Le Coran serait le rappel (3.58 ; 6.90 ; 7.2,63,69) des différentes révélations qui l’ont précédé, ainsi qu’Allah le dit en 2.213 : « Les hommes ne formaient à l’origine qu’une seule communauté, Allah leur envoya les Prophètes pour annoncer la Bonne Nouvelle et lancer un avertissement, il a fait descendre avec eux Le livre renfermant la Vérité afin d’arbitrer les différents entre les hommes. ». On remarquera que si la Bible nous révèle le Mystère même de Dieu (1 Co 2.1 ; Ep 3.3-12 ; Col 2.2) s’identifiant avec la personne de Jésus-Christ (Rm 16.25 ; Ep 6.19 ; Col 4.3), la révélation du Coran a un but beaucoup plus modeste, sans comparaison possible avec celui de la Bible, puisqu’il s’agit seulement grâce au Coran « d’arbitrer les différents entre les hommes. » (2.213) Autrement dit, le Coran n’est pas autre chose qu’un instrument de pouvoir.

Mais revenons au Coran censé redonner les différentes révélations qui l’ont précédé, ainsi que nous le lisons encore en 2.87 : « Nous avons déjà transmis Le livre à Moïse et, après lui, Nous l’avons envoyé à d’autres prophètes. » (2.53,101,105,121). Qui croira que la Bible ait jamais pu contenir, par exemples, le récit de la bataille de Badr (3.123, fêtée tous les 17 du Ramadan), celui de la descente du Coran la nuit de Laylat al-Qadr (97.1), que la Bible ait parlé de Mahomet (11.13), des supplices qu’il infligea à Abou Lahab (111) ou des rapports qu’il eut avec Zaynab, la femme de son fils Zaïd (33.37) ? Qui peut croire que la Bible ait jamais été le même livre que le Coran ?