La vidéo ci-dessous montre le jeune Premier Ministre Benjamin Netanyahou s’entretenant de la venue du Messie avec des rabbins israéliens… L’attente du Messie, qui sera en fait l’Antichrist, habite le cœur des juifs, comme le montre cet article entre une foule d’autres.
La raison d’être d’Israël était de donner le Messie au monde, mais le Messie étant venu, quelle est désormais la raison d’être d’Israël ?
Israël n’est pas un peuple comme les autres. Est-ce aimer Israël ou ne pas l’aimer que de le reconnaître ? Ne pas être sioniste n’est pas être antisémite comme les sionistes osent le faire croire pour toucher les avantages de la lutte contre l’antisémitisme, car si l’un relève de l’ordre politique, et donc culturel, l’autre relève de l’ordre naturel. Si on est ou non sioniste, on l’est librement, mais on n’est pas libre d’être sémite. C’est pourquoi ce qui s’applique à l’un ne s’applique pas ipso facto à l’autre.
Lorsque même des catholiques justifient le sionisme, voire le judaïsme, au motif que l’Alliance conclue par Dieu avec Israël n’a pas été abrogée, il faut leur dire que si elle n’a pas été abrogée, c’est qu’elle a été accomplie (Mt 5.17), et qu’à ce titre « se trouve abrogée la prescription antérieure, en raison de sa faiblesse et de son inutilité (He 7.18 ; 8.13) » ! Les ânes ! Ils ne veulent pas voir que comparée à la gloire du Christ et de l’Eglise, la gloire d’Israël « n’en fut pas une (2 Co 3.10) » ! Ces mêmes catholiques estiment devoir condamner l’antisionisme parce qu’il ne serait la plupart du temps que le prétexte à banaliser la haine contre les Juifs par la diabolisation d’Israël. Mais comment condamner la liberté de critiquer ce projet au nom de l’antiracisme, puisque le sionisme est un projet politique basé sur la discrimination raciale et religieuse1 ?
Pour justifier le sionisme, ses partisans s’appuient sur les annonces bibliques du retour des Juifs exilés (Dt 30 ; Jr 31 ; Ez 36.8 ; 37 ; Am 9.11-15…), et prétendent qu’il est nécessaire pour que les prophéties bibliques puissent s’accomplir. Mais, outre, que le mystère d’iniquité (2 Th 2.7), Judas, tout le mal, et le péché, Lucifer, et les démons, ont été aussi inclus dans le plan de salut du Seigneur, pour leur honte éternelle … les sionistes ne devraient pas oublier que Dieu a parlé dans l’Ancien Testament avec le langage, les idées et les symboles qui étaient ceux des hommes d’alors. Ils leur appartenaient de découvrir ce que Dieu voulait leur dire, tout en comprenant que le sens de Ses Paroles dépassait certainement leur intelligence … et l’horizon de leurs appétits temporels ! En effet, la promesse de la Terre Sainte n’avait pas d’autre but, dans la pédagogie divine, que d’enseigner la fidélité de Dieu à Ses promesses, et Sa volonté d’offrir la vie éternelle en Son Royaume, ce que les Hébreux devaient les premiers à croire ! Mais non ! Pour eux, la Terre Sainte, le Royaume de Dieu, ne pouvaient pas et ne peuvent toujours pas être autre chose que la Palestine ! Pourquoi YHWH a t-Il annoncé « une nouvelle et éternelle Alliance (Is 55.3 ; 61.8 ; Jr 31.31-33 ; 32.40 ; 50.5 ; Bar 2.35 ; Ez 16.60 ; 34.25 ; 37.26 ; Dn 9.27 ; Os 2.30…) », si celle de Moïse devait rester suffisante ? La venue du Messie a mis fin au régime des prophéties, et réalisé