L’excellente association Liberté Politique a interrogé l’abbé Pagès au sujet de son dernier ouvrage “La Preuve du Coran ou la fin de l’islam”, et voici la recension qu’elle a faite de cet ouvrage :

L’abbé Pagès a reçu comme mission particulière de placer son sacerdoce sous le signe de l’apostolat à l’égard de nos frères égarés en islam.

Auteur de plusieurs ouvrages de référence, il vient de signer un nouvel essai qui, une fois de plus, fournit des clefs simples, concises et efficaces pour contrecarrer un discours ambiant qui tend à dépeindre la religion musulmane sur un jour erroné, compatible avec l’apologie du multiculturalisme, qui se nourrit aujourd’hui de l’attrition de notre civilisation chrétienne. Il s’agit d’une sorte de version abrégée de sa somme, parue en 2013 sous le titre Interroger l’islam, également chez Dominique Martin Morin.

Dans cette version courte, l’abbé Pagès démonte avec précision et en maniant une logique implacable les inépuisables contradictions que comporte le texte « saint » des musulmans. Son travail patient et rigoureux porte aussi bien sur le plan de l’histoire que sur le texte du Coran lui-même et ses assertions, qu’il connaît bien pour l’avoir exploré de fond en combles depuis de nombreuses années. Le Coran fixe comme critères de vérité un certain nombre de points discriminants qui, s’ils lui sont appliqués, démontrent en fait son inanité et son manque de crédibilité. Le tour de force de l’islam est d’empêcher la mise en œuvre d’une démarche critique sur le texte pour faire la lumière sur ces incohérences. D’où, évidemment, sa difficulté à se réformer et à s’amender. Le travail salutaire d’exégèse provient de ceux qui sont extérieurs à cette foi : il faut saluer l’opiniâtreté de l’auteur, qui parvient ainsi à ramener au Christ des brebis perdues.

 

Avant-Propos de l’entretien : En 1946 : moins de 50 millions de sunnites dans le monde et de 20 millions de shiites ; 393 millions de catholiques ;
En 2019 : 1 milliard 520 millions de sunnites, 212 millions de shiites, 1 milliard 120 millions de catholiques…

Edouard de Lamaze, président de l’Observatoire du patrimoine religieux à Paris, a déclaré à CatholicNewsAgency.com : Une mosquée est érigée tous les quinze jours en France, tandis qu’un édifice chrétien est détruit par démolition, transformation, effondrement ou incendie… Les deux tiers des incendies de bâtiments religieux ne sont pas accidentels. M. de Lamaze affirme qu’en moyenne, plus de deux monuments chrétiens sont pris pour cible chaque jour par des voleurs ou des profanateurs. Selon le Service central de renseignement criminel de France, 877 attaques contre des lieux de culte catholiques ont été enregistrées pour la seule année 2018. “Ces chiffres ont été multipliés par cinq en seulement dix ans”, a déclaré M. de Lamaze, ajoutant qu’à titre de comparaison, 129 églises avaient été vandalisées en 2008. Il y a au moins 2500 mosquées dans le pays.

Pour lutter contre l’islamisme, il faut commencer par reconnaître qu’il n’y a pas d’islamisme sans islam, et ensuite que tout l’islam, comme une pyramide inversée, repose sur le Coran, seule manifestation divine attestant de la vérité de l’islam. Pour preuve absolue de l’origine divine du Coran, Allah avance sa prétendue inimitabilité et lance à plusieurs reprises aux non-musulmans le défi de produire un texte semblable (Coran 2.23-24 ; 11.13-14 ). Toute la légitimité de l’islam repose donc sur cette prétendue inimitabilité du Coran.

Or, ce défi est relevé de multiples manières :

1) En un discours autoréférentiel, le Coran dit qu’Allah dit que le Coran vient d’Allah. La preuve est donc à l’intérieur d’un cercle vicieux, où, tel le serpent qui se mord la queue, il n’y a qu’un seul témoin : le Coran. Mais la justice interdit de porter un jugement à moins du témoignage concordant de deux témoins. Cela suffit déjà à discréditer le Coran.

2) « Si le Coran ne provenait pas de Dieu, n’y trouveraient-ils pas beaucoup de contradictions ? (Coran 4.82) » Ce verset ne dit pas combien de versets contradictoires seraient nécessaires pour attester l’origine non-divine du Coran. Or, Dieu étant un, Il ne peut Se contredire, ni peu ni beaucoup, donc un seul verset contradictoire suffirait à prouver l’origine non-divine du Coran. Ce verset y pourvoit !

