Sur des personnalité mal ficelée, la violence et la pornographie peuvent servir de modèle de comportement, car la puissance de l’image est telle qu’elle se substitue à la réalité dans leur pensées. C’est pourquoi la pornographie – dites dure – montrant des scènes de violence sexuelle est directement lié à la criminalité sexuelle, le consommateur de pornographie en arrivant à être tolérant par rapport au viol…

A voir : https://afterbaiz.com/regarder-porno-effets/

Le porno nuit gravement à la santé mentale.

« On asservit les peuples plus facilement avec la pornographie qu’avec des miradors. (Alexandre Soljenitsyne) »

La pornographie est un phénomène typiquement moderne qui résulte de la rencontre de trois facteurs :

1) l’identification du sexe et de l’amour,

2) la philosophie commune identifiant bonheur et divertissement, loisir, plaisir, et

3) le pouvoir émotionnel de l’image, si massivement exploité par les moyens de communications modernes.

Le marché de la pornographie est aujourd’hui entièrement banalisé : les revues porno et leur message obscène s’affichent partout, jusqu’au regard des enfants. Le nu intégral est devenu ordinaire, tandis que se développe la perversion sexuelle, l’apologie du viol et des violences sexuelles les plus barbares. Ce marché, contrôlé en majorité par des organisations criminelles, est très, très lucratif : plusieurs millions de vidéo porno sont vendues chaque année en France…

_________________

Les défenseurs de la pornographie s’évertuent à la présenter comme un simple divertissement, voire une forme d’art, au même titre que d’autres. Ils osent même dire qu’elle constituerait un exutoire pour les fantasmes sexuels et qu’elle réduirait ainsi la criminalité sexuelle ! Mais alors, pourquoi les entreprises dépensent-elles tant d’argent dans la publicité ? N’est-ce pas précisément en raison du pouvoir incitateur de l’image ? Et qui ne sait qu’il a été prouvé que la violence à la télévision banalise la violence dans la rue ? Si un publiciste montre l’image d’une belle voiture, est-ce pour procurer aux spectateurs un exutoire à leur fantasme de voiture et les dispenser d’en acheter une, ou bien au contraire pour exacerber ce fantasme et les inciter à « passer à l’acte » en achetant une voiture ? Si un film publicitaire de 30 secondes a un tel impact sur les masses, comment peut-on raisonnablement prétendre qu’une vidéo de 120 mn n’en a aucun ?

En outre, les publicistes savent pertinemment que les images à connotation sexuelle ont un pouvoir particulièrement fort sur le mental des consommateurs. Parce qu’elles font appel aux émotions les moins contrôlées de l’homme, elles pénètrent profondément dans le psychisme et y laissent une empreinte durable. Et c’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, l’image érotique est omniprésente. Les médias, les publicistes et les producteurs de l’audiovisuel font tous appel à elle et il est de plus en plus difficile d’échapper à son impact. Il est aujourd’hui établi que les images influencent les comportements, spécialement celui des jeunes.

Ce qui est mémorisé dans une expérience sexuelle, ce ne sont pas uniquement des images et des sensations, mais aussi des émotions, qui vont avoir tendance à resurgir dans une situation similaire. Il est très difficile d’oublier une expérience ou une image sexuelle.

Cette force d’empreinte psychique des situations sexuelles répond originellement à un but précis : unir les époux de façon durable, fortifier leur lien affectif, et amplifier leur intimité. Par leurs rapports sexuels, un homme et une femme se trouvent durablement liés par une mémoire affective très forte. Ce qui montre bien que l’être humain est créé pour la monogamie et la fidélité. Les images pornographiques possèdent une puissance redoutable : celui qui investit une charge émotionnelle sur ces femmes de papier ou de vidéo s’aperçoit vite qu’il ne peut plus les oublier… Elles le hantent et l’incitent à renouveler l’expérience. Même lorsqu’il veut s’en débarrasser, elles s’accrochent à lui et continuent d’influencer inconsciemment sa vie psychique. Elles affectent inévitablement son regard sur les femmes qu’il côtoie et elles interfèrent, à son insu, sur sa vie sentimentale.

La pornographie est une drogue.

