Désormais au Pakistan, durant les heures du jeûne du ramadan (de 4 h à 19 h), quiconque mange, boit ou fume en public risque une peine de trois mois de prison. Les restaurants et les hôtels qui enfreignent la loi sont taxés d’une amende d’environ 250 € et les cinémas risquent une amende de 5 000 € s’ils sont ouverts dans la journée. Les chrétiens, déjà fortement discriminés, doivent en plus se plier à ces restrictions. « Un chauffeur de taxi chrétien m’a dit qu’il n’avait rien mangé de la journée, faute d’avoir pu trouver de la nourriture en ville. Chacun vit dans la crainte et doit vraiment veiller sur son comportement », dit un responsable d’église de Peshawar. Beaucoup s’inquiètent des conséquences physiques que cela peut entraîner : « Des gens vont mourir de déshydratation à cause de cette loi ridicule », disent-ils. Shams Shamaun, défenseur des droits de l’homme dans le Sud du pays, fait part de son inquiétude face à cet amendement injuste pour les minorités religieuses. Certaines personnalités d’opposition s’élèvent « contre cette loi hypocrite et préjudiciable ». Avec ses mesures répressives, cet amendement décidé début mai vient durcir la loi sur le « respect du ramadan » introduite en 1981, qui interdit de vendre ou de consommer publiquement toute nourriture et boisson du lever au coucher du soleil durant cette période. Une autre loi, dite « anti-blasphème », a été décrétée en 1986. Ces législations très sévères placent toute la population, et notamment les chrétiens, sous un joug impitoyable […]

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En religion, point de contrainte ! (Coran 2.256)” Qu’ils disaient…

Tunisie. Un mois de prison pour avoir mangé pendant le ramadan

  • Quatre Tunisiens ont été condamnés le 1er juin pour avoir mangé en public pendant le ramadan.
    Quatre Tunisiens ont été condamnés le 1er juin pour avoir mangé en public pendant le ramadan. 

Pour avoir mangé en public pendant le ramadan, quatre Tunisiens ont été condamnés le 1er juin à Bizerte à un mois de prison.

Quatre Tunisiens ont été condamnés le 1er juin à un mois de prison pour « outrage public à la pudeur » après avoir mangé dans un jardin public en plein ramadan, a indiqué le Parquet de Bizerte (Nord). […]

Gardien de la religion

Aucune loi n’interdit de manger ou de boire en public pendant le ramadan en Tunisie mais le débat sur cette question revient chaque année. La constitution tunisienne garantit « la liberté de croyance et de conscience » mais l’État est aussi décrit comme « gardien de la religion ». Les quatre hommes « ont choisi un jardin public pour manger et fumer, un acte provocateur durant le mois de ramadan […]. De ce fait, le tribunal cantonal de Bizerte les a condamnés à un mois de prison », a déclaré Chokri Lahmar, le porte-parole du Parquet. […]

Colère des habitants

Le procureur général du tribunal de première instance de Bizerte, Mongi Boularès, a de son côté expliqué que les quatre hommes avaient provoqué la colère d’habitants de la ville, nécessitant l’intervention des forces de l’ordre.« Leur acte est provocateur et porte atteinte à la morale », a-t-il estimé. […]

Rares cafés ouverts

En Tunisie, la plupart des cafés et restaurants ferment la journée pendant le ramadan. Ceux qui restent ouverts le font discrètement, certains établissements tapissant leurs vitres de journaux pour éviter que leurs clients ne soient vus de l’extérieur. Un prédicateur très médiatique a suscité une polémique ces derniers jours en se rendant dans des cafés ouverts pendant la journée pour filmer les clients et jeter l’opprobre sur eux. En 2015, quatre policiers avaient été limogés pour « abus de pouvoir » après être intervenus dans des cafés ouverts avant la rupture du jeûne.

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Bientôt en France !

Au lycée Georges Brieres de Reims, le proviseur Olivier Leloux est aux petits soins de ses élèves musulmans. La République fait ramadan !