3) Une foule de contradictions : L’homme a-t-il été créé à partir d’un caillot de sang (Coran 96.1-2), d’eau (21.30 ; 24.45 ; 25.54), de terre (Coran 11.61), d’argile (Coran 15.26), de poussière (Coran 3.59 ; 30.20 ; 35.11), de sperme (Coran 16.4), ou bien de rien (Coran 19.67) ? : « Si le Coran ne provenait pas de Dieu, n’y trouveraient-ils pas beaucoup de contradictions ? (Coran 4.82) » Le principe de l’abrogation (Coran 2.106 ; 16.101)

4) Allah ne donne pas les moyens de relever son défi :

a) Le juge n’est pas désigné. Et il ne peut l’être, car, d’une part, Allah récusera tout juge mécréant, et d’autre part, le juge ne pouvant être à la fois juge et partie, il ne saurait être musulman …
b) Les critères permettant de juger de l’imitabilité ou non du Coran ne sont pas donnés. Cela ne servirait donc à rien de présenter un texte en le prétendant équivalent au Coran, puisque rien ne permettrait d’en juger. De plus, quel rapport y a-t-il entre la littérature et la vérité religieuse ? Un génie littéraire est-il nécessairement un envoyé de Dieu, et un analphabète ne peut-il être un saint ?
c) A supposer que le Coran soit un chef d’œuvre littéraire, quel sens cela a-t-il de le comparer avec un autre chef d’œuvre ? Un chef d’œuvre est en soi unique, ouvrage d’un auteur singulier à la sensibilité, à la culture, et aux dons naturels propres, en sorte que deux génies ne se ressemblent pas, et qu’on ne saurait établir de hiérarchie entre leurs œuvres sans recourir à l’arbitraire. Les chrétiens, les mormons, les hindous, les taoïstes, pourraient tout aussi bien présenter le style de leur livre sacré comme inimitable…

Et donc, qu’est-ce qu’un défi qui n’a ni juge, ni règle, ni sens, sinon un bluff ?

5) « Apportez donc un Livre venant d’Allah qui soit meilleur que ces deux-là, et je le suivrai. (Coran 28.49) » Allah reconnaissant la supériorité incomparable de l’Ancien et du Nouveau Testament, disqualifie lui-même la supposée excellence inégalable du Coran …

6) Le Coran est un texte incohérent, incompréhensible, qui n’a objectivement pas de valeur littéraire, mais ce n’est pas là un argument pour qui veut croire le contraire.

7) Le texte coranique établit que la plainte pour turpitude (fornication, adultère, viol) n’est reçue que moyennant le témoignage de quatre témoins : « Celles de vos femmes qui pratiquent la turpitude, faites témoigner à leur encontre quatre parmi vous. (4.15) » Mais quelle femme violée pourra présenter quatre témoins de son viol ? Et quatre hommes ne peuvent-ils s’entendre pour innocenter leur crime ? Or, trois lettres suffisent à pulvériser la monstrueuse justice et prétendue supériorité de ce verset coranique : A-D-N. En effet, un test d’A-D-N, n’est-il pas infiniment plus crédible que la loi d’Allah ?

8) Le Coran contient d’autres paroles que celles d’Allah, telles celles de Mahomet (Coran 28.49 ; 69.40 ; 81.19), celles des anges (Coran 19.64 ; 37.164), celles des djinns (Coran 72.1-18), celles d’un rédacteur (Coran 9.30) … Puisque d’autres paroles que celle d’Allah lui sont équivalentes pour former avec elle un même Coran, qui est la parole d’Allah, la parole d’Allah n’est donc pas inimitable. Allah est donc convaincu de mensonge par sa propre parole, et l’islam n’est pas d’origine divine ! Un musulman honnête ne peut donc ici que renoncer au Coran au nom même du Coran.

La vidéo originale est là.


transcription de la vidéo :

Déléguée générale de Liberté Politique et animatrice, Constance Prazel :

Bonjour à tous les auditeurs et lecteurs de LIBERTÉ POLITIQUE. J’ai le plaisir aujourd’hui d’accueillir monsieur l’abbé Guy Pagès pour nous parler de son dernier ouvrage : “LA PREUVE DU CORAN OU LA FIN DE L’ISLAM“. Nombreux sont les lecteurs et auditeurs de LIBERTÉ POLITIQUE qui connaissent déjà monsieur l’abbé Pagès. Nous avons eu le plaisir d’organiser avec lui au mois de janvier une conférence sur la question de la France, de l’Islam et de la mission. Monsieur l’abbé Pagès est également un contributeur régulier de la revue Liberté Politique et nous l’en remercions vivement.

Alors, vous êtes le responsable du site internet www.islam-et-vérite.com. Vous êtes également prêtre et avant tout, prêtre au diocèse de Paris depuis 26 ans avec une mission particulière, l’évangélisation des musulmans. Vous avez publié déjà un ouvrage qui date d’il y a quelques années maintenant : INTERROGER L’ISLAM, qui en est à sa 4e édition, si mes souvenirs sont bons.

– Abbé Pagès : C’est ça.

– Constance Prazel : Donc, un succès de librairie et une référence en la matière dans laquelle vous pourchassez finalement toutes les incohérences et les contradictions inhérentes à la foi islamique ; et vous venez de publier aux éditions Dominique Martin-Morin (DMM) un petit opuscule qui est en quelque sorte un tiré à part, ou un résumé, un concentré des meilleurs morceaux de cet ouvrage, intitulé donc : LA PREUVE DU CORAN OU LA FIN DE L’ISLAM. Alors, est-ce que vous pouvez nous en dire un petit peu plus sur ce projet INTERROGER L’ISLAM, et pourquoi vous en êtes venu à publier justement ce deuxième ouvrage : pour le rendre plus accessible ? pour une diffusion plus large ? quelle est l’idée qu’il y a derrière ce projet?

