Charles-François Turinaz, né le 2 février 1838 à Chambéry, fut évêque de Nancy de 1882 à 1918. Il est décédé à Saint-Firmin le 20 octobre 1918. Le corps de Monseigneur Turinaz repose, selon sa volonté, dans le transept gauche de la basilique du Sacré-Cœur, à Nancy.

Surnommé l’« Évêque de la frontière » et réputé pour son éloquence ardente, on sait de lui qu’il a défendu avec fierté les droits de l’Église et les frontières de la Nation. « Il a aimé et servi de tout son cœur et de toutes ses forces Dieu, l’Église et la France ».

Pie IX a aussi multiplié les textes contre la franc-maçonnerie et son successeur le grand pape Léon XIII publiera la plus complète condamnation de la franc-maçonnerie sous la forme d’une Encyclique, Humanum Genus, dans laquelle la franc-maçonnerie est explicitement dénoncée comme une « œuvre du démon », au « service du royaume de Satan » par tous ceux qui « multiplient leurs efforts » pour « agir directement contre Dieu ». Citant ses sept prédécesseurs qui ont tous « dénoncé le péril », il parle d’un « ennemi capital », de « conspiration occulte », d’une « association criminelle », d’une « secte », d’une « puissance pour le mal », avant de dénoncer longuement les différents maux et problèmes doctrinaux posés en matière de religion, de philosophie et de politique : « dans un plan si insensé et si criminel, il est bien permis de reconnaître la haine implacable dont Satan est animé à l’égard de Jésus Christ et sa passion de vengeance ». (Source)