La pornographie agit donc comme une drogue, en entretenant une dépendance. Et, comme pour les autres drogues, c’est à l’adolescence que la personne prend goût à la pornographie et s’enferme dans le cycle obsessif de dépendance. En effet, c’est à l’adolescence que la pulsion sexuelle s’organise dans sa forme définitive. Comme l’adolescent est en quête du sens de l’amour et de la sexualité, la fréquentation des images pornographiques va agir fortement sur ses repères mentaux. Parce que la pornographie véhicule une vision dégradée et irréelle de la femme (séductrice et vicieuse), et qu’elle montre la sexualité comme s’il s’agissait uniquement d’un plaisir charnel, et souvent d’une violence et d’une humiliation, ces notions vont laisser une marque profonde chez l’adolescent, sur son idéal amoureux et son rapport à l’autre sexe.

Comme c’est le cas pour toutes les drogues, l’accoutumance à la consommation de pornographie entraîne des dérèglements subtils mais profonds de la personnalité. Non seulement elle engloutit le consommateur dans la spirale de la dépendance, mais elle crée en plus de nouveaux besoins, de nouvelles curiosités et, ce faisant, elle incite ses adeptes à abandonner une sexualité normale. De même que les drogues douces sont systématiquement la porte menant vers les drogues dures, de même la pornographie douce est la porte vers la pornographie dure, qui est elle-même la porte vers la criminalité sexuelle.

La pornographie dégrade l’amour conjugal.

Par nature, la sexualité implique une relation avec une autre personne, tandis que la pornographie simule une relation avec une personne imaginaire, de papier ou d’écran-vidéo. Il s’agit donc d’une sexualité désincarnée, narcissique, masturbatoire, c’est-à-dire purement égoïste où le partenaire est réduit à n’être qu’un objet de plaisir. Les capacités relationnelles du consommateur s’en trouvent altérées, et, replié sur lui-même, il devient incapable d’accéder à la responsabilité conjugale qui caractérise l’amour véritable et la maturité adulte.

L’intimité sexuelle des époux implique un contact d’âme à âme, et demande efforts et discipline. Aussi, lorsque l’esprit des époux est encombré de pornographie, leur sexualité au lieu de produire les fruits de l’amour, devient une source d’humiliations, de violence,  de chantage sexuel, de ressentiments et de malentendus qui minent l’unité de leur couple. C’est pourquoi la pornographie est à l’origine de grandes misères conjugales et de nombreux divorces.

Par ailleurs, parce que la pornographie hypertrophie la pulsion sexuelle, le consommateur tend à projeter ses fantasmes sexuels sur ses rencontres occasionnelles. C’est alors la voie de l’adultère qui se présente, et souvent avec des prostituées, ce qui ajoute au péché d’adultère celui d’épuiser les ressources économiques du foyer, et fréquemment aussi de transmettre des maladies sexuellement transmissibles. Mais plus grave encore : nombreux sont les consommateurs de pornographie qui en viennent à abuser sexuellement de leurs propres enfants ! La croissance fulgurante du nombre d’incestes est sans aucun doute liée à la banalisation de la pornographie !

Ce n’est pas sans raison que la Vierge à Fatima a révélé que ce sont les péchés de la chair qui conduisent le plus d’âmes en Enfer…

La pornographie, école du viol.

Sur des personnalités mal ficelées, la violence et la pornographie peuvent servir de modèles de comportement. Car la puissance de l’image est telle qu’elle se substitue à la réalité dans leur pensée. Ceci explique que la pornographie dite « dure », décrivant une sexualité violente, soit directement liée à la criminalité sexuelle, le consommateur de pornographie devenant tolérant par rapport au viol. Et parce que les enfants et les adolescents sont plus réceptifs aux images et que la pornographie leur est facilement accessible, on constate une augmentation très nette du nombre de violeurs mineurs… Les statistiques montrent une nette augmentation des viols dans les Etats où la pornographie est la plus tolérée et la plus répandue…. En France, entre 1985 et 1990 le nombre de plaintes pour viols a augmenté de 62%. Et dans plus de 40% des crimes sexuels, le criminel a avoué avoir utilisé du matériel pornographique juste avant de passer à l’acte. Il faut écouter à ce sujet le témoignage de Ted Bundy…

La liberté d’expression ne saurait légitimer le fait de porter atteinte à la dignité de la femme en la représentant comme un objet de jouissance sexuelle.