– Abbé Pagès : Tout à fait. Alors, on peut commencer par parler du contexte présent dans lequel nous nous trouvons, c’est-à-dire, nous l’avons vu avec la lettre des généraux, avec les problèmes liés à la réponse donnée par le monde politique face au terrorisme, à l’islamisation. C’est donc dans ce contexte particulier qui est le nôtre que s’inscrit ma démarche, en voulant apporter ma réponse à ces problèmes devant lesquels toute la société est affrontée et qui à mon avis ne donne pas la vraie réponse, ne trouve pas la vraie réponse aux problèmes qu’elle perçoit. C’est-à-dire que, en fait la réponse pour moi – pas que pour moi, d’ailleurs – consiste dans le lien à établir de façon directe entre l’islamisme, que donc tout le monde se plaît à vouloir dénoncer, et l’islam lui-même, aussi vrai qu’il n’y a pas d’islamisme sans islam. Donc, ça c’est très important d’accepter, de reconnaître ce lien, si on veut vraiment trouver la réponse à apporter dans la société aux problèmes générés par ce qu’on appelle l’islamisme, de bien voir le lien qu’il y a entre islam et islamisme, aussi vrai qu’il n’y a pas d’islamisme sans islam.
Ensuite, il faut voir que ce lien n’est pas facile à faire parce que nous vivons dans une société relativiste qui est du domaine de l’opinion. Et donc, l’islam jouit du statut d’opinion, qui donc a priori ose prendre le droit d’être que n’importe laquelle autre opinion. Il y a pas de référence à la vérité ; parce que si on faisait référence à la vérité, ce qui est le domaine propre de la religion par excellence, qui se réfère à un absolu inconditionnel, à ce moment-là, on pourrait définir, de façon assurée, ce qui est bien et ce qui est mal, et notamment, concernant ce qu’on appelle les opinions et donc aussi l’islam. Mais parce qu’on se refuse à admettre dans notre société la question de la vérité parce que tout n’est qu’opinion, alors on ne peut pas atteindre l’islam en tant que tel. Donc, l’islam va continuer à générer l’islamisme parce que on est incapable de l’affronter à la vérité. Et donc, mon propos consiste à essayer de montrer en quoi l’islam, affronté à la question de la vérité, est la réponse à donner par la société à cette question de l’islamisme que tout le monde refuse. Alors, pour affronter l’islam à la question de la vérité, il suffit de réaliser que tout l’islam repose comme une pyramide à l’envers, sur sa pointe,

– Constance Prazel : Oui, ça c’est une image que vous utilisez.

– Abbé Pagès : sur le Coran. Les musulmans n’ont pas d’autre assurance pour être musulman que la vérité du Coran, qui est la preuve par excellence de l’origine divine de l’islam (Coran 4.174; 12.108; 44.19: 98.1,4) ; et c’est si vrai qu’Allah dans le Coran à plusieurs reprises, (Coran 2.23-24; 10.38; 11.13-14; 17.88; 52.34), par exemple Sourate 11, verset 13-14, lance un défi aux lecteurs en disant: «Apportez une sourate ou un verset semblable à ceci », sous-entendu: vous êtes incapables. Donc, parce que vous êtes incapables d’apporter quelque chose de comparable à ce texte, c’est la preuve qu’il n’est pas fait de main d’homme et donc qu’il est fait de main divine. Donc, il faut bien voir que tout l’islam, non seulement génère l’islamisme, mais que lui-même repose sur cette prétendue preuve de l’inimitabilité du Coran. C’est dire à quel point finalement il est facile de détruire l’islamisme en détruisant cette preuve, pour autant qu’elle soit fausse, n’est-ce pas…

– Constance Prazel : C’est ce qui est frappant effectivement dans votre ouvrage, c’est que vous n’essayez pas de démontrer, finalement, est-ce qu’il y a quelque chose de bon dans l’islam? est-ce qu’il y a une morale, etc. ? mais, en termes philosophiques en quelque sorte, de démonter la supercherie qu’il y a autour de cette idée de ce Coran incréé, de ce Coran parole divine directe. Et à partir du moment où on arrive à faire sauter ce verrou, tout le reste s’écroule … et en quelque sorte on s’économise le reste des démonstrations, et que tout s’effondre de soi-même.

– Abbé Pagès : Exactement, exactement… Effectivement, je crois à la vérité de ce que le Christ dit lorsqu’il dit que il n’y a pas d’arbre bon qui donne de mauvais fruits, ni d’arbre mauvais qui donne de bons fruits. Donc, soit l’islam vient de Dieu, soit il ne vient pas de Dieu. Mais si Dieu est Un, s’Il a parlé par les prophètes, tous juifs, et qui ont ensuite annoncés la venue du Messie, ce que reconnaît le Coran lui-même, on ne voit pas comment il pourrait y avoir plusieurs religions, comme aujourd’hui malheureusement on l’entend dire y compris dans l’église, jusqu’aux plus hautes autorités, et donc comment on peut légitimer du bien qui viendrait de l’islam. Là, il y a un amalgame énorme qui est aussi banal que funeste répandu dans la société où on va attribuer le bien que l’on voit chez des musulmans à l’islam lui-même, n’arrivant pas à distinguer ce qui chez un homme, musulman, relève de l’islam ou de sa nature humaine.

