1. Quel est le vrai visage de l’islam ?

Quelle est le vrai visage de l’islam ? Certainement pas celui qui nous est présenté en Occident, alors qu’il est en situation minoritaire, et a besoin de temps pour se fortifier et s’imposer. Pour découvrir son vrai visage, il suffit de regarder ses sources : le Coran, la vie de Mahomet, les traditions islamiques, mais aussi l’histoire, l’actualité … Le vrai visage de l’islam est celui du Serpent qui, depuis la Genèse, s’oppose au plan de Dieu, et donc à l’Église : « Et combattez-les à mort jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’Église et que la religion soit seulement l’islam ! (Coran 2.193) » ; « Qu’Allah extermine les chrétiens ! (Coran 9.33) ». Qui peut venir APRÈS le Christ, sinon l’Antichrist ?

2. Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?

Ce qui m’a décidé à écrire ce livre est le désir de donner aux non-musulmans, aussi bien qu’aux musulmans en quête de vérité, des arguments logiques, que nul ne puisse nier sans renier sa dignité humaine liée à l’usage de la raison, dans le but de montrer aux uns et aux autres, et la fausseté de l’islam, et la vérité du christianisme. La mission de Notre Seigneur Jésus-Christ de rendre témoignage à la Vérité (Jn 18.37) s’accomplit aujourd’hui dans un contexte de criminalisation de « l’islamophobie », tant au niveau mondial que dans les droits nationaux, en raison de la défense des droits de l’homme, des minorités, de la liberté religieuse, de la lutte contre le racisme, la xénophobie ou l’antisémitisme, motifs intelligemment utilisés par l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) et les Frères musulmans contre une civilisation occidentale haïe parce que mécréante (Coran 2.161,171). Au prix du mensonge assimilant racisme et islamophobie, race et islam, des organisations telle que l’ONU, et des institutions telles que le Conseil de l’Europe ou l’OSCE, ont déjà conclu des accords avec l’OCI pour faire respecter la charia, qui interdit la critique de l’islam … L’UE est aussi capable de subventionner des campagnes de communication telle celle intitulée « La liberté dans le hijab » , présentant le hijab comme un « un choix », « un droit humain », pour un coût de 439 millions d’euros … ou bien encore, alors que l’influence du Coran sur les Européens a toujours été quasiment nulle, un programme de recherche visant à valoriser l’influence du Coran sur la culture et la religion en Europe au cours du dernier millénaire , avec la complicité du British Museum et de la Bibliothèque apostolique vaticane, pour un montant de 10 millions d’euros … Ces quelques exemples, parmi d’autres, montrent l’islamisation de nos pays orchestrée par la caste des idiots utiles de l’islam au pouvoir en Europe. L’islamisation de mon pays, la France, se lit dans un récent sondage (2025.03.28) montrant que 46 % des salariés de 18 à 24 ans jugent acceptable de refuser de s’asseoir là où une personne de l’autre sexe s’est précédemment assise … 46 % ! Sans surprise le même sondage (Harris Interactive pour le CRIF et l’Institut supérieur du travail) indique que 70 % des jeunes salariés sont favorables au port du voile dans l’entreprise. De tels chiffres ne sont pas proportionnels à l’augmentation de la population musulmane en France … Ils révèlent une aide active de la part de l’élite mondialiste au pouvoir dans l’Union Européenne. C’est dire que le combat contre l’islamisation se livre dans un rapport de forces vertigineusement disproportionné, et combien le temps presse pour diffuser les anticorps … Parce que ce sont les idées qui gouvernent le monde, et que l’Occident postchrétien (qui se targue pourtant d’esprit scientifique, d’esprit critique !) est en train de se laisser séduire par de fausses valeurs, je veux donner aux générations d’aujourd’hui et de demain, les arguments qui leur permettront de réfuter l’islam, et les assurer que l’Église catholique est la seule à donner la plénitude des moyens du salut.

3. Quelles sont les plus grandes différences entre islam et christianisme ?

• Les différences entre christianisme et islam sont aussi grandes que celles qui existent entre « la justice et l’impiété, la lumière et les ténèbres, le Christ et Satan, le fidèle et l’infidèle, le temple de Dieu et les idoles (2 Co 6.14-16) » 
• Chrétiens et musulmans disent adorer Dieu, Créateur, Providence, Juge et Rémunérateur, mais ces mots n’ont pas le même sens pour les uns et pour les autres. Puisque chrétiens et musulmans n’écoutent pas la même Parole de Dieu, ils n’ont pas non plus la même connaissance de Dieu, ni ne peuvent en conséquence adorer le même Dieu.
• Parce qu’Allah est, et qu’il est un, il monopolise la totalité de l’être, et ne peut donc qu’être seul à être … raison pour laquelle il n’entretient de relation avec personne. Allah est un être solitaire, aussi impersonnel qu’inconnaissable (Coran 6.50,59,103 ; 7.188 ; 11.31 ; 20.110 ; 27.65 ; 42.4 ; 72.26 ; 112.2). Ce n’est pas sans raison que le mot “personne” n’existe pas dans la langue de la révélation coranique venue nier l’incarnation de la deuxième Personne de la Sainte Trinité. En islam, comme dans la fourmilière d’une société socialiste où les gens n’ont pas de valeur en eux-mêmes mais seulement au bénéfice du groupe, il y a des individus, mais pas des personnes, images du Dieu personnel. Comme Il l’avait déjà signifié dans l’Ancien Testament en Se nommant « le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob (Ex 3.6,15,16 ; 4.5 ; 1 R 18.36 ; 1 Ch 29.18 ; 2 Ch 30.6 ; Mt 22.32) », et comme la foi en la Sainte Trinité et en l’Incarnation le dit explicitement, le Dieu des chrétiens est un être de relations, parce qu’Il est en Lui-même Relations. C’est parce que Dieu est en Lui-même éternel et fécond dialogue d’amour qu’il y a en Lui place pour l’altérité. Ce qui n’implique pas la division, mais fonde la communion. La différence n’est pas seconde dans le mystère de Dieu, elle est constitutive de son être : chaque Personne divine, distincte des autres, est le seul et même Dieu, qu’Elles sont ensemble. Pour Dieu, être, c’est être Trine : l’unicité de Sa Nature est identique à la trinité de Ses Personnes. Ces Personnes, la tradition théologique les a définies comme autant de Relations subsistantes : le Père n’est Père que par rapport à son Fils, comme le Fils n’est Fils que par rapport au Père, et l’Esprit-Saint n’est que par rapport à son unique et même principe qui est le Père et le Fils. En dehors de la Relation qui les définit, chaque Personne est avec les autres un seul et même Être, une même Substance, une même Intelligence, une même Éternité, une même Puissance… C’est d’ailleurs parce que Dieu est en Lui-même Relation que le don de l’Esprit-Saint, qui unit le Père et le Fils, tout en permettant la différence qui les constitue, est le don par excellence (Lc 11.13) nous permettant de nous relier à Lui, et du coup entre nous pour former le Corps du Christ (1 Co 12.27). Parce qu’Allah est et qu’il est un, il n’est que lui. Il ne peut en conséquence ni engendrer, ni connaître l’altérité, ni créer ce qui n’est pas lui. Comment un dieu qui ne connaît pas la différence pourrait-il donner l’être à ce qui n’est pas lui ? Ce dieu-là ne peut pas exister. Seul le Dieu qui est à la fois le même ET différent, un ET trine, est capable de rendre compte de ce qui n’est ni Lui ni rien, seul ce Dieu-là est capable d’engendrer et de créer.
• La nature trinitaire se réfléchit dans la création, par exemple dans la famille, où l’amour unit l’époux et l’épouse et prend le visage de leur enfant. Aucun des trois n’est ce qu’il est sans les deux autres. Dieu est Un, parce qu’Il est Amour, Famille, Trinité ! L’association est de toute évidence la loi de la vie et de l’amour, aussi, en la refusant, l’islam montre qu’il vient de l’enfer et y conduit. De ce que l’homme ne soit pas Dieu et vice versa, découle pour l’islam l’impossibilité de leur communion, en sorte que la foi chrétienne, qu’il nomme « associationisme » (Coran 2.191,193,217 ; 4.171 ; 5.73,116 ; 8.39 ; 10.105…) est pour lui le seul péché impardonnable (Coran 4.48 ; 5.116 ; 16.86). La séparation d’avec Dieu étant sacralisée au nom du respect absolu de la transcendance divine, l’islam pétrifie ainsi l’humanité dans le péché, lequel est, par définition, ce qui, précisément, sépare de Dieu. Comme si Dieu risquait d’être souillé par notre contact ! Comme s’Il devait avoir honte de ce qu’Il a créé !
• Nous pourrions continuer à aligner les différences entre islam et christianisme, tant il suffit de présenter une caractéristique du christianisme pour être sûr d’en trouver la négation dans l’islam, sachant aussi que les mots n’ont pas le même sens pour l’un et pour l’autre.

4. Quelle est la place de la violence dans l’islam selon ses textes sacrés ?

Allah assume la responsabilité des tueries faites en son nom : « Ce n’est pas vous qui les avez tués, mais c’est Allah qui les a tués (Coran 8.17) » ; « Combattez-les à mort ! Allah les châtiera par vos mains et les couvrira d’ignominie ! (Coran 9.14) » La violence est constitutive de la révélation coranique. Elle est divine ! Elle s’incarne dans les croyants voués à manifester la colère d’Allah, sa puissance et sa volonté. Comme Satan, « Allah aime ceux qui vont jusqu’à tuer pour lui (Coran 61.4) » et exige : « Quand vous rencontrez les infidèles, tuez-les jusqu’à en faire un grand carnage (Coran 47.4) ». Ceux qui confondent Allah et l’unique et vrai Dieu, et qui, pour lui plaire, prenne en haine quiconque ne partage pas leur délire, devraient se demander ce qu’ils feraient de différent s’ils voulaient plaire à Satan ! Tandis que Jésus Se définit (Jn 8.12), ainsi que l’Église (Mt 5.14), comme La lumière du monde, l’islam se présente comme le croissant de lune, l’astre de la nuit, un astre mort. Et de fait, le message de l’islam se caractérise par la mort, aussi vrai que sur les 6235 versets du Coran :

• 129 versets enjoignent aux musulmans le djihad, ce genre inédit de guerre perpétuelle et universelle contre le monde entier (Coran 2.154,190,191,192,193,216,217,244 ; 3.13,122,123,125, 127,139,140,141,142,152,153,154,157,158,168,169,170,171,200 ; 4. 71,74,75,76,77,84,94,95,96, 100,104,14 ; 5.5,33,35,85 ; 8.1,7,8,9,10,12,13,15,16,17,18,19,39,43,45,46,47,48,57,59,60, 62,65,66,67,69 ; 9.2,4,5,9,10,12,13,14,15,16,18,19,20,22,25,26,29,36,38,39,41,42, 43,44,46,47,49,50,52,73,81,86,91,92,93,95,96,111,210,121,123,124 ; 22.58,78 ; 33.9,10,11,14,15,16,20,22,26,27,60,62 ; 47.4,7,31,35 ; 48.11,16,17,20,21,24,25 ; 61.4,12,13 ; 66.9) ;