ce qu’elles annonçaient. Lorsque “Il déclare : ‘Voici Je viens pour faire Ta volonté.’, Il abroge le premier régime pour fonder le second (He 10.9)”. Jésus est venu ouvrir le Paradis fermé par le péché d’Adam, raison pour laquelle Il enseignait que Son Royaume n’était pas de ce monde (Jn 18.37), et que la prophétie du retour définitif du peuple élu s’accomplira, non sur cette terre, mais dans le Royaume des Cieux, auquel participeront Abraham, Isaac et Jacob, mais pas les Juifs incrédules (Mt 8.12 ; Lc 13.28) …
Dire que « le peuple juif est le peuple de l’alliance pour lequel les promesses subsistent » est vrai en tant que le peuple juif a reçu et garde mémoire de la promesse du Messie, et que, comme tout peuple, il est appelé à entrer dans l’Eglise, en qui seule ces promesses s’accomplissent divinement, mais est faux, en tant que ne le faisant pas (Jn 18.35), le peuple juif s’oppose à la Volonté divine et se rend de ce fait ennemi de tous les hommes (1 Th 2.15). C’est pourquoi Jésus lui a prophétisé : « Le Royaume de Dieu vous sera retiré pour être confié à un peuple qui lui en fera produire ses fruits (Mt 21.43) ». Ce peuple qu’évoque Jésus est l’Eglise, le vrai peuple élu (Ph 3.3), celui en lequel tous les hommes peuvent entrer en partageant la foi d’Abraham (Jn 8.56), lui à qui Dieu promit précisément cette descendance universelle (Gn 12.3; 22.18). Quelle pitié donc de voir des gens d’Eglise – et haut perchés ! -, trahir ainsi ouvertement le Christ pour ne pas déplaire à « ceux qui usurpent le titre de Juifs – une synagogue de Satan plutôt ! (Ap 2.9 ; 3.9)» !
Si « Israël, comme l’Église, est dans le monde et n’est pas du monde. »2 , d’où est-il alors ? Y aurait-il en Dieu un concurrent légitime de l’Eglise, un autre chemin que Jésus pour aller au Royaume de Dieu (Jn 14.6), en sorte qu’être pour Lui ou contre Lui serait indifférent ? Même si l’on voulait sauver la proposition en reconnaissant qu’Israël aussi n’est pas du monde, ne faudrait-il pas alors reconnaître que son malheur est précisément de vouloir en être ? En sorte que « ce face à face entre Israël et le monde, et le conflit qui y est inscrit, expliquent l’antisémitisme »3 ? Si le chrétien n’est pas antisémite, ce n’est pas en raison du « double face à face commun entre Église-Israël et le monde », puisque ou bien Israël fait partie de l’Eglise, ou bien il est face à elle, mais le chrétien n’est pas antisémite parce qu’il est, lui, le vrai juif, membre vivant du Messie (1 Co 12.27 ; Col 2.17). « Il est étrange de parler de Jésus-Christ et de vivre comme un juif. Car ce n’est pas le christianisme qui a cru au judaïsme, c’est le judaïsme qui a cru au christianisme, lequel a réuni tous ceux qui croient en Dieu. »4 Comment l’Église peut-elle avoir intégré le judaïsme au sein du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, puisque le judaïsme n’existe aujourd’hui qu’en raison de son refus de reconnaître la divinité de Jésus-Christ (Jn 8.44) ? L’Eglise ne se renie-t-elle pas elle-même, ainsi que la vérité de la Révélation dont elle a la garde, en voulant plaire à ceux dont la religion est justement fondée sur la haine du Christ (Jn 8.44 ; 15.24-25) ? Les vrais descendants des vrais Hébreux du temps de Jésus sont les membres de l’Eglise de Terre Sainte.