– Constance Prazel : Oui, parce qu’il y a du bon dans chaque homme.

– Abbé Pagès : Voilà, voilà. Et ça, malheureusement, parce que on va voir des bonnes choses faites par des musulmans, on va l’attribuer à l’islam. Et c’est ça qui est dramatique : c’est que on n’arrive pas à comprendre qu’un musulman, il est capable comme tout homme d’écouter sa conscience, et donc de ne pas faire ce que Allah lui demande. En fait, un bon musulman, c’est un mauvais musulman parce que il n’écoute pas Allah et c’est la raison pour laquelle les islamistes vont tuer les musulmans modérés comme des mécréants, parce qu’ils n’obéissent pas au Coran. Donc tout ça, pour dire que la question de la vérité est fondamentale pour tout être humain, y compris les musulmans : ils doivent se poser la question de la vérité. Parce que eux comme nous, comme n’importe qui d’autre, n’avons aucun intérêt à nous tromper sur une question aussi essentielle qui est celle de notre salut, qui est celle de l’honneur que nous devons à Dieu, et du bien de la société. Donc, ça, je crois que tout musulman qui nous écoute doit pouvoir se rendre compte que ce que nous devons chercher, c’est la vérité. Et a priori, si tout le monde peut affirmer connaître la vérité, il est possible à chacun en vertu de sa raison, d’éliminer les propositions qui sont contradictoires. Car si Dieu est Un, Il ne peut pas se contredire. Et donc si Allah se contredit, c’est donc qu’il n’est pas Dieu.

– Constance Prazel : Parce qu’effectivement c’est quelque chose pour toute personne qui s’intéresse un peu à l’islam, au monde musulman, c’est quelque chose, je dirais presque que c’est une tarte à la crème que l’on entend souvent sur les plateaux de télévision, il y a des contradictions dans l’islam. Vous pouvez trouver une sourate qui appelle à la paix (Coran 16.125)
et une qui appelle au meurtre (Coran 4.74), une qui dit respecter les chrétiens (Coran 5.82) et une autre qui vous explique exactement l’inverse (Coran 5.51) etc. Donc, ce système de contradictions finalement est inhérent à l’islam. Mais ce que vous montrez dans votre ouvrage, c’est que finalement il y a une contradiction qui surpasse toutes les autres contradictions.

– Abbé Pagès : Voilà, voilà. C’est donc, si on arrive à montrer que la preuve du Coran, qui est basée sur son inimitabilité, finalement ne tient pas, à ce moment-là, toutes les autres recherches sur la vérité de l’islam n’ont aucun intérêt, aucun objet comme vous disiez.

– Constance Prazel : Oui. Alors, je rebondis sur une phrase que vous prononciez à l’instant, « pour les musulmans qui nous écoutent » ; alors je ne sais pas s’il y a beaucoup de musulmans qui écoutent Liberté Politique. Je m’en réjouirais si c’était effectivement le cas. Et précisément, c’est la réflexion que je me suis faite quand j’ai parcouru votre livre, c’est de me dire : finalement quel est votre public? Qui écoute, qui lit vos écrits ? est-ce que ce sont des gens type, eh bien, par exemple, votre honorable servante qui se dit : “Bien voilà, j’ai envie de comprendre cette religion,
que j’ai le désir de renverser pour convertir à la vraie Foi. Est-ce que ce sont des musulmans qui peuvent être eux aussi touchés par cet argumentaire? Est-ce que cet argument qui est quand même profondément rationnel, et on sait en tant que chrétiens qu’il n’y a pas de vérité sans raison, est-ce qu’ils sont accessibles à cet argument, justement, des contradictions, de l’incohérence ? Et, est-ce que ce sont des arguments qui portent vis-à-vis des musulmans qui peuvent vous écouter justement?

– Abbé Pagès : Alors, c’est ce que j’espère. Ce que je désire c’est non seulement donc parler aux musulmans, mais aussi aux chrétiens et à tout le monde, pour leur donner les moyens de résister à leur islamisation programmée et d’être capables eux-mêmes, dans la mesure où les arguments que je donne sont très simples, d’être capables eux-mêmes de les proposer, comme étant des questions lancées à l’intelligence, à la perspicacité de tout auditeur, de tout interlocuteur. Donc, je dirais, mon but est double : à la fois m’adresser aux musulmans, et en même temps m’adresser aux chrétiens et aux non musulmans pour les vacciner et leur donner le moyen de ne pas se laisser tromper par l’islam. Alors, vous évoquiez cette question à l’instant du discours musulman, comment est-ce qu’il est reçu, les contradictions internes du Coran. Vous avez pu voir une de mes récentes vidéos [QUE DIT LE CORAN?] où j’ai

– Constance Prazel : décortiqué les propos de Tarek Oubrou, le grand imam de la mosquée de Bordeaux. Oui, effectivement.

– Abbé Pagès : Et vous avez vu, n’est-ce pas

– Constance Prazel : Ah là, c’est la contradiction en marche, si je peux permettre ; effectivement, cette sommité de l’islam de France, pour reprendre les expressions à la mode, parvient en un minimum de temps à accumuler un nombre de contradictions assez flagrant, effectivement.