• 396 versets belliqueux et esclavagistes, appellent à la haine et au meurtre des chrétiens, des Juifs, des apostats et des infidèles (Coran 2.6-10-14,16-19,39,65,71-76,79,81,86-91,98,105,109,120,161,162,171,178,246,257 ; 3.10,12,21,22,28,32,56,61,68,71,75,77,78,80,82,85,87,88,90,91,94,99,105,106,111,112,116,118,127,128,151,156,176,177,178,187,196,197 ; 4.25,38,46,47,52,55,56,60,61,78,89,97,121,137-140,142,144,145,150,151,155,156,160,161,167-169 ;
5.10,12-17,18,27,33,36,38,41,43,45,49,54,57,59-61,63,68,71-73,75,78-81,86 ; 6.21,27-31,33,35,45,49,50,70,93,112,130,138-140 ; 7.4,37-41,44,45-47,50,71,84,92,96-99,101,102,136,162-166,177,182,183,186,202 ; 8.14,22,30,35-37,41,51,54-56,58,68,69,73 ; 9.1,17,23,28,30-32,34,35,37,48,53,56,63,67,68,74,77,79,80,85,87,90,97,98,101,109,113,125 ; 10.8,17,27,69 ; 11.18,20,24,67,68,106,107,113 ; 13.25,42 ; 14.14,16,22,29,30,49,50 ; 15.12,43,66,79,89 ; 16.45,46,69,86,88,94,105,106 ; 17.18, 97 ; 18.4,5,53,57 ; 22.1,17,19,21,22,25 ; 24.6,7,11,58 ; 26.120,224-226 ; 33.4,5,50,55,57,61,64,65 ; 36.63,64-67 ; 37.57,58,63,66-68 ; 38.56-61 ; 39.16,71,72 ; 40.5,70-72 ; 41.19-21,24,25,27,28 ; 42.21,22,50 ; 43.41,42,74-77 ; 44.45-47 ; 47.1,8,12,23,32,34 ; 48.4,13,15,22,25,26 ; 51.10,13,14 ; 55. 41,43,55 ; 56.93,94 ; 58.20 ; 59.2-4,7,12,14-16 ; 63.1-3 ; 67.6,7,11,27,28 ; 69.30-32,36,37 ; 72.15,23 ; 76.4 ; 83.16 ; 87.10-13 ; 88.1-7 ; 88.6).

• 41 versets misogynes, vont jusqu’à associer la femme au mal et au diable (Coran 2.221,222,223,228,230,231 ; 4.3,7,11,15,24,33,34,74 ; 7.7 ; 12.28,31,32 ; 15.60 ; 24.2,4,8,9,26,31 ; 27.57 ; 33.30,50-52,59 ; 65.1,4 ; 66.1,5,6 ; 111.4,5).

• 1100 versets sont de violentes diatribes assorties d’injures, de souhaits de malheurs, de haine, et de malédictions contre la catégorie indéfinie et innombrable des mécréants (kâfiroun), autrement dit contre tous ceux qui refusent de se soumettre à l’islam ;

• 1500 versets visent nommément avec une singulière violence les païens et autres idolâtres, les Bédouins y étant particulièrement malmenés et insultés, traités de sourds, d’aveugles, ignares, stupides et comparés à des bestiaux ou à de méprisables singes…

Au total ce sont quelques 3150 versets, soit une bonne moitié du Coran, qui vouent à l’exécration les non-musulmans. Tous ces versets expriment la funeste intention de les anéantir ou de les soumettre. Comment se fait-il que les farouches défenseurs des principes inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme ne s’intéressent pas davantage au Coran ?

5. Comment les musulmans considèrent-ils les chrétiens et les autres religions et les questions de liberté religieuse dans les pays islamiques ?

Puisque Allah a créé des musulmans et des mécréants (Coran 74.31), des hommes pour son paradis et d’autres pour son enfer (Coran 7.179,186), la différence de traitement et l’injustice instituées dans la charia, ont leur fondement et leur justification dans la volonté d’Allah (Coran 16.71). « Combattez à mort ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, et parmi ceux qui ont reçu le Livre jusqu’à ce qu’ils versent la capitation de leurs propres mains, dans l’humiliation. (Coran 9.29) » ; « L’islam doit prévaloir sur toute autre religion. (Coran 9.33) » … L’islam de Mahomet n’accorde aucune reconnaissance aux adeptes des religions païennes (hindouisme, bouddhisme, animisme, etc.), en sorte qu’ils doivent se convertir à l’Islam ou être tués (Coran 4.89 ; 5.33). Les « gens du Livre », essentiellement les juifs et les chrétiens, ont le privilège d’un troisième choix : celui de vivre dans la condition infamante de la « dhimmitude », mot signifiant : protection. Mais protection contre quoi, ou contre qui ? Contre la population musulmane elle-même, nourrie de haine à l’égard des juifs et des chrétiens (Coran 8.57 ; 9.28-33 ; 60.4 ; 98.6 …), lesquels « ne sont qu’impureté (Coran 9.28) », et non d’une impureté seulement morale, mais ontologique : « Il n’y a point auprès d’Allah d’animaux plus vils que ceux qui ne croient point et qui restent infidèles (Coran 8.57) » ; « Ils sont les pires des créatures (Coran 98.6) ». La dite protection ne résultant pas d’un contrat, mais d’un statut concédé, celui-ci est modifiable et révocable de façon unilatérale, comme le montre l’histoire qui a maintes fois vu jusqu’à sa révocation pure et simple permettant la mise à mort des dhimmis. De nombreux massacres eurent lieu depuis les débuts de l’islam jusqu’à la renaissance du califat avec l’État Islamique en 2014 et son application de la charia aux territoires qu’il avait conquis. De par la volonté éternelle d’Allah, les dhimmis sont condamnés à vivre dans une condition sociale, juridique, culturelle, politique et religieuse avilie, rackettés par des impôts spéciaux : la jizyia et le kharaj (taxe foncière), qui, faute d’être payés, conduisent le dhimmi à devoir se convertir à l’Islam, ainsi que toute sa famille, ou à être réduit en esclavage, ou à être tué. Cette lourde fiscalité incite à la conversion, mais chaque conversion accroit le montant à payer par les autres, car le pouvoir maintient ses taux de revenus … Les frères musulmans arrivés au pouvoir en Égypte en 2011 ont voulu rétablir pour les coptes ces impôts … La dhimmitude est une condition de non-droit inséparable du djihad dont elle constitue à terme le soubassement économique et la fin : l’élimination plus rentable, parce que progressive, des non-musulmans. « La dhimmitude assura le succès de la politique d’arabisation et d’islamisation. (Bat Yé’or, Le dhimmi, Les Provinciales, 2018) » Le déclin du califat ne s’explique pas autrement que par l’épuisement total des populations soumises à la dhimmitude, système de surexploitation économique et de dégradation humaine. S’autorisant du Coran (Coran 3.110,139 ; 9.5,29,33), elle est une réalité aussi sacrée qu’intangible, mais fait l’objet, en Occident, d’une ignorance aussi vaste qu’incompréhensible, car elle a accompagné la présence de l’islam durant plus d’un millénaire partout où il s’est implanté. Et même si certains dhimmis ont occupé des postes importants dans l’administration califale, c’était toujours au service de l’islam, et sans que jamais cela ne les rende égaux aux musulmans. Les dhimmis doivent vivre dans des quartiers séparés, le plus souvent insalubres, dans une promiscuité induite par leur exiguïté, tels que pour les juifs du Maroc, le mellah – à l’origine instauré pour les protéger des exactions des masses populaires musulmanes, devint, au fil des ans, leur lieu de vie imposé, sans possibilité d’habiter ailleurs ni de l’agrandir. Dans une condition d’injustice permanente, réduits à un état de subordination, de vulnérabilité et de dégradation extrême, toute critique de leurs oppresseurs étant blasphématoire, les dhimmis vivaient sans droits et sans histoire. La protection accordée aux dhimmis étant subordonnée à leur respect des obligations et interdictions fixées par le pouvoir islamique, leur vie est suspendue à l’appréciation de celui-ci, et aux tensions populaires. Comme le musulman est le soumis d’Allah, le dhimmi est le soumis du musulman, au point d’être battu voire tué sans réaction de l’autorité censée le protéger. « La simple application des statuts des non-croyants en islam s’est toujours réalisée en des opérations de grande violence. Dans le Livre des statuts des dhimmis d’Ibn Qayyim al-Jawziyya, l’incendie des églises chrétiennes, des biens et des effets personnels des dhimmis est considéré comme purificateur de la souillure qui leur est inhérente. […] Allah permet de crucifier les pères de famille dhimmis sur les portes de leurs maisons pour l’exemple, et de violer collectivement leurs femmes et leurs filles, ‘‘êtres dépourvus de dignité humaine’’, car elles sont butin licite depuis les temps médinois. (M.-T. Urvoy, Catholica, n°139, p.68) »

Le meurtre d’un musulman ne saurait avoir la gravité de celui d’un non-musulman (Coran 4.93), ni celui d’une femme ou d’un esclave celui d’un homme. « Une esclave croyante vaut mieux qu’une femme libre idolâtre, quand bien même celle-ci vous plairait-elle davantage. Ne donnez pas vos filles aux idolâtres s’ils ne se convertissent pas. Un esclave croyant vaut mieux qu’un incrédule libre, quand bien même celui-ci vous plairait-il davantage. (Coran 2.220) » Le prix du sang à acquitter en dédommagement en tiendra naturellement compte (Coran 4.92). En Arabie saoudite le “prix du sang” est de 300 000 rials si la victime est un musulman, de 150 000 rials si la victime est une musulmane, et il tombe à 3333 rials si la victime est une femme d’une autre religion … « Ô vous qui avez cru ! On vous a prescrit le talion au sujet des tués : homme libre pour homme libre, serviteur pour serviteur, femelle pour femelle. (Coran 2.178) »; « Abou Jouhaifa a demandé à Ali : Qu’y a-t-il d’écrit sur ce papier [le Coran] ? Il répondit : Les règles du prix du sang, de la libération des prisonniers et le jugement selon lequel aucun musulman ne devra être tué pour avoir tué un infidèle. (Boukhari, 52.283) » Ainsi, si un non-musulman tue un musulman, la peine de mort est requise, mais jamais si un musulman tue un non-musulman. Aujourd’hui, en Iran par exemple, dans l’évaluation des dédommagements suite à un accident de la route, la vie d’un chrétien vaut la moitié de celle d’un musulman, et celle d’un bahaï n’a aucune valeur (la raison en est que sa religion a été révélée après la venue de Mahomet). Pour la législation shaféite, réputée la plus modérée, « le juif et le chrétien valent le tiers d’un musulman, le zoroastrien et même l’idolâtre — lorsqu’il a obtenu un sauf-conduit — en valent un quinzième ». Le dhimmi n’a pas le droit de présenter de témoins ni de défense au tribunal contre un musulman, dont la parole est seule acceptée. S’il n’y a pas de témoin musulman, un musulman peut donc violenter un non-musulman en toute impunité, il sait qu’il ne sera pas condamné. Le dhimmi n’a pas droit à la légitime défense. S’il vient à lever le poing, il encourt alors, au mieux, l’amputation. Comment ne pas comprendre qu’en Égypte 15 000 coptes se convertissent chaque année à l’islam ? Mais sont-ils des convertis ceux qui se soumettent à l’islam, ou bien des vaincus ?

