Quelque part dans l’Oumma, voilà comment l’on traite le mauvais musulman ou celui qui veut quitter la religion de paix et d’amour…
Un musulman ne peut pas quitter l’islam sans s’exposer à être lynché par ses anciens coreligionnaires, au premier rang desquels ses propres parents ont ce devoir : « … S’ils renient, saisissez-les et tuez-les où que vous les trouviez ! Gardez-vous de prendre parmi eux des amis ou des auxiliaires…  » (Coran 4.89)

« Quiconque se séparera d’Allah et de son apôtre, Allah lui fera éprouver combien il est terrible dans ses châtiments. […] Ce n’est pas vous qui les tuez, c’est Allah. » (Coran 8.12-17) ; « Quiconque a renié Allah après avoir cru – sauf celui qui y a été contraint –ceux qui ouvrent délibérément leur cœur à la mécréance, ceux-là méritent la colère d’Allah et un terrible châtiment. » (Coran 16.106 ; 2.217) ; « J’ai bien entendu l’apôtre d’Allah dire : “Les derniers jours, il apparaîtra de jeunes fous qui diront de belles paroles mais dont la foi n’ira pas au-delà de leur gorge et qui quitteront leur religion comme la flèche sort du jeu. Alors, où que vous en trouviez, tuez-les car celui qui en tuera aura sa récompense le jour de la résurrection. » (Récit d’Ali, Bukhari 84.64) ; « Ali fit périr par le feu plusieurs personnes et cette nouvelle parvint à Ibn ‘Abbas, qui dit : “À sa place, je ne les aurais pas brûlées, car le Prophète a dit : Ne punissez pas par la punition d’Allah, mais je les aurais cependant bien tuées, car le Prophète a dit : Si quelqu’un abandonne sa religion, tuez-le.” » (Bukhari 4.63,260)[1]. Le meurtre des apostats, comme le djihad lui-même, sont alors considérés comme une prière en acte… Encore en 2013, le Conseil des Ulémas marocains a légitimé le meurtre des apostats… tout comme le Code pénal adopté à l’unanimité par le Conseil des Ministres arabes de la Justice (article 163). Les pays musulmans justifient aujourd’hui encore le meurtre de celui qui critique l’islam[2] : « Son sang et ses biens sont licites. » (Cheikh jordanien Abu Muhammad al-Maqdisi, 6.09.2005), en invoquant le Coran (5.33).

[1] « Le Prophète d’Allah a dit : “Il n’est pas permis de verser le sang d’un musulman qui témoigne qu’il n’y a d’autre divinité qu’Allah et que je suis l’Envoyé d’Allah, sauf dans ces trois cas : l’époux adultère, le coupable d’un meurtre et l’apostat qui abandonne la communauté musulmane.” » (Sahih de Muslim, 3175).
[2] Critique toujours nécessairement assimilée à l’insulte. Cf. L’affaire des caricatures de Mahomet.