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Une simple rumeur lancée par un frustré jaloux « Elle a brûlé une copie du Coran » et voilà qu’on s’attroupe, sans questionner, sans vérifier, sans réfléchir, on juge, condamne et applique la sentence, porté par son instinct bestial. Les mains assoiffées de chair la touchent, lui arrachent son foulard pour dévoiler ses longs cheveux de soie, on se pousse, on effleure, on tâte, on palpe, on s’excite à la vue de la peau dénudée et l’instinct sexuel refoulé se transforme en instinct meurtrier. On ramène des bâtons, bien rigides et bien longs, symbole phallique de la virilité perdue, et on donne des coups en râlant de plaisir à chaque cri de douleur. 

 

 

 

Les esprits enflammés, les corps incendiés on décide de brûler cette femme, objet de désir, de passion et de haine de soi, dans une ultime jouissance, dans un orgasme collectif.

On jette ensuite le corps calciné près d’une rivière comme pour éteindre le feu qui consume de l’intérieur.

Farakhunda , une jeune étudiante Afghane de 27 ans lynchée et brûlée vive à Kaboul par une meute d’abrutis intoxiqués par la culture de la haine délivrée par Mahomet.  

Les musulmans d’Oukl ayant tué le berger de Mahomet et volé ses chamelles furent par lui condamnés à avoir les mains et les pieds tranchés, les yeux crevés, et à être jetés au soleil, où, durant leur agonie, ils suppliaient qu’on leur donnât de l’eau, ce qu’on leur refusa. Ils mordirent la terre. (Moussa ‘Abdallah-Yaacoub, op. cit., p.434) ; Quand l’apôtre d’Allah eut coupé les pieds et les mains de ceux qui avaient volé ses chameaux et qu’il leur eut enlevé les yeux avec des clous chauffés à blanc, Allah le gronda et lui révéla : La punition de ceux qui font la guerre à Allah et à son apôtre et qui les affrontent pour semer la discorde sera l’exécution [par décapitation] ou la crucifixion (Récit d’Abu Zinad, Daoud XXXVIII 4357. Cf. Coran 5.33) ; L’apôtre d’Allah a lapidé à mort une personne de la tribu des Banu Aslam, un Juif et sa femme (Récit de Jabir Abdullah, Muslim XVII 4216) ; L’envoyé d’Allah m’envoie chez un homme qui a épousé la femme de son père. Il m’a ordonné de lui couper la tête et de prendre ses biens (Récit d’Al-Bara ibn Azib, Daoud XXXVIII 4442). Etc. Selon Ibn Taymiya (1263-1328), juriste favori des salafistes*, Mahomet dit : Je suis le prophète du carnage. Je suis un rieur sanglant. (J.-P. Charnay, Principes de stratégie arabe, Paris, l’Herne, 1984, p.510), et selon Bukhari : J’ai reçu l’ordre de combattre les gens tant qu’ils ne diraient pas : Il n’y a d’autre divinité qu’Allah (Les Traditions islamiques, titre 96, chap.28, t.4, p.577). Mahomet est-il vraiment le libérateur auquel aspire l’humanité ?

 

 

L’image est forte, ce sont des femmes qui portent le cercueil de Farakhunda , comme un défi à tous les principes et règles des funérailles musulmanes . Le message est clair : ôtez vos sales mains criminelles, vous ne gagnerez pas vos bon points, vos hassanates , en mettant sous terre cette martyre de votre folie meurtrière !!

Pour justifier l’acte barbare, les autorités conseillent la famille déshonorée de déclarer sa fille coupable, folle et suicidaire ; mais l’enquête révèle que Farakhunda était saine d’esprit et totalement innocente de toutes les accusations.