La dhimmitude et l’esclavage ont été abolis par la colonisation , mais la différence de traitement, les injustices et humiliations pour les non-musulmans sont toujours d’actualité en pays musulman (Cf. Magdi Sami Zaki, Histoire des coptes d’Égypte, Éditions de Paris, 2005, p.479-577). Par exemple, une musulmane ne peut pas épouser un non-musulman, et un non-musulman ne peut toujours pas hériter de son conjoint musulman (Boukhari 1588 ; 4283), et si un chrétien se convertit à l’islam, ses enfants sont considérés comme musulmans même s’ils sont majeurs et veulent rester chrétiens. « Le fornicateur n’épousera qu’une fornicatrice ou une chrétienne. La fornicatrice ne sera épousée que par un fornicateur ou un chrétien. (Coran 24.3) » La réalité quotidienne montre l’incompatibilité de l’islam avec le respect des droits de l’homme. La Constitution du Maroc, par exemple, stipule : « La lutte contre le prosélytisme chrétien conformément à la loi ne peut pas être considérée comme une atteinte aux droits de l’homme, car il s’agit d’une action visant à prévenir les tentatives de sape des valeurs religieuses immuables du pays. La liberté de croyance ne signifie pas la conversion à une autre religion. » La Déclaration universelle des droits de l’homme dans l’islam déclare : « Tout homme a le droit d’exprimer librement son opinion pourvu qu’elle ne soit pas en contradiction avec les principes de la charia (art. 22). » Et même si celle-ci a été retouchée en 2004 pour mentionner le droit à la liberté de pensée, de croyance et de religion (art. 30), ce droit ne concerne pas la liberté de quitter l’islam… Un musulman ne peut pas quitter l’islam sans s’exposer à être lynché par ses anciens coreligionnaires, ses parents ayant de droit la priorité dans l’exécution de ce devoir. « S’ils renient, saisissez-les et tuez-les où que vous les trouviez ! (Coran 4.89) » ; « Égorgez-les ! […] Ils ont désobéi à Allah et à son messager ! […] Ce n’est pas vous qui les tuez, c’est Allah ! (Coran 8.12-17) » ; « Le Prophète a dit : “Si quelqu’un abandonne sa religion, tuez-le !” (Boukhari 4.63,260) » Le meurtre des apostats, ou le djihad, sont considérés comme des actes cultuels en islam. Le Code pénal adopté à l’unanimité en 1996 par le Conseil des Ministres arabes de la Justice prévoit la mise à mort des apostats. Nombre de pays musulmans sanctionnent l’abandon de l’islam par la peine capitale. Les articles 126 du Code pénal soudanais et 306 du Code pénal mauritanien, par exemple, prescrivent la mort de l’apostat et de celui qui invite à quitter l’islam. C’est ce qu’a revendiqué sans fard, pour tous les peuples musulmans, le représentant de l’Iran à l’Assemblée générale des Nations Unies (AG, 3e Commission, 26 oct. 1981, A/C. 3/36/SR. 29, p.5).

En 1999 le Ministre de l’Intérieur français a soumis aux musulmans de France une charte devant exprimer leur acceptation des « principes républicains ». Elle ne devait “faire l’objet d’aucune négociation”, mais la clause stipulant « le droit à changer de religion ou de conviction » a été retirée. En concédant cette exception, les pouvoirs publics ont montré leur lâcheté, qui a encouragé d’autres revendications, que le Ministre avait anticipé en arabisant la consultation ! Et si, en 2021, les signataires de la Charte des principes de l’islam rédigée par le Conseil Français du Culte Musulman à la demande du gouvernement français, « s’engagent à ne pas criminaliser un renoncement à l’islam », quatre des neuf associations signataires ont refusé de signer le texte. Quant aux autres, le moment venu, la takiya leur permettra de renier leur parole (Coran 2.225 ; 66.2). Comme l’exprime le cheikh Al Qaradhâwî, éminence grise des Frères musulmans et alors président du Conseil européen de la fatwa et de la recherche (CEFR) : « Sans le meurtre des apostats, l’islam n’aurait pu et ne peut survivre. (Cf. Le danger de l’apostasie… et la lutte contre la zizanie, 30.12.2002) » Loin d’être le Dieu aimant toute sa Création, Allah a créé des hommes mauvais (Coran 7.179,186), pour que d’autres, les musulmans, les exterminent : « Allah a acheté aux croyants leurs personnes et leurs biens en échange du paradis. Ils combattent dans le chemin d’Allah : ils tuent et se font tuer. (Coran 9.111) » Ceux qui veulent échapper à sa terreur (Coran 59.2,13), veulent alors ce qu’Allah veut, et en sont immédiatement récompensés par le privilège de n’être plus comptés au nombre des mécréants. Ce sont les soumis, les musulmans. Se ranger avec eux soustrait à la haine d’Allah et de ses serviteurs : « Entre nous et vous, c’est L’INIMITIÉ ET LA HAINE À JAMAIS, jusqu’à ce que vous soyez musulmans ! (Coran 60.4) » À JAMAIS !
Au nom du souci – légitime – de ne pas stigmatiser la communauté musulmane, on répète à l’envi qu’il ne faut pas avoir peur de l’Islam car elle serait une « religion de tolérance ». Et elle-même exhibe fièrement ce verset : « Nulle contrainte en religion. (Coran 2.256) » … oubliant seulement de préciser que pour l’islam il n’y a pas de religion que l’islam (Coran 3.19,85) … Et si certains pays musulmans conserve encore dans leur législation quelques bénéfices de la colonisation, c’est la charia qui y est toujours la source du droit. Alors que les droits de l’homme sont inhérents à la nature humaine et ne dépendent pas de la foi chrétienne (Antigone, cinq siècles avant Jésus-Christ, les proclamait déjà), en islam, au contraire, la personne n’est sujette de pleins droits que si elle est musulmane, car « l’islam est la nature de l’homme (Coran 30.30) ». Ainsi l’article 10 de la Déclaration universelle des droits de l’homme dans l’islam, promulguée en 1990 au Caire par l’Organisation de la Coopération Islamique, stipule : « L’islam est la religion naturelle de l’être humain ». Ce qui implique qu’être musulman ne relève pas d’un acte de liberté et n’est donc pas véritablement … humain, et qu’appartenir ou se convertir à une autre religion est … contre nature, et doit donc être éliminé. L’islam ne connaît pas la Loi naturelle, participation de la raison humaine à l’éternelle Loi divine, connaissance qui donne de coopérer de façon consciente, libre et responsable, aux desseins merveilleux de la Providence. La seule loi que connaît l’islam est la charia, qui remplace la connaissance du bien et du mal par celle du licite et de l’illicite (halal/haram). Ainsi, cette même Déclaration précise : « Tous les droits et toutes les libertés dont parle ce document sont subordonnés aux dispositions de la charia. (Art. 24) » En conséquence et en contradiction avec l’article 17 de la Déclaration des Droits de l’homme de 1948, elle proclame l’impossibilité de se convertir à une autre religion que l’islam. Lorsque les nations occidentales acceptent sur leurs territoires des dérogations, des dispositions particulières, des aménagements ou même que des tribunaux siègent au nom de la charia, font-elles preuve de tolérance et d’humanisme comme elles veulent s’en convaincre, ou bien consacrent-elles la négation des principes universels des droits de l’homme qu’elles prétendent défendre et promouvoir ?

Il y aurait encore beaucoup à dire au sujet de la liberté religieuse en Islam, que ce soit pour démonter le mythe de l’Andalousie musulmane qui aurait été un exemple de coexistence harmonieuse sous l’autorité musulmane ; pour rappeler le sort des enfants dhimmis dans l’Empire ottoman, enlevés et convertis de force, ce qui est encore le cas, notamment pour les jeunes filles au Pakistan, en Égypte, et ailleurs … ; dire qu’en Arabie saoudite, comme en d’autres pays musulmans, il y est toujours interdit de construire des édifices religieux non musulmans, d’y introduire ou d’y détenir des livres religieux autres que musulmans. En quel pays musulman la liberté religieuse est-elle respectée ? Que la dhimmitude ait été abolie sous la pression occidentale ne signifie pas qu’elle ne puisse pas être rétablie, puisque son fondement est dans le Coran et la vie de Mahomet, sources inaltérables de l’islam.

6. Que pensez-vous du dialogue interreligieux avec l’islam ?

Le dialogue islamo-chrétien évite généralement et soigneusement d’aborder les sujets de désaccord. Il est utilisé par les organisations musulmanes pour donner à l’islam la respectabilité, le temps, et ainsi les moyens de se développer jusqu’au jour où l’Église et la société civile devront disparaître, ou se soumettre à sa mégalomanie hégémonique, car l’islam, singeant l’universalisme chrétien, a la prétention de s’imposer au monde entier, quel que soit le moyen utilisé (Coran 2.193 ; 5.41 ; 7.158 ; 21.107 ; 34.28 ; 48.28 ; 61.9). En quel pays musulman l’Église a-t-elle la liberté d’évangéliser ? Le dialogue interreligieux devrait permettre de parler de sujets qui fâchent sans se fâcher, mais non pas de trahir Celui qui nous a tant aimés, comme nous l’avons vu lorsque le Pape François a enseigné que toutes les religions sont des chemins vers Dieu, parce qu’elles seraient toutes voulues par Dieu ! Parce que Jésus nous ouvre à la révélation complète de la Vérité (Jn 15.15 ; 16.13), les chrétiens furent les premiers, et sont souvent encore les seuls à étudier l’islam d’un point de vue scientifique …

7. Quels sont les dangers de l’expansion de l’islam en Europe ?

Le premier danger est évidemment celui d’empêcher le déploiement de l’œuvre de salut éternel accomplie par le Christ et communiquée par l’Église. L’islam vient donc faire perdre la vie éternelle aux chrétiens peu affermis dans leur foi, et interdire à l’Église d’évangéliser, comme c’est le cas en tout pays musulman … Même dans un pays musulman réputé aussi peu fanatique que le Maroc, il y est légalement, constitutionnellement, impossible d’être Marocain et chrétien. La loi marocaine interdit la distribution de documentation religieuse non musulmane, bannit tout prosélytisme, et le Code pénal (n°220) punit, aujourd’hui, le fait d’ébranler la foi d’un musulman de six mois à trois ans de prison, et d’une amende de 500 dirhams. En Algérie cela se paye de cinq ans de prison et d’une amende de 500 000 à 1 000 000 dinars. Début 2013, en Égypte, une femme et ses sept enfants ont été condamnés chacun à quinze ans de prison pour s’être convertis au christianisme -Quinze ans ! En Arabie saoudite, il est interdit de posséder une Bible, un chapelet ou une image pieuse, et le simple fait de prier chrétiennement, même en famille, peut valoir la peine de mort aux immigrés philippins. Tout travailleur immigré ne pratiquant pas le ramadan est expulsé d’Arabie saoudite …

Le second danger est la misère multiforme produite par l’islam, aussi vrai que seule la religion du Dieu fait homme a pu donner à celui-ci le juste rapport à Dieu, à soi, à autrui, à la société, au monde, et lui offrir un avenir littéralement inespéré. Ce n’est donc pas un hasard si les progrès humains de tous ordres ont vu le jour dans le sillage de la prédication chrétienne, puisqu’elle enseigne que la nature a été créée par un Être intelligent et bon, qui a donné aux hommes la raison pour saisir l’intelligibilité de Son œuvre, tandis qu’au motif qu’Allah ne doit pas être soumis à une loi qui limiterait son action, l’islam a nié l’existence de la Loi naturelle. Pour lui, il n’y a aucun lien nécessaire entre deux états successifs d’un même corps, mais seulement des « habitudes » d’Allah, qui peut faire lever le jour… en plein midi ! La relation de cause à effet n’existe pas : l’ombre n’est pas l’absence de lumière, mais elle est causée positivement.

Le rejet de la vérité qui est le Christ (Jn 14.6) conduit l’islam à se raidir en une attitude totalitaire. Il est un ensemble insécable : religion-droit-culture-civilisation-communauté-identité, ainsi que l’enseigne M. Dalil Boubakeur, le président honoraire du Conseil Français du Culte musulman et ex-recteur de la Grande Mosquée de Paris : « L’islam est à la fois une religion, une communauté, une loi et une civilisation. Ne sont pas seulement musulmans ceux qui pratiquent les cinq piliers de l’islam, mais tous ceux qui appartiennent à cet ensemble identitaire (Le Figaro Magazine, 29 juin 2002) ». C’est dire si la présence et le développement de l’islam en Europe devraient inquiéter les Européens ! Mais ceux-ci, rejetant eux-aussi le Règne du Christ, préfèrent voir en l’islam une religion semblable au christianisme, et lui ont-ils ouvert toutes grandes les portes de leurs pays à la guerre de conquête que prescrit Allah : « Que les mécréants ne pensent pas pouvoir nous échapper. Non ! Nous les rejoindrons où qu’ils soient ! Ô Prophète, incite les croyants au combat ! (Coran 8.59,65) » Considéré comme relevant seulement de la sphère privée, l’islam se voit honoré par une civilisation qu’il se doit de détruire : « Il ne peut y avoir ni paix ni coexistence entre la religion islamique et des institutions politiques et sociales non-islamiques. […] La renaissance islamique ne peut commencer sans une révolution religieuse, mais elle ne peut se poursuivre et être menée à bien sans révolution politique. Notre première tâche doit être de gagner non le pouvoir mais les hommes. […] Le soutien qu’un peuple musulman apporte effectivement à un régime en place est directement proportionnel au caractère islamique de ce dernier. […] Nous devons être des prêcheurs et ensuite des soldats. […] Le mouvement islamique doit prendre le pouvoir dès qu’il est en situation morale et numérique suffisante pour lui permettre de renverser le gouvernement non-islamique. (Alija Izetbegovic, chef d’État de Bosnie-Herzégovine de 1990 à 2000, Déclaration islamique, 1970)

« L’islam-religion », jouant du respect de la liberté de conscience, est le cheval de Troie utilisé chez nous pour atteindre le but du djihâd : soumettre l’humanité à la loi d’Allah. En refusant de voir l’islam tel qu’il est, et dans l’immigration musulmane un danger mortel, l’Occident s’islamise inexorablement. En France, au prétexte récent d’hygiène la circoncision est remboursée par l’Assurance-maladie avec la complicité intéressée des médecins, la polygamie est tolérée et financée par les allocations familiales, le ramadan célébré par l’État, la loi contournée pour construire centres culturels et mosquées, les programmes scolaires et l’enseignement de l’histoire falsifiés au profit de l’islam, et le djihâd judiciaire cherche à faire taire toute critique de l’islam … Le tout pour acheter le vote musulman et un toujours plus éphémère « vivre ensemble ». L’intelligentsia nourrie de marxisme, pour œuvrer à la Révolution permanente, a trouvé dans l’immigration-invasion de nouveaux damnés de la terre autrement plus manipulables que les ouvriers devenus propriétaires de leur pavillon de banlieue. La presse, soumise au diktat du soi-disant antiracisme et autres discriminations positives, ne veut voir dans les revendications musulmanes que des expressions locales de cultures particulières… La plupart des musulmans ont pour fonds de commerce le culte du ressentiment, le désir de vengeance, et la jalousie suscitée par les réussites des pays occidentaux. Ils se persuadent que leur situation d’infériorité fait d’eux d’innocentes victimes persécutées par les ennemis d’Allah. Ils refusent de reconnaître qu’historiquement l’islam n’a jamais rien apporté d’autre que la guerre et la barbarie, et que, théologiquement, il ne peut que s’identifier à l’Antichrist (Mt 7.15-20 ; 13.24-30,36-43 ; 24.4,11,24 ; Jn 16.2 ; Ga 1.8-9 ; 2 P 2.1-3 ; 1 Jn 2.22-23 ; 4.2-3). En attendant le retour du Christ, Satan transforme ces pauvres gens en instruments de haine pour ajouter au malheur du monde, et leur préparer une place avec lui en Enfer.

Le musulman est victime de l’injustice qu’est le refus de l’islam… Il n’est pas difficile d’imaginer que lorsque la communauté musulmane sera devenue suffisamment nombreuse et endoctrinée dans la haine de l’Occident, dans le ressentiment de sa victimisation d’autant plus douloureuse qu’est grand l’orgueil de sa prétendue supériorité (Coran 3.110), l’Europe, l’Occident deviendront autant de nouveaux Kosovo, Liban et autres Philippines. Pourquoi ne reste-t-il que peu de documents de la brillante civilisation perse ? Pourquoi en 642 les bibliothèques de Séleucie et d’Alexandrie ont-elles été incendiées par le calife Omar ? Pourquoi l’ayatollah Sadeq Khalkhali a-t-il tenté de raser Persépolis en 1979 ? Pourquoi 98% du patrimoine historique d’Arabie saoudite a-t-il été détruit depuis 1985 ? Pourquoi les statues géantes du Bouddha en Afghanistan ont-elles été dynamitées en 2001 ? Pourquoi des millénaires d’Histoire au musée de Mossoul (Irak) ont-ils été anéantis en 2014 ? Pourquoi les fameux taureaux ailés gardiens des palais assyriens ont-ils été pulvérisés aux marteaux-piqueurs, et les anciennes cités assyrienne de Palmyre et de Nimroud ont-elles été rasées aux bulldozers et explosifs en 2015 ? Pourquoi l’islam déclare-t-il superbement tout témoignage de culture antérieure à sa venue appartenir aux temps de l’ignorance, de la Jahiliyya (Coran 3.154 ; 5.50), sinon parce qu’il y voit le contredit historique, objectif, à ses récits mythologiques, et à ses prétendues vertus civilisationnelles ? La théologie musulmane n’est qu’une apologie défensive, le kalam, répétition immuable de contestations devenues sans objet. La Grèce traduit à elle seule en un an cinq fois plus de livres que tout le monde arabe (Eugène Rogan, Indice de la censure, vol. 33, numéro 2 Avril 2004, p.152-157). 70% des citoyens turcs n’ont jamais lu un livre (APA, 23.02.2009). Aujourd’hui, l’ensemble des pays musulmans participent à moins de 5% de la production scientifique mondiale. La grâce du Christ ne vient pas détruire la nature ni la culture, mais les purifier du péché, les sauver, les diviniser.

Les moines chrétiens ont défriché les terres d’Europe et les premiers hôpitaux et premières universités y ont été fondés (Bologne, Paris…). Mais que ce soit en Afrique du Nord, qui fut le grenier à blé de l’Empire romain, en Syrie, qui fut celui de l’Empire byzantin, au Moyen-Orient, ou ailleurs, la terre dominée par l’islam a toujours été transformé en désert. La chose prend le temps que les non musulmans cessent de former la majorité de la population, et que s’épuise la dynamique de leur civilisation. C’est ce que constatait le grand historien musulman du XIVe siècle, Ibn Khaldoun : « Quand une nation est peuplée d’Arabes elle a besoin de gens d’un autre pays pour construire. Le naturel farouche des musulmans en a fait une race de pillards et de brigands. Si les musulmans ont besoin de pierres pour servir d’appui à leurs marmites, ils dégradent les bâtiments afin de se les procurer. S’il leur faut du bois, ils détruisent les maisons pour en avoir. La véritable nature de leur existence est la négation de la construction, au fondement de la civilisation. Ils sont hostiles à tout ce qui est édifié. […] En raison de leur nature sauvage, les musulmans sont des pillards et des destructeurs. Ils pillent tout ce qu’ils trouvent. […] Les pays conquis par les musulmans s’écroulent. Les musulmans sont une nation sauvage aux habitudes de sauvagerie invétérées. […] C’est leur nature de piller autrui. S’ils arrivent à la domination et au pouvoir royal, ils pillent tout à leur aise. Il n’y a plus rien pour protéger la propriété et la civilisation est détruite. » De nos jours, Ahmed Zweil, un ressortissant égyptien et musulman, émigré en Californie et titulaire du prix Nobel de chimie 1999, relève à son tour l’apport négatif des musulmans à la civilisation : « Où se situent les Arabes sur la carte scientifique du XXIe siècle ? Cette région est riche en ressources humaines ; certains pays sont riches sur tous les plans. Cependant, l’ensemble des institutions scientifiques arabes réunies ne peut rivaliser avec une seule institution israélienne comme l’institut Wiseman. La population arabe n’a jamais créé une seule organisation scientifique de niveau international. (L’Islam face à la violence, au terrorisme et à la guerre, in Réalités (Tunis), n°926, 25.10.03, p.18-21) » Est-ce que l’enseignement islamique et la radicalisation qui s’en suit, les quartiers de non-droit et les émeutes récurrentes, la dégradation du bien public et des lieux de vie, la situation d’assistés perpétuels et le pourcentage de prisonniers de droit commun musulmans, disent autre chose de l’islam ?

En Somalie, où la charia est mise en œuvre avec sérieux, les personnes soupçonnées de conversion au christianisme sont exécutées sans procès. L’adultère y est puni de la lapidation, le vol par une main tranchée, et d’autres infractions par une quantité variable de coups de fouet. Ont été interdits les cinémas, les spectacles musicaux, les jeux vidéo, la musique non-islamique, les sonneries de téléphone ne débitant pas des versets coraniques, la télévision dans des lieux publics, les coiffures occidentales, la balle au pied, chanter, danser, fumer… Les femmes doivent être entièrement couvertes, et ne peuvent pas exercer d’activités commerciales, être en contact avec les hommes, voyager avec eux ou leur serrer la main. Les hommes n’ont pas le droit de se couper la barbe, et leurs pantalons doivent descendre jusqu’aux chevilles. Etc. Toutes les activités commerciales doivent s’arrêter pour les cinq prières quotidiennes. Qui a envie d’habiter en ce paradis islamique ?

Comment est-il possible d’affirmer qu’islam signifie paix, et vanter le djihâd ; affirmer honnête la monogamie, mais aussi la polygamie (Coran 4.3 ; 33.49-52,59) ; réprouver le divorce, mais louer son institution (Coran 2.231,232,237 ; 65.1) ; proclamer : « en religion, point de contrainte ! (Coran 2.256) », mais persécuter les non-musulmans (Coran 5.33) ; maudire les menteurs (Coran 51.10), mais légitimer le mensonge (Coran 2.225 ; 8.58 ; 66.2) ; haïr l’idolâtrie, mais ne pas souffrir la critique de Mahomet ; condamner l’usage des images dans le culte, mais embrasser la Pierre noire et faire du Coran un talisman ; penser que manger du cochon est un péché (Coran 2.273), mais que tuer un Juif ou un chrétien ne l’est pas (Coran 2.191 ; 9.30) ; croire qu’il faille châtier ou tuer ceux qui forniquent ou boivent du vin – car le vin est « une abomination inventée par Satan (Coran 5.92) » -, mais désirer aller au paradis y forniquer et y boire du vin (Coran 47.15) … ? Est-il possible d’être musulman sans être schizophrène ?

Faire du mode de vie de la communauté de Mahomet, qui ne travaillait pas, ne cultivait pas la terre, vivait du banditisme, de l’esclavage (Coran 8.70 ; 33.52), le modèle idéal de société, est-ce autre chose que condamner l’humanité à vivre dans la sacralisation de l’injustice ? Les prédicateurs musulmans présentent facilement l’indifférence religieuse, l’athéisme, la légalisation de l’avortement, de l’euthanasie, les dépravations sexuelles, les égoïsmes et autres injustices de l’Occident comme preuves à charge contre le christianisme, alors que ces malheurs sont précisément les châtiments mérités par l’Occident pour son apostasie de la foi chrétienne (Lc 19.12-17 ; Jn 18.37 ; Mt 28.18 ; Ap 17.14,18 ; 19.16) ! Comment le rejet du Christ, qui enseigne l’esprit de sacrifice et l’espérance, n’entraînerait-il pas mollesse, lâcheté et décadence ? Mais « le Fils de l’homme, quand Il viendra, trouvera-t-Il encore la foi sur la terre ? (Lc 18.8) »

8. Comment les catholiques doivent-ils répondre aux défis posés par la présence de l’islam ?

Les chrétiens doivent rejeter la présence de l’islam, car, comme je l’ai dit, il est une expression caractérisée de l’Antichrist (1 Jn 2.22/Coran 9.28-33). Saint Jean, l’Apôtre de l’Amour (1 Jn 4.8,16), demande : « Si quelqu’un vient à vous sans l’Évangile, ne le recevez pas chez vous et abstenez-vous de le saluer. Celui qui le salue participe à ses œuvres mauvaises. (2 Jn 7 et 10-11) » … et pareillement saint Paul : « Ne formez pas d’attelage disparate avec des infidèles. Quel rapport en effet entre la justice et l’impiété ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres ? Quelle entente entre le Christ et Satan ? Quelle association entre le fidèle et l’infidèle ? Quel accord entre le temple de Dieu et les idoles ? Or c’est nous qui sommes le temple du Dieu vivant, ainsi que Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; Je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. Sortez donc du milieu de ces gens-là et tenez-vous à l’écart, dit le Seigneur. Ne touchez rien d’impur, et moi, je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant. (2 Co 6.14-18 ; 1 Co 5.9-12 ; 10.20-22) » Avec saint Paul, les chrétiens doivent utiliser « les armes offensives et défensives de la justice (2 Co 6.7) » pour renverser les préjugés, malentendus, mensonges, calomnies, « sophismes et toute puissance altière qui se dressent contre la connaissance de Dieu », en sorte de faire « toute pensée captive pour l’amener à obéir au Christ ! (2 Co 10.4-5) » Or, si l’islam est l’une de ces puissances altières empêchant les âmes d’accéder au Salut donné seulement par la foi en Jésus-Christ (Mc 16.16 ; Jn 3.18 ; 8.24 ; 14.6 ; 1 Jn 2.22-27 ; 4.2-3 ; 2 Jn 1.7,10), comment ne pas vouloir que l’islam soit renversé, de sorte que toute pensée qu’il soumet obéisse enfin au Christ (Ap 2.2-6 ; 8-10) ? Quel chrétien parle aujourd’hui comme saint Paul dans ses rapports avec l’islam ? Si saint Paul ne peut plus nous demander : Soyez mes imitateurs (Ph 3.17 ; 1 Co 4.16 ; 11.1), sommes-nous encore chrétiens ? « Une lutte est en cours qui chaque jour grandit en proportions et en violence, et il est par conséquent nécessaire que tous les chrétiens, et spécialement tous les militants catholiques se lèvent et combattent jusqu’à la mort, s’il le faut, pour leur Mère l’Église, avec les armes qui sont permises. (Pie XII, Discours à l’Action catholique italienne, le 8.12.1953) » Dans le combat « contre les princes, contre les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres (Ep 6.12) », qui luttent si efficacement contre la venue du Royaume de Dieu, saint Paul, en brave soldat du Christ Jésus (2 Tm 2.3), ne reculait devant aucun sacrifice « afin d’en sauver au moins quelques-uns. (1 Co 9.22) »

La société ne doit pas penser que l’égalité de nature des hommes est transposable à leurs œuvres : nature et culture ne s’identifient pas. Or, c’est cette confusion d’ordre ontologique, ressortissant à celui de la vérité, qui est mise aujourd’hui au service de la promotion de l’islam, pour réprimer les libertés de conscience et d’expression, en assimilant la critique de l’islam au racisme ! Les responsables de la chose publique devraient considérer que si l’acte de foi suppose la liberté (qu’ils doivent protéger même chez ceux qui ne satisfont pas à l’obligation de chercher ou d’adhérer à la vérité, pourvu que soit préservé l’ordre public juste), cette liberté est donnée pour que les hommes adhèrent à la Vérité, et non pas parce qu’ils y adhèrent, pour qu’ils agissent selon leur conscience, et non pas parce qu’ils agissent selon leur conscience. À défaut de quoi, ils promeuvent, sous couvert de religion, la liberté de faire n’importe quoi. Or, la liberté n’est pas le pouvoir de faire n’importe quoi, mais celui de choisir le bien (Jn 8.35-36). C’est pourquoi à l’autorité publique sont donnés le devoir et le pouvoir de déterminer les limites de la liberté religieuse par des règles juridiques conformes aux exigences du bien commun et de l’ordre moral objectif (Catéchisme de l’Église Catholique, n°2109). Si donc il n’y a pas de liberté sans relation à la Vérité, et si l’existence de Dieu et de Sa loi éternelle sont accessibles à la raison humaine, le droit à la liberté religieuse peut-il être seulement l’exemption de contrainte pour agir ou non selon sa conscience, ou bien implique-t-il aussi le droit à n’être pas trompé ?

9. Voyez-vous des aspects positifs dans l’islam ?

Non, car « Aucun arbre mauvais ne donne de bons fruits. (Mt 7.15-20) » Qui, en effet, peut venir APRÈS le Christ, sinon l’Antichrist ? Il faut sans doute déjouer ici un piège aussi répandu que funeste consistant à amalgamer musulman et islam. Lorsqu’un musulman fait le bien, il ne le fait jamais en vertu de l’islam, mais en vertu de la nature humaine, par Dieu créée bonne. En effet, Dieu aime tous les hommes et fait lever son soleil sur les bons et sur les méchants, tomber la pluie sur les justes et sur les injustes, et ainsi donne-t-Il aux musulmans, comme aux autres hommes, des vertus et des qualités humaines, indépendamment de leur appartenance à l’islam. Dieu a fait aux hommes le don de la liberté, et certains musulmans, plutôt qu’à Allah, préfèrent obéir à leur conscience, par laquelle Dieu les invite, comme tout homme, à aimer la vérité, fuir le mal, et faire le bien. Il ne faut donc pas plus porter au crédit de l’islam le bien fait par certains musulmans, qu’il faut accuser a priori un musulman du mal qu’est l’islam et qu’il ignore peut-être encore.

10. Quelle est la position de l’islam sur les femmes et leurs droits ?

Comme je l’ai dit, le refus d’admettre la différence constitutive de l’Être divin au cœur de la Sainte Trinité en laquelle le Père n’est pas le Fils ni le Saint-Esprit et vice versa pour chacune des personnes divines qui sont chacune l’unique divinité qu’elles sont toutes les trois ensemble, empêche l’islam de penser la différence dans l’égalité, et conduit à l’oppression bien connue des femmes par les hommes, justifiée par le Coran : « Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Allah a élevé ceux-ci au-dessus de celles-là. (2.228) » Les femmes sont impures parce que femme (Coran 4.43 ; 5.6). « L’Apôtre d’Allah a dit : “Ô femmes ! J’ai vu que la plupart des habitants du feu de l’enfer sont des femmes. Je ne connais personne qui soit plus déficient au plan mental et religieux que vous.” (Boukhari, 1.301,28 ; 2.171) » ; « L’Apôtre d’Allah a dit : S’il y a un signe maléfique quelque part, c’est dans la femme, le cheval ou la maison. (Boukhari, 52.111) » ; « Les choses qui annulent les prières ont été mentionnées devant moi : les chiens, l’âne et la femme. (Boukhari 9.490) » Allah met la femme au rang des excréments (Coran 4.43 ; 5.6). Est-ce parce qu’elles reconnaissent cette impureté congénitale que les féministes défendent le port de la burka, et la non-mixité dans les entreprises et l’espace public ?
Maulana Mouhammad Khan Shirani, en 2014, lors de la 192e réunion du Conseil de l’Idéologie Islamique du Pakistan, qu’il présidait, pouvait dire, sans sourciller : « Qu’une femme soit autorisée à respirer ou pas doit être décidé par son mari ou son gardien, et aucune femme, sous aucun prétexte et en aucune circonstance, ne devrait être autorisée à décider si elle peut respirer ou non. (192e réunion du CII, 2014) » … Étant considérée plutôt comme un bien que comme une personne libre et responsable, de sa naissance à sa mort, une musulmane ne s’appartient jamais, mais doit être sous l’autorité d’un mâle : père, mari, ou tuteur (même encore enfant). Signe de son statut de chose, la femme n’est jamais appelée par son prénom, mais par référence au mâle dont elle dépend. Esclave, elle n’a pas le droit de se déplacer librement : pour sortir de la demeure de son époux, une femme doit nécessairement être accompagnée d’un représentant mâle de sa smala, le wali (Boukhari 1862). Ainsi, si elle s’avisait de fuir, parce que seule, elle serait automatiquement repérée, et ramenée à son propriétaire.

L’islam faisant de la satisfaction de la mâle concupiscence la béatitude suprême (Coran 55.70 ; 56.35 ; 78.33), il ravale la femme au rang d’objet sexuel, en sorte que le mariage musulman est essentiellement l’acte juridique par lequel est cédé au mari l’usage du sexe de la femme, ne disant rien de ce qui revient à celle-ci. Elle est « un animal domestique, nourri et soigné au seul prorata des avantages sexuels et ménagers à en tirer. » Le mari n’est pas tenu de subvenir à ses besoins dans les cas suivants : 1) lorsqu’elle est encore trop jeune pour qu’il puisse en jouir ; 2) quand elle refuse de lui obéir ; 3) quand elle voyage sans son autorisation ou pour des motifs personnels (La Risala d’Ibn Abî Zayd al-Qayrawânî, Le Caire-Beyrouth, s.d., p.190-192).  Et parce que sa raison d’être est de satisfaire les appétits sexuels de celui à qui elle est donnée pour niquer, elle n’a pas besoin d’être instruite, sinon du Coran. Personne d’autre que son propriétaire ne doit pouvoir jouir d’elle, ne serait-ce que d’un regard ; c’est pourquoi Allah ordonne qu’elle soit cloîtrée à la maison (Coran 33.33). Ainsi, à l’instar des houris du paradis, elle ne risque pas de désirer un autre homme que celui auquel elle a été remise (Coran 55.72 ; 37.48 ; 38.52 ; 55.56). Son corps et son plaisir ne lui appartenant pas, elle est souvent excisée, comme l’enseigne Mahomet dans le hadith de Abou Usayd al-Ansari : « Oumm Atiyyah al-Ansariyyah rapporte que le Prophète a dit à une exciseuse : “Ne coupe pas trop, cela est meilleur pour la femme et plus agréable pour le mari” (Livre 41 n°5251 ; Abou Daoud, Livre de la circoncision 4-370 H 5271) »

En droit musulman, le contrat de mariage est toujours conclu entre le futur époux et le tuteur de la femme (H. Laoust, Le Précis de droit d’Ibn Qudama, Damas, 1950, p.172-173). Le père peut marier ses enfants impubères sans leur consentement, lequel est requis d’une femme déflorée, mais consiste, pour une vierge pubère, à garder le silence. « Abou Hourayra a rapporté que le Prophète a dit : “Une vierge ne peut être donnée en mariage qu’avec son consentement.’’ On lui demanda :”Et comment donnera-t-elle son consentement ?” Il répondit : “En gardant le silence.” (Mouslim 2543) » Pour le droit mâlikite, « le père a le droit de marier sa fille vierge sans demander son consentement même si elle est pubère. Toutefois, il peut aussi le lui demander. (La Risala d’Ibn Abî Zayd al-Qayrawânî, op. cit. p.90) » Les Saoudiennes ont eu le droit de signer leur contrat de mariage et d’en obtenir copie afin d’en prendre connaissance en 2016 seulement. La brochure « Questions et réponses sur la capture et les esclaves » du Bureau des recherches et des avis juridiques de Daech, stipule : « Il est permis d’avoir des rapports sexuels avec une esclave non encore pubère si elle est capable de rapports ; sinon, on se contentera d’en jouir autrement. (Décembre 2014, question 13) » Le Dr Ahmed Al-Moub’i, officiant saoudien du mariage, enseigne qu’une fille peut être mariée par procuration dès l’âge d’un an : « si les relations sexuelles sont reportées. (LDC TV le 18 juin 2008) » La précision n’est-elle pas importante ?

La femme voit son inégalité congénitale confirmée par l’institution de la polygamie, limitée à quatre épouses, conformément à une prescription nazaréenne reprise du judaïsme (Lv 18.8 ; Talmud, Yehamot, 1.44 ; Shem’uni, 1.82) : « Il vous est permis d’épouser deux, trois ou quatre femmes (…) ou les esclaves que vous possédez. (Coran 4.3) » La polygamie est justifiée par le prétendu devoir de justice à l’égard des orphelins et au fait qu’après les guerres, les musulmans étant moins nombreux, les femmes ne pourraient pas toutes autrement accéder à la maternité. Ou comment la guerre est le cadre normal de la vie musulmane … D’autres justifient la polygamie au motif qu’elle serait plus honnête que de secrètes liaisons adultères. Comme si la légalisation d’un péché pouvait le transformer en vertu ! À cette légalisation de l’adultère, il faut ajouter le droit du « mari » à les répudier à tour de rôle (Coran 2.230). Ce qui différencie fondamentalement une épouse légitime d’une prostituée est la somme versée en proportion de la durée du mariage, qui peut n’être que temporaire (nikah-al-mutaa chez les chiites et nikah-al-misyâr chez les sunnites). En Occident cela porte encore le nom de « prostitution ». Le mari a encore droit de posséder un nombre illimité de concubines et d’esclaves sexuelles (Coran 4.3,24,25 ; 16.71 ; 23.6 ; 24.33 ; 33.50,52 ; 70.30). « Le harem est certainement la plus humaine des solutions pour la femme. (Ayatollah Khomeiny, Téhéran, 12.04.79) » Imagine-t-on les rivalités, les injustices, les tensions dans lesquelles la polygamie fait vivre, notamment les enfants ?

« Vos femmes sont pour vous un champ de labour. Allez-y comme et quand vous voulez. (Coran 2.223) » En enjoignant au mari de disposer de sa femme à sa guise, ce verset légitime toutes ses perversions sexuelles. Telle est l’interprétation traditionnelle que même des penseurs réputés éclairés enseignent : « Pas de tabous sexuels, tous les orifices sont bons ! (M. Talbi, Le Coran déprécie-t-il la femme ? Jeune Afrique/L’intelligent, n°2082, 11.12.2000, p.16) »

Comme la polygamie le montre, le musulman n’est pas appelé à s’attacher à sa femme en vue de ne faire plus qu’un avec elle (Mt 19.5-6), dans un lien d’amour exclusif. À la différence de l’alliance conjugale irrévocable caractéristique du mariage catholique, le mariage musulman n’est pas la donation réciproque et totale de soi, mais un contrat juridique rendant licite la répudiation à la moindre insatisfaction, le viol à peine déguisé, l’esclavage des femmes … Le mariage musulman est si peu une affaire d’amour que l’adultère relève du droit pénal et non du droit privé. C’est ainsi que le 15 mai 2014, après avoir condamné à mort pour apostasie une jeune chrétienne soudanaise, Meriam Yahia Ibrahim Ishag, un tribunal de Khartoum l’a également condamnée à cent coups de fouet pour adultère, puisque sa conversion au christianisme avait invalidé son mariage … Le grand et miséricordieux Allah commande de ne pas avoir pitié (Coran 24.2).

Puisqu’Allah a justifié Mahomet de pratiquer la répudiation (Coran 60.5), il suffit au musulman de dire à son épouse trois fois de suite « Je te répudie » pour que la répudiation soit effective, même prononcée en état d’ivresse (La Risala d’Ibn Abî Zayd al-Qayrawânî, op. cit. p.199). Par contre, l’épouse ne peut pas quitter son mari sans son accord, et encore a-t-il le droit, pour s’assurer qu’elle n’est pas enceinte, de la séquestrer pendant trois périodes menstruelles (Coran 65.4). Si la femme réussit à obtenir l’accord de son mari, il lui restera à entreprendre des démarches administratives longues et fastidieuses, pour au final se retrouver dans une condition socio-économique très critique. Elle perdra la garde de ses enfants (sauf celle des bébés), et se retrouvera le plus souvent livrée à la misère. Allah permet toutefois de la reprendre, mais après une troisième répudiation, et à condition qu’elle consomme d’abord un mariage … avec un autre homme (Coran 2.230) ! En général on demande ce service à quelqu’un de la famille, mais le droit musulman (le fiqh) a donné naissance à une profession d’hommes (almouhallil) tout dévoués à la cause de ces malheureuses. Moyennant finance, ils acceptent de les souiller une nuit en toute légalité, pour les rendre enfin pures à leur mari (Cf. L’article 127 du Code marocain de la Famille) ! L’islam n’enseigne-t-il pas le convenable (Coran 3.110 ; 7.157 ; 9.71) ?

La menace permanente de répudiation place l’épouse à la merci des moindres mouvements d’humeur de l’époux. La crainte perpétuelle d’être rejetée a des conséquences psychologiques dramatiques. Selon l’écrivain et chercheur algérien Slimane Zeghidour : « La femme musulmane vit dans la hantise permanente d’être répudiée et c’est ce qui la pousse à faire des enfants en permanence, surtout des garçons, et à recourir à toutes sortes de stratagèmes, de la magie à la ruse, pour garder sa place. Dans cette angoisse perpétuelle où elle vit, je perçois l’origine possible du sous-développement des sociétés musulmanes, parce que cela se répercute sur les enfants, et les hommes qu’elles éduquent. (Algérie Actualité, n°1302, 3.10.1990, p.25) » Et si cette condition de total assujettissement physique et psychologique ne suffisait pas à la rendre parfaitement soumise, voilà que le grand et miséricordieux Allah commande à l’époux de battre son épouse même au motif de l’imaginer vouloir désobéir … et si elle est accusée de fornication, de la séquestrer jusqu’à ce que mort s’ensuive, « à moins d’un miracle ! (Coran 4.15,34) » Mais le musulman étant certainement impeccable par nature, Allah ne prévoit pas de sanction pour lui. En Arabie saoudite la peine de mort sanctionne le viol et le meurtre sauf si la victime est une épouse … La peine est alors celle de l’emprisonnement, de cinq à douze ans maximum. N’est-ce pas que « le garçon n’est pas comme la fille (Coran 3.36) » ?

Dans la religion d’Allah, le mâle n’a tout de même pas tous les droits : « S’il a une petite épouse et qu’elle tète encore sa fille, sa mère ou sa sœur, ou la femme de son frère, son mariage est invalidé et elle devient illicite pour lui. Parce que par cet allaitement, elle est devenue sa fille, sa sœur, sa nièce. Et s’il a deux épouses – une petite et une adulte – et que l’adulte allaite la petite, alors l’adulte devient illicite pour lui parce qu’elle est devenue la mère de sa femme. (Ayatollah Khomeini, Tahrir al-Wassiila, Vol.2, p.248, ISBN 978-1496120663) » … Un musulman peut non seulement épouser sa propre fille née en dehors de son foyer, mais aussi des fillettes, comme Allah l’établit lorsqu’il traite de la répudiation, stipulant que les épouses qui ne sont pas encore pubères sont soumises aux mêmes dispositions que celles qui sont enceintes ou ménopausées (Coran 4.127 ; 65.4). Ce qui s’appelle en pratique « imiter le Prophète », qui épousa Aïcha bint Abou Bakr âgée de six ans, et qu’il déflora âgée de neuf ans. « J’avais six ans lorsque le Prophète m’épousa et neuf ans lorsqu’il eut effectivement des relations sexuelles avec moi. (Boukhari 7.62.64,65 ; 7,62,88 ; Dawoud 2.2116 ; 41.4915 ; Mouslim 8.3310-3311 ; 2547) » Mahomet avait alors 54 ans. Il n’est malheureusement pas rare que pour tenter d’innocenter leur prophète de pédo-criminalité, et justifier leur mariage avec des fillettes, des musulmans avancent que les chrétiens ont autrefois agi de même. Or, si dans le contexte du droit romain et des sociétés antiques où l’âge de la puberté – parfois dès 12 ans pour les filles – pouvait être considéré comme suffisant pour contracter un mariage, les chrétiens ne pouvaient cependant se réclamer de l’exemple divin de leur prophète pour suivre cette législation … D’autres justifient cette abomination au motif qu’une fillette peut avoir ses règles dès l’âge de huit ans … comme si cela suffisait à la rendre mature et libre d’engager sa vie ! Pour l’ayatollah Khomeyni (Tahrir al-Wassiila, Exégèse des moyens de salut) : « Il est interdit de pénétrer l’épouse avant ses neuf ans révolus. Quant aux autres jouissances comme les attouchements sexuels, l’enlacement ou la jouissance entre les cuisses, elles sont acceptables même chez le nourrisson. Et s’il la pénètre avant ses neuf ans sans l’endommager, il n’y a pas de blâme pour lui. Par contre, s’il l’endommage en transformant en un seul passage le canal de l’urine et des règles, ou le canal des règles et celui des excréments, il devient illicite pour lui de continuer à la pénétrer pour toujours. » Dans ce dernier cas, l’enfant « endommagée » peut mourir ou survivre avec de lourdes séquelles. Selon l’OMS plusieurs milliers de fillettes de moins de 10 ans meurent chaque année suite à leur nuit de noce. En 1982, trois ans après l’instauration de la République islamique d’Iran, l’âge légal du mariage pour les filles est passé de 18 à 9 ans, comme au Yémen, et en janvier 2025 en Irak. Le grand Mufti d’Arabie saoudite déclarait le 24 avril 2012 : « Nos mères et nos grands-mères se sont mariées quand elles avaient à peine 12 ans. Avec une bonne éducation une fille est prête à remplir toutes les tâches conjugales à cet âge. » Les jeunes garçons ne sont pas toujours épargnés, notamment les “Bacha bazi” qui, habillés en femmes, servent d’esclaves sexuels. La pédo-criminalité, légalement pratiquée dans nombre de pays musulmans, avait déjà été interdite par les Romains mille deux cents ans avant la venue de l’islam … De quel amour l’islam est-il le témoin ?

L’épouse n’est respectée qu’en tant qu’elle participe au djihâd en enfantant de futurs moudjahidines. Et si elle doit vivre dominée, constamment sous contrôle, c’est en raison de son maléfique pouvoir de séduction, capable de détourner le musulman de l’impérieux devoir du djihâd. « Ô croyants ! vos épouses et vos enfants sont souvent vos ennemis ! Soyez en garde contre eux ! (Coran 64.14) »

Tous les hadiths, notamment ceux de Boukhari (2504) et de Mouslim (1453 ; 4.186 ; 8.3425), rapportent l’histoire de Abou Odaïfa dont l’épouse recevait chez eux, en son absence, un ami du nom de Salem, ce qui avait le don d’irriter la jalousie d’Abou Odaïfa. Ce dernier fit alors connaître sa situation à Mahomet, qui donna la solution suivante : Que l’épouse d’Abou Odaïfa allaite désormais de ses propres seins l’ami Salem … cet allaitement étant censé empêcher un adultère en créant entre eux une relation de mère à fils ! L’inceste ne posant sans doute pas de problème ! Les musulmans ayant aujourd’hui le même problème pour les musulmanes travaillant en présence d’hommes étrangers à leur famille, le cas a été porté devant la très prestigieuse université islamique d’Al-Azhar (Le Caire), et l’imam Izzat Attiyah, directeur du Département de recherche du hadith, a émis la fatwa suivante : « Une femme musulmane devra désormais allaiter son collègue de travail à cinq reprises afin de nouer avec lui une “relation de sein”. (sic) » Le journal Al-Ayam, édité à Bahreïn, rapporte qu’Izzat Attiyah considère que : « Les liens de lait ainsi établis entre ces deux collègues les empêcheront d’avoir des relations sexuelles prohibées et leur mixité dans le bureau ne posera plus alors de problème. (Le Courrier de Casablanca, 25.05.2007) » Cet exemple, véridique, permet d’apprécier la santé de la conscience morale en islam … Du même tonneau, en avril 2012, le Parlement égyptien, dominé par les frères musulmans, tira la légitimation des rapports sexuels du mari avec le cadavre de son épouse jusqu’à six heures après le décès … Car « Mahomet a dit : ‘Je l’ai habillée [Fatima, décédée] de ma chemise afin qu’elle soit revêtue de robes célestes et j’ai couché avec elle dans sa tombe afin qu’elle soit soulagée de la pression de la tombe. (Kanz al-Hummal Al Hindi, n°37611) » Qui dira que l’islam n’est pas une religion d’amour ?

Allah considère les femmes comme étant naturellement stupides : « Eh, quoi ! cet être qui grandit parmi les colifichets et qui discute sans raison ? (Coran 43.18) », au point que la valeur de leur témoignage ne peut jamais équivaloir qu’à la moitié de celui d’un homme (Coran 2.282), et encore, dans les transactions commerciales où le témoignage de deux hommes est requis, celui de quatre femmes n’est pas suffisant. Au Koweït, une femme, même médecin, ne peut pas autoriser l’opération de son père ou de sa mère, seul son frère le peut. Puisque la dignité des femmes est de moitié inférieure à celle des hommes, elles n’héritent que de la moitié de ce dont hérite leur frère (Coran 4.11,176 / Job 42.15).

Les femmes sont si bien suspectes d’être toujours coupables de quelque chose (Coran 64.14), qu’en cas de plainte pour turpitude (fornication), Allah a déclaré nécessaire le témoignage de quatre témoins (hommes et musulmans, cela va sans dire), « ayant vu la pénétration » précise la jurisprudence : « Celles de vos femmes qui pratiquent la turpitude, faites témoigner à leur encontre quatre parmi vous. (Coran 4.15) » Là encore, il n’est pas question de la faute des hommes, mais seulement des femmes. Comme si quatre hommes, à l’instar des accusateurs de Suzanne (Dn 13.1-64), ne pouvaient se mettre d’accord pour violer ! Et quelle femme violée pourra présenter quatre hommes témoins de son viol ? Il faut avouer qu’en attendant les houris du paradis, Allah sait faire agréablement patienter ses serviteurs ! Pour cacher la monstruosité de la loi d’Allah, certains disent que Coran 4.15 traite des cas de fornication et d’adultère et non de viol. Or, le texte ne mentionne pas plus l’adultère que le viol, mais parle de turpitude, expression suffisamment vague pour que la charia y voie aussi bien la fornication et l’adultère que le viol. Et à supposer que ce verset ne concerne pas le viol, en serait-il pour autant acceptable ? Une femme violée doit se taire si elle ne veut pas être accusée de fornication et être châtiée en conséquence. C’est ce qu’a appris Hena Begum, du district de Shariatpur au Bangladesh. Cette enfant de 14 ans, violée la nuit du 30 janvier 2011 par son cousin Mahbub, âgé de quarante ans, a été condamnée à recevoir cent coups de fouet pour « participation au crime ». Elle en est morte au soixantième coup, le lundi 1er février. Mais Allah est le plus grand ! En islam, un violeur n’a pas trop de souci à se faire : la miséricorde d’Allah lui permet d’échapper à sa condamnation s’il épouse sa victime … sous le généreux prétexte de lui rendre son honneur (Cf. article 475 du Code pénal marocain) ! Une fille convoitée et violée se voit ainsi contrainte d’épouser son violeur si elle ne veut pas être accusée du crime qu’elle a subi … À défaut, elle sera ostracisée, battue, emprisonnée, voire tuée. C’est ainsi que le 9 mars 2012, Amina Al Filali, jeune marocaine âgée de seize ans, obligée d’épouser son violeur, qui, de plus, la battait, a préféré se suicider en ingurgitant de la mort aux rats … Mais voilà qu’Allah n’avait pas prévu qu’un jour ces chiens de non-musulmans découvriraient l’ADN, et ridiculiseraient ainsi sa justice, comme en mars 2008 l’apprit à ses dépens un imam de la banlieue de Londres, Abdul Makin, et ses sept complices écroués pour viol. Ils ont eu beau jurer en chœur que pendant le viol l’imam prêchait pieusement à la mosquée en leur compagnie, que le test d’ADN apparut néanmoins plus crédible que leurs témoignages. Le Coran est-il vraiment divin ?

Allah et son prophète légitiment le viol des esclaves (Coran 4.24 ; 23.1-6 ; 70.29-30 ; Boukhari 8.77,600 ; 3.34,432), or, toute femme non-musulmane est susceptible d’être réduite à l’esclavage (Coran 4.24 ; 8.41,69,70 ; 16.71 ; 23.6 ; 30.28 ; 33.26,50,52 ; 48.19,20 ; 70.30). Dès lors, comment l’appel au djihâd n’exciterait-il pas d’ardentes conversions à l’islam ?

« Ne contraignez pas vos femmes esclaves à la prostitution si elles veulent rester chastes. Mais si on les y contraint, alors Allah leur accordera Son pardon et Sa miséricorde. (Coran 24.33) » Après la venue du chaste Jésus appelant à vivre déjà comme les anges au Paradis (Mt 22.30), l’islam cache son refus de la sainteté sous des apparences de légalité : Allah pardonne à des femmes contraintes de se prostituer, qui ne sont donc coupables de rien, mais ne dit mot de leurs souteneurs ! Peut-il n’être pas le dieu des proxénètes ?

Alors que le Fils de Dieu, après l’avoir arrachée à la lapidation, commande à la femme adultère : « Va et ne pèche plus. (Jn 8.11) », l’apôtre d’Allah ordonne : « Si elle confesse l’adultère, lapide-la à mort. (Boukhari 38.508) » Comment l’islam pourrait-il être la suite ou la reprise de l’Évangile ?

En pays musulman, l’appartenance religieuse passe avant l’appartenance nationale, aussi, tout musulman marié en Occident, y compris un converti, peut y contracter un mariage polygame ou y répudier son épouse. Le régime légal du mariage est celui de la séparation des biens, ce qui en cas de divorce désavantage la femme restée au foyer, où le mari aura pu la confiner, tandis qu’il gardera tous les gains acquis avant comme pendant le mariage. La femme divorcée n’a droit à des prestations d’entretien que pour une durée très limitée. La mère non-musulmane est privée du droit de garde de l’enfant (à partir de l’âge de 5 ans) pour éviter qu’elle le détourne de l’islam. Cette situation peut donner lieu à des cas dramatiques d’enlèvements d’enfants d’autant plus difficiles à traiter qu’aucun pays musulman n’a ratifié la Convention internationale de 1980 relative à l’enlèvement d’enfants… Si une femme chrétienne mariée à un chrétien devient musulmane, son mariage sera dissous du fait que la femme musulmane ne peut être mariée à un non- musulman. Si une musulmane épouse un non-musulman, elle risque d’être tuée. Par contre, un musulman peut avoir des épouses juive ou chrétiennes, mais la loi de pureté interdit à celles-ci aussi bien d’hériter de leur mari que de partager sa tombe… Là où la loi ne prévoit aucune sanction pénale contre l’apostat, de gravissimes discriminations lui seront cependant appliquées. Selon le Code pénal arabe adopté en 1996 : « Tous les actes de l’apostat après son apostasie sont considérés comme nuls de nullité absolue, et tous ses biens acquis par ces actes reviennent à la caisse de l’État. (Art. 165) » L’apostat est considéré comme mort, il ne peut hériter, et sa succession est ouverte ; il est interdit de mariage, et, s’il est marié, son mariage est dissout, il est séparé de son conjoint et de ses enfants ; il perd son emploi et peut être jeté en prison ; il vit continuellement en danger de mort, car n’importe qui peut le tuer sans pénalement encourir trop de risques, ce devoir étant toutefois réservé prioritairement aux membres de sa famille (Coran 4.89 ; 8.11-17). M. Badran, professeur de droit à l’Université d’Alexandrie et à l’Université arabe de Beyrouth, préconise la peine de mort contre le non-musulman qui veut épouser une musulmane, parce que, dit-il, « c’est le moyen le plus efficace pour que le mécréant n’ose même pas penser à cet acte qui attente à l’honneur de l’islam et des musulmans. » Si l’islam est déshonoré par l’amour d’un non-musulman (2.221 ; 60.10), ne devrait-il pas plutôt l’être par le rapt, le viol, la conversion et le mariage forcés de centaines de jeunes filles chrétiennes commis chaque année en pays musulmans ?

Un non-musulman ne peut pas épouser une musulmane (Coran 2.221 ; 60.10) ; aussi, aujourd’hui, en Europe, de plus en plus de jeunes gens acceptent de professer la chahada, et donc de perdre la vie éternelle en apostasiant le peu de foi chrétienne qui leur reste, pour pouvoir épouser une musulmane. Le comble est atteint lorsque même des prélats catholiques les y encouragent ! Les uns et les autres ne se souviennent-ils pas que les premiers chrétiens ont préféré le martyre plutôt qu’apostasier ? Jésus-Christ n’a-t-Il pas dit : « Si quelqu’un vient à Moi sans Me préférer à quiconque [y compris sa fiancée], il ne peut être mon disciple (Lc 14.26) » ?

Quand des chrétiens ont brimé la femme, ils ont agi contre la lettre et contre l’esprit de l’Évangile (Lc 8.1-3 ; Jn 8.1-11), qui magnifie au-dessus de toute créature une femme, la Vierge Marie, donnée en modèle de foi et de vie chrétienne à tous, hommes et femmes. « C’est la même main, en effet, qui créa l’homme et la femme, celle de Dieu. Les deux sexes sont l’œuvre de Sa bonté. Rien de ce qui les distingue ne fut honteux dans son principe. Honte et silence à ces hérétiques qui font procès à la chair, ou plutôt au Créateur ! (S. Cyrille de Jérusalem (315-387), 12° Catéchèse aux catéchumènes, ch.26) » Jamais le christianisme n’a institué le harem ou condamné la femme à vivre derrière un voile. Au contraire, il a inventé l’amour courtois et fait de l’homme le chevalier servant de sa dame. Et il ne sert à rien d’avancer : « Femmes, soyez soumises à vos maris (Ep 5.21-22) », puisque ce verset, à la différence de ce que le fait Allah (4.34), ne s’adresse pas aux maris pour leur commander l’obéissance de leur épouse, mais aux épouses, pour les inviter à imiter l’obéissance du Christ, en sorte que l’affaire se passe en leur conscience, conformément au christianisme qui est une religion d’intériorité et de liberté, et non de soumission extérieure ; de même, lorsque saint Paul demande aux femmes de se taire dans les assemblées (1 Co 14.34), outre qu’il leur reconnaît le droit d’y prophétiser (1 Co 11.5), il ne transmet pas un ordre du Seigneur, mais un avis personnel (1 Co 7.25,40 ; 2 Co 8.10), qui, de plus, concerne la liturgie, par essence éminemment symbolique. Où Allah demande-t-il aux époux d’aimer leur épouse jusqu’au don total de soi (Ep 5.25) ?

Aussi vrai qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime (Jn 15.13), l’on ne peut donner sa vie qu’une fois et donc qu’à une personne. La raison reconnaît ainsi que la monogamie est le seul régime matrimonial correspondant à la nature même de l’amour, dont le propre est de rendre un ceux qui s’aiment. La raison reconnaît cette vérité, mais la grâce seule donne de pouvoir la vivre. C’est pourquoi les époux catholiques reçoivent dans le sacrement de mariage la grâce d’être donnés l’un à l’autre comme signes de l’amour personnel de Jésus pour chacun. Parce que l’Église catholique vit de l’Amour de Jésus victorieux de tout mal, elle est la seule institution dans le monde à ne pas avoir légalisé le divorce. Elle croit en effet qu’il est possible, par et en Jésus-Christ, d’aimer comme Il nous a aimés : jusqu’au don total de soi. Là où le divorce est légitimé, l’amour mutuel est blessé ; l’infidélité est stimulée ; la vie et l’éducation des enfants sont compromises ; la famille est menacée de dissolution ; et la dignité de l’épouse est profanée courant le danger d’être abandonnée après avoir servi les passions de l’homme. Qui peut nier qu’avec l’ouverture à la vie, en instituant la monogamie, l’indissolubilité et la liberté de l’engagement, comme conditions de validité du mariage, l’Église ait restauré le mariage selon l’intention divine (Mt 19.6), et donc travaillé à ce que l’Amour règne sur terre comme au Ciel ?

Dieu, Un et Trine, a créé l’être humain à son image : homme et femme, pour qu’ensemble, à la fois semblables et différents, appelés dans la différence et la complémentarité à ne faire qu’un, ils fassent trois. Dieu est Un parce qu’Il est Amour, Communion de personnes, Famille, Trinité. Saint Paul ira jusqu’à écrire : « Il n’y a plus ni homme ni femme : car vous n’êtes tous qu’un dans le Christ Jésus. (Ga 3.28) » Le Christ a versé Son sang pour tous, hommes et femmes, Juifs et Grecs, libres et esclaves, les élevant tous à la commune dignité d’enfants de Dieu, à la participation de l’unique nature divine, d’où dérive la règle d’or : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le pour eux. (Mt 7.12) » Que manquerait-il au christianisme, que l’islam devrait le remplacer ?

Bref, en islam le mariage des fillettes est autorisé (65.4), leur répudiation, légale (65.5) ; la polygamie, légale (Coran 4.3 ; 33.49-52,59) ; les concubines, légales (Coran 4.3,24,25 ; 16.71 ; 23.6 ; 24.33 ; 33.50,52 ; 70.30) ; les esclaves sexuelles, légales (Coran 4.24) … mais la fornication est interdite !

11. Quels arguments donner à un musulman pour l’inciter à se convertir au christianisme ?

Tous ces arguments se trouvent dans mon livre « Interroger l’islam » qui en est à sa quatrième édition française. La première a été publiée en polonais sous le titre « Prawdziwe oblicze islamu » par Wydawnictwo AA en 2020, et a reçu la distinction Feniks de l’Association des Éditeurs polonais catholiques en 2021. Peut-être la cinquième édition sera-t-elle, elle-aussi publiée en polonais ?

12. Quel message souhaitez-vous transmettre aux lecteurs de votre livre ?

Le message que je voudrais transmettre à mes lecteurs est leur rappeler la grâce que représente le fait d’être catholique, et combien celle-ci doit être défendue, même au prix de notre sang, car rien ne lui est supérieur ni même comparable, et ce, en un temps où l’apostasie a massivement envahi non seulement ce qui a été autrefois la chrétienté, mais l’Église elle-même. Mon livre, à contrecourant du relativisme dominant, entend redonner les raisons d’être catholique, et celles montrant pourquoi l’islam est une imposture aussi gigantesque que démoniaque, répondant ainsi au vœu de saint Jean-Paul II exprimé dans son exhortation apostolique Ecclesia in Europa, n°57 : « Il est nécessaire de préparer convenablement les chrétiens, qui vivent au contact quotidien des musulmans à connaître l’islam de manière objective, et à savoir s’y confronter. » Avec saint Paul, je redis : « Si nous-mêmes, si un ange venu du Ciel vous annonçait un évangile différent de celui que nous vous avons prêché, qu’il soit maudit ! Nous l’avons déjà dit, et aujourd’hui je le répète : si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit maudit ! (Ga 1.8-9) »