque dans l’école l’idée que pour être épanouie il faut avoir des relations sexuelles, et que en particulier la masturbation, est quelque chose de tout à fait normale et que même si on ne la pratique pas, eh bien on ne peut pas être en bonne santé. Jésus-Christ ne se masturbait pas. Moi, je ne me masturbe pas et je ne suis pas malade. En fait, le Catéchisme, nous dit que la masturbation est un péché grave, parce qu’elle contredit la finalité même de la sexualité.

La sexualité a pour finalité de nous mettre en relation avec la personne que l’on a choisi d’aimer au point de ne faire avec elle plus qu’une seule chair. Et le mariage est justement le jour où un homme et une femme sont capable de se dire l’un à l’autre devant Dieu, devant le monde entier : “Je t’aime et la preuve que je t’aime, c’est que je me donne à toi pour le meilleur et pour le pire jusqu’à la mort.” On ne peut pas donner plus que donner toute sa vie. Et donc, on ne peut la donner qu’une fois et donc qu’à une personne.

Et donc la monogamie est le régime matrimoniale le seul qui soit en accord avec la nature même de l’amour qui n’est pas un jeu, qui n’est pas un prêt, qui n’est pas une marchandise, qui est un don libre de soi-même irrévocable… à l’exemple du Christ qui a donné Sa vie pour nous jusqu’à la mort de la Croix. Par la masturbation, l’acte sexuel est détourné de sa finalité qui est donc de mettre les époux en communion l’un avec l’autre, pour retourner, détourner cette sexualité sur soi-même et ce faire ainsi la source de son bonheur. Alors que le bonheur ne peut venir que de l’amour, c’est-à-dire que de la communion des personnes. Dans l’amour, chacun a du plaisir parce que l’autre a du plaisir. Ton plaisir est mon plaisir, ta joie est ma joie comme ta peine est ma peine. Dans la masturbation, il n’y a pas de communion recherchée, il n’y a que son propre plaisir indépendamment du plaisir de l’autre.

Eh bien, si quelqu’un avant le mariage en particulier, je pense aux jeunes, pratique la masturbation et n’arrive pas à se défaire de ce vice, il y a de grande chance que plus tard une fois marié, il soit incapable de faire jouir son épouse, ou son époux. Parce que cette personne là, alors continuera à faire avec son conjoint ce qu’elle faisait toute seule. Elle sera incapable de s’ouvrir à la personne de son conjoint, et continuera à se masturber en se servant du corps de son conjoint. L’amour si il est le don de soi, implique que pour pouvoir se donner il faut d’abord se posséder, être maître de soi. Avant le mariage, acquérir cette maîtrise de soi, ce n’est pas perdre son temps, ce n’est pas vivre en dehors de l’amour, c’est préparer son amour. Plus j’acquière de maîtrise de moi, plus je me possède moi-même et plus aussi je pourrai me donner.

Celui qui ne peut pas faire autrement que de faire ce qu’il fait, parce qu’il est le jouet de ses passions, de ses pulsions, de ses instincts, le jour où il pose l’acte sexuel, il ne pose pas un acte libre, puisqu’il ne peut pas faire autrement que de faire ce qu’il fait. Et donc, ça ne peut pas non plus être un acte d’amour, parce que l’amour suppose la liberté. Seul celui qui a appris à se maîtriser, à se posséder, est capable de poser un acte libre. Et donc, le jour où il pose cet acte libre, ça peut vraiment être un acte d’amour, et seulement à ce moment là il peut se donner et non pas se servir de l’autre. Il faut donc que nous vivions dans la pureté et la sainteté par respect pour notre conjoint si nous sommes destinés au mariage et si nous sommes mariés.

Notre corps n’est pas un instrument, un objet, il est nous-mêmes.

Nous chrétiens, nous sommes le temple de Dieu, notre corps ne nous appartient pas, il appartient à Dieu. Je n’ai pas le droit de faire avec mon corps n’importe quoi et sûrement pas quelque chose qui est en désaccord absolu avec la conduite que le Seigneur Lui-même nous a manifesté par Sa vie. L’amour est sacrée. Si je ne respecte pas l’amour, qu’est-ce je respecterais ? ” Et comment pourrais-je être heureux si je ne respecte pas l’amour ? ” Par amour donc, pour ceux qui sont appelés au mariage, de leur futur conjoint, pour la sainteté de leur futur ménage, il importe non pas de se livrer comme cela est partout proposé et encouragé à des actes impures mais au contraire à savoir se maîtriser pour pouvoir un jour se donner librement.