 

« Ma sœur terminait son Master en sciences Islamiques, c’était une enseignante forte, intelligente et très pudique. On nous a intimidés pour dire qu’elle n’avait pas toute sa tête. Ce sont eux les fous. »

Ce sont les paroles d’un frère meurtri qui refuse que la mort horrible de sa soeur soit considérée comme un simple fait divers. Mais plusieurs personnalités officielles ont exprimé leur approbation de l’assassinat sur Facebook. Par exemple, le porte-parole officiel de la police de Kaboul, Hashmat Stanekzai, a écrit que « comme d’autres infidèles, Farkhunda pensait que ce genre d’action et d’insulte lui apporterait la citoyenneté américaine ou européenne. » Le sous-ministre pour la culture et l’information, Simin Ghazal Hasanzada, a également approuvé l’exécution d’une femme « travaillant pour les infidèles ». Zalmai Zabuli, le chef de la commission d’examen des plaintes de la chambre haute du parlement, a posté une photo de Farkhunda avec ce message : « Ceci est la personne horrible et détestée qui a été punie par nos compatriotes musulmans pour son action. Ce faisant, ils ont prouvé à leurs maîtres que les Afghans ne veulent que l’Islam et ne peuvent pas tolérer l’impérialisme, l’apostasie et les espions ».

Après la révélation de l’innocence de Farkhunda, la réaction publique en Afghanistan a tourné au choc et à la colère. Des centaines de manifestants sont descendus dans les rues de Kaboul le 23 mars pour protester contre sa mort brutale. Ils ont fait une marche partant du lieu de l’attaque jusqu’à l’endroit où Farkhunda fut jetée dans la rivière. Plusieurs manifestantes ont porté des masques représentant le visage ensanglanté de Farkhunda, tandis que d’autres ont condamné le gouvernement pour son échec à apporter la sécurité en Afghanistan. Shukria Barakzai, députée au parlement afghan pour la province de Kaboul et militante de longue date pour les droits des femmes, a rapporté à Al Jazeera que l’assassinat de Farkhunda avait incité la ville et le reste du pays à se pencher sur les droits des femmes. Roshan Siren, ancienne membre du parlement, a déclaré que le meurtre met en relief les violences commises contre les femmes dans le pays et est devenu un point de ralliement pour une plus jeune génération de femmes menant campagne pour « la protection et le progrès des femmes ». 

Farakhunda , une belle jeune fille qui aurait certainement aimé vivre dans une autre société que celle où les fous d’Allah compensent leur frustration sexuelle excitée par Allah qui fait de la fornication la récompense suprême en son paradis. 

Des fous d’Allah qui ne font que propager la haine qu’Allah a mise en leur coeur. Le Coran reconnaît lui-même qu’être musulman c’est être haineux, puisqu’il annonce qu’en son Paradis Allah enlèvera la haine du cœur des musulmans (7.43-44 ; voir U 3). En régime chrétien il n’y a pas de Paradis pour qui est haineux, pour celui qui ne pardonne à son frère du fond du cœur (Mt 18.35 ; 5.22) ; Celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, ne saurait aimer le Dieu qu’il ne voit pas. (1 Jn 4.20 ; 3.14-15). Pourquoi Allah n’enlève-t-il pas la haine du cœur des musulmans maintenant ? Mais comment Allah pourrait-il enlever la haine du cœur des musulmans (15.47), puisque c’est lui-même qui la met (5.64) ? Et si la haine vient de Satan (5.91), qui est Allah ? 

Il y a quelques mois 1400 copies du Coran ont été repêchées des égouts de la ville la plus conservatrice d’Arabie Saoudite, flottant avec les excréments et bouchant les canalisations. Lettre ouverte de la part de tous non Musulmans traités injustement et forcés à respecter le livre de ceux qui s’octroient tous les droits au nom de leur foi. 

Voici le résultat de la folie des grandeurs de l’islam. 
Ironiquement «  » veut dire « Heureuse » en Persan, qu’elle le soit dans un autre monde ou elle repose en paix.

Source

Un site de femmes afghanes pour lutter contre ces abominations.

 

Et pendant ce temps, en Europe, de pauvres ignorantes réclament leur soumission à l’islam…

Malheureusement le sort de Farakhunda n’a rien d’exceptionnel :

Deux frères ont connu le même sort à Lahore, en 2016 :