Dans cette vidéo nous allons montrer que le Coran reprend la haine du judaïsme talmudique[1] pour Jésus. Jésus se dit en hébreu Yashoua’ et signifie « Le Seigneur sauve », et parce que le Judaïsme ne veut pas de Jésus sauveur, le Talmud enlève la dernière lettre de ce Nom béni au-dessus de tout nom pour en faire un nom nouveau : Yeshou, dont la référence au salut est ainsi effacée, et qui devient une insulte assimilant Jésus à Ésaü, Ésaü qui se dit en hébreu ‘Ishaou, lequel est la figure par excellence de l’imbécile capable de vendre son droit d’aînesse pour un plat de lentilles (Gn 25.29-34), et méritant de ce fait la colère divine : « J’ai aimé Jacob et haï Ésaü » (Ml 1.2-3). C’est pourquoi les chrétiens sont désignés dans le Talmud comme « fils d’Ésaü » (Zohar III, 282). Ainsi s’explique que dans le Coran le nom arabe de Jésus, Yasou’, soit lui-aussi transformé en Issa, un nom inconnu de la littérature arabe des huit premiers siècles[2], semblable à celui d’Ésaü, qui en arabe se dit ‘Isso. Isso/Issa. Au mépris connoté par ce nom vient s’ajouter le fait qu’en arabe une bête de somme se dit al’aïs. Mais surtout, Issa est constitué des trois lettres : Y SH U, qui constituent en hébreu les initiales des trois mots de la formule de malédiction : « Yimmah shmo weezikhro », signifiant : « Que son nom et sa mémoire soient effacés ! ».

Si le Coran a donc suivi le Talmud dans sa haine du nom de Jésus, il n’a cependant pas retiré à « Issa » le titre de Messie.[3] Pourquoi ? Parce que d’une part Jésus était trop universellement reconnu comme étant le Messie, jusque dans l’expression si courante « Jésus-Christ », qui signifie précisément : « Jésus est le Messie ! », et que d’autre part pour détruire la foi en Jésus-Christ, rien n’a été pensé de plus efficace que de la vider de son sens en supprimant dans le Coran les conditions mêmes de la messianité de Jésus. C’est ainsi que le Coran ne rappelle pas l’ascendance davidique de Jésus (Mt 1.20-23) si souvent exprimée dans l’Évangile par l’expression « Fils de David » (Mt 1.1 ; 9.27 ; 12.23 ; 15.22 ; 20.30 ; 21.9 ; Ap 22.16), ni ne mentionne Saint Joseph, qui a non seulement couvert de son autorité la conception virginale de Jésus, mais L’a encore fait entrer légalement dans la lignée de David, de laquelle devait justement naître le Messie (Is 11.1). Le Coran ne mentionne pas non plus le lieu de naissance du roi David et du Messie (Mi 5.1 ; Mt 2.1-6), Bethléem, qu’il transforme en un palmier isolé du désert (Coran 19.23)… histoire de repousser hors de Terre Sainte l’impureté des chrétiens en la donnant en pâture aux Bédouins, eux-mêmes sommés de ne plus venir en pèlerinage à Jérusalem (Coran 2.142,143) mais d’aller à La Mecque (2.144), au désert, lieu de refuge par excellence des démons (Lv 16.10,22 ; Mt 12.43)…