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Cette hypocrisie ramadanesque bien de chez nous

Par Synda Tajine, publié le 20/06/2015 16:02

« 90% des Tunisiens font semblant de faire ramadan et 75% d’entre eux voudraient au moins pouvoir rompre le jeûne avec une bière ». Ceci n’est pas vrai…invraisemblablement. En réalité, ces chiffres ont été rendus publics par le journal électronique à contenu satirique Lerpesse. Mais ils reflètent à eux seuls une vérité bien propre à ces ramadan bien de chez nous. C’est, en effet, au cours du mois de ramadan que l’hypocrisie des Tunisiens atteint son paroxysme. Dans cette Tunisie, en partie, faussement religieuse, le traditionalisme s’érige en loi et s’impose à la majorité.

C’est au cours du mois de ramadan que les prix des denrées alimentaires flambent, que les pénuries  sont de plus en plus constatées et que le gaspillage devient maître-mot. C’est au cours du mois de la privation que la consommation des Tunisiens en produits alimentaires affiche une hausse de 80%. C’est au cours du mois du partage que près d’un tiers des plats cuisinés finit à la poubelle. 100% de plus de consommation d’œufs et de pâtes, 50% de consommation de viandes et 70% de consommation de produits laitiers (selon les chiffres de l’INS et de l’INC). En gros 1/3 des revenus des ménages tunisiens est consacré à l’achat de produits alimentaires au cours du mois de ramadan. Etonnant lorsque l’on sait que les jeûneurs ne font que deux repas par jour ! Mais à quoi bon parler de raison puisque « ventre affamé n’a point d’oreille ».

Pendant ce mois saint, l’indigestion rime avec la médiocrité audiovisuelle. Les émissions abrutissantes foisonnent et les messages moralisateurs et religieux sont administrés entre deux pages de pub pour le yaourt ou les pâtes. Un mois de fausse piété où, pour manifester le summum d’une religiosité ostentatoire, on augmente le volume des hauts parleurs de mosquées ainsi que le nombre de files de voitures garées sur le trottoir. Force est de constater que le civisme et la piété, dont on est pressé de se débarrasser, ne font jamais bon ménage.

C’est aussi dans cette période de l’année que les moralisateurs foisonnent. Il est, dans ce capharnaüm de traditions et de valeurs obsolètes, plus toléré par la société de devenir maître en l’art de débiter des obscénités, de se muer en chauffard de la mort ou de n’avoir cure d’aucune file d’attente, que de boire un verre d’eau en plein public. La fameuse « hachichet romdhan » est le sésame de ceux qui préfèrent donner libre cours à leurs pulsions violentes et à leur incivisme. Là encore, on utilise cette expression bien de chez nous qui ne veut nullement dire que les Tunisiens sont tous grands consommateurs de hachich, mais qui sert à justifier tous les débordements liés à ce mois saint.

La foi éphémère de ceux qui attendent le coucher du soleil pour s’empiffrer devient soudainement exacerbée par la vue de ceux qui oseraient, à leur grand dam, afficher ouvertement leur non-jeûne. On martyrise les « fattaras », et on les oblige à se cacher. Dans leurs parcours du combattant, ils rivalisent en ingéniosité pour trouver des endroits ouverts et créent des applications pour recenser les établissements où les non-jeûneurs peuvent boire ou manger. Mot d’ordre cependant : la discrétion ! Car, si aucune loi en Tunisie n’oblige les Tunisiens à observer le jeûne, les règles sociales, bien plus violentes, en ont décidé autrement. Une simple circulaire datant de plus de 30 ans et un flou juridique et législatif font que les cafés, restaurants et autres établissements à servir nourriture et boissons en pleine journée deviennent très rares en ce mois saint.

Pour ce qui est de la vente d’alcool, des directives du ministère de l’Intérieur interdisent d’en servir aux Tunisiens pendant ramadan. Seuls les étrangers, dans les lieux touristiques, pourront boire un verre de vin ou une bière à ramadan. La vérification se fait sur simple présentation d’une carte d’identité en prenant soin d’exclure tous ceux qui auraient le malheur d’avoir un nom à connotation musulmane. Délit de faciès vous avez dit ? Au diable le politiquement correct ! A ramadan, c’est la règle et à ramadan tout est permis en vertu de cette piété éphémère et hypocrite. Cette hypocrisie bien de chez nous…

Sur ce, bon ramadan à tous !

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