La distinction est le premier principe de la logique, le remède premier contre la confusion, condition sine qua non pour disposer d’une pensée claire et d’un raisonnement valide. Faute de connaître les treize distinctions suivantes, les musulmans, notamment, colportent mensonges et calomnies au sujet du christianisme, et ne perçoivent pas les contradictions de l’islam :
I. Distinguer vérités naturelles et vérités surnaturelles. Les vérités naturelles sont celles auxquelles l’intelligence humaine peut parvenir par ses forces propres, en remontant des effets aux causes, de l’existence du monde à celle de Dieu (Cf. Rm 1.20), puis reconnaître, par exemple, la nécessaire unicité divine, à l’existence de la loi morale, etc. Les vérités surnaturelles sont celles auxquelles l’intelligence humaine ne peut pas parvenir par ses propres forces, mais seulement en accueillant avec confiance, avec foi, ce que Dieu, qui ne peut ni Se tromper ni nous tromper, nous révèle de ce qu’Il est seul à connaître, comme Sa vie intime de connaissance et d’amour, le projet de la Création, celui du salut, etc. « Nul ne connaît le Fils si ce n’est le Père, et nul ne connaît le Père si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils veut bien le révéler. (Mt 11.27 ; Ep 3.9) »
II. Distinguer le mystère de la Sainte Trinité de celui de l’Incarnation, l’un est éternel, l’autre est temporel, accidentel. Jésus est éternel en Sa nature divine de Parole de Dieu, non en Sa nature humaine reçue de la Vierge Marie.
III. Distinguer les notions de nature et de personne. Il y a une nature divine et trois personnes divines.
IV. Distinguer en Dieu l’absolu et le relatif : Son essence est absolue (unicité), les relations sont relatives (aux trois personnes).
V. Le péché originel n’a pas fait perdre les dons naturels, mais le don surnaturel de l’amitié avec Dieu.
VI. Distinguer dette de peine et dette d’amour. Le pécheur se détourne de Dieu pour se tourner vers la créature. Il doit donc se retourner vers Dieu (dette d’amour) en se détournant de la créature (dette de peine).
VII. La Rédemption n’est pas l’injuste punition par Dieu d’un seul au profit de tous, mais la libre acceptation, par Jésus, de la peine du péché, en témoignage d’amour et de solidarité avec nous, et offerte en réparation de nos fautes (Jn 10.17).
VIII. Jésus n’est pas seulement victime lors de la Passion, mais Il en est aussi le prêtre, car Il S’offre librement, ce qu’Il manifeste de façon évidente par l’institution de la Messe. « Ma vie nul ne la prend, c’est Moi qui la donne. (Jn 10.8) »
IX. Distinguer les miracles au sens fort et les miracles au sens faible. Dieu seul peut faire les premiers, comme ressusciter un mort, tandis que les seconds ne dépassent pas les limites du pouvoir d’une créature.
X. Distinguer en Jésus le prophète et le Messie, la nature divine et la nature humaine.
XI. Distinguer le culte d’adoration (latrie) et le culte de vénération (dulie et hyperdulie). Les musulmans prient eux-mêmes vers La Mecque, et y vénèrent la Pierre noire.
XII. Falsification de la Bible ? Distinguer une modification essentielle d’une modification accidentelle. Une erreur de copiste ne modifie pas la substance du texte.
XIII. Résurrection de Jésus et résurrection à la vie terrestre.



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