Le Règne de Dieu n’est pas terrestre (Cf. Jn 6.15), aussi vrai que Dieu est éternel, et qu’ici bas rien n’est éternel. A ceux qui attendent de voir le Messie régner sur terre depuis Jérusalem5 , il faut annoncer qu’Il règne déjà (Mt 28.18), mais d’un règne divin, au bénéfice de qui est rené de l’eau et de l’Esprit (Jn 3.5), devenu une créature nouvelle (Ga 6.15), et qui persévère ici-bas dans la communion avec Dieu jusqu’à sa mort (Mc 13.13), laquelle sera alors sa naissance à la vraie vie, la vie de Dieu (Jn 14.1-3). C’est pourquoi les chrétiens attendent l’accomplissement des promesses divines non ici-bas (même si elles n’y sont pas sans effet !), mais dans la Jérusalem céleste, où il y aura « des cieux nouveaux et une terre nouvelle (2 P 3.13 ; Ap 21.1)». Et cela non en image, puisque les cieux et la terre de maintenant auront été détruits (2 P 3.7,10), par l’incrédulité des hommes certainement, « du juif d’abord, puis du païen. (Rm 1.16) »6
Si le judaïsme est anti-chrétien en refusant de reconnaître Jésus comme le Messie annoncé par les Écritures Saintes, le sionisme, qui y puise sa raison d’être, n’est-il pas alors lui aussi ennemi de Dieu, et donc source de désordres pour le monde ? Par qui le peuple juif est-il encore élu, sinon par lui-même, à l’instar des Nazis se proclamant “une race de Seigneurs”? Jésus a annoncé la destruction du Temple, de Jérusalem, et la dispersion des Juifs en châtiment de leur refus de L’accueillir (Is 27.8 ; Mt 23.37-39 ; 22.7 ; Lc 19.41-44). Aussi, ceux qui aujourd’hui ne L’accueillent toujours pas, comment pourraient-ils espérer Sa bénédiction ? Si Israël est revenu d’un exil de près de deux mille ans où l’a conduit son péché d’incrédulité, c’est parce que Dieu a pardonné le péché de son peuple contre Son Verbe incarné, le Fils de l’homme (Mt 12.32) annoncé par Daniel (7.13). Mais si Dieu a pardonné le péché de la nation hébraïque contre le Fils de l’homme, pourrait-Il lui pardonner un péché contre le Saint-Esprit (Mt 12.31) ? C’est en effet le péché qu’Israël (Ez 2.3-5) s’entête à commettre en refusant de reconnaître que le christianisme a, durant les deux mille ans de son exil, changé la face de la terre et donné ainsi les gages de la mission messianique de Jésus de Nazareth. Désormais, les limites de la terre ayant été atteintes, celles du temps le sont aussi … De plus, parce que “là où les péchés sont remis, il n’y a plus d’oblation pour le péché (He 10.18)”, Israël se retrouve depuis deux mille sans Temple, sans prophète, sans royauté davidique ni sacerdoce lévitique. Exilé, il a été obligé de s’ouvrir à la dimension spirituelle de la Révélation que ses Pères avaient reçue, et a ainsi été préparé à devenir maintenant chrétien. C’est pourquoi vouloir la réédification du Troisième Temple comme certains s’y emploient en Israël ne peut que concrétiser l’endurcissement définitif d’Israël, son péché contre le Saint-Esprit, et donc son châtiment cette fois définitif.
L’histoire du peuple juif sert de leçon à toute l’humanité (1 Co 10.6,11 ; Ga 4.24 ; 1 P 3.21 ; He 9.24). En effet, alors qu’aujourd’hui les nations sont niées au profit du mondialisme, Dieu rappelle, par la permanence d’Israël, la réalité et la nécessité de la nation, cette communauté politique stable sur un territoire donné, ethniquement homogène et culturellement unie, pour que la vie humaine puisse s’y épanouir. Voilà la raison pour laquelle Dieu a créé le peuple d’Israël, et a voulu son homogénéité ethnique et religieuse : donner au Messie, à Dieu incarné, le contexte social qui Lui permettrait de Se développer à l’abri de tout culte rendu au Démon, le Prince de ce monde (Jn 14.30). N’est-ce pas que depuis que religion et politique ont été séparées, l’Église ne reposant plus sur cette réalité essentielle de l’ordre naturel qu’est la nation, elle disparaît avec elle ? Sans cette réalité humaine qu’est la nation, la foi ne peut s’enraciner et porter du fruit. C’est pourquoi saint Jean-Paul II appelait à défendre la nation, qu’il considérait comme la réalité « la plus importante pour l’histoire spirituelle de l’homme (Varsovie, le 2 juin 1979) ».