Le Coran détruit une autre condition de la messianité de « Issa » en nommant Sa Mère, « sœur d’Aaron » (Coran 19.28), lequel Aaron vécut plus de 1200 ans avant la naissance de Jésus… Ainsi, non seulement le Coran remplace-t-il l’histoire par le mythe, mais encore, si la Mère de « Issa » est sœur d’Aaron, alors elle appartient, comme son père Imran[4] (Amiram, Cf. Coran 3), à la tribu de Lévi, et donc « Issa » n’appartient pas de la tribu de Juda, de laquelle devait naître le Messie (Gn 49.8-10 ; Dt 33.7 ; Jg 1.2 ; 20.18 ; 1 Sm 17.12 ; 2 Sm 7.12-16 ; 1 Ch 5.2 ; Ps 89.3-5 ; Os 5.14)… Grâce à cette fiction littéraire, à cet anachronisme ahurissant, l’originalité et la centralité de la mission de Jésus de Nazareth sont complètement effacées de l’Histoire. Pour le Coran, le Jésus-Christ historique n’existe pas. Entre l’Ancien Testament et l’Islam, il n’y a pas de Nouveau Testament, il n’y a que de l’Ancien Testament, ou plutôt du Judaïsme talmudique. Et de même que le Coran rompt la relation de « Issa » avec le roi David, descendant de la tribu de Judas (2 Sm 7.12-16), de même fait-il avec toutes les grandes figures de l’Ancien Testament de peur qu’elles ne révèlent Jésus-Christ. Ainsi, dans le Coran, Issa n’est pas le nouvel Adam, père d’une humanité nouvelle ; Son sacrifice nié (4.157) n’est pas annoncé par celui d’Abel, ni préfiguré par celui d’Isaac (Gn 22.1-19), en qui Abraham a entrevu le Fils de Dieu mort et ressuscité (Jn 8.56) ; Issa n’est pas le nouveau Législateur annoncé par Moïse (Dt 18.15 et 18) devant faire sortir le nouveau peuple de Dieu de l’esclavage du péché figuré par celui de l’Égypte (Jr 31.31-34) ; Issa n’est pas le Serviteur souffrant annoncé par Isaïe (Is 50.6-7 ; 52.13-15 ; 53.1-12 ; Dn 9.26) ni le Crucifié entrevu par Zacharie et le psalmiste (Za 12.10 ; 13.1 ; Ps 22) ; Issa n’est pas le vrai Jonas venu prêcher la conversion aux païens et resté trois jours et trois nuits dans les affres de la mort avant de resurgir bien vivant ; Issa n’est pas l’Époux (Mt.9.15 ; 25.1+ ; Jn 3.29) chanté par Isaïe et Salomon (Is 54.5 ; 61.10 ; 62.5 ; Ct 5.16) ; saint Jean-Baptiste n’est pas le Précurseur du Messie (Jn 1.19-34)… Aucun Écrit des Prophètes n’est dans le Coran, de peur que n’apparaisse l’annonce de la nouvelle et éternelle Alliance scellée dans le Sang du Christ (Jr 31.31 ; Is 53.3 ; Ez 36.27 ; Za 8.1). Par contre est largement rappelé l’Alliance mosaïque avec les fils d’Israël (Coran 2.44,83,93,122 ; 4.154 ; 7.134,137 ; 17.104 ; 26.59 ;45.16)…

Mais pour rendre Jésus méconnaissable, ce n’est pas seulement le lien de Issa avec les personnages de l’Ancien Testament qui est gommé, c’est aussi le lien avec ses contemporains.[5] Ainsi le Joseph du Coran n’est pas le père adoptif de Jésus, mais le fils du Patriarche Jacob, qui devient lui-même Jacques, le cousin de Jésus (Coran 19.6)… Pour nier leur existence, les contemporains de Jésus sont noyés dans l’Ancien Testament de sorte que sept siècles après Jésus-Christ, il n’y a toujours que Moïse. Pour le Coran, Jésus, Sa Mère, ses Apôtres, Son Église, Ses sacrements, n’ont pratiquement jamais existé…

La messianité de Jésus est encore niée en ce que Issa est confessé n’être qu’un prophète (Coran 2.136 ; 3.39,84 ; 5.75 ; 19.30), envoyé exclusivement aux Juifs (Coran 43.59 ; 61.6), et qui plus est, censé avoir annoncé la venue de Mahomet (Coran 7.157 ; 61.6), faisant de celui-ci, quoique sans le titre, le vrai Messie attendu, et donc le parfait anti-christ. Bien que la douceur et l’intégrité de Jésus n’aient pu être totalement occultées, parce que trop connues, Issa n’est cependant pas présenté comme modèle. Et il ne s’oppose pas non plus à Mahomet, alors que le comportement et la doctrine du Jésus de l’Évangile excluent absolument tout complément, renouveau ou accomplissement futurs de la Révélation qu’Il accomplie « une fois pour toutes » (Jude 3 ; Ga 1.8), et condamnent donc sans équivoque Mahomet comme faux-prophète (Mt 24.4,11,24 ; Ga 1.8 ; 1 Jn 2.22-27 ; 4.2-4), ainsi que la pédo-criminalité, la polygamie, la fourberie, le parjure, l’homicide, la haine, l’esclavage, etc. crimes commis par Mahomet et enseignés par Allah. Sans les faux Jésus et Marie du Coran, l’islam n’est que du Talmud (Mt 15.1-9 ; 16.5-12 ; 23.1-39).

