Élisabeth Sabaditsch-Wolff, a été condamnée par la CEDH pour avoir rappelé que Mahomet ayant défloré une fillette de neuf ans était un pédocriminel …   En 2009, Élisabeth a été accusée de propos haineux et a été forcée de défendre ses droits à la liberté d’expression devant les tribunaux autrichiens. Middle East Forum (MEF) a aidé Sabaditsch-Wolff dans son long combat juridique pour défendre sa liberté, mais elle a finalement perdu son procès. Les conséquences de cette injustice se font sentir en Europe aujourd’hui.

Fille d’un diplomate autrichien, elle a vécu dans divers pays musulmans où son père avait été envoyé. Elle s’y est familiarisée avec la culture et les pratiques islamiques. Jeune adulte dans les années 1990, elle a commencé une carrière diplomatique à l’ambassade d’Autriche au Koweït.

En 2001, elle est retournée en Autriche et en 2006 a obtenu une maîtrise en études diplomatiques et stratégiques. Remarquant que le « tissu social » de l’Autriche avait été radicalement modifié par l’afflux massif de réfugiés musulmans de Bosnie, Élisabeth a approfondi ses études de théologie et d’histoire islamiques. Bien que membre d’aucun parti politique, en 2007, elle a été contactée par le Parti autrichien de la liberté pour donner un enseignement sur l’islam, ce qu’elle a fait pendant deux ans.

Une partie de son cours portait sur  la vie du prophète de l’islam, Mahomet. Élisabeth a relaté le fait historique qu’étant dans la cinquantaine, il a “épousé” une enfant, Aisha à l’âge de six ans, et qu’il a déflorée lorsqu’elle avait neuf ans, selon les sources musulmanes elles-mêmes. Aujourd’hui, chez nous, cet acte relève de la pédo-criminalité a fait remarquer Élisabeth. Or, à son insu, en 2009, un journaliste ayant infiltré son cours, l’a enregistrée et a cité ce commentaire spécifique comme une infraction au procureur. Élisabeth a été immédiatement accusée de discours haineux.

Dans l’affaire judiciaire subséquente de 2010, elle a également été accusée de “dénigrement des enseignements religieux d’une religion légalement reconnue en Autriche” selon la législation qui confère un “statut spécial” à certaines “religions” en Autriche … Ironiquement, l’accusation supplémentaire était basée sur une loi visant à sauvegarder la tolérance pour les juifs et les luthériens au XVIIIe siècle sous le règne de l’Empereur Joseph II.

Le juge, interprétant délibérément mal le contexte de la citation, a condamné Élisabeth “pour excès d’opinion” infirmant toute comparaison possible du contexte contemporain relatif à la pédophilie avec l’acte de Mahomet … En 2012, un appel à la Cour suprême autrichienne a renvoyé l’affaire à une “juridiction supranationale pour déterminer sa légitimité selon les articles neuf et dix de la Convention européenne des droits de l’homme” en ce qui concerne “la liberté d’expression contre la liberté de religion.” La Convention est comparable à la Déclaration américaine des droits, quoique accordée par l’Union européenne, mais « non accordée par le Créateur ».

En 2018, la Cour européenne des droits de l’homme a rendu son verdict selon lequel “la liberté d’expression n’est pas absolue,” et que “le droit à la liberté d’expression d’Élisabeth pèse moins que le droit d’un musulman de ne pas être offensé“… La Cour a déclaré que “les tribunaux nationaux en Autriche équilibrent soigneusement le droit à la liberté d’expression avec les droits d’autrui et d’avoir leurs sentiments protégés et préserver la paix religieuse dans la société autrichienne.” (Voir ce qu’en a dit l’Abbé Guy Pagès à l’OSCE)

Le verdict contre Élisabeth Sabaditsch-Wolff a été utilisé comme jurisprudence en Algérie, où un musulman a été reconnu coupable de blasphème contre l’islamet en Finlande, où un pasteur a été accusé de blesser les sentiments des homosexuels pour avoir déclaré le fait que la Bible ne tolère pas l’homosexualité. L’ironie de l’affaire contre Élisabeth est que sa volonté d’affirmer la vérité à propos de Mahomet et Aisha avait pour but de protéger les droits des jeunes filles …