La réapparition de l’Etat d’Israël en 1948 n’a aucune signification théologique pour un chrétien, qui ne saurait légitimer un nouveau messianisme politique, fût-il juif. L’accomplissement des promesses divines se réalise dans et par l’Eglise. Le retour des Juifs en Israël est un enseignement pour toutes les nations de ce que la Miséricorde ici-bas prévaut (Ap 7.1-10 ; 14.1-7). Si la dispersion des Juifs a signifié leur éloignement de Dieu en châtiment de leur incrédulité (Lc 19.41-44), leur retour annonce le salut éternel encore offert ici-bas, préfiguré par tous les saluts temporels dont est remplie l’histoire d’Israël. Le retour d’Israël est une parabole et un gage de ce que Jésus est bien le Messie venu à la fois châtier l’incrédulité d’Israël (Lc 19.41-44), et lui apporter le Salut. Le retour des Juifs en Terre Promise devrait être pour eux la bonne nouvelle du salut que Dieu leur offre en Jésus ! Les chrétiens, eux, n’avaient pas besoin que les Juifs reviennent en Israël pour croire en Jésus remonté au Ciel d’où Il était descendu (Jn 16.28) ! Les vrais Juifs vivent de la foi, non de la vision de la Terre Promise ! « Pour nous, notre cité se trouve dans les cieux, d’où nous attendons ardemment, comme sauveur, le Seigneur Jésus Christ. (Ph 3.20) »
Par ailleurs, lorsque saint Paul parle de la réintégration des Juifs à l’Alliance de laquelle ils se sont eux-mêmes exclus, il ne la prophétise pas, mais il exprime le souhait fervent de son cœur. L’impétuosité de son amour le poussait même à vouloir être damné si cela avait pu être nécessaire au salut de ses frères de race (Rm 9.3). C’est dire qu’il faut tenir compte ici du genre littéraire où l’exaltation et l’interrogation elle-même servent à exprimer son désir de voir ses frères de race devenir chrétiens. Contrairement à ce qui est souvent cru, lorsque saint Paul prophétise que « tout Israël sera sauvé (Rm 11.26) », il ne prophétise pas que “l’Israël selon la chair (1 Co 10.18)” finira par entrer tout entier dans “l’Israël de Dieu (Ga 6.16)”, qui est l’Eglise (Mt 8.11-12 ; 22.1-14 ; Rm 9.6,27,31), même si nous le désirons tous, mais il en exprime le souhait. Pensez-vous que “la totalité des païens (Rm 11.25)”, dont saint Paul annonce l’entrée dans l’Eglise, seront sauvés ? Non, puisque lui-même pense n’en pouvoir sauver que quelques-uns (1 Co 9.22). Par ces mots saint Paul annonce la fin de la prédication à l’ensemble des païens, non le salut de tous, et de même, lorsqu’au verset suivant il dit que “tout Israël sera sauvé“, il ne veut pas dire que tous les Juifs seront sauvés, mais que sera atteint le nombre des élus, membres du vrai Israël, qui est l’Eglise, composée de Juifs ET de païens. Ce qu’atteste son espérance de sauver des Juifs au mieux seulement « quelques uns (Rm 11.14) ». “Car tous les descendants d’Israël ne sont pas Israël. De même que, pour être postérité d’Abraham, tous ne sont pas ses enfants (Rm 9.6-8)”. D’ailleurs, le Christ n’a t-Il pas prophétisé à Israël son endurcissement dans l’incrédulité (Lc 22.67-68), lui annonçant qu’il ne Le reverrait qu’à Son retour, c’est à dire pour le Jugement dernier (Mt 26.64) ? Ce jour-là, effectivement, les ennemis du Christ seront bien obligés de reconnaître Sa divinité … En attendant, “elle est tombée sur eux, la Colère, pour en finir (1 Th 2.16)”.
Qui dira ce qu’il adviendrait si les Juifs, imitant saint Pierre (Ac 3.17-26), se mettaient à laisser « maisons, frères, sœurs, père, mère, enfants ou champs » pour l’amour de Jésus (Mt 19.29) ? Le Christ n’a t-Il pas annoncé que ce n’est plus à Jérusalem que l’on adore Dieu, mais « en esprit et en vérité (Jn 4.23) » ? Comment l’Eglise, par le ministère de son président de la Commission pontificale pour les relations avec le judaïsme d’alors, le cardinal Kasper, peut-elle affirmer que « les Juifs n’ont pas à devenir chrétiens pour être sauvés (Boston, 06.11.2002) », ou, par la Commission conduite par le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, le 10 décembre 2015, annoncer : « Bien que les juifs ne puissent pas croire [Ah bon ! Et pourquoi donc ?] en Jésus-Christ comme Rédempteur universel, ils ont une part dans le salut [Ah bon ! On peut être sauvé en refusant Jésus ? (cf. Mc 16.16)] (…) Cela signifie concrètement que l’Eglise catholique ne mène ni n’encourage aucune mission institutionnelle tournée spécifiquement vers les Juifs. » Tiens donc ! Saint Paul ne prêchait-il pas « aux Juifs de se convertir à Dieu et de croire en Jésus, Notre Seigneur (Ac 13.46 ; 17.30 ; 20.21 ; Jn 8.44) » ? N’est-ce pas que “Tous les hommes sont appelés à faire partie du peuple de Dieu (CEC n°831)” ? La grande apostasie précédant la Parousie (CEC n°675) ne montre-t-elle pas ici son nez ?