Bref, à la suite du Grand Prêtre Caïphe qui a condamné Jésus à mort pour blasphème pour S’être reconnu Fils de Dieu (Mt 26.65 ; Ac 4.1-18 ;5.21-42 ; 7.51+), de sorte que le Talmud place Jésus en Enfer (Gittin 57a), le but du Coran est d’éradiquer Jésus et le christianisme de l’histoire. C’est ainsi qu’Allah envisage d’anéantir le Messie et sa Mère et même, si nécessaire, pour y arriver, tous les hommes avec eux (Coran 5.17 ; cf. Mt 2.16) ! Certes, ce verset est justifié comme illustration de l’absolue liberté et puissance d’Allah, mais cette explication ne peut cacher que la haine possible pour l’humanité et a fortiori pour le Messie et Sa Mère est directement contraire à la nature du vrai Dieu, qui est bon et créateur, miséricordieux et juste. Cette haine d’Allah contre le Messie, expression de celle du Talmud pour Jésus se retrouve dans la haine contre les chrétiens (Coran 9.30 ; Mt.10.17-36 ; Jn 15.18-16 .2). Jésus dit : « Ce que vous faites au plus petit des miens, c’est à Moi que vous le faites. » (Mt 10.40 ; 18.5 ; 25.40,45 ; Ac 9.5).

Si quelqu’un est choqué ou se sent offensé par mes propos, qu’il veuille bien considérer qu’ils sont conformes à la foi chrétienne et que je ne fais que mettre en pratique ce que le Coran demande lorsqu’il invite « les gens de l’Évangile à juger d’après ce que Dieu y a révélé » (Coran 5.47)…

Si les gens savaient qu’ils vont en Enfer, ils donneraient leur vie au Christ, mort et ressuscité pour le salut de tous !

Abbé Guy Pagès

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Guy Pagès, pour islam-et-verite.com.

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[1] Voici quelques citations du Talmud au sujet de Jésus : « Jésus, fils illégitime, conçu pendant les règles de sa mère. » (Kallah, 1b. 18b) ; « Naissance de Jésus relatée dans les circonstances les plus honteuses. Judas a pissé sur Jésus. » (Toldoth Jeschu) ; « Désigné comme le fils de Pandira, un soldat romain. » (Abhodah Zarah II) ; « C’était un imbécile, et personne ne doit prêter attention aux imbéciles. » (Schabbath, 104b) ; « Séducteur, corrupteur et destructeur d’Israël. » (Sanhedrin, 107b, 43 a) ; « Jésus, mort comme une bête et enterré dans un tas de fiente. » (Zohar III, 282) ; « Il ne faut pas donner l’impression qu’on pourrait avoir du respect pour Jésus. » (Orach Chaiim, 113) ; « Ne pas donner par accident l’impression d’avoir du respect pour Jésus. » (Iore des, 150, 2) ; Talmud babylonien ; Sanhédrin 43 A… Cf. Mc 10.32-34 ; 14.43-65 ; Lc 11.53-54 ; Jn 8.37,59 ; 12.10 ; 15.18-26.

[2]  Cf. P. Louis Sheikho, « Le Christianisme et la littérature chrétienne en Arabie avant l’Islam, (3 vol.), Beyrouth, 1913, 1919, 1923.

[3] Alors même qu’il ose en faire par ailleurs un prophète comme un autre (Coran 5.75) et qu’il n’y a pourtant qu’un seul Messie…

[4] Assimiler Joachim à Amiram ou vice versa, comme certains osent le faire, relève de la fantaisie ! En effet, “Imran” en arabe est la contraction de Ammi-ram, qui signifie “mon peuple est haut placé”; tandis que “Yehoyaqim”” signifie “Yahweh suscite”.

[5] Dans les Évangiles Apocryphes, le futur mari de la Vierge Marie devait être reconnu à ce que parmi tous les prétendants, seul son rameau fleurirait miraculeusement. Dans le Coran, les prétendants jettent non des rameaux, mais leur crayon, et ce n’est pas Joseph qui est désigné, mais Zacharie, le père Jean-Baptiste, et non pour épouser Marie, mais pour devenir son tuteur au Temple. Une autre preuve de l’emprunt du Coran aux Évangiles Apocryphes, est le fait qu’Issa parle dès sa naissance (Évangile de l’Enfance 1 / Coran 19.24), ou fabrique, encore enfant, des oiseaux de terre qu’il fait vivre (Évangile de l’Enfance, 38 / Coran 3.49).

L’Eglise et le Talmud