Cette guerre civile qui va tout emporter et nous détruire, nos élus s’obstinent à ne pas la voir.

Laurent Nunez nie le risque de guerre civile, il nie les zones de non droit, il nie le séparatisme de fait, il nie la fuite des Français de souche, juifs ou chrétiens du 9-3, il nie l’explosion des trafics de drogue, il nie l’expansion de l’islam radical et de la charia dans les quartiers, il nie la violence contre les représentants de l’État et les agressions au cri de Allahu akbar !, il nie le recul de la République partout où les imams tissent leur toile.

En niant ces réalités catastrophiques pour l’avenir de notre pays, Nunez se fait complice de l’islam politique qui ne cesse de s’étendre jour après jour, disloquant inexorablement la nation.

Car le jour où les caïds et les imams s’allieront, ce sera l’embrasement, prouvant que les militaires avaient raison.

Cette peur du pouvoir, d’affronter la sinistre réalité, mène la France au tombeau.

La France n’échappera pas à la guerre civile, dont elle sème les germes depuis quarante ans. Il n’y a aucune illusion à avoir.

D’ailleurs, la guerre civile à bas bruit, avec ses attaques au couteau et violences multiples, est déjà là, porteuse de lendemains tragiques.

La guerre civile menace depuis des années, de moins en moins insidieuse, de plus en plus visible. Beaucoup l’ont annoncée et tous les voyants sont au rouge, mais le peuple et les élites refusent encore de regarder le danger en face. C’est pourtant le plus grand défi existentiel que notre pays devra relever dans un futur proche. Et cet avenir s’annonce sanglant.

Croyant que la paix civile est un acquis éternel, nous pensons « pouvoir d’achat » et confort matériel, quand il faudrait penser sécurité en priorité. Bien des pays ont basculé dans la tragédie pour avoir cru naïvement que les cultures pouvaient se mélanger sans danger. En réalité, nous dansons sur un volcan depuis des décennies, ignorant ostensiblement les signaux d’alerte lancés par de rares politiques clairvoyants et courageux.

Jean-Marie Le Pen et Michel Poniatowski sont de ceux-là. Ils sont les politiques qui ont tenu le discours le plus lucide, sans langue de bois, annonçant dès 1990 que la France, si elle ne se réveillait pas, connaîtrait à nouveau des Saint-Barthélemy. Le mot est terrible et lourd de sous-entendus. Et si Le Pen a été diabolisé pour avoir sonné le tocsin, nul ne saurait taxer Michel Poniatowski de fascisme ou de racisme. Tous deux ont affiché leur patriotisme et leur refus de voir leur cher pays disparaître, emporté dans un chaos racial et des conflits interconfessionnels dévastateurs. Où est le mal ?

Si de nombreux auteurs ont aussi tiré la sonnette d’alarme, force est de constater que leurs écrits, aussi brillants soient-ils, sont vite retombés dans l’oubli. La France, qui a perdu toute souveraineté, n’a plus aucun pouvoir en matière de politique migratoire. Le mondialisme et le multiculturalisme sont devenus les piliers de toute notre politique intérieure. Des dogmes incontournables.

Signataire du Pacte de Marrakech, lequel revient à légaliser la clandestinité, la France ne maîtrise plus son avenir. Et ne comptons pas sur Macron pour réduire la fracture identitaire, toujours plus béante. Macron ne sait que capituler.

Un pouvoir incapable d’expulser un imam étranger prêcheur de haine, incapable de mettre un terme aux rodéos sauvages, aux innombrables attaques de commissariats, aux mille agressions gratuites par jour, aux cent vingt attaques au couteau quotidiennes, aux quarante cinq mille incendies de voitures annuels, aux cent mille viols par an, incapable de mettre fin aux mille sept cent actes anti-chrétiens et antisémites, un pouvoir incapable de protéger ses policiers, ses pompiers, ses enseignants, ses soignants sans cesse agressés, un pouvoir qui légifère sans jamais avoir le courage de faire respecter ces lois par ceux qui s’opposent frontalement à la République, un tel pouvoir ne peut que nous conduire à la tragédie.

Beaucoup comptent sur l’armée pour sauver le pays du chaos. Certes, nos militaires ne resteront pas impassibles face au naufrage programmé de la France, livrée à des inconscients et des incapables, ivres de leur idéologie mondialiste.

Oui, l’armée bouge car elle refuse de voir la France sombrer dans le chaos et sans doute dans la guerre civile, si ce pouvoir aussi inconscient que timoré refuse de prendre en compte la menace existentielle qui plane sur le pays.