Le père Arbez écrit ainsi : “A la suite du Concile Vatican II, surtout de la déclaration Nostra Aetate, un nouvel élan a permis d’enclencher une lecture différente du Nouveau Testament. Le déicide et la substitution ont été définitivement abrogés. (dreuz.info, 10.08.2020)” Or, en aucun cas, il est possible de supprimer la foi de nos Pères ! Si Jésus est Dieu, ceux qui ont réclamé Sa mort (Mc 14.64 ; Lc 23.18), se sont rendus coupables de déicide. Ou bien faut-il aussi renoncer à appeler Marie, Mère de Dieu ? La substitution ne peut pas davantage être abrogée puisqu’elle est enseignée par Jésus Lui-même : “Le Royaume de Dieu vous sera retiré pour être confié à un peuple qui lui fera produire ses fruits. (Mt 21.43)“
Ce même prêtre ose encore affirmer (Dreuz.info, 06.08.2020) qu’être antisioniste serait être antisémite, comme si tous les sémites étaient nécessairement sionistes ! Et il termine en affirmant : “Avec les Juifs, indifférence et opposition se sont muées en coopération et bienveillance. D’ennemis et étrangers, nous sommes devenus amis et frères.” Mais comment un chrétien serait-il frère de qui rejette le Christ ? Ce prêtre a t-il donc oublié que Jésus ne reconnaissait pour frère que celui qui fait la Volonté de Dieu (Mc 3.33-35), laquelle est que nous croyons en Jésus (Jn 6.29), ce que ne font justement pas les Juifs ? Saint Paul était-il donc fou d’écrire : “Ne formez pas d’attelage disparate avec des infidèles. Quel rapport en effet entre la justice et l’impiété ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres ? Quelle entente entre le Christ et Béliar ? Quelle association entre le fidèle et l’infidèle ? (2 Co 6.14-15)” ?
Qui « ne marche plus droit selon l’Évangile (Ga 2.14) » ?
Parce que le retour des Juifs en Terre d’Israël a marqué la fin du « temps des païens (Lc 21.24) », nous sommes entrés depuis 1948 dans une nouvelle phase de l’Histoire du salut. Désormais, le temps des païens est terminé. C’est à dire qu’il n’est plus possible d’ignorer l’existence du Christ. Désormais, on ne peut plus être que chrétien ou antichrétien. Cette opposition absolument irréductible (Mt 12.30), maintenant universelle, ne peut que précipiter la fin de l’humanité et la venue du Jugement dernier. Si Israël continue à refuser de devenir chrétien pour s’attacher à la Loi de Moïse, ce ne sera pas seulement la destruction du Temple et la dispersion des Juifs qu’il méritera, une nouvelle fois, mais ce sera la destruction du monde entier, tant l’antichrist qu’il a enfanté, l’islam, veut non seulement la mort d’Israël mais aussi celle des chrétiens (Coran 9.30). Et si la fin doit correspondre à l’origine, la Bonne Nouvelle du Salut (Ac 1.8) pour le monde entier étant partie de Jérusalem (Mt 24.14), ne faudra-il pas qu’elle trouve son épilogue à Jérusalem ?
Abbé Guy Pagès
Le troisième Temple de Jérusalem et l’embrasement de la Terre Sainte
La réflexion du Pr. Sami Aldeeb suite au projet du Président Macron de criminaliser l’antisionisme.
Liste des villages détruits par Israël après 1948
Saint Pie X et le Sionisme
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Quelques dates :
1948: Pie XII ne reconnaît pas le nouvel Etat hébreu et demande que Jérusalem soit internationalisée.
1960: Jean XXIII lance le projet d’une déclaration du futur concile sur la question juive.
1964: Paul VI en Terre sainte (1), mais il évite toute allusion à Israël.
1965: Vatican II adopte la déclaration «Nostra aetate», qui lave les juifs de l’accusation de «déicides».
1969: Abba Eban, premier dirigeant israélien reçu au Vatican. Suivront: Golda Meir, Moshé Dayan, Itzhak Shamir, Shimon Peres.
