Attention, âmes sensibles s’abstenir !

Lynchage en 2007 de Ku’a Khalil Aswad, 17 ans, irakienne, pour cause de flirt avec un non-musulman.

Les images, filmées sur un téléphone portable, circulent sur internet. La victime s’appelait Doaa Khalil Assouad, elle avait 17 ans, elle vivait à Bashika, une ville majoritairement kurde, dans le nord de l’Irak. Un jour d’avril 2007, un groupe d’hommes l’a traînée hors de sa maison, et pendant une demi-heure elle a été bombardée de lourdes pierres jusqu’à ce qu’on soit sûre qu’elle était morte, le tout sous le regard d’un policier qui n’est pas intervenu et n’a pas appelé ses collègues.
Attention : les images suivantes sont d’une extrême violence et ne doivent pas être montrées aux enfants et aux personnes sensibles.

L’apôtre d’Allah a dit : « Ô Unais ! Va voir la femme de cet homme et si elle confesse l’adultère, alors lapide-la à mort.» (Récit de Zaïd ibn Khalid et Abu Huraira, Bukhari XXXVIII 508). “L’envoyé d’Allah a dit : « Quand un homme célibataire commet l’adultère avec une femme célibataire, ils recevront cent coups de fouet et seront bannis un an. Dans le cas où ils sont mariés, ils recevront cent coups de fouet et seront lapidés à mort. » (Récit de Ubada ibn as-Samit, Muslim XVII 4191). « La lapidation est un devoir envoyé par le livre d’Allah pour les hommes et les femmes mariés qui ont commis l’adultère si la preuve est établie, s’il y a grossesse ou aveu. » (Récit d’Abdullah ibn Abbas, Muslim XVII 4194).

Il est très fréquent qu’un tribunal islamique condamne à la prison et jusqu’à deux cents coups de fouet une femme, voire une enfant, ayant eu l’impudence d’être victime d’un viol ! En comparaison, lorsque l’on amena à Jésus une femme surprise en flagrant délit d’adultère pour pouvoir, ou bien L’accuser de renier la loi de Moïse s’Il s’opposait à ce qu’elle soit lapidée, ou bien L’accuser de se renier Lui-même s’Il donnait son accord à ce qu’elle le soit, Jésus ouvrit, entre le pécheur et la sainteté exigée par Dieu, un chemin nouveau, celui de la Miséricorde, en renvoyant chacun à son propre péché et à son propre besoin d’être pardonné : on ne saurait demander à Dieu la miséricorde pour soi-même si on la refuse à autrui. Telle est la véritable justice que le Père attend de nous ici-bas et dont Il nous a donné l’exemple en son Fils : « Que celui de vous qui est sans péché lui jette la première pierre » dit Jésus à ceux qui voulaient lapider cette femme adultère. Puis, se tournant vers la malheureuse, Jésus lui dit : « Est-ce que personne ne vous a condamnée ? » –« Personne, Seigneur. » – « Je ne vous condamne pas non plus. Allez et ne péchez plus. » (cf. Jn 8.1-11). Comment, dès lors, peut-on en toute bonne foi et objectivité, prétendre qu’il n’y a vraiment pas de différence entre les enseignements de Moïse, de Jésus et de Mahomet, ou qu’ils sont compatibles ?”
(Extrait de Abbé Guy Pagès, “Interroger l’islam”, DMM)