– Abbé Pagès : Et lui-même dit – mais je me demande comment est-ce qu’il peut dire ça – et d’ailleurs c’est pas le seul : dans la vidéo, n’est-ce pas, j’ai repris les mêmes propos prononcés par d’autres sommités du monde islamique en français, capables de dire que, finalement, dans le Coran, il n’y a rien ; chacun y met ce qui veut, n’est-ce pas…

– Constance Prazel : C’est formidable finalement.

– Abbé Pagès : C’est hallucinant…

– Constance Prazel : On ne comprend pas que ça n’ait pas plus de succès…

– Abbé Pagès : Exactement…

– Constance Prazel : Mais le croyant justement, comment vit-il par rapport à cela ? est-ce qu’il ferme ses écoutilles ? est-ce qu’il reste dans une sorte d’observance pratique minimaliste, ou est-ce qu’il a conscience justement de ces failles?

– Abbé Pagès : Alors, saint Thomas d’Aquin, lorsqu’il aborde cette question du rapport aux musulmans, il dit bien qu’il n’y a pas d’autre terrain d’entente possible que celui de la raison, puisque eux-mêmes rejettent nos écritures comme étant falsifiées, et nous-mêmes rejetons les leurs aussi comme étant parfaitement infondées. Donc, on peut pas se baser autrement que sur la raison. Et tout homme qui est honnête, sait bien qu’il ne peut pas penser sans utiliser les concepts nécessaires pour cela qui sont ceux de la raison. Donc, après, chacun fait ce qu’il veut. S’il y a des gens, voilà qui sont capables de prouver le contraire de ce que j’avance, qu’ils le fassent… Mais maintenant, chacun se juge. On peut pas forcer les gens à accepter la raison, etc., voilà, ou la vérité. Et donc, moi, mon travail, c’est simplement de montrer les contradictions ; après chacun en tire les conséquences qu’il veut.

– Constance Prazel : Oui. Alors, le titre de votre livre, donc effectivement de cette édition raccourcie : vous terminez sur cette expression provocatrice : LA FIN DE L’ISLAM. Donc « la fin de l’islam », entre guillemets, la croyez-vous possible ; y croyez-vous ?

– Abbé Pagès : Alors ça..

– Constance Prazel : Je ne parle pas pour la fin des temps évidemment, parce que là nous en sommes convaincus.

– Abbé Pagès : En tout cas, au niveau conceptuel, je pense que ce petit livre le montre de façon évidente. L’islam, une fois qu’on a lu mon petit livre, je pense qu’on ne peut plus être musulman si on est honnête, parce que j’avance suffisamment d’éléments, de raisonnements, pour prouver ça : que l’islam ne tient pas. Alors, on pourrait, si vous vouliez, avancer, pour les spectateurs, avancer quelques-uns de ces éléments.

– Constance Prazel : Les principaux arguments, j’allais y venir.

– Abbé Pagès : Voilà, oui.

– Constance Prazel : Alors justement, quels sont pour vous – alors la contradiction par excellence,
c’est la question de l’inreproductibilité du Coran ; mais quelles sont pour vous, justement si l’on pouvait en retenir trois, quatre, peut-être cinq contradictions majeures que vous faites ressortir dans cet ouvrage ?

– Abbé Pagès : Voilà. Déjà, le fait que c’est un discours auto-référentiel, c’est-à-dire que la preuve est à l’intérieur d’un cercle vicieux : c’est le Coran qui dit qu’il est inimitable. Donc, il y a un seul témoin, n’est-ce pas, de cette preuve ; c’est un peu le serpent qui se mord la queue. Or, la justice interdit de prononcer un jugement à moins du témoignage concordant d’au moins deux témoins ; donc là, le fait qu’il n’y ait qu’un seul témoin, ça suffit à montrer que Allah ne respecte pas les impératifs de la justice, n’est-ce pas ? Et donc si Dieu Lui-même n’est pas juste, qui le sera ? Donc là, déjà ça, dans son principe, c’est une erreur méthodologique, magistrale, qui discrédite le propos d’Allah, n’est-ce pas

– Constance Prazel : Et qui est un principe épistémologique de base, même pour nous autres occidentaux,

– Abbé Pagès : Exactement.

– Constance Prazel : le fait de croiser les sources en histoire, le fait d’avoir plusieurs témoins dans une affaire etc. ; et donc là, effectivement, ça se retourne contre l’islam lui-même. Un autre argument ?

– Abbé Pagès : Un autre argument : alors, par exemple à la sourate 28 et au verset 49, Mahomet dit : “Apportez-moi un livre d’Allah qui soit supérieur à ces deux-là et je le suivrai.” Autrement dit, le Coran lui-même affirme qu’il n’y a aucun livre supérieur à ces deux-là, lesquels sont l’Ancien et le Nouveau Testament.

– Constance Prazel : Oui.

