Dénonciation (en – de 3 mn) de l’avancée de la charia à l’OSCE

Dénonciation de l’avancée de la charia dans la législation européenne

MERCREDI 24 SEPTEMBRE 2014, P.M.

Intervention sur la législation démocratique, l’indépendance de la justice et le droit à un procès équitable.

La Cour européenne des droits de l’homme, le 13 février 2003 reconnaissait qu’ : « Il est difficile à la fois de se déclarer respectueux de la démocratie et des droits de l’homme et de soutenir un régime fondé sur la charia (…) », or, de plus en plus, en Occident, la charia s’introduit dans la loi civile. Ainsi, pour ne citer que quelques exemples, la France vient d’introduire dans sa législation le principe musulman de la kefala (Coran 33.4-5), qui s`oppose à l’égalité en matière d`héritage pour les enfants adoptifs, de même qu’elle a déjà accepté des dérogations en matière d`abattage des animaux, ce qui non seulement est dangereux au niveau sanitaire, piétine les directives européennes condamnant la cruauté envers les animaux, mais impose au consommateur de financer son islamisation par le paiement de la taxe de certification halal… En Grande-Bretagne, tandis que 85 tribunaux islamiques statuent déjà en matière matrimoniale, les citoyens musulmans vont être désormais soumis à la charia en matière d’héritageen sorte que la femme, parce que femme, sera spoliée de la moitié de son héritage, et que les enfants naturels ou adoptés, ainsi que les non-musulmans, en seront totalement privés. Etc.

 

Bref, en quoi l’introduction de la charia dans notre législation répond-elle a une procédure démocratique et renforce-t-elle l’indépendance de la justice ? N’est-il pas profondément révoltant qu’une civilisation fondée sur l’accueil de la Raison incarnée (Jn 1.1+), l’universalité de l’Amour divin et l’unité de la nature humaine, se soumette à une législation niant l’existence de la loi naturelle, c’est-à-dire de la loi divine connaissable par la raison humaine, pour sacraliser l`infériorité ontologique de la femme par rapport à l’homme (Coran 4.34 ; 2.228), du non-musulman par rapport au musulman (Coran 2.178), légitimer l’esclavage (Coran 4.3,24,25,36,92 ; 16.71,75,76 ; 30.28) et les mutilations corporelles (Coran 5.33,38) ?

 

Pour finir, permettez-moi de me faire l`écho de Mgr Nona, l’archevêque catholique chaldéen de Mossoul, qui, le 9 août dernier, nous annonçait : « Nos souffrances actuelles sont le prélude de celles que vous, Européens et chrétiens occidentaux, allez souffrir aussi dans un proche avenir (…) S’il vous plaît, essayez de comprendre. Vos principes libéraux et démocratiques ne valent rien ici. Vous pensez que tous les hommes sont égaux, mais l’Islam ne dit pas que tous les hommes sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs Vous êtes aussi en danger. Vous devez prendre des décisions fortes et courageuses (…). Si vous ne comprenez pas ceci très vite, vous allez devenir les victimes de l’ennemi que vous avez accueilli chez vous. »

Recommandation à l’OSCE : L’association Salut et Miséricorde demande a l’OSCE de rappeler énergiquement aux Etats participants que toute introduction de la charia dans leur législation détruit les droits de l’homme.