1979: Jean-Paul II à Auschwitz (2). Plus tard, ses gestes envers deux martyrs catholiques des camps – le père Maximilien Kolbe, canonisé en 1982, et la philosophe convertie Edith Stein, béatifiée en 1987 – feront naître des soupçons dans la communauté juive, qui raint de voir «christianiser» la Shoah.
1982: Yasser Arafat au Vatican. Tollé.
1984: la lettre apostolique sur Jérusalem reconnaît de facto Israël.
1985: début de l’affaire du carmel d’Auschwitz. Malgré les accords de 1987 entre juifs et catholiques, la polémique s’envenime en 1989 (3) et Jean-Paul II doit intervenir. Les religieuses s’installeront hors du camp en 1993.
1986: le premier pape dans une synagogue (celle de Rome).
1987: Kurt Waldheim au Vatican. Nouveau tollé.
1991: le procès en béatification d’Isabelle la Catholique – qui expulsa les juifs d’Espagne – est suspendu.
1992: création d’une commission bilatérale permanente entre le Saint-Siège et Israël.
1993: le grand rabbin de Jérusalem au Vatican.
1993 : reconnaissance de l’Etat d’Israël pour le Vatican.
Les relations du Vatican avec l’État d’Israël (dossier)
Quelle solution au conflit israélo-palestinien ?
- http://www.youtube.com/watch?v=Unopb9HK6BI&feature=plcp [↩]
- Cf. Michel Garroté, Dreuz.info, 6 août 2012 http://www.dreuz.info/2012/08/nous-sommes-chretiens-pour-israel-et-cela-derange/ [↩]
- Idem. [↩]
- Lettre de saint Ignace d’Antioche aux Magnésiens, Office des Lectures du Mardi de la 16e Semaine du Temps Ordinaire. [↩]
- Le judaïsme dans toute sa splendeur :
http://www.leava.fr/cours-torah-judaisme/halakha-loi-juive/632_la-preparation-le-matin.php
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=H7LatOSDLAA
http://www.leava.fr/questions-reponses/non-juifs/19650_question-arie.php [↩] - Cela n’enlève rien aux prodiges, terrestres, d’Israël : http://www.dreuz.info/2012/08/pendant-que-leurope-diabolise-israel-la-chine-sen-inspire/ [↩]
Bonjour.
Je découvre ce texte depuis un lien du salon beige. C’est dense. C’en est si clair que c’est assez effrayant de vérité.
Félicitations pour ce texte si RICHE
Amitiés
JF
Il existe de nombreux points communs, sur le plan des valeurs et des rites loufoques entre les barbarassiens et les mahometans :
-idée de religion non universelle, suprémaciste, hiérarchisante, initiés contre profanes (goy/dhimmis),
-constats anthropo-sociologiques par les civilisations pratiquantes (=catalyseurs de tensions sociales),
-message de dieu serait tellement complexe qu’il nécessiterait des années d’études,
-apprentissage par les répétitions par coeur et les mouvements de têtes menant à un état de transe,
-circoncisions,
-industrialisation de l’égorgement à vifs des animaux d’élevage (Cacher et Hallal),
-culture de la victimisation malgré les massacres commis dans leurs communautés respectives,
-recours théologique au mensonge (taqqya 3,28/baba kamma133a),
…
et évidemment : -antichristique,
Probablement en avez-vous vu d’autres ?!
Jean XXIII disait ” : le monde n’est pas nécessairement le mal et l’Eglise Catholique n’est pas de façon univoque une réponse aux problèmes de nôtre temps “.
Cette petite phrase à elle seule n’est elle pas le résumé du relativisme qui s’est imprégné progressivement dans l’Eglise ,au point de la menacer de visibilité et in fine de destruction ???
Clair, riche, Chrétien ! Merci cher Père. Enfin un texte net et limpide sur ce sujet source de tant de vaines polémiques et de si nombreuses déclarations fades et trompeuses.
Très cher Abbé Pagès,
Voici un site très intéressant sur un autre point de vue juif.
Il n’est jamais trop tard, Alléluia !
http://free.messianicbible.com/
et notamment
http://free.messianicbible.com/messianic-prophecies/
Je prie pour vous et pour l’unité de l’Eglise sur la terre entière
respectueusement
Boris