Mais je ne crois pas à un putsch, car il n’y pas plus respectueux des institutions que l’armée. On ne saurait le lui reprocher. Il n’y a qu’en cas de défaillance du pouvoir civil que l’armée prendra le pouvoir. Cela dit, je crois néanmoins que celle-ci soutiendrait toute insurrection du peuple, refusant la désintégration de la nation sous les assauts des communautarismes. Le sursaut identitaire salvateur, s’il survient un jour, sera d’abord civil, puisque l’armée n’a qu’un seul droit : se taire.

Nous avons eu d’abord la tribune des généraux et militaires retraités, en mai 2021, qui dénonçaient l’inertie du pouvoir face au risque de guerre civile. Tous furent traités par le mépris, diabolisés, traînés dans la boue et sanctionnés pour certains d’entre eux. Traités de factieux pour avoir dit la vérité ! Politiques et médias ont dénoncé la forme, sans jamais évoquer le fond, pourtant vital pour l’avenir de la France. C’est tout simplement lâche et irresponsable.

Leur crime ? Aimer la France qu’ils ont défendue au péril de leur vie et refuser de la voir mourir. Le pouvoir a plus de respect pour les ennemis de la République, qu’il craint par-dessus tout, que pour ses serviteurs les plus fidèles, qui ont versé leur sang pour la nation.

Nous avons eu ensuite la lettre ouverte aux autorités civiles et militaires, signée de plusieurs généraux d’active, appuyant celle de leurs aînés et dont je vous livre quelques extraits : 

« Nos aînés sont des combattants qui ont mérité qu’on les respecte. Ce sont par exemple les vieux soldats dont vous avez piétiné l’honneur ces dernières semaines ».

« Nous avons vu de nos yeux les banlieues abandonnées, les accommodements avec la délinquance. Nous avons subi les tentatives d’instrumentalisation de plusieurs communautés religieuses, pour qui la France ne signifie rien -rien qu’un objet de sarcasmes, de mépris voire de haine ».

« Nous voyons la violence dans nos villes et villages. Nous voyons le communautarisme s’installer dans l’espace public, dans le débat public. Nous voyons la haine de la France et de son histoire devenir la norme. »

« Cette déchéance, nous l’avons vue dans bien des pays en crise. Elle précède l’effondrement. Elle annonce le chaos et la violence, et contrairement à ce que vous affirmez ici où là, ce chaos et cette violence ne viendront pas d’un “pronunciamento militaire” mais d’une insurrection civile. »

« Lâcheté, fourberie, perversion : telle n’est pas notre vision de la hiérarchie. L’armée est au contraire, par excellence, le lieu où l’on se parle vrai parce que l’on engage sa vie. »

« Oui, si une guerre civile éclate, l’armée maintiendra l’ordre sur son propre sol, oui, de nouveau, la guerre civile couve en France et vous le savez parfaitement. »

« Agissez, Mesdames et Messieurs. Il s’agit de la survie de notre pays, de votre pays. »

Oui, il faut vraiment être lâche, fourbe et pervers pour ignorer ces deux tribunes de nos généraux et militaires.

Même le général Pierre de Villiers, qui prêche à la fois « l’amour et la fermeté » dans nos banlieues, reconnaît que le risque de guerre civile est bien réel.

Mais les militaires ne sont pas les seuls à mesurer la menace et à sonner le tocsin.

Sur son blog du 8 février 2021, Ivan Rioufol donne la parole à Didier Lemaire, professeur de philosophie à Trappes, qui vit sous protection policière après avoir dit ces terribles vérités que Macron s’obstine à nous cacher.

Oui, en France, parmi ceux que nous avons accueillis, certains ne tolèrent pas qu’on dénonce leurs comportements hostiles et menacent de mort les citoyens qui refusent de courber l’échine. Faudra-t-il que la police protège tous les citoyens qui clament la vérité ?

Car, à force de renoncement permanent et de soumission craintive, nous sommes devenus les otages de nos immigrés.

Ce que dénonce Didier Lemaire, c’est l’emprise islamiste sur sa ville. Invité chez Pascal Praud sur CNews, l’enseignant déclarait : « Mes élèves ne se sentent pas Français du tout … On n’est plus en état de paix. On a affaire à des ennemis … Il faut réagir très vite, d’ici six mois ou un an, car ces jeunes éduqués dans l’idée que les Français sont l’ennemi passeront à l’acte. Il est temps que les Français se réveillent ! »

Dans Le Point, Lemaire avait également déclaré : « Les intégristes sont en train de réussir leur processus de purification. C’est effrayant. Tout s’accélère : en deux ans, j’ai vu plus de transformations chez les jeunes et dans l’espace public que ces 18 dernières années. Aujourd’hui, les atteintes à la laïcité sont collectives et très bien organisées. »

« Nous ne sommes pas loin d’un scénario à l’algérienne. Il nous faut des lois d’exception qui visent l’ennemi et ne s’appliquent qu’à l’ennemi. » Cet homme de gauche dit aussi : « Il y a des personnes sur le territoire qui ne devraient pas y être. » Lemaire estime qu’une réponse militaire ne peut notamment être exclue.