Au lieu de cela, le résultat du verdict est que le mariage des enfants persiste et est justifié par ses adeptes qui citent le verset coranique 33.21, qui présente Mahomet comme modèle des musulmans, et « parfait exemple pour toute l’humanité » ! En Allemagne, les musulmans peuvent faire venir des épouses de moins de 18 ans parce que leur affaire est considérée comme « affaire religieuse ». Depuis que le cas d’Élisabeth Sabaditsch-Wolff , “personne ne s’est prononcée contre la pédocriminalité” … Dans le climat culturel actuel, elle constate que « la normalité est diabolisée comme une oppression, et la perversion est normalisée comme une libération. »

Il nous faut dénoncer et refuser “les nouveaux stratagèmes totalitaires” qui présentent “les pires comportements humains”. En cela, Élisabeth est pour nous un modèle !

La législation au sujet du “dénigrement des enseignements religieux” utilisée contre Élisabeth Sabaditsch-Wolff aggrave le discours contre “l’islamophobie” utilisé pour “étouffer l’opinion” et réduire au silence la critique de l’islam. Les accusations d’islamophobie sont typiques de l’application des lois sur le blasphème de la charia fondées sur les écritures islamiques que l’Organisation de la coopération islamique (O.C.I.) défend. Élisabeth Sabaditsch-Wolff travaille avec des “combattants de la liberté” à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour repousser le gourdin qu’est l’accusation d’« islamophobie ».

En dehors des lois interdisant le blasphème, les lois qui ont été instituées après la chute du nazisme « sont très strictes en Autriche ». Elles étaient destinées à protéger les Juifs contre les chants antisémites génocidaires, tels que la phrase “Gazer les Juifs,” qu’a crié une foule de manifestants pro-Hamas en Australie … Toutefois, ces lois ne sont pas appliquées par la police, ce qui est la preuve flagrante d’une politique de deux poids, deux mesures.

Élisabeth se décrit comme une « fondamentaliste de la liberté d’expression ». Pour la Cour suprême des États-Unis, la réponse adaptée à un discours répréhensible est de répondre par un meilleur discours. “C’est ça la liberté d’expression.”

Le moyen de restaurer le « bon sens » sur la place publique est de voter pour des candidats qui expriment des valeurs raisonnables. Le meilleur endroit pour commencer est au niveau « local », en s’impliquant par exemple dans les conseils scolaires, qui sont les gardiens de l’éducation, où “la pourriture” est déjà présente …

Bien que Élisabeth Sabaditsch-Wolff ait parlé objectivement de Mahomet, “la vérité n’est, hélas, pas une défense” … Dans le milieu culturel relativiste occidental, “les vérités évidentes sont maintenant subjectives, sont devenues des versions individuelles de la vérité”, la liberté d’expression se détériorant au point que “la vérité est rejetée comme de la désinformation”…

Ayant étudié la Constitution des États-Unis pendant son séjour en Amérique, elle a une profonde et constante appréciation pour la Déclaration de l’indépendance et « les libertés qui y sont consacrées ». Cette appréciation l’a amenée à conclure que les États-Unis sont « le point zéro de la liberté d’expression ». Depuis le massacre du 7 octobre en Israël, il est évident que “si nous négligeons le mal, promouvons le mal, et célébrons le mal, [nous persécuterons] ceux qui dénoncent le mal.”

L’affaire d’Élisabeth Sabaditsch-Wolff a montré à quel point il est impératif de dire la vérité sans crainte. Le verdict contre son droit à la liberté d’expression est une malédiction pour les libertés en Europe. Parce qu’elle a été réduite au silence en Europe, Élisabeth veut faire comprendre aux Américains : “vous avez toujours la liberté de combattre pour la liberté.” Persévérez parce que “si Israël tombe au Moyen-Orient, il n’y a pas d’endroit où aller.  Il en va de même pour l’Amérique. Si l’Amérique tombe, il n’y a nulle part où aller. »

source du texte original anglais 

Ce qu’en a dit l’Abbé Guy Pagès à l’OSCE …