– Abbé Pagès : Donc le Coran lui-même, par la bouche d’Allah, affirme que le Coran n’a aucune valeur : il ne peut pas être suivi, donc lui-même détruit la preuve du Coran. Il dit qu’il n’y a rien de supérieur à la Bible, donc le Coran n’a aucune légitimité pour se présenter comme étant la révélation qu’il prétend être par ailleurs, n’est-ce pas. Ou bien, on pourrait trouver encore d’autres contradictions : alors, par exemple, à la sourate 4 verset 82, Allah dit : « Est-ce qu’ils ne rejetteraient pas le Coran s’ils y trouvaient beaucoup de contradictions ?” Donc, pour Allah, dans ce verset, il faudrait qu’il y ait beaucoup de contradictions pour pouvoir rejeter le Coran. Or, si Dieu est UN, un seul verset contradictoire devrait suffire, car une chose est vraie ou elle est fausse, et pour Dieu ce n’est pas une question de beaucoup ou de peu de choses ; c’est : ou c’est, ou ça n’est pas ; donc, s’il y a un seul verset contradictoire, ça devrait suffire pour montrer, Dieu ne pouvant pas se contredire, que le Coran est faux ! Mais pour Allah dans ce verset, il en faudrait beaucoup, sans donner évidemment le chiffre, n’est-ce pas… Mais de là, on voit bien qu’il y a une négation du principe même de la vérité

– Constance Prazel : Oui… Oui.

– Abbé Pagès : et de l’unicité de Dieu. Donc, voilà un autre verset qui montre en lui-même déjà qu’il est une preuve de la non vérité du Coran. On pourrait encore en trouver d’autres : par exemple, vous savez que dans le Coran, il y a Mahomet qui s’exprime (Coran 28.49; 69.40; 81.19) – là donc, j’ai cité ce verset : “Apportez un livre qui soit supérieur à ces deux-là.” sourate 28 verset 49 ; donc, il y a Mahomet qui s’exprime (Coran 9.30), il y a parfois un rédacteur, il y a des anges (Coran 19.64; 37.164), qui prennent la parole, il y a des djinns (Coran 72.1-18), qui sont des espèces de

– Constance Prazel : d’esprits mauvais.

– Abbé Pagès : Voilà, voilà. Autrement dit, il y a d’autres paroles que celles d’Allah, qui sont équivalentes à la parole d’Allah, pour former ensemble un même Coran qui est la parole d’Allah.
Autrement dit, le Coran lui-même apporte la preuve que sa parole n’est pas inimitable.

– Constance Prazel : Oui, puisqu’il s’agit de la parole d’autres que lui-même

– Abbé Pagès : Voilà, voilà. La parole de Mahomet, des djinns ou des anges est élevée au statut de paroles d’Allah. Donc, lui-même apporte la preuve que sa parole n’est pas inimitable.

– Constance Prazel : Oui.

– Abbé Pagès : Donc, autant d’arguments qui n’ont pas besoin de recourir à des recherches compliquées, savantes,

– Constance Prazel : historiques, etc.

– Abbé Pagès : voilà

– Constance Prazel : C’est presque de la logique finalement.

– Abbé Pagès : De la logique tout simplement pour permettre à chacun de se rendre compte, s’il est honnête et de bonne foi, que ça tourne pas rond, que c’est un bluff ; ou bien encore ce bluff, on peut le montrer du fait que Allah lance ce défi (Coran 2.23-24; 11.13-14; 10.38; 17.88; 52.34),
mais il n’indique pas qui va en être le juge. Or, ça ne peut pas être un musulman, car on ne peut pas à la fois être juge et partie, et ça ne peut pas non plus être un non musulman car un musulman ne va jamais accepter de confier à quelqu’un qui est un mécréant, et un maudit, l’avenir de l’islam.

– Constance Prazel : Oui, oui.

– Abbé Pagès : N’est-ce pas. Et les critères non plus sont pas indiqués ; si quelqu’un prétend apporter un texte semblable à ceux du Coran, sur quoi va-t-on le juger, s’il est oui ou non égal ou supérieur ou inférieur à celui du Coran ? quels sont les critères pour juger ? ce n’est pas indiqué…
Et quel sens ça aurait de prétendre, si l’islam est un chef d’œuvre, le comparer à un autre chef- d’œuvre ? un chef-d’œuvre en soi, c’est unique, ça n’a pas de sens de vouloir dire que de deux chefs-d’œuvre, l’un est mieux que l’autre ou pas, ça serait parfaitement subjectif, n’est-ce pas…
Donc, les témoins de Jéhovah, les mormons, les taoïstes, tous peuvent prétendre que leur livre est le meilleur livre qui soit ; donc, c’est parfaitement arbitraire d’affirmer que cette œuvre-là est supérieure à une autre si ce sont des chefs-d’œuvre. Ça n’a pas de sens. Donc, un défi qui n’a ni juge, ni critère, ni sens, qu’est-ce que c’est d’autre qu’un bluff ?

– Constance Prazel : Oui, oui.

– Abbé Pagès : Donc tout cela, je crois, doit permettre à chacun, s’il est vraiment amoureux de la vérité, de se rendre compte qu’il y a un problème. Faut d’abord résoudre ces problèmes de contradictions, oui, n’est-ce pas, si on peut. Ou alors il faut arrêter.

– Constance Prazel : C’est donc autant un travail philosophique qu’un travail religieux.