Ceux qui défendent la pornographie, que ce soit par intérêt financier ou par principe, le font toujours au nom de la sacro-sainte « liberté d’expression » et s’insurgent à ce titre contre l’application de la censure et contre toute tentative d’appliquer les lois condamnant « les outrages aux bonnes mœurs ». Mais la liberté d’expression ne saurait légitimer le fait de dégrader et d’humilier la dignité de la femme en la représentant comme un objet de jouissance sexuelle ! Et pourtant, c’est au nom de la liberté d’expression que même des hommes d’Etat prennent la défense de la pornographie contre toute idée de censure. Ainsi, Jack Lang, ancien ministre de la Culture, déclarait à propos de la pornographie : « C’est une forme d’art comme une autre, et il faudrait la développer. » (Le Figaro, 31.10.93) ! L’art sert aujourd’hui à justifier tout et n’importe quoi. On expose un bidet à Beaubourg, on peint avec ses excréments… L’art est devenu une notion vide de toute signification précise. C’est pourquoi il ne peut servir de critère légal.

Ayons le courage de réaffirmer que la censure est un élément fondamental de la protection civile. Les femmes ont le droit de ne pas être insultées et humiliées par des messages les réduisant à des bêtes à jouir ! Les enfants ont le droit de ne pas être pervertis par des visions de l’humanité déshonorantes ! Ceux qui font commerce de la pornographie, aux intérêts financiers considérables, savent très bien manier l’argument de la liberté d’expression…

En résumé, il existe quatre raisons pour lesquelles il faut interdire la pornographie :

1.      Pcq en tant que commerce du sexe, elle relève de la prostitution ;

2.      Pcq elle promeut une image dégradante de la femme, et, de plus en plus, des enfants eux-mêmes;

3.      Pcq elle est un facteur de perturbation psychologique, pour les adolescents en particulier ;

4.      Pcq elle est un facteur majeur de la criminalité sexuelle.

Une culture qui glorifie ou même tolère l’immoralité n’est-elle pas complice des fantasmes qu’elle éveille et, du même coup, des horreurs que subissent des enfants et des femmes pour satisfaire ces fantasmes ?

La plupart des parents désapprouvent l’invasion du sexe dans la rue, à l’école et à la télévision ; ils s’inquiètent, à juste titre, de voir grandir leurs enfants dans une société où les valeurs morales qu’ils leur enseignent sont bafouées. Cependant, peu agissent contre cette situation. Certains, par paresse et inconscience, sont en partie influencés, séduits par l’érotisation de notre culture, et, d’année en année, acceptent de nourrir leur esprit d’une culture de plus en plus obscène. Combien de pères de famille, par exemple, achètent des revues pornographiques ?

Que faire ?

D’abord, soyons incorruptibles ! Ne laissons pas les marchands de sexe en tout genre attenter à notre pudeur. Car la pudeur, contrairement à ce qu’on essaye de nous faire croire, n’est pas la honte, mais le sentiment naturel de notre dignité et du caractère éminemment noble de la sexualité, réservée à l’amour vrai. La honte, elle, apparaît dans notre conscience, justement, lorsque notre pudeur a été violée. Ne jouons pas avec notre conscience. Ne compromettons pas nos valeurs dont les générations futures auront le plus grand besoin d’hériter.

Les parents ont la responsabilité devant Dieu d’enseigner à leurs enfants ce qu’est l’amour vrai en les mettant en garde contre ses contrefaçons.

Ensuite, les lois censées nous protéger de la pornographie existent toujours. Encore faut-il intervenir auprès de nos maires, conseillers régionaux, députés, gendarmes et officiers de police pour protester contre les abus que nous observons. Ces autorités peuvent dresser un procès verbal de l’infraction et engager ou faire engager des poursuites contre leurs auteurs sur le fondement des articles de loi concernés. Les textes de loi les plus utiles sont ceux qui punissent les outrages aux bonnes mœurs par voie de presse. De même que le laxisme a gagné de proche en proche, de même, à rebours, l’exemple d’un maire courageux en inspirera un autre, et ainsi de suite…

D’autre part, avant de voter, demandez au candidat de s’exprimer clairement sur le sujet de la pornographie. Petit à petit, en partant d’un niveau local, nous pouvons changer la situation au niveau national. On peut aussi, tout simplement, demander aux commerçants qui vendent de la pornographie, de la retirer de leurs étalages. Ces simples actions sont souvent efficaces.

Voici maintenant les adresses d’associations qu’il faut soutenir dans leur lutte contre la pornographie et qui sauront vous conseiller pour agir efficacement.
https://stopporn.fr/
https://www.stopauporno.fr/les-mesures-pratiques-pour-arreter-le-porno/