Cet article date de février 2021. Qu’a fait Macron ? Rien ! Qu’ont fait la droite et le RN ? Rien ! Et durant toute la campagne électorale, il ne fut question que de pouvoir d’achat ! Le seul candidat lucide et courageux, bien décidé à sauver la France du naufrage identitaire et de la guerre civile, Eric Zemmour, a été diabolisé, insulté, méprisé, au point de finir avec 7% des suffrages.

C’est dire combien la France est inconsciente de la menace !

Faut-il rappeler que les 3/4 de nos jeunes musulmans placent la charia au dessus de la loi républicaine ?

Faut-il rappeler que la guerre civile en Algérie, dans les années 1990, a fait 200 000 morts en six ans ?

Faut-il rappeler qu’au Liban, la Suisse du Moyen-Orient des années 1960, la guerre civile interconfessionnelle a duré 15 ans et a détruit le pays ?

Faut-il rappeler qu’à l’indépendance de l’Inde, en 1947, il a fallu créer le Pakistan pour les 20% de musulmans et que les massacres entre hindous et musulmans ont fait 500 000 morts ?

Faut-il rappeler que les chrétiens sont persécutés dans une cinquantaine de pays, la plupart musulmans ?

Faut-il rappeler qu’il n’existe aucun pays d’islam où l’égalité religieuse soit une réalité ? Partout les condamnations pleuvent pour « offense à la religion », « insulte à l’islam » « outrage au prophète ».

Même le Maghreb, région qu’on pourrait croire plus ouverte compte tenu de ses relations avec la France, est fermé à toute tolérance envers les non-musulmans. Pas de mariages mixtes et ostracisation permanente des chrétiens.

Faut-il rappeler que les juifs ont été peu à peu chassés du 9-3 sans que l’État ne bouge ?

Faut-il rappeler que la France est, selon une étude internationale publiée en juin 2017, le pays le plus touché par les attentats islamistes commis en Europe et en Amérique du Nord ?

Faut-il rappeler que la France concentre à elle seule près de 44 % des attentats islamistes et 42 % des victimes en Europe, avec 271 morts depuis 2012 ?

Faut-il rappeler que l’objectif des Frères musulmans est de conquérir l’Europe pour la soumettre à la charia ?

Faut-il rappeler que, de 1979 à 2021, il y a eu dans le monde 48 035 attentats islamistes qui ont fait 210 138 morts ?

Selon le Pew Research Center, le pourcentage de musulmans en France aura doublé en 2050 si le rythme de l’immigration ne diminue pas. En 2050, nous aurons 18% de musulmans. Combien seront intégrés, combien mèneront leur jihad ?

Tous ces liens nous montrent qu’une guerre civile en France n’est pas un délire de facho, mais une menace bien réelle.

Quand j’entends Darmanin accuser nos militaires de lâcheté parce qu’ils gardent l’anonymat, je lui réponds que ces lâches donnent leur vie, au Sahel ou ailleurs en Opex, tandis que lui, petit ministre de l’Intérieur arrogant, n’a jamais tenu un fusil de sa vie. Un peu de décence Monsieur le ministre ! Vos états de service ne vous grandissent pas et ne vous autorisent pas à insulter nos soldats !

Le drame de la France est que des lois liberticides ont muselé les citoyens, au point que les patriotes sont traînés dans la boue dès qu’ils expriment leurs craintes, tandis que les ennemis de la République peuvent clamer leur haine de la France sur des clips assassins en toute impunité.

On n’entend que le chœur des pleureuses bêler au racisme et à l’islamophobie, alors que ce sont des millions d’immigrés qui refusent de s’intégrer et qui posent problème par leurs comportements rebelles à la République.

La France ne pourra éviter la guerre civile que si elle impose à ses immigrés un choix incontournable : s’intégrer ou partir.

Tout autre discours, tout renoncement au nom d’une suicidaire tolérance à sens unique, mènera à des épouvantables Saint-Barthélemy.

Poniatowski le clamait il y a 30 ans. Pas un seul politique ne l’a écouté, préférant taire la vérité par peur des émeutes.

Paris, Mai 18, 2016.

L’éruption du volcan n’en sera que plus terrible.

Jacques Guillemain

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