– Abbé Pagès : Oui.

– Constance Prazel : que vous proposez dans cet ouvrage. Alors, je posais la question tout à l’heure de savoir comment les musulmans peuvent recevoir ce livre, mais comment nous, nous pouvons le recevoir en tant que chrétiens, en tant que croyants ; quelle est son utilité pour le monde présent ? Est-ce vous le concevez comme une sorte d’antidote à la vague d’islamisation qui nous environne ? Comment peut-on justement y puiser une force, des arguments pour se dire : “Il n’est pas possible de se laisser totalement submerger par cette islamisation.” ?

– Abbé Pagès : Exactement. J’aimerais beaucoup que tout le monde, et notamment nos responsables politiques ou religieux qui prétendent lutter contre l’islamisme, fassent l’effort de discuter de mes arguments ; parce que c’est parfaitement vain, c’est parfaitement hypocrite,
criminel d’oser apporter une solution au problème de l’islamisme tant qu’on n’aura pas résolu ce problème ; parce que, encore une fois, l’islamisme vient de l’islam, et l’islam vient du Coran. Donc, allons à la source, ça ne sert à rien de vouloir couper une branche ici ou là si on ne s’attaque pas à la souche, d’où rejailliront indéfiniment de nouveaux rejetons. Donc, il faut vraiment, pour le bien des musulmans, pour le bien de la société, pour le salut de tous, il faut avoir le courage de s’affronter à la question de la vérité, et celle-ci implique la logique que la raison permet de reconnaître. Donc, ne pas faire ce travail-là, c’est vraiment se condamner soi-même à être ridicule, ou criminel. Donc, moi ce que je souhaite, c’est que ces arguments, qui sont les plus simples qui soient, très courts, voilà, soient connus de tout le monde, pour que celui qui, aujourd’hui, après avoir connu ces arguments, continue à se dire musulman, endosse le ridicule de la société entière.

– Constance Prazel : Merci beaucoup monsieur l’abbé, c’est un vaste programme. Alors, nous avons publié il y a quelques mois, un petit ouvrage qui s’intitule “L’islam en question”, qui

– Abbé Pagès : C’est très bien fait.

– Constance Prazel : reprend plutôt l’approche historique et théologique. Donc, comment est-ce qu’on peut saisir les supercheries de l’islam à travers la manière dont la « secte » entre guillemets musulmane a prospéré et jusqu’à devenir la gigantesque entreprise que l’on connaît aujourd’hui. Mais cette approche effectivement est historique et théologique. L’ouvrage de l’abbé Pagès nous donne des clés plus philosophiques, plus fondamentales d’une certaine manière, qui sont valables universellement, indépendamment finalement de cette approche historique et théologique. Et donc, nous ne pouvons évidemment que chaleureusement conseiller à nos lecteurs de se plonger dans cet ouvrage, ou bien alors là aussi de remonter à la source, en se plongeant dans “INTERROGER L’ISLAM”,

– Abbé Pagès : Oui, merci.

– Constance Prazel : La somme, la Somme Théologique si je peux me permettre, qui précède cette réflexion. Alors, merci beaucoup pour ce temps que vous nous avez accordé. Vous avez peut-être une remarque supplémentaire.

– Abbé Pagès : Je vous remercie beaucoup, Constance. Simplement, je vais vous parler un instant de la masse musulmane,

– Constance Prazel : J’ai parlé de « secte musulmane » et ensuite d’une entreprise qui a réussi.

– Abbé Pagès : Voilà, voilà. Oui, c’est ça. Et donc, je voudrais amener à la conscience de nos spectateurs, ce fait, à savoir qu’en 1946, il y avait 50 millions de sunnites dans le monde, il y avait 20 millions de chiites et 393 millions de catholiques. En 2019, il y avait 1 milliard 520 millions de sunnites, 220 millions de chiites, et 1 milliard 120 millions de catholiques. C’est dire que la population des uns et des autres, pour les catholiques a été multipliée par 2,8, pour les chiites par 10, et pour les sunnites par plus de 30 : c’est dire à quel point, comme vous dites, la secte est devenue aujourd’hui la secte la plus nombreuse dans le monde – de façon tout à fait impressionnante…

– Constance Prazel : alors même qu’elle est divisée contre elle-même.

 

[** Progression de 1947 à 2019 :
des catholiques : 285%
des chiites : 1068%
des sunnites : 2999%

Pourcentage de la population mondiale :
En 1947 : En 2019 :
Catholiques : 16.4% 14.6% (-1,8)
Sunnites : 2% 19,8% (+17.8)
Chiites : 0.8% 2.7% (+1.9)]

 

– Abbé Pagès : Exactement ; et c’est là où on voit comme Jésus l’a annoncé dans l’évangile (Mt 13.24-30, 36-43), l’ivraie a été semée dans le champ du monde après que le bon grain a été livré, et cette ivraie est en train de se répandre partout, et d’étouffer le bon grain.

– Constance Prazel : Oui. Des chiffres qui sont vertigineux, mais qu’il faut, entre parenthèses, pour mesurer l’ampleur du phénomène.

– Abbé Pagès : Exactement ; et malheureusement, je déplore que dans l’église l’attitude missionnaire, c’est-à-dire vouloir le salut des âmes, se soit effacée au profil de la recherche d’une convivialité qui fait fi de la vérité.

– Constance Prazel : Et d’un hypothétique dialogue, parce que, comme vous l’aviez très bien souligné, et nombreux sont ceux qui le disent heureusement, c’est que, finalement, le dialogue théologique avec l’islam n’a pas de sens parce qu’il n’y a pas les bases communes pour qu’il puisse effectivement

– Abbé Pagès : exactement.

– Constance Prazel : se passer dans des conditions qui soient au service de la vérité.

– Abbé Pagès : Vous dites très justement théologique. Voilà, mais philosophique, ça, on doit pouvoir y arriver, justement, parce que la raison nous est commune.

– Constance Prazel : Oui. Tout à fait. Merci encore.

– Abbé Pagès : Merci à vous Constance. Merci beaucoup.

– Constance Prazel : Je vous invite et j’invite évidemment tous nos auditeurs et nos lecteurs à se rendre sur le site de l’abbé Pagès, www.islam-et-verite.com : vous y retrouverez un certain nombre de vidéos explicatives qui viennent compléter l’entretien d’aujourd’hui. Et en particulier, une vidéo qui date du mois de février, QUE DIT LE CORAN ?, dans laquelle l’abbé Pagès revient sur les propos de l’imam de Bordeaux Tarek Oubrou, et où les contradictions justement inhérentes à l’islam apparaissent au grand jour.

Je vous invite aussi, dans un tout autre registre, à vous procurer le dernier numéro de la revue Liberté politique, qui parle de questions démographiques. Donc, on retombe sur des querelles de chiffres, mais pour lequel l’abbé Pagès nous a proposé une réflexion très stimulante sur la question de la confession et des nouveaux moyens de communication.

– Abbé Pagès : Merci Constance.

– Constance Prazel : Merci encore et à très bientôt. Je le souhaite.

– Abbé Pagès : Merci.

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Critique par Hilaire de Crémiers de “La Preuve du Coran ou la fin de l’islam” :

Ce petit livre est parfait. Il est plein comme un œuf. Pas une phrase inutile. Ce n’est qu’un argumentaire. Il résume des années d’étude et mille raisons qui pourraient chacune être détaillée à l’infini. Il s’agit du Coran. Il n’en reste rien. Absolument rien.

L’abbé Guy Pagès qui a tout lu et tout étudié sur le sujet, comme Marie-Thérèse Urvoy, n’y va pas par quatre chemins. Il fait appel à l’esprit critique : les contradictions internes, la science historico-critique, l’analyse linguistique, l’étude sémiologique, la simple critique du texte en lui-même, enfin le bon sens, tout converge, sourates après sourates, pour réduire ce texte à une élaboration humaine, sans auteur véritable, contradictoire, mise au service de pouvoirs successifs qui utilisèrent la religion comme moyen de puissance et de gouvernement. Ce travail est libérateur. À l’heure où on veut enfermer le monde musulman sur lui-même et alors que les autorités religieuses, politiques et sociales qui prétendent le régenter, savent pertinemment que le Coran ne saurait résister à la moindre critique scientifique. Question de survie ! À quoi sert le prétendu œcuménisme ? Où est le respect de la liberté humaine ? L’obscurantisme est à l’origine d’un tel texte : il ne faut pas s’étonner des conséquences. Les hommes et les femmes qui sont « soumis » à un tel diktat méritent d’être délivrés. Toute la question est de savoir le faire. C’est le vrai travail de demain. Source

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 Critique par Anne Laurent :

« Le Coran lui-même proclame qu’il est moubîn, c’est-à-dire clair, mais si on le regarde de près on remarque qu’une phrase sur cinq, ou à peu près, n’a tout simplement pas de sens », écrit le savant allemand Gerd-Rüdiger Puin, auteur d’une étude sur des manuscrits coraniques du VIIIème siècle découverts à Sanaa (Yémen) en 1972.

Pour un Livre réputé « inimitable » et confessé comme « incréé » par les musulmans cela a de quoi surprendre.

Mais Puin a raison : la lecture du Coran présente une incroyable difficulté tant il contient d’invraisemblances, d’incohérences et de contradictions, sans oublier les emprunts à des croyances païennes, à des hérésies chrétiennes, au judaïsme et à des langues non arabes.

Conscient du problème, animé d’une intention apologétique et motivé par une démarche missionnaire, l’abbé Pagès s’est lancé dans un examen détaillé du texte, articulant sa démonstration autour de 125 points.

Une évidence saute aux yeux : l’islam ne s’accorde ni avec l’histoire ni avec la raison.

L’auteur a eu la bonne idée de réfuter les versets « tolérants » mis en avant par les musulmans soucieux de lever le scepticisme de leurs interlocuteurs.

La conclusion s’impose alors : le Coran ne peut émaner de Dieu.

[ Article paru dans L’Homme nouveau, n° 1741 – 28 août 2021 et republié par ” La faute a rousseau ” le lundi 6 septembre 2021 )


http://www.chire.fr/A-225280-la-preuve-du-coran-ou-la-fin-de-l-islam.aspx