Toutes les pensées, bonnes ou mauvaises qui s’élèvent en nous ne sont pas toujours le discours de notre cœur, mais ce qui vient toujours de nous, c’est le consentement que nous leur donnons, quel qu’il soit.

Pour lutter contre les mauvaises pensées et les mauvais esprits qui les suggèrent, St Paul nous invite à revêtir l’armure du combat spirituel (Ep 6.13-18), qui ne peut être mené en dehors de l’ascèse de la pénitence, d’une vie de prière continuelle, et de la grâce donnée et fortifiée par la réception des sacrements.
« En bons soldats du Christ Jésus nous devons prendre notre part de souffrance » (2 Tm 2.3) pour que Sa « Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel » !

Toutes les pensées, bonnes ou mauvaises qui s’élèvent en nous ne sont pas toujours le discours de notre cœur, mais ce qui vient toujours de nous, c’est le consentement que nous leur donnons, quel qu’il soit.

Pour lutter contre les mauvaises pensées et les mauvais esprits qui les suggèrent, St Paul nous invite à revêtir l’armure du combat spirituel (Ep 6.13-18). Cette armure comprend :
La ceinturon: contribue à donner stabilité, fermeté et unité au corps. De même, la Vérité nous garde et nous protège de la dispersion, dans laquelle le Démon veut nous éparpiller, aujourd’hui plus fort que jamais, pour nous faire perdre notre unité intérieure et nous transformer en légion… La Vérité nous maintient dans l’unité de l’être. Tandis que le monde ne dira rien des plus grandes fautes des ennemis de Dieu, il mettra sa joie à dénoncer la moindre erreur, même matérielle, même accidentelle, et a fortiori voulue, des serviteurs de Dieu. Il faut donc d’autant être sur ses gardes. Un disciple de la Vérité n’a plus besoin de mentir, et ainsi il échappe au Diable, le père du mensonge, qui règne en ce monde !

La cuirasse: Elle préserve ou au moins atténue les coups qui nous sont portés. Ainsi de la justice : en ne péchant pas, mais en faisant le bien dans l’amour de notre prochain, nous ne prêtons pas le flanc à nos ennemis qui n’attendent rien de tel pour nous convaincre devant tous, et même à notre propre conscience, que nous sommes mauvais et que nos intentions sont intéressées alors que nous ne cherchons qu’à faire la Volonté de Dieu, même au prix de notre vie…

Les chaussures: Elles permettent de marcher malgré les défauts du sol. Pieds nus, nous n’avançons pas vite, mais avec le zèle à témoigner de l’Évangile, notre passage sur la terre facile : il nous porte vers le Ciel que l’on annonce ! Le zèle à témoigner de l’Évangile nous rend beaucoup moins sensibles aux moqueries, aux persécutions, et à tous les scrupules de mondanités qui retardent notre travail d’évangélisation.

Le bouclierde la Foi : La confiance en Dieu et à Sa Parole nous permet d’arrêter tout propos venant apporter la mort à notre âme, par le doute, la tristesse, le découragement, le désespoir. La Foi nous donne accès à la vie éternelle. Par elle, nous connaissons Dieu, qui S’est manifesté en Jésus-Christ, Celui qui fait tout tourner au bien de ceux qui L’aiment, et dont rien ne pourra nous enlever son Amour (Rm 8.).

Le casque: protège la tête. Ainsi, le salut donné par Dieu protège le siège de nos pensées, le centre de commandement de notre vie, le siège de notre liberté. En Jésus, nous sommes déjà sauvés : il n’y a pas à se demander, angoissé, comme les hommes des autres religions si oui ou non je serai sauvé. J’ai reçu le salut gratuitement le jour de mon baptême, et si je ne l’ai pas perdu par quelque péché, je l’ai toujours ! Je suis ainsi protégé de l’angoisse, de la folie, et de me fourvoyer dans de fausses religions comme l’islam, ou de pseudo-saluts comme …

Parce que nous sommes incarnés, le salut implique de travailler à réorganiser la société « sur ses fondements naturels et divins », car, comme le disait Pie XII : « De la forme donnée à la société, conforme ou non aux lois divines, découle et dépend le bien ou le mal des âmes » (Pie XII, 1/6/41)