Le pape François, lors de sa première Messe (14/03/13), a osé dire : 
« Celui ne prie pas le Seigneur, prie le diable […] Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, on confesse la mondanité du diable. » Ainsi nous rappelle-t-il au moins trois choses :

1) L’absolue nécessité de la prière, sans laquelle personne ne peut être sauvé, raison pour laquelle Jésus commande : « Veillez et priez sans cesse afin d’avoir la force d’échapper à tout ce qui doit vous arriver et de vous tenir debout au jour de Mon retour. » (Lc 21.36). 
Chacun doit comprendre que sans l’aide de Dieu, il ne peut échapper aux filets du Diable ;

2) Prier Allah, Ganesh ou un autre Dieu que Jésus-Christ, c’est prier le Démon, et donc se damner, aussi vrai qu’il n’y a pas d’autre Dieu et Sauveur que Jésus-Christ, vrai Dieu ET vrai homme, Lui qui a dit : « Nul ne va au Père QUE par Moi. » (Jn 14.6), « Celui qui croira ET sera baptisé sera sauvé, celui qui refusera de croire sera damné. » (Mc 16.16) ;

3) Aujourd’hui on ne peut plus être autre chose que chrétien ou anti-chrétien, pour ou contre le Christ, Jésus disant : « Qui n’est pas avec Moi est contre Moi. Qui n’amasse pas avec Moi, dissipe. » (Mt 12.30 ; Lc 20.18). Aujourd’hui, l’humanité se divise de plus en plus ouvertement entre fils de Dieu et fils du Diable (Mt 13.24-43). Le temps est fini où l’on pouvait innocemment vivre dans l’ignorance du Christ. Nous sommes entrés dans l’ultime phase du gigantesque combat opposant depuis l’origine du monde Dieu et Satan, le Bien et le Mal, le temps de l’Apocalypse, qui précède le retour du Christ en gloire et le Jugement dernier. Plusieurs signes (Mt 24.33 ; Gaudium et spes 4.1) nous l’indiquent. J’en vois sept : 

a) Le retour du peuple juif en Israël (Lc 19.41-44 ; 21.20-24), marquant la fin du châtiment de son rejet du Christ, et le commencement du temps pour lui où refuser le témoignage que l’Esprit-Saint rend aujourd’hui à Jésus comme jamais ne pourra être pardonné (Mt 12.32) ;

b) L’annonce de la Bonne Nouvelle du Salut apportée désormais à la terre entière (Mt 24.14) ;

c) La compassion du Cœur immaculé de Marie se manifestant comme jamais en des Apparitions (Jn 19.27 ; Lc 21.25) où elle nous invite à nous préparer au retour de son Fils par la pénitence (Mt 11.20 ; Lc 13.1-5) ;

d) Les dangers de plus en plus irrémédiables et effrayants qui menacent le monde (Mt 24.6-7 ; Lc 21.25-26) ;

e) Les progrès de l’impiété, de l’injustice, la prolifération des sectes, l’obscurcissement des intelligences et du sens moral, le refroidissement de l’amour (Mt 24.24-27 ; 1 Th 5.3) ; 

f) La persécution contre l’Église qui ne cesse de s’amplifier partout dans le monde (Mt 24.9-13, 15-22 ; Mc 13.13) ;

g) L’apostasie de trop nombreux clercs et fidèles (Mt 24.12,15 ; Lc 18.8 ; 2 Th 2.3-4 ; Ecclesia in Europa, 9)…

Il n’y a qu’un seul Dieu et qu’un seul Sauveur, mais les ennemis du Christ sont légion. Qu’ils portent le nom de judaïsme, paganisme, hédonisme, islam, franc-maçonnerie, communisme, consumérisme, relativisme, New-Age, et de tant d’autres idoles (1 Jn 5.21), telle une Bête à sept têtes (Ap 13.1), ils ont tous en commun et pour origine, la haine du Christ et de l’Église, qui est Son corps (Jn 15.18-25 ; Col 1.24). Sous le pouvoir de cette bête, c’est-à-dire par le rejet de plus en plus évident du Christ, l’humanité retombe dans un esclavage et une perversion sept fois pires qu’avant la délivrance obtenue par le Christ (Mt 12.45). Les chrétiens vont devoir affronter des persécutions sept fois pires que celles des premiers chrétiens (Jn 15.). Nous ne pourrons vaincre le Démon et ses légions, réussir à sauver nos âmes que par la communion au Corps du Christ sans cesse offert en sacrifice sur nos autels (1 Co 11.23-27), le témoignage que nous devons rendre à la Vérité, et le sacrifice de notre vie (Mt 10.16-22, 37-42 ; 28.19 ; Mc 9.26 ; Rm 10.9-10 ; He 13.15 ; Ap 6.9 ; 12.10-11), ce à quoi notre pape nous exhorte par ces mots concluant son homélie : « Je voudrais que nous ayons le courage, vraiment le courage, de cheminer en présence du Seigneur, avec la croix du Seigneur ; d’édifier l’Église sur le Sang du Seigneur, qui est versé sur la croix, et de confesser l’unique gloire, qui est celle du Christ crucifié. C’est ainsi que l’Église ira de l’avant. » Ainsi soit-il ! 

Si les gens savaient qu’ils vont en Enfer, ils donneraient